"My smile is a rifle"...

"My smile is a rifle"...

Mélopée qui ce soir me renvoie
A ce que je voudrais être lointain,
Mais qui reste à deux pas, souvenir de nos ébats.

Je te prie de te taire à jamais
Pour que le souvenir de nos matins
S'efface à jamais.

Cachot sombre sur la péninsule du doute
M'emprisonne et m'étouffe de désillusions.
Geôle humide de la mémoire du vide
M'illumine de faucheuses et d'aulnes dégarnis

Dans le couloir du regret
Je m'enfonce.

Tombent, tombent les feuilles mortes.
Coule, coule la fille morne.

Parodie illusoire du sommeil de ma tombe,
Oiseaux dansant et chantant sur mes déchets,
Charognards impatientés.
Mon corps a le goût de l'aurore,
Qui fait naître le jour de la mort de la nuit.

[PS : Le titre fait référence à une chanson de John Frusciante, juste pour la petite info ]

Bon bon bon.

La première strophe est intéressante de par son rythme, inhabituel. L'agencement des rimes, qui forme la mélodie, est assez sympa aussi.
"A jamais" deux fois ? Au début j'ai tiqué, à la relecture ça passe mieux, mais tout de même, une répétition pareil, ça râpe un peu.
"M'emprisonne et m'étouffe de désillusions", ouarf, un peu long en bouche, la mélodie qui en ressort est un peu discordante. Attention aussi à "faucheuse" qui est assez familier, et du coup fait tâche à côté du reste.
"Coule, coule la fille morne", c'est assez moche je dois dire, on a plutôt l'impression qu'elle est "cool", la fille.

Bon, de manière générale, le poème souffre de quelques aspérités sonore, notamment les "de...de" ("de la mémoire du vide", "du sommeil de ma tombe"...).

Y a des idées, mais c'est peut-être un peu trop abstrait à certains passages. M'enfin bon, joli à la relecture tout de même.

(Ah, et évite les titres en anglais, ça n'est souvent rien d'autre que de la masturbation, même si bon, là ça passe vu que c'est une référence, mais fais gaffe quand même)

A vrai dire rien ne l'interdit de se masturber hein. .... Moment de solitude.

En fait j'avais prévu de commenter mais j'avais préférer laisser le soin de le faire a quelqu un d'autre, car j'étais sur que certains trouveraient a dire les mêmes choses que moi. Green a bien résumé. Problèmes de cohérence dans le niveau de langage, de rythme au niveau des tournures, au niveau grammatical (de de). Une chose en plus. Les rimes... Outre le a jamais, qui en lui même est une formule mal aimée et qui n'est de toutes facons pas une rime..., tes rimes sont des rimes de chanson. Ca ressemble a une rime, Ca ne l'est pas. (enfin si matin et lointain) Et je trouve étrange d'en avoir ici... Et plus ensuite. Quand on adopte un schéma il faut savoir pourquoi et pourquoi on le quitte.
Sinon le fond est totalement obscure, et le titre ne fournit pas la clef.

Désolé de ne pas plus développer... Je suis sur téléphone. Mais ton premier texte m avait beaucoup plus plu en ce qui concerne le rythme. C'est un bon point pour l'autre texte ^^

Tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de commenter Heureux

Concernant la claireté du texte, il est évident que c'est un de mes principaux défauts, étant donné que j'écris sans penser à un éventuel lecteur, autre que moi. Vu que j'ai pas l'habitude de soumettre mes textes à la critique, ça a tendance à être très clair pour moi mais pas pour les autres. Justement, en postant ici, je pense pouvoir améliorer ça.
Donc du coup, pour la petite explication, ''My smile is a rifle'' était un peu ''notre'' chanson à mon ex et moi (oui, vu sous cet angle, c'est un peu gnangnan x)) et environ deux mois après notre rupture je l'ai réécoutée, et elle m'a évoqué ça. Regret, nostalgie, doute (je l'aime encore niah niah ???), souvenirs précis malgré l'impression d'un vide dans cette relation, une sorte de désespoir éphémère aussi.

La forme, l'absence de rimes (là au début car seulement on s'immerge dans ces souvenirs embarrassants car évocateurs de trop de choses mauvaises) et de nombre de pieds réguliers, cette irrégularité constante se voulait être là pour marquer justement ce ressenti, ce sentiment presque morbide ( et les ''faucheuses'' ici ne se voulaient pas familières mais symboliques de la mort, le grande Faucheuse. Les ''aulnes dégarnis'' idem, par rapport au Roi des Aulnes).
Je ne voulais pas faire dans la régularité alors que je me sentais tout sauf régulière, équilibrée.
Enfin, visiblement, ça ne se ressent pas comme ça. x)

Ah oui, en effet, le ''à jamais'' (surtout 2 fois) ne va pas du tout ! Et maintenant que vous le dîtes, je vois aussi qu'il y a beaucoup trop de ''de''.
Je dois admettre avoir un peu de mal en règle générale à prendre de la distance avec ce que j'écris, mais vu que là vous faîtes ressortir ce qu'il ne va pas, j'devrais réussir à le retravailler par rapport à vos critiques.
Je m'y attelle dès que je trouve un peu de temps, et je reposterai là le texte revu et corrigé Heureux

Sur ce, bonne soirée !

Gaiwen a écrit:: ( et les ''faucheuses'' ici ne se voulaient pas familières mais symboliques de la mort, le grande Faucheuse. Les ''aulnes dégarnis'' idem, par rapport au Roi des Aulnes).

On est bien d'accord, et c'est familier, la Faucheuse ^^.

Désolée réponse un peu tardive :S

Citation :: c'est familier, la Faucheuse ^^.

Pas d'après mon dico, qui l'indique comme étant un mot littéraire x)
Enfin, quoiqu'il en soit, si c'est ressenti comme une rupture avec le reste du poème, ça veut dire qu'il faut peut-être que j'mette autre chose quand même ^^