[Cinquième exercice] Ecrire de la Science-fiction

Bonjour à tous, voici le temps pour nous de vous proposer un nouvel exercice littéraire. Pour ceux qui étaient là aux utopiales, vous allez y trouver votre compte, car le thème du jour est la:

SCIENCE FICTION

La science fiction est un thème très vaste, attention donc à ne pas résumer ce mouvement à Doctor Who, Stargate et Asimov. Pour ceux qui ne sont pas totalement à jour sur la question, voici une petite piqure de rappel des principaux sous genres de la SF:

Le cyberpunk

Dépeint l'humanité plongée dans le chaos social suite à un progrès technologique et/ou politico-économique néfaste. Le préfixe cyber signifie « cybernétique » et renvoie à l'amélioration des performances humaines en remplaçant des organes par des appareils robotisés, et le suffixe punk renvoie à une société violente et décadente ; dans la plupart des œuvres, on retrouve une ou plusieurs des trois hypothèses suivantes :

l'idée d'une société où les États n'ont plus de pouvoir et où la vie des gens n'est plus régie que par des multinationales qui fournissent emploi, sécurité sociale, protection et logement ; ce contexte est l'occasion d'affrontements (guerre économique, espionnage industriel, mais aussi attaques armées) entre multinationales, avec tentatives d'infiltration et d'exfiltration ;
l'idée d'une manipulation du vivant, plus particulièrement d'un croisement entre l'homme et la machine (clonage, greffe d'organes artificiels plus performants, puces implantées sous la peau ou dans le cerveau, etc.) ;
l'idée d'une extrapolation du « virtuel » : on peut se brancher le cerveau sur la Matrice (réseau mondial d'ordinateurs, équivalent d'Internet imaginé par les auteurs de cyberpunk dès les années 1980) au moyen d'une console, etc.

Le militaire

l'armée y tient une place importante voire capitale. Les principaux représentants, par exemple, sont Robert Heinlein, la série littéraire Honor Harrington, la série télévisée Stargate SG-1.

Le post-apocalyptique (ou post-apo)

Décrit la survie de l'humanité après un évènement cataclysmique ayant rasé la civilisation (exemple : Je suis une légende de Richard Matheson).

Le planet opera

Ici l'histoire prend place sur une planète (il n'est pas impossible que les voyages spatiaux existent) en nous la faisant découvrir sous divers aspects. Tout d'abord sa flore et faune, mais aussi son organisation politique, économique, sociale etc, et les relations entretenues par les humains entre eux. Jack Vance en est un des maîtres avec Frank Herbert (Cycle de Dune) et Dan Simmons (les Cantos d'Hypérion).

Le space opera

Aventures épiques dans l'espace intersidéral colonisé, dont l'archétype est La Légion de l'espace de Jack Williamson ou encore le cycle cinématographique Star Wars.

Le rétrofuturisme

Le rétrofuturisme est une uchronie intégrant des technologies inconnues à une époque donnée dans celle-ci (voyages spatiaux, races xenos, armes lasers etc), tout en les adaptant dans leurs principes, esprits et design.
L'exemple le plus connu est le steam punk qui se passe à l'époque victorienne.

Le voyage dans le temps

Voyages vers le futur ou le passé (avec ou sans paradoxes temporels), dont le précurseur fut H. G. Wells et son roman La Machine à explorer le temps, édité en 1895.

L'anticipation

L’anticipation correspond à un genre littéraire et cinématographique lié à la science-fiction, regroupant des œuvres dont l’action se déroule dans un futur proche ou hypothétique.

______________________________________

Bien, maintenant que les principaux genres sont rappelés, il est temps de passer aux choses sérieuses. Nous vous proposons donc aux plumes de Ter Aelis, de celles à peine trempées dans l'encrier à celles usées par l'expérience, et vous invitons à rédiger un texte sur la thématique suivante :

Découverte d'une nouvelle technologie révolutionnaire

C'est donc l'heure pour nos amis littéraires de nous montrer leur talent, leur ingéniosité et leur inventivité. Les récits peuvent se situer où vous le voulez dans le multivers, et à n'importe quelle époque.

Bon courage à tous, et amusez vous bien Satisfait

Et ben moi j'ai un texte en cours pour cet exercice que je trouve sympa. Alors motivez vous les gens où je vais encore vous poutrer Tu peux pas test

Je suis déjà en train de bosser un texte de SF pour un concours.

Dès que j'ai fini, je m'y mets moi aussi.

Bah alors ?! Ces textes ? ça vient oui ? Crédule

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Je prends sur mes heures de taff pour le finir Très Heureux

Juin 1928, Quelque part en Amérique du nord.

-Je ne suis pas sûr, John, vous pensez vraiment que cette...machine...va révolutionner la finance?

-Ecoutez, professeur, pour la dernière fois, cette technologie fait fureur chez les européens. Les anglais et les français se battent déjà pour avoir les meilleurs capacités en la matière, et leur économie a bondit au triple en moins d'un an. Vous vous rendez compte?! UN AN!

-Certains disent que ces "choses" pourraient nous abandonner du jour au lendemain. Que leur confier nos informations, notre argent, john, serait comme placer un vase sur une corde raide. Nous ne connaissons encore rien sur leur potentiel, et je...

-Cessez! Avec les meilleurs ingénieurs venus de France, nous maîtriserons ces machines à la perfection dans quelques mois. Imaginez quelle serait notre grandeur avec cette arme entre nos mains. Un service d'informations permanent, plus jamais soumis aux intempéries, aux aléas de la route. Pouvoir s'informer de tout, tout de suite. Le rêve absolu en temps de guerre. Un avantage drastique sur nos adversaires.

-J'entends. Cependant si ces monstres en fer viennent à être coupés d'électricité, comment ferez-vous, en "temps de guerre"?

-Rassurez-vous, cher ami, les générateurs de secours seront là pour ça. Et tout travail entreprit saura être sauvegardé. Mr Eiffel a tenu à se porter garant de ce projet, en tant que chef ingénieur. Vous verrez, cette nouvelle arme est infaillible. Au moindre soucis, elles pourront être stoppées puis relancées sans problème.

-Fort bien, fort bien. De combien d'exemplaires avez-vous besoin?

-Pour l'instant, une seule dizaine suffira. Le temps que nos propres ingénieurs maîtrisent cette technologie révolutionnaire.

-Et ensuite?

-Disons une centaine, répartis sur les différents points stratégiques du territoire. Boston, Washington...

-UNE CENTAINE?! Avez-vous perdu la raison?! Vous vous rendez compte du prix que m'a coûté un seul de ces tas de ferraille?!!!

-... Pas la moindre, je dois dire.

-Et vous osez m'en demander cent!

-Je crois que vous ne saisissez pas l'ampleur de l'opportunité. Et si les allemands revenaient à l'attaque? Ou quelque autre pays de l'est? L'URSS est forte, elle pourrait très bien décider d'imposer sa domination sur une Europe fragile après la dernière guerre. Que ferez vous alors? Si ils mettent la main sur les terres de l'ouest? Prendrez vous le risque d'affronter un continent entier?

Songez à cela, professeur. Nous sommes la plus grande puissance de cette Terre, et nous DEVONS le rester.

-...

-Alors?

-Très bien. Vous aurez vos machines. Mais sachez que vous m'en devez une à partir d'aujourd'hui. Et qu'à la moindre erreur de vos petits jouets, je vous ferez regretter amèrement cette..."initiative". Me suis-je bien fait comprendre? Mr John?

-Oui, Professeur McFloyd.

-Quand serez-vous prêts?

-Quelques mois, tout au plus. Nous avons prévu d'équiper les postes de haut commandement, afin qu'ils s'y familiarisent. Puis nous lancerons le projet dans le domaine public, la finance me semble la meilleure voie d'entrée.

-Wall street?

-Exactement, mais cela ne se fera pas avant l'année prochaine, octobre, probablement.

-Peu importe. Plus vite nous les maîtriserons, plus vite nous aurons l'ascendant nos concurrents.

-C'est entendu.

-Bon. Et comment dites-vous qu'elles s'appellent, déjà?

-"Ordinateurs", monsieur.

-Ordinateurs, hein? Mh. Espérons que ces européens se montreront efficaces, pour une fois. Sinon, je peux vous garantir que ces mécaniques passeront par la fenêtre!

-Bien, professeur.

[Cinquième exercice] Ecrire de la Science-fiction 276px-10

C’est la fumée qui le réveille. La fumée et le bruit. Il ouvre péniblement les paupières, et la première chose qu’il voit est une baignoire inconnue au milieu de sa cuisine.

Les murs étaient effondrés, les fenêtres brisées, et les meubles renversés. Surement un tremblement de terre pense-t-il. Pourtant, Paris n’est pas une zone à risque. Que s’est-il passé ?

Lorsqu’il essaye de se relever, il se rend compte qu’il ne peut plus bouger. Son corps est enseveli sous le plafond et la salle de bain du voisin. François ne parvient pas à réaliser ce qui se passe. C’est comme s’il est étranger à son propre corps, et qu’il observe la scène à distance. Il voit sa main tâtonner son corps à la recherche d’éventuelles blessures. Quand la main arrive à la hauteur de son ventre, elle heurte quelque chose de dur. Quelque chose de froid. La tête se relève lentement, et les yeux voient le tuyau. Le bout de métal enfoncé dans ses entrailles.

Alors la douleur le déchire.

Lorsqu’il reprend connaissance, rien n’a changé. Au loin il entend des cris et des tirs. Les moteurs des hélicoptères se mêlent au bruit des explosions.

Il retire doucement le tuyau de son ventre. Le sang coule. Son sang. Poisseux et chaud. En donnant des coups de pied, il libère ses jambes des multiples gravats. Puis il rampe sous la table pour se mettre à l’abri. Il ôte sa ceinture pour s’en faire un garrot. Celui-ci fait, il sait qu’il doit agir.

D’abord, savoir ce qu’il se passe. S’extirpant hors de son abri, il traverse lentement le salon et atteint son petit poste de radio. Par chance, il marche encore malgré sa chute.

-« …anique dans les rues de Paris, envahies par les militaires. Ils essaient de combattre les animaux. C’est la folie ici. Mesdames messieurs si vous nous rejoignez, vous êtes bien sur France Info, ici Jacques Cestler. Nous avons en direct avec nous le Professeur Proa. Professeur, expliquez-nous ce qu’il se passe dans la capitale. »

« Le laboratoire pharmaceutique Mermaid gardait des échantillons d’ADN X12. Cet ADN a été biologiquement créé il y a deux ans. Il était censé accroitre la force, la vitesse et l’intelligence d’une personne. Mais au vu des effets secondaires, le projet a été abandonné, et les échantillons d’ADN détruits à l’exception de deux, gardés en réserve. Tout le personnel travaillant sur ce projet a été renvoyé. Je travaillais sur ce projet, et il y a deux ans j’ai essayé d’alerter l’opinion publique. Mais on ne m’a pas cru, on m’a fait taire. Aujourd’hui je ne me tairais pas. Il y a deux ans, nous avons injecté cet ADN à des animaux. Et je dois dire qu’il a surpassé nos attentes. Les bêtes ont grossies, leur force et leur intelligence ont augmentées. Mais aussi leur sauvagerie. Elles sont devenues sanguinaires et incontrôlables. Uniquement poussée par leur faim. Nous avons essayé de les nourrir de toutes les manières possibles. Mais aucune nourriture ne semblait leur convenir. Plus elles avaient faim, plus leurs violences augmentaient. C’est pourquoi nous avons décidé de tout arrêter. Mais récemment les deux échantillons ont été volés.
La nuit dernière, le voleur s’est introduit dans un des parcs animaliers de la capitale et a infecté un gorille. L’animal a réussi à détruire sa cage et s’est échappé. Le personnel du parc a mis vingt-deux minutes pour se rendre compte de sa disparition. Et huit autres de plus pour le trouver, caché dans la volière, un aigle royal dans sa gueule. Lorsque les soigneurs essayèrent de le calmer, il les attaqua et en blessa gravement quatre. Il ne fut stoppé que par une balle dans sa tête. Ce que les soigneurs ne savaient pas, c’est qu’il avait infecté l’aigle. Or une fois celui-ci libéré du gorille, il s’envola. A la recherche de proies, car il avait faim. Il mordit chacune des créatures qu’il rencontra, mais ce n’était pas la nourriture qu’il lui fallait, alors il repartait à la recherches de nouvelles victimes. Cet aigle contamina ainsi des dizaines d’animaux, qui eux même en contaminèrent des dizaines. »

« Nous avons une question d’une de nos auditrice : Que se passe-t-il professeur, si un des animaux mord un humain ? »

« L’humain en question serait pris de violents vomissements, et aurait une forte fièvre. Mais au bout d’une semaine, il serait parfaitement guéri. Ces animaux restent cependant dangereux car ils sont fous. Et dans leur folie, ils s’attaqueront à tout ce qui va se trouver sur leur chemin : animaux, voitures, habitations, hommes. Nous devons aussi arrêter le plus rapidement possible l’épidémie avant qu’elle ne devienne incontrôlable et nous force à éliminer l’espèce animale. »

« Merci Professeur Proa. Je rappelle à nos nouveaux auditeurs qu’il est fortement déconseillé de sortir de chez vous. Ceux qui se trouvent dehors en ce moment sont fortement priés de rejoindre le lieu public le plus proche, comme un gymnase, une mairie, un hôpital, ou autre. Ils y seront en sécurité. Ne vous inquiétez pas, l’armée est là et elle vous protégera. Restez chez vous le temps du nettoyage.»

François sent la peur mordre sa chair et s’infiltrer dans son esprit. Paris est donc devenu la scène d’un mauvais film de SF. Sauf que généralement dans ces films, il n’y a pas de survivant.

Une brutale explosion vient contredire ses pensées. De sa fenêtre, il voit les militaires rôtir au lance flamme les oiseaux. Il voit les hélicoptères lancer des missiles sur l’immeuble d’en face, grouillant de fauves aux yeux révulsés et jaunes. Alors quelque chose de plus puissant que la peur s’insinu en lui. L’espoir.

L’espoir en son espèce. Ils vont combattre. Et ils vont vaincre.

Sa blessure au ventre le fait souffrir, même si le tuyau a transpercé sa chair sans toucher d’organes vitaux. Néanmoins il doit sortir d’ici et aller à l’hôpital. Mais comment ?

Prudemment il se lève, et se dirige lentement vers la porte d’entrée. Après avoir pris son manteau, il l’ouvre sans bruit, et s’avance sur le seuil. Un grondement sourd le stoppe net. François se fige, ne pouvant pas détacher ses yeux du molosse assis en face de lui. C’est Cerbère, le chien de la voisine. François le garde souvent, lorsque celle-ci s’absente.

- « Cerbère » dit-il d’une voix douce en se penchant. « Viens mon tout beau. Gentil chien. »

Le grognement s’intensifie et d’un bond il est sur la gorge du jeune homme. Sous l’élan de la bête, il tombe. D’un coup de genou, il renverse l’animal, et se précipite dans son appartement. S’il se croit en sécurité, il a tort. L’hélicoptère vient de changer de trajectoire, et c’est maintenant son immeuble qu’il vise. Une explosion retentit au-dessus de lui, et les murs tremblèrent.

- « Oh non, pas encore ! »

L’immeuble compte 28étages. Lui se trouve au 13ème.
Si une explosion détruit deux étages, dans moins de huit, c’est son étage qui sera bombardé. La deuxième explosion interrompt ses calculs.

Il n’a pas le choix, il doit quitter son appartement et redescendre. Troisième bombardement.

Mais derrière la porte le chien continue d’attendre. Et d’autres aboiements se sont joins au sien. Quatrième bombardement.

La tête lui tourne. Le sang coule le long de sa cuisse. Pourquoi s’acharnent-ils sur son immeuble ? Leur dernier passage avait déjà détruit les étages du dessus, et failli le tuer ! Cinquième bombardement.

Et alors qu’il se voit déjà rejoindre ses parents dans l’autre monde, les explosions cessent. Prudent, il se dirige vers ce qui lui restait fenêtre. Au milieu du nuage de volatiles fous, il lui semble distinguer une hélice. Le nuage perd de l’altitude, et il fonce droit sur son appartement.

En vérité, il s’écrase aux étages du dessus et prend feu.

François ne sait pas vraiment combien de temps il est resté inconscient tout à l’heure, mais il espère que tous les habitants ont eu le temps de fuir.

L’incendie de l’hélicoptère se propage. Les flammes lèchent les murs, s’éparpillent, et viennent jusqu’à lui. L’air est devenu irrespirable et étouffant. Cette fois il n’a pas le choix. Il doit sortir. Quitter l’immeuble, quitter ce brasier.

Il pousse doucement la porte de son appartement, mais le feu a du faire fuir les bêtes. Un pan entier du plafond s’est écroulé, bouchant ainsi l’accès aux escaliers. Il ne reste plus que l’ascenseur, en espérant que les multiples explosions l’ont épargné. Il s’y dirige et appuie sur le bouton. Le voyant orange s’allume, indiquant qu’il se trouve au 26ème étage.

Soudain un appel d’air fait vibrer les fondations de l’immeuble.
Et il les entend.

Les grognements viennent de partout.

Paniqué il appuie sur la touche d’appel, encore et encore. Ses yeux fixés sur le nombre d’étages. Il est si près du but, cela ne peut pas s’arrêter maintenant. Le nombre d’étage descend comme au ralenti.

21…

20…

- «Dépêche-toi, dépêche-toi !» Les fauves se rapprochent.

19…

18…

François les entend descendre, se frayer un chemin parmi les gravats. Dans leur fuite, ils vont forcément tomber sur lui. Et alors…

17…

16…

François tape maintenant avec son poing sur le bouton d’appel, comme si cela va accélérer sa progression. Les larmes coulent toute seule et laissent un arrière-gout salé sur ses joues.

15…

Tournant la tête, il voit son premier assaillant franchir le palier qui menait à lui.

14…

C’est une véritable meute affamée qui se rue sur lui. Chats, chiens, volatiles. Tous poussés par une seule chose : la faim.

13.

Enfin ! Après un bref cri de joie il se rue à l’intérieur.

…

Son corps s’échoue quinze mètres plus bas.

Un p'tit com' (je sais pas si on les colle là ou ailleurs, mea culpa si c'est pas l'endroit).

Sur le texte de Cocoon, je trouve dommage de n'avoir que du dialogue. De plus, si effectivement ça traite d'une découverte révolutionnaire, ça ne semble pas très SF... Je suis un peu déçue j'avoue ^^'

Sur le texte de Vasa. J'ai été surprise, simplement parce que le début me laissait perplexe par rapport à la SF et la découverte révolutionnaire. L'état de guerre s'était imposé dans mon esprit et je ne voyais pas où ça allait me mener. J'ai donc été agréablement surprise par cette histoire d'animaux OGM ^^ J'avoue je l'aurai aimée encore plus développée, ça donne envie de s'immerger un peu plus. La chute finale (c'est le cas de le dire ^^) est très bonne et ce n'était pas ce qui m'était venu à l'esprit donc nouvelle surprise.

Ces lectures m'ont fait plaisir, c'est toujours bon de vous lire, même quand on est déçu Tire la Langue

Mikédit : c'est le bon endroit (;

Grendelor a écrit:: Sur le texte de Cocoon, je trouve dommage de n'avoir que du dialogue. De plus, si effectivement ça traite d'une découverte révolutionnaire, ça ne semble pas très SF... Je suis un peu déçue j'avoue ^^'

Le rétrofuturisme

Le rétrofuturisme est une uchronie intégrant des technologies inconnues à une époque donnée dans celle-ci (voyages spatiaux, races xenos, armes lasers etc), tout en les adaptant dans leurs principes, esprits et design.
L'exemple le plus connu est le steam punk qui se passe à l'époque victorienne.

J'ai fait dans ce mouvement là car je n'avais jamais encore testé. Et introduire les ordinateur au premier quart du 20ème siècle peut être affilié à la SF, surtout dans le temps qui fut le leur.
Et j'ai fait que du dialogue car la forme m'a plu, pis c'est tout :p namého !

Dommage que ça t'aie déçu, je pensais qu'au moins ça t'aurait arraché un demi-sourire Triste

, je ferai mieux la prochaine fois Agent Smith

!!!

Merci pour ton commentaire Gren'

Pour ce qui est de développer, je t'avoue que j'en avais moi aussi envie, mais j'avais peur de faire trop long. Parce que je savais que si je commençais à développer, je ne m'arrêterais plus ^^

Rétro futurisme oui. Je dirais même que c est du diesel punk à ce stade Heureux

Bon maintenant l interprétation du crach boursier de 29 lié à cette nouvelle technologie rétro futuriste me semble assez cocasse et somme toute amusante. Mais ça pêche un peu par manque de conviction j ai l impression. Je sais pas, j ai pas été super emballé. Peut être un peu expéditif ou trop caricatural.

Pour le texte de wasa, je suis presque déçu. C est vraiment trop convenu. Le sujet était porteur d originalité, et pourtant tu t es bornée à simplement livrer une énième variation de la planète des singes zombifiee. C est du vu et revu. Certes on retrouve tous les clichés du genre, de l hélicoptère à l ascenseur en passant par le blessé isolé dans sa ruine et l émission de radio pré apocalyptique, preuve que tu as bien potasse tes classiques ! N empêche quE c est vraiment poussif dans la rédaction comme dans la vision.

Bon c est pas très grave en soit sachant qu il est extrêmement difficile de renouveler quoi que ce soit en matière de SF

Trop expéditif ? Certainement. J'ai pas voulu faire trop long, c'était plus pour montrer un exemple de ce que demandait l'exercice. Donc c'est assez concis, et aussi car l'idée m'a bien fait sourire ^^. Quelque part, c'était presque évident Angélique

Bill Gates pardonne moi. Je crache sur un OS que j'exploite sans vergogne, douce hypocrisie Blagueur

.

Mais si tu veux que je te fasse un texte plus long sur le même exercice, je peux Content

!

Mon texte est long déjà. Mais je suis bloquée à la moitié (ce qui fait déjà 4 pages)
Triste

On demande un texte court, pas un nouveau tome long lilith X) ...

Lilith a écrit:: Mon texte est long déjà. Mais je suis bloquée à la moitié (ce qui fait déjà 4 pages)

MAIS TU VAS LE CRACHER OUI???!!!!

SCHNELL Hannibal Lecter

La chambre sentait le renfermé. Il n'avait pas aéré la pièce depuis plusieurs jours, ni ne l'avait nettoyé, occupé qu'il était dans ses calculs. Ce fut donc cette odeur qui parvint à Tricia lorsqu'elle ouvrit la porte.
- Tu pourrais ranger un peu. Mais il ne semblait pas l'avoir entendu. Hého, fit-elle plus fort. Il sursauta, surpris et irrité de la voir. Son apparence était négligée et ses vêtements salis et maculés.
- Quoi ?
- Tu pourrais ranger un peu, répéta Tricia.
- Qu'est-ce que ça peut te faire ? Tu ne vis pas là à ce que je sache. Sa collègue haussa les épaules.
- Tu en es où ? Moi j'ai fini mes équations et je les ai déjà entrées dans l'ordinateur. Sans compter que les échantillons sont prêts.
- Tu sais bien que ma partie est la plus délicate de tout le projet. Une erreur dans une virgule ou un signe et il faut encore tout recommencer. Et j'en ai ma claque de tout recommencer.
- Parce que c'est une balade de santé pour moi... Baltarr l'ignora et poursuivit.
- Je termine mes vérifications et j'arrive.
- Comment as-tu pu me convaincre de travailler avec toi ?
- Je n'ai pas eu à te convaincre, tu savais que j'étais le meilleur.
- Pour notre avenir professionnel : devient le meilleur en relation sociale... et en ménage accessoirement.
- Le jour où ces tâches me rapporteront des millions j'arrêterais la science et l'humatique. En attendant, laisse nous tranquilles, mes chiffres et moi !
Tricia leva les mains dans un signe d'abandon et s'en retourna au laboratoire principal. Lieu aseptisé et ordonné. Elle revêtit une blouse blanche et afin de s'occuper alla donner des ordres aux assistants. Elle développait cette technologie avec le Dr. Baltarr depuis neuf ans maintenant. Après avoir connu des difficultés de financement passé trois ans sans applications concrètes, et pourtant non dénuées de résultats, la société qui les finançaient avait coupé les vivres. C'est là que Baltarr sur un coup de génie et désespéré leur avait permis de continuer. Six ans plus tard, ils sentaient la fin, la vraie fin, approchée. C'est alors que Baltarr entra en trombe, les bras chargés de feuilles de papier qu'il plaça devant lui. Puis il tapa leurs correspondances dans la machine informatique.

Plusieurs dizaines de minutes plus tard, il descendit du siège sur lequel il était posé. Il tendit la main droite en l'air et claqua des doigts afin d'attirer l'attention de ses collaborateurs.
- Mesdames, messieurs, il est l'heure, déclara-t-il une fois que le silence le plus complet avait été fait.
Et l'activité reprit, chargée de tension et d'excitation. Les appareils s'allumaient, des bourdonnements s'élevèrent ainsi que des bruits de ventilateurs. Des pistons sifflèrent et les rouages commencèrent leurs rondes infinies.

Tricia et Baltarr se placèrent derrière une baie vitrée, en compagnie de certains membres de leur groupe dont les spécialités n'étaient pas utiles à l'instant présent, surélevée par rapport à la pièce adjacente et ce pour avoir une visibilité optimale. Ainsi qu'une certaine protection vis à vis de produits chimiques qui pourraient se répandre suite à un accident.
L'assemblée était nerveuse et des regards lourds de sens s'échangeaient en son sein. Quelques uns perlaient de sueur, d'autres se mordillaient la lèvre inférieur, quand Baltarr se rongeait les ongles et que Tricia s'imaginait défoncer le PVC avec sa tête.

Sur la table qu'ils observaient tous, s'afféraient des bras articulés, des scanners, des lasers et tout un tas d'objets nécessaires au bon déroulement du projet qui entrait dans son ultime phase.
Une fois terminé, ils allèrent automatiquement se ranger au quatre coins de la salle et une lumière tamisée prit le relais. Baltarr s'approcha inconsciemment de la vitre et rassuré de la réussite de son œuvre il dit, en regardant Tricia, avec le plus grand sourire qu'il n'avait jamais eu :
- Eurêka ! J'ai enfin créé l'Homme.
En contrebas sur la table dans un caisson et en position foetale, flottait un être vivant.
- Félicitations, tu es enfin un Dieu.

Spoiler:

Bon allez... j'allais pas passer à côté de cet exercice moi non plus !

__________________

Entendu à la TSF ce mois de juin 1950 :

« C’était Big Joe Turner en musique pour vous. La belle musique américaine sur les ondes de France. Et maintenant un peu de réclame. Notre très chère Mathilde Beroyer va nous parler aujourd’hui d’une invention qui va révolutionner la vie des ménages.
- Oui mon cher Aurèle ! C’est une invention américaine, produite par les laboratoires Hover, déjà inventeur de nombreuses machines et stratagèmes électriques et atomiques des plus fascinants.
- Ah oui Mathilde ! J’ai moi-même un rince-doigt électrique de cette marque à la maison. Il fait le ravissement de toute ma famille.
- Et bien avec ce nouvel objet de chez Hover, votre famille touchera enfin le bonheur du doigt et c’ets peu de le dire.
- Vous nous intriguez Mathilde. Quel est donc de dispositif révolutionnaire ?
- Et bien il s’agit du tout nouveau CUE TEMPOREL ! Un dispositif des plus imaginatifs qui vous permet de déterminer une heure précise de la journée – les chercheurs disent « programmer » - et d’y revenir à tout moment, comme par magie.
- C’est fantastique ! Mais à quoi cela peut-il bien servir dans la vie quotidienne de nos laborieux auditeurs ?
- Eh bien tout simplement à vivre chaque jour, une journée parfaite !
- Mais comment un tel miracle se peut faire Mathilde ?
- Et bien imaginez Aurèle que vous avez un important rendez-vous avec votre patron, très tôt ce matin. Pour une promotion par exemple. Vous décidez de vous faire beau et de porter une cravate. Mais vous ne savez plus comment vous y prendre pour faire le nœud ! Et bien avec le CUE TEMPOREL des laboratoires Hover, vous n’avez plus à paniquer. Vous « programmez » le boitier sur huit heures par exemple, et vous prenez tout votre temps pour faire votre nœud de cravate. Vous pouvez même en profiter pour vous raser de frais et prendre un solide petit déjeuner ou lire les nouvelles dans le journal du matin. Votre patron n’en sera que plus émerveiller de votre aplomb à parler des actualités ! Ensuite, une fois que vous êtes prêts, il ne vous suffit plus que d’enclencher à nouveau le CUE TEMPOREL pour revenir à votre point de départ. Vous voilà prêt pour votre rendez-vous de ce matin et vous êtes même en avance !
- C’est prodigieux !
- Evidement, c'est un produit hover !
- Mais, et si en route je rencontre des embouteillages ?
- Vous n’aurez plus à vous soucier de ces petits tracas de la vie quotidienne Aurèle ! Avec le CUE TEMPOREL, une simple pression sur le bouton poussoir de l’appareil et vous voilà revenu à votre point de départ ! En connaissant la route à l’avance vous pouvez désormais vous décidez pour un autre chemin jusqu’à votre bureau.
- C’est donc l’assurance d’arriver à l’heure et dans de bonnes dispositions au travail le matin ? Mais qu’en est-il pour le reste de la famille ?
- Les possibilités d’utilisation du CUE TEMPOREL sont infinies ! Pour Madame par exemple, il est désormais possible de ne plus jamais rater la préparation des repas ! Une erreur dans une recette ou dans le temps de cuisson d’un plat compliqué, et hop ! comme par magie, elle se retrouve au début de l’élaboration du plat, devant les ingrédients d’origine, qui eux non pas bouger.
- Fantastique ! Adieux côtelettes brûlées et soufflets affaissés !
- Tout à fait ! Pour vos enfants il en va de même ! S’ils font une erreur dans leur récitation et bien, il devient très commode de revenir se réveiller le matin pour repasser une dernière fois leur leçon avant de partir pour l’école.
- Et c’ets l’assurance d’avoir de bonne note et de réussir sa future carrière !
- Les laboratoires Hover ont conçu le CUE TEMPOREL pour gagner du temps dans leurs longues journées de travail. Avec cette invention il n’y a plus d’expériences ratées, plus d’argent jeté par les fenêtres à cause de coûts exorbitants des matières atomiques. A chaque échec on revient au point de départ et on recommence jusqu’au succès à la fin de la journée !
- C’est à proprement parlé saisissant !
- On dit même que le Président Américain Truman aurait évité ainsi la victoire des Communistes lors d’une guerre en Corée, grâce à l’efficacité du CUE TEMPOREL !
- Dommage ! On ne saura donc jamais où se trouve cette Corée ! Mais dites-moi Mathilde, n’y a-t-il pas de risque d’excès à vouloir à tout prix modifier le présent ?
- Je vous avez dit de ne pas parler de ça ! Heureusement que je sais programmer ce bidule !
- C’était Big Joe Turner en musique pour vous. La belle musique américaine sur les ondes de France. Et maintenant un peu de réclame. Notre très chère Mathilde Beroyer va nous parler aujourd’hui d’une invention qui va révolutionner la vie dans les ménages… »

« Si les femmes appuient sur des bidules à chaque fois qu’elles trompent leurs maris
de cinq à sept… que vont devenir tous ces amants enfermés dans les placards ? »
Sacha Guitry à propos de la modernité

[Cinquième exercice] Ecrire de la Science-fiction Perceptions-vip-blog-com-926523van-heusen