Bribes

Tout ce qu'il me reste des poèmes que les années (et divers crashs) ont emportés.
De mémoire :


Et tandis que la vesprée embrase le ciel
J'aspire encore à goûter tes lèvres de miel.
Et brûle et décline cette futile velléité
De même que s'assombrissent les rosaces de l'empyrée.

Et sous les dais sépulcraux d'un éther oublié
Kyrielles et kyrielles de ces gemmes ne te feront pardonner.
La lune est muette, la nuit est nôtre
Que les mânes nous laissent, il n'y en aura plus d'autres.



Aaah, le Romantisme...

Simple étourderie. ^^

Je suis enchantée d'apprendre qu'il est parlant et transmet bien quelque chose.

Moi je le trouve un peu trop "riche" et les rimes sont plutôt pauvres à vrai dire... en terme de métrique hein (pas en terme de qualité intrinsèque :p )

Le vocabulaire est un poil trop chiadé à mon goût, ça a tendance à alourdir un peu le texte. Ceci dit je trouve l'effet très joli. On dirait un bijou qui scintille ^^

T'en as d'autres comme ça ?

T'arrête pas en si bon chemin, il y a vraiment une chaleur palpable qui se dégage de ton style.

Oui je me suis calmée mais à une certaine époque mes textes étaient pour le moins "baroques", "grandiloquents", des textes justement un peu trop riches parfois ; j'adorais ça et ma meilleure amie aussi alors en rp on se faisait plaisir. Puis j'ai arrêté un certain temps et quand je m'y suis remise mon style avait un peu changé. J'attache toujours autant d'importance aux mots, chaque lettre, chaque son, chaque sens qu'il peut prendre et chaque thème qu'il peut refléter... Quand j'écris, je tisse plus que je n'aligne des mots. M'enfin, tout ça c'est dans ma tête.

Pour les rimes j'avoue que c'est assez maladroits. xD J'ai préféré les justes mots aux justes nombres de syllabes. Et puis ça date un peu et d'une certaine façon j'en avais marre de ces petits calculs, je commençais à m'intéressais à la prose, c'était un peu une transition.

Je n'en ai plus d'autres ; tout a été anhihilé par des crashs d'ordi ou a été perdu matériellement lors de déménagements... Je me souviens vaguement de certaines choses que j'avais pu faire, je pourrais sûrement les réécrire en y réfléchissant mais je ne suis pas sûre que ça en vaille la peine, ça date du collège tout de même...

J'aime bien l'idée de scintillement, c'est un peu ce que ça m'évoque aussi. ^^ Des enluminures, des tentures, lourdes, soyeuses, des couleurs profondes, moirées (damned j'ai eu du mal à le retrouvé ce mot-là, j'ai du passer par un dico de synonymes... je l'utilisais pourtant beaucoup autrefois) c'est exactement ça, moiré, mordoré... (J'utilise d'ailleurs à mon grand regret Google pour vérifier l'orthographe de certains mots car non seulement prendre mes cours à l'ordi me rend dislexique mais en plus j'en oublie un peu l'orthographe avec les correcteurs automatiques...)

Enchantée que ça plaise. C'est un peu décalé de fait, totalement anti-moderne...

Effectivement, les bribes que tu nous rapportes ici sont plutôt grandiloquentes mais ne sont pas pour autant désagréable à lire.

Par contre, ça a toujours un intérêt des écrits peut importe leur âge et l'époque où ils ont été écrits !

Et si tu n'arrives pas à retrouver ceux que tu as écrit, n'hésites pas à en écrire d'autres !

Petite énigme...


                  Il y a fort longtemps, les Royaumes étaient dirigés par les séculaires. Ils gouvernaient avec justesse mais malgré cela les hommes un jour se rebellèrent avec l’intention de se libérer du joug d’êtres dont ils doutaient de la supériorité et qu’ils ne voyaient plus que comme d’impitoyables oppresseurs. Un escadron fut donc envoyé à la recherche de « la source », un objet mythique, source de pouvoir, protégé par les séculaires, leur plus précieux trésor, au sujet de laquelle couraient bien des rumeurs : don d’immortalité, connaissances absolues, plaisir ultime, pouvoirs alchimiques, transformation en créatures fantastiques, possibilité de voir dans le passé, le présent et le futur, contrôle des hommes ou des bêtes… Quoi que cette relique conféra, les hommes pensèrent que ceci leur permettrait de vaincre les séculaires.Outrés par un tel affront, les séculaires punirent l’escadron en les condamnant à garder la source trois millénaires durant. Ce qui ne représentait que le tiers d’une vie pour eux représentait un tourment éternel pour ces hommes.

                  Les séculaires, pour qui les hommes n’étaient que de maigres brebis égarées qu’ils avaient consenti à prendre sous leur aile quelques temps, se retirèrent du monde de ces derniers, les laissant dans les affres d’une jubilation mêlée de stupeur voire d’angoisse pour beaucoup. L’ère des séculaires était révolue. Une nouvelle ère débutait, celle des hommes.Certains regrettaient déjà le départ des séculaires, d’autres non, quoiqu’il en soit tous avaient leur propre vision de la façon dont les choses devaient alors se passer ; Une guerre totale éclata alors au sein des hommes, faisant de terribles ravages. Après un siècle de réflexion quant à la meilleure solution pour réunir les hommes, à courir après différentes utopies et à tenter de les imposer aux autres les hommes scellèrent finalement un accord ; celui-ci consacra la division des hommes par la création de plusieurs cités regroupant chacune un groupe de dissidents afin que ceux-ci y vivent selon leurs principes. Une paix relative s’installa ainsi.

                  Mais ce n'était pas pour durer...




                  Les séculaires furent oubliés, mystifiés et il ne resta d'eux que de vieilles croyances et un chant, connu de tous, dont le sens a pourtant depuis longtemps été oublié lui aussi. Le chant des âges.





Je vous la refais sans la typo tordue :


Ce que la sève a scellé,
Si vieux, le monde l'a voilé,
De par des dais trifoliés,
A tous demeure dérobé.

De mille promesses empesé,
Mille souffles en sont engendrés,
Une richesse fort convoitée,
Nul n'a su en triompher.

L'or, le chant de la vesprée,
Tous en sont riches et bercés,
Mais pas le moins éclairés,
Ô futile velléité.

S'en éprirent douze guerriers,
Par le fer des rois forgés,
Lors par tant d'impunité,
De même que le temps, brisés.

Imaginaire tourmenté,
Comme par la rouille, dévoré,
Que grand bien en soit tiré,
Car ces vers sont avisés.



Même style, en plus obscur, les jeux sur les mots comptant pour beaucoup.

Alors, quel est ce trésor, que confère cette "source" ? (:

Le poème épique est assez bien vu, avec ses sonorités et ses tournures pleines de mystères et de visions magiques.

Parfaitement fantasy.


Je suis un peu plus sceptique sur les deux paragraphes qui relatent la légende. Si le ton impérieux et mystique est assez fidèle à l'esprit du conte, la syntaxe (et la ponctuation surtout) me semble un peu trop alambiquée (voire chaotique par moments). A mon avis, il vaudrait mieux la revoir un peu, pour la simplifiée et l'ordonnée (pas besoin de simplifier à l'exrtrême sinon tu perdrais ce côté "chant légendaire").

Exemple en particulier :

Aubane a écrit:

Ils gouvernaient avec justesse mais malgré cela les hommes un jour se rebellèrent avec l’intention de se libérer du joug d’êtres dont ils doutaient de la supériorité et qu’ils ne voyaient plus que comme d’impitoyables oppresseurs.

Bon ok la syntaxe est correcte, mais la phrase est terriblement longue et complexe. Il y a trop d'idées, trop d'informations. Ca pourrait tenir dans quelque chose comme :

Ces êtres fantastiques (ou supérieurs ou magnanimes ou n'importe quel adjectif qui les décriraient au mieux) gouvernaient les hommes avec justesse et bienveillance (ou bonté ou quelque chose du genre). Cependant, et malgré les efforts des Séculaires (une majuscules pour marquer l'appartenance au peuple ou à la race), les hommes se rebellèrent et voulurent se libérer de leur joug. En effet après des siècles de domination les humains finirent par douter de la supériorité de leurs maîtres et ne voyaient plus en eux que d’impitoyables oppresseurs.

J'ai tendance à faire des phrases un alambiquées c'est vrai. Pour ma défense ce texte de présentation n'est pas sensé être bien ou quoi, c'est juste pour présenter le truc ; l'intérêt c'est le chant. J'avoue que ce texte pourrait être simplifié, je ne l'ai pas relu depuis que je l'ai écris il y a plusieurs mois. ^^

Tsss... Ces gens qui n'aiment pas les phrases longues...

C'est un très joli chant qui me fait regretter encore bien plus que tu ne soies pas à nos côtés dans nos récits rôlistes.

Qui sait, mon Druss étant intéressé peut-être finirai-je par m'y mettre...

Ahah finalement non - pas dans cette dimension du moins... Niark niark.
Mais je continue à rper sur un autre forum. (;

J'ai dans l'idée d'écrire les aventures de mon perso de rp sous forme de roman, dans les années à venir. Pas le temps pour l'instant mais d'ici un et demi c'est bien possible que je m'y mette sérieusement... Ceci dit mon style sera à revoir. A simplifier principalement. Parce qu'en poésie c'est bien, en roman c'est saoûlant.

Et cette énigme... Restera une bribe, une bribe d'un projet avorté comme il fallait s'en douter. Je rappelle que ce qui allait avec n'était rien de très "officiel" juste une petite explication pour donner des pistes...

Je relisais des passages des fleurs du mal et...
Rien de très sérieux, ce n'est même pas si joli, mais voici.



- Les maudits -


Ils parlent de Dieux
Ils parlent d'Enfers
Ils parlent de mythes
Et de la cruauté de l'hiver

Tout enveloppés qu'ils sont
Des brumes de l'asthénie
Leur âme moribonde
N'aspire qu'à l'oubli

Ils parlent de rêves
Ils parlent de guerres
Déplorant leur infortunes
Noyés dans l'éther

Il sera remplacé par un extrait de ma dernière illustration. (; En attendant, j'ai mis mon logo.