L'abbaye de Neirogerg
Vous, âmes curieuses et itinérantes, touristes,
(J'aurais mis "vous" ici pour une meilleure lisibilité) ne connaissez certainement rien du chant grégorien, de ses
(Possessif ou demonstratif?) hommes qui le chantent et le vivent
. Ouvrez grandes vos oreilles et laissez moi, le conteur, (Tu rajoute une information au milieu de la phrase, encadre la de virgules) vous la narrer. Je ne vous parlerai pas des origines et des histoires de ce chant ancestral mais d'une d'anecdote, d'un fait divers, de ce qui s'est passé dans ce lieu un soir d'automne dans cette abbaye de Neirogerg
. (Ici un point est extremement important, tu te dois de séparer le début de la narration et ton introduction, ajoute donc des espaces pour signaler que tu commences) L'abbaye ne compte pas plus d'une cinquantaine (Pour ce qui est des nombres qui quantifient quelque chose, je te coneille de les écrire en toutes lettres) de moines.
Elle (Répétition de l'Abbaye, évite cette lourdeur) est située dans
l'immense forêt de Saou à plusieurs lieues de la première forme de civilisation. Cette communauté religieuse
s'autogère et vit depuis des siècles en autarcie. Ils passent
leurs journées à cultiver leurs maigres champs et leur immense foi religieuse. Ici point de
vœux de silence, les moines aiment trop leurs chants sacrés, la liturgie. Mon histoire débutera un certain dimanche 8 de l'an 800 vers les 6h
(six heures, plutôt...) du soir.
Les moines sont tous réunis dehors à plusieurs centaines de mètres de leur refuge, ils
célébrent comme chaque dimanche la résurrection hebdomadaire du Seigneur: L'Alléluia. Les moines sont disposés en rond, leur longue cape marron se
fondant dans la forêt dense. Au milieu se trouve le doyen de l'abbaye, Saint Augustin portant lui aussi une cape mais d'une blancheur éclatante, des symboles ésotériques ornent ses manches.
Mes chers frères nous sommes ici réunis pour le renouveau du Seigneur, il est temps de terminer la cérémonie par le chant final, le Lorem ipsum.
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(Groumph, est-il bien utile de nous pondre ça au milieu de ton texte? Je trouve plus ça encombrant que véritablement important... Tu aurais dû juste laisser les quelques premiers mots pour signaler qu'il commence et mettre des points de suspension pour signifier qu'il continue. )Saint Augustin commence tout seul la première strophe a capela, puis tous ses frères le rejoignent à l'unisson, leurs voix puissantes parcourent toute la forêt, les oiseaux écoutent, les fleurs écoutent, toute la foret les écoute. Aucun bruit à part ce chant, ce chant magique et primitif, un chant rythmé et profond, une musicalité complexe, un monde contrasté qui rapproche mystérieusement l'enthousiasme presque délirant et l'intériorité la plus délicate. Un monde paradoxal où la musique s'épanouit dans le silence. Quand soudain dans cette magnifique partition, une fausse note, le début de la discorde, le bruit sourd d'un vent violent.
WHOU HOU HOU HOU HOU HOU
D'un seul coup les capes flottent dans le vent, les éléments commencent à se déchaîner. La luminosité chute brusquement, les ombres apparaissent. Saint Augustin interrompit le chant et prit la parole.
Venez mes frères le temps se gâte, mettons nous à l'abri.
Les frères de l'abbaye partent en rangs rangés et ordonnés, au pas de course ils se dépêchent, le sol craque sous leur pas.
SCRAAAAATTTCCHHHH
A présent les éclairs s'invitent à la partie, les nuages s'entrechoquent tels des timbales.
Ploc...Ploc...Ploc ploc ploc ploc ploc ploc
La pluie quand à elle tombe frénétiquement, tel un métronome jouant la cadence.
Quand les frères arrivent aux portes de l'abbaye ils sont méconnaissables, trempés de la tête
aux pieds.
FLIP-FLAP... flip-flap...
Ils pataugent dans la boue et la gadoue, leurs toges sont gravement souillées.
CRIIIIIIIIIIIIIISSSSSSSSSSSHHHHHHHHHH
La porte s'ouvre dans un grincement de terreur. La fontaine centrale débordait déjà largement, les moines s'activent, ils poussent une porte dans l'allée nord, contournent la brasserie, descendent quelques marches et arrivent dans une grande salle souterraine, les flammes éclairent des murs recouverts de mousse grâce à de multiples torches. Pendant une longue minute, aucun bruit, le silence complet, lourd et pesant. Durant ce court intermède ils s'échangent bien plus d'informations, de craintes, d'inquiétudes, d'appréhension que pendant un simple discours. Puis Saint Augustin prit la parole, sa voix est calme et posée mais on pouvait discerner une pointe de doute.
Mes chères frères, l'heure est grave, la tempête fait des ravages, le malin est à l'ouvrage dehors et il ne nous épargnera pas. Seul notre foi nous sauvera,
Dieu puisses tu nous sauver. Nous devons redoubler de prières et de chants. Mes frères chantons, prouvons notre foi et notre père.
Tous les moines obéissent sagement, dans leur voix on entend point la crainte mais l'étendue de leur passion pour le
Christ (Dieu et Christ sont des noms propres et méritent donc des majuscules). Pendant des heures et des heures ils
chantent sans se reposer, ils ont la foi et ils l'utilisent.
Mélodieuse et
resplendissante, la salle
trempe dans une musicalité presque parfaite, les flammes
dansent au gré du chant.
(Tu n'avais pas de verbe conjugué, aussi étudie bien la différence entre la correction et ta phrase initiale.)SPLATCH
De temps en temps
"retentit" le bruit d'une pierre s'écrasant dans la boue, mais cela ne trouble pas l'introspection dont
font preuve les moines.
BAOUMDABOUM
Le clocher vient de céder, tant pis se
disent-ils, leur chant, leur foi, leur force le reconstruira.
Au petit matin quand ils sont sortis le vent s'était tu, le soleil s'était levé, les arbres quant à eux s'étaient couchés, ravagés par le chaos. Sur des kilomètres il n'y a plus que désolation et au milieu un petit tas de pierres écroulées, une abbaye qui n'a pas totalement survécu au cataclysme et des chants mélodieux, toujours des chants et des croyants dans cette contrée. D'ailleurs si vous tendez l'oreille au détour d'un vieux rocher vous pourrez entendre quelques parties de ses chants ancestraux.
Vous vous demandez sans doute comment des hommes peuvent vivre coupés du monde extérieur seulement avec la foi, comment ils ne peuvent pas en douter. Quand vous avez connu cette terrifiante expérience qu'est l'enfer et que vous y avez survécu croyez moi vous ne doutez plus de l'existence du divin.
Bon, on commence toujours par les bons côtés, alors voilà. L'histoire est plutôt bien. Mais en fait, je vais m'arrêter là parce que je n'ai pas du tout accroché avec ton récit... Désolé pour toi.
- Il se trouve que tu es complètement passé à côté du sujet. En effet, je t'ai demandé un texte à la deuxième personne, que ce soit du singulier ou du pluriel mais au final je me retrouve avec un semblant de narration qui concorde avec ce que je voulais au début et après tu oublies cette contrainte et tu me fais tout à la troisième... Dommage.
- Ensuite, pour ce qui est de la rythmique et de la musicalité. Tu es encore à côté de la plaque, tu essaie de faire plein de bruits dans ton écrit, mais tu ne dépasse pas le premier degré de ma demande. Je voulais que tu fasses un texte qui soit agréable au niveau sonorité, et là tu me ponds un essai tout plat... Re-dommage. Du coup, je vais te donner des astuces pour obtenir une mélodie. L'utilisation de rimes est très sollicitée, en effet, cela permet des retour à un même son et on obtient un fond sonore inconscient. En plus des rimes, essaie de faire des phrases qui utilisent la même composition ou la même taille, cela donne d'autres rappels et crée un rythme dans le texte. Imagine que ton écrit doit être chanté et non qu'il doive raconter des chants.
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- Citation :
- Rappel:
Leur, on dit "leur" lorsque on parle d'une chose qui appartient à plusieurs personnes ou plusieurs choses à plusieurs personnes mais chacune n'en ayant qu'une. (Ex: Leur fessier est énorme. Leur Âme damnée a un gros fessier.)
Leurs, l'emploi du pluriel signifie que chacune des personnes citées en possède plusieurs. (Ex: Leurs fesses sont énormes.)
- Un énorme problème au niveau du temps, tu as choisi d'utiliser le présent dans ta narration, mais au fil du texte tu le regrettes et essaie de mettre des verbes au passé... il faut choisir soit l'un soit l'autre. Je ne sais pas si tu as bien fait de choisir le présent, il est difficile à manier dans ce type d'histoire.
- Aussi, évite donc les répétitions, utilise les synonymes ou les pronoms. Cela évite une lourdeur au niveau de la narration et crée un rebondissement.
Voilà, le prochain devoir va être un peu moins difficile. Ne t'en fais pas.