Le soleil lui tapait sur la nuque depuis deux heures au moins. Il avait chaud, il étouffait
, bref il en avait marre. Sa longue vue collée à son œil, son compas dans
la main droite. Il fixait la côte espagnole méticuleusement pour ne pas rater un rivage ou une plage, plage rare dans cette région et qui se cachait vicieusement derrière des falaises
(ne faudrait-il pas mettre les plages au pluriel?). Il se trouvait, avec son assistant, sur une petite île au nord des côtes de Cantabria. Cela faisait presque un an qu’il se trouvait en Espagne sur ordre du Roi de France pour qu’ils dessinent des cartes d’Espagne. Il avait presque fini sa mission.
*-Encore quelques
chefs-d’œuvre à terminer et ce sera une de mes plus belles réussites !*
Lui et son assistant se cachaient des autorités locales, elles voyaient d’un mauvais œil les gens de leur espèce, surtout ceux d’un puissant pays voisin, arpentant le pays.
- Alfred petit idiot grouille toi de m’apporter un verre d’eau
frais !
- Tout de suite maître Graphou.
Soudain un mouvement au coin de l’œil attira son attention. Il fixa sa longue vue sur les navires qui approchaient de sa position.
-Que voyez-vous, maître ?
-Ce n’est pas possible ! Serions-nous…? C’est impensable ! Des dizaines de navires de guerre français rempli d’hommes en
armes ! Ils seront là à la tombée de la nuit. Le choc
passa assez vite, il se remit à sa table à dessin en se posant des questions.
Ils attendirent patiemment l’arrivée de ces monstres des mers. Graphou continuait a
dessiner paisiblement le relief espagnol, armé d’un crayon et de son compas. Quand une voix bourrue l’apostropha :
-Hé vous là. Etes-vous bien le géographe envoyé il y a un an par notre vénéré Roi ?
-Oui c’est bien moi. Dit-il calmement
« sentant » ??? (Quoi ?)-Je suis le capitaine de cette flottille et vous avez de nouveaux ordres. C’est la guerre entre la France et l’Espagne depuis six mois.
*-depuis six mois et je ne suis au courant de rien ?! Cela doit être
dû au
fait que l’on se cachait systématiquement et qu’on évitait les villes...*
- Le Roi veut que vous nous aidiez. Voici la situation : Vous êtes désormais sous mes ordres directs! L’armée
a traversé les
Pyrénées. Elle est en prise avec l’armée espagnole du côté de Vitoria. Notre objectif est de prendre les troupes espagnoles à revers.
-La flotte espagnole devrait avoir eu vent de vos mouvements, non ?
-Que nenni, on a envoyé une puissante flotte de quatre-vingt-dix navires au Détroit de Gibraltar pour l’occuper. Le problème c’est que nous connaissons mal les côtes de cette région. Nous risquerions de nous
fracasser contre les rochers si nous n’avons pas quelqu’un qui connaît les côtes. Ce qui m’étonne le plus c’est qu’il n’y
ai pas de plage en vue.
-Ho si, il y en a mais elles sont cachées par les falaises. Laissez-moi
monter à bord et je vais vous montrer mes merveilleuses cartes…
C’est bientôt l’heure les enfants ! Je vous raconte rapidement la suite. L’armée qui a débarqué par la mer réussie à rejoindre à temps la bataille de Vitoria. La victoire fut totale ! Le géographe reçu de l’argent et son assistant aussi. Que c’est beau
, voire magnifique, quand la géographie et l’histoire se rejoignent. J’en suis tout ému. Dit le professeur d’histoire/géographie, une larme perlant sur sa joue.
Les enfants se tenaient la tête entre leurs bras croisés sur la table. Une fois que le silence se fit on pouvait entendre le doux sifflement de la respiration de plusieurs personnes endormis…
Conclusion à l’histoire : Il n’y a pas meilleur pour s’endormir qu’un cours de géographie ^^.
Bon, alors je vais commencer par les compliments, c'est toujours ça de pris hein? Ton texte n'a pas trop de fautes, c'est un point, il y en a quelques unes mais ce n'est pas gênant. Ensuite l'idée en elle-même est intéressante, c'est au moins cela. Et j'apprécie.
Alors maintenant que je sais que c'est à la menthe que tu péfères être mangé, allons-y joyeusement! Il y a quelque chose qui me trouble vraiment. Il n'y a aucune façon de savoir si ce que tu racontes sont les paroles du prof ou si c'est un rêve. Il n'y a pas vraiment de transition ni aucun moyen de repère. De plus, tu élude les sujets qui t'embête. Plutôt que de développer tes descriptions et ainsi donner quelques renseignements au lecteur tu zappes. Vraiment dommage. Je te donnes des exemples: - Citation :
- Ils attendirent patiemment l’arrivée de ces monstres des mers. Graphou continuait a dessiner paisiblement le relief espagnol, armé d’un crayon et de son compas. Quand une voix bourrue l’apostropha :
-Hé vous là. Etes-vous bien le géographe envoyé il y a un an par notre vénéré Roi ?
Alors là tu m'as épaté! J'imaginais ton bonhomme en train de dessiner les côtes depuis le pont et puis POUF, là comme par magie un le capitaine apparaît. Avoue que tu es allé un peu vite en besogne! Tu aurais put au minimum décrire l'arrivée du bâteau. - Citation :
- -Ce n’est pas possible ! Serions-nous…? C’est impensable ! Des dizaines de navires de guerre français rempli d’hommes en armes ! Ils seront là à la tombée de la nuit. Le choc passa assez vite, il se remit à sa table à dessin en se posant des questions.
Ma doué! En trois lignes à peine tu décris toutes les pensées de ton personnage, il passe du chaud au froid en un éclair. Developpe!
Donc voilà, ces deux petits exemples sont en fait des morceaux plus frappant que les autres. En effet, ton texte est en lui même trop rapide, tu surfes sur les descriptions et ne t'attardes sur aucune... Snif.
A DEVELOPPER!
ps: Si besoin==> MSN