|
|
| Arthur | |
| | Auteur | Message |
---|
Lilith Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 2638 Age : 35 Localisation : Intermédiaire. Date d'inscription : 04/05/2008
Personnages RP Pseudo: Lilith Pseudo : Erylie Pseudo : Madalyn
| Sujet: Arthur Lun 26 Mar - 13:45 | |
| Arthur. Arthur était ce que l’on appelle communément dans le métier un profiler. Il avait ce don particulier de se glisser dans la peau des autres comme on enfile un vêtement. Il trouvait cela un peu malsain. Malgré tout, il était doué. Exceptionnellement doué. Ce matin-là, lorsqu’il arriva au bureau, tout était calme. Il gouta avec bonheur le silence qui régnait dans l’open-space où il travaillait. Dans ce lieu régnait généralement une atmosphère fiévreuse et empressée. Chacun se dévouait à sa tâche avec une ardeur et un dévouement total. Arrêter les méchants, c’était ça leur métier. Et ils le prenaient tous très à cœur. Il s’assit à son bureau et feuilleta les dossiers en cours. Près de son ordinateur un dossier dans une pochette rouge avait été déposé. Un tampon « prioritaire » ornait la première page. Arthur frémit. Ce genre d’affaire, on en voyait passer peu dans son service, s’il réussissait se serait là un des plus gros coups de sa jeune carrière. Il saisit la pochette d’une main fébrile et l’ouvrit avec précaution. Elle contenait une importante série de photos, des rapports d’autopsies ainsi que des témoignages divers. Au total trente-sept photos de victimes. Toutes sauvagement abattues d’une balle dans la tête. Arthur reconnu des gens qu’il avait côtoyé dans le passé, sur les clichés en noir et blanc. Des gens biens. Il sentit sa gorge se serrer. Il continua de parcourir le dossier avec méthode. Les lieux, les procédés et les armes employés par l’assassin, les témoignages qu’on avait pu recueillir sur lui et qui l’aideraient à mieux comprendre le personnage. Il relut deux fois le rapport du précédent profiler affecté à l’enquête et tomba sur une photo, scotchée sur la dernière page. Au-dessus, on avait écrit à la main le mot « confidentiel . Arthur jeta un coup d’œil à la photo et n’eut pas besoin de nom pour reconnaitre l’homme qu’on y voyait. Il releva la tête et se passa une main sur le visage. Partout sur les murs de l’open-space, de tous les open-spaces du service, le même cliché était affiché. Partout. L’ennemi public numéro un, Jack Sachks, scrutait les agents de son regard noir. Le jeune profiler compila les données dans son ordinateur selon sa logique habituelle. Ses méthodes, bien que souvent jugées exotiques par ses collègues, étaient le fruit d’un intense travail de réflexion et de classification visant à une optimisation maximale des données à disposition. Cette organisation stricte et parfaitement définie, lui permettait de trouver le chemin le plus adéquat pour pénétrer le modèle mental de sa cible. Elle lui servait également de balise pour en sortir. La schizophrénie avait touché trop de ses collègues, Arthur entendait bien éviter cet écueil mortel. Lorsqu’enfin il sortit la tête de son écran, ce fut pour découvrir la grande salle grouillante d’activité. Les sonneries des téléphones, le cliquètement des claviers, le murmure des voix et le froissement des vêtements envahir son environnement auditif tandis que sa vision enregistrait les allers et venues incessantes. Les agents affairés se déplaçaient en courant à moitié, échangeant dans un souffle une information, un bonjour, un sourire. Le jeune homme consulta l’horloge murale, elle indiquait neuf heures et quarante et une minutes. Il décida de faire une pause. Près de la machine à café, les discussions allaient bon trains. Promotions, rétrogradations et argent étaient les principales préoccupations de ses collègues quand ils ne dépensaient pas leur énergie sur un dossier. Arthur s’avança, salua quelques personnes et prit sa place dans la queue devant la machine. Sur sa droite, deux femmes discutaient à voix basses. En avançant dans la file, Arthur se retrouva à leur hauteur et leur conversation tomba dans son oreille. - Il parait que Daniels s’est fait avoir, dit l’une en secouant la tête l’air affligé. - Ah bon ?! Mais par qui ? - Sachks enfin ! Qui d’autre ? Personne n’en parle là haut, mais tout le monde s’en doute, répondit la première en baissant à nouveau la voix. - C’est terrible. Mais qu’elle idée aussi, pour un profiler, d’aller sur le terrain …Elles continuèrent à deviser pendant quelques minutes et furent bientôt hors d’oreille du jeune homme. Arrivé à la machine, il commanda un chocolat chaud. Arthur ne buvait pas de café. C’était mauvais pour la concentration et créait une addiction qu’il ne pouvait en aucun cas se permettre. Il but sa boisson à petites gorgées, en essayant de faire le vide dans son esprit. Un esprit clair est un esprit sur, se répéta-t-il plusieurs fois en se massant les yeux du bout des doigts. Puis il jeta son gobelet et retourna dans l’open-space bondé. Sur la pochette rouge, deux nouvelles photos avaient été déposées. Arthur déglutit avec difficulté en reconnaissant l’agent Daniels sur l’une d’elle. Sur la seconde, il découvrit le portrait d’une femme qu’il ne connaissait pas. Au moment précis où il retournait la photographie, une alarme interne au service se mit à résonner avec puissance. Un gyrophare rouge s’alluma et clignota avec insistance. Après un court moment d’immobilisme durant lequel le service tout entier sembla comme paralysé, la machine se mit en branle. Chacun abandonna sa tâche première là où elle était et se dirigea rapidement vers son bureau. Arthur saisit son oreillette et la passa en vitesse. Les mains au dessus du clavier, il attendait les ordres. Un agent se trouvait actuellement en danger sur le terrain. Tout le monde se mobilisait pour lui venir en aide. Une voix monotone se déversa alors dans l’oreillette d’Arthur, lui indiquant ce qui était attendu de lui. Ses doigts survolèrent avec précision le clavier de l’ordinateur. Sur son écran apparurent simultanément la localisation de l’agent et la fiche de sa couverture. Sur la carte devant lui, six nouveaux points lumineux s’allumèrent. Après quelques secondes de silence, la voix retentit à nouveau. - Veuillez prévoir la direction des assaillants.Arthur serra les dents. Il y avait trop de bruit autour de lui. Il fit le vide dans son esprit. Le jeune homme possédait une impressionnante mémoire photographique. Dans sa tête, le rapport de couverture s’étala comme une photographie. Il se concentra sur les éléments concernant l’environnement de l’agent. Le milieu qu’il avait infiltré, les habitudes, les comportements. Devant ses yeux clos, les informations pertinentes se colorèrent vivement, comme pour attirer son attention. Tout était là. Il n’avait plus qu’à trier et agir. Synesthésie cognitive avancée. Ses doigts parcouraient le clavier avec force. Clic, clic, clic. ENTER. Trois chemins possibles se mirent à briller en rouge sur la carte, indiquant les stratégies possibles des ennemis en fonction de leur nombre et de leurs positions. Arthur attendit la suite. Les actions immédiates ne dépendaient plus de lui mais de la coordination des équipes au sol ainsi que de la surveillance assurée par le reste de ses collègues. Quelques minutes s’écoulèrent dans la rumeur ininterrompue des claviers et des téléphones. Arthur suivit le déplacement des points rouges sur son écran. Un signal d’alerte apparu sur son écran. Des individus se dirigeaient vers l’agent, surgis de nulle part. La voix parla dans son oreille gauche. - Veuillez trouver un nouvel itinéraire pour l’agent. Vous avez trente secondes.Le jeune homme sentit la sueur couler entre ses omoplates. Il n’avait aucune information sur les nouveaux venus, et ils progressaient rapidement. Il fit de nouveau bondir ses doigts sur les touches, proposant en exactement vingt-huit secondes les sept itinéraires possibles qui brillaient en turquoise dans sa tête. Et il attendit. Tout le monde retenait son souffle et le temps se suspendit. Le point rouge clignota. Et disparu. Quelqu’un lança rageusement sa souris d’ordinateur au sol, une femme éclata en sanglot. Ils l’avaient perdu. L’abattement avait envahi la grande salle et tous se regardaient l’air hagard et perdu. Encore un. L’ordinateur émit un « bip » qui sortit Arthur de sa transe. Il baissa doucement les mains et les posa sur ses genoux. Finalement, tous reprirent leur travail dans un silence de mort. Arthur resta assis, les yeux rivés sur la carte à présent vide. L’ordinateur continua de biper jusqu’à ce que quelqu’un vienne le faire taire. Le profiler releva alors la tête, pour découvrir un homme d’une cinquantaine d’année en costume penché au dessus de lui. - Suivez-moi, dit-il simplement. Arthur obtempéra en silence. Ils traversèrent l’open-space sous les regards vides des collègues du jeune homme. Son supérieur ouvrit la porte d’une salle de réunion et fit signe à Arthur d’y entrer. Il entra donc et s’assit sur une chaise, face à une grande table de bois sur laquelle était posé un ordinateur. L’homme pianota un instant sur le clavier et, à l’aide d’une télécommande, fit descendre un écran du plafond. Il appuya sur une touche et l’ordinateur projeta les images sur l’écran géant. - La personne que nous avons perdue ce matin est la trente-neuvième victime de Sachks, après Daniels. Il s’agit de la femme sur la photo que nous avons déposé à neuf-heures cinquante sur votre bureau. Nous pensions que sa couverture avait été détruite et qu’il ne tarderait pas à la prendre en chasse. Nous vous avons choisi pour reprendre le travail de Daniels. Etes vous prêt à entendre ce que je vais vous dire ? - Oui, Monsieur, répondit Arthur d’une voix calme. - Bien entendu, tout ce qui va suivre est strictement confidentiel. - Oui, Monsieur. - Bien. Vous trouverez un unique dossier dans cet ordinateur. Il contient la version complète du dossier que nous vous avons fait passer ce matin. A partir de maintenant, votre mission prioritaire est la traque et l’arrestation de Jack Sachks. Par n’importe quel moyen.Sur ces mots, il laissa le profiler avec l’ordinateur et le bourdonnement de la ventilation. Arthur hésita une fraction de seconde et se jeta sur l’ordinateur. Il ouvrit l’unique dossier et parcourut avec avidité les fichiers qui lui manquaient. Il découvrit un sous dossier contenant un nombre important de photos auxquelles il n’avait pas eu accès. Les photos des victimes, avant leur décès, sur les lieux des meurtres et lors des autopsies. Arthur fit défiler les images en avance rapide. Devant ses yeux plissés, se succédèrent des hommes et des femmes, certains à peine plus vieux que lui, d’autres avec une belle carrière derrière eux. Il en avait connu certains, avait parfois travaillé avec eux, les avait admiré, apprécié. Et maintenant toutes ces personnes étaient mortes. Et il apprenait qu’elles avaient toutes le même bourreau. Et que c’était à lui, qu’on avait confié la tâche de l’empêcher de nuire pour la quarantième fois. Arthur sentit la colère monter en lui et saturer ses veines de haine et de dégout. Oui, il avait connu cette jeune fille, son premier braquage c’était avec elle. Et cet homme, père de famille, c’était lui qui l’avait récupéré quand Arthur était au plus bas et l’avait amené aux autres. Sa nouvelle famille. Ensembles, unis, ils avaient détourné des réseaux secrets et ultra-protégés, ils avaient semé le trouble et le chaos dans des gouvernements et des nations entières qui soumettaient et exploitaient leurs peuples dans l’ombre. En toute impunité. Et voilà qu’on les avait traqués, chassés comme des bêtes. Sachks à la tête des forces de police les avait abattu, un par un, comme on abat du bétail. Mais son tour allait venir. Arthur se plongea plus encore dans les rapports, les lignes défilaient devant ses yeux, sans fin, se mélangeant les unes aux autres et pourtant parfaitement reconnaissables. Les mots se parèrent de couleurs chatoyantes. Il commença à percevoir les sons associés aux lettres. Le sifflement des balles, l’odeur de la poudre. Les murmures de la rue et ceux des grandes routes. L’odeur du vent et de la terre. Il plongea dans le mécanisme psychique de sa cible comme on entre dans l’océan. Avec prudence. Puis sans aucune retenue. La sensation du pistolet dans la main. Les muscles de ses bras et de ses jambes tendus. Les baiser d’une femme et le gout de ses lèvres. Les couleurs de l’herbe fraichement tondue. Les noms des rues, la façade des maisons. Le rire d’un petit garçon que son père surveille, son regard noir et perçant attendrit par le bambin. Arthur émergea de son analyse deux jours et cinq heures après avoir pénétré dans la pièce. Il éteignit l’ordinateur et sortit. Il rejoignit son bureau, attrapa un bloc note et y inscrivit une adresse. Il glissa la feuille dans la pochette rouge « prioritaire ». Passa sa veste et sortit dans la nuit. Le reste n’était plus de son ressort, pensa-t-il avec un sourire morbide sur les lèvres. | |
| | | Green Partizan Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 3951 Localisation : Ici, c'est Saint-Denis. Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Arthur Mer 28 Mar - 16:06 | |
| - Citation :
- Chacun se dévouait à sa tâche avec une ardeur et un dévouement total.
Et pour écrire ce texte, t'es-tu pressée avec empressement ? ^^ - Citation :
- Toutes sauvagement abattues d’une balle dans la tête.
Tu vas peut-être dire que je suis un psychopathe, mais un meurtre "sauvage" pour, c'est plutôt un homme lacéré avec ses propres ongles de pied. Une balle dans la tête dans ce genre de nouvelle, c'est everyday life ^^. Mais ça reste un détail.
J'aime assez ce texte, sans qu'il me transcende. Je trouve que la fin manque assez de clarté, mais c'est peut-être voulu. A moins que tu ne prévoies une suite ? | |
| | | dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : ▲ Pseudo :
| Sujet: Re: Arthur Mer 28 Mar - 21:29 | |
| Outch ! J4ai eu un peu de mal à rentrer dans ton texte. Comme souvent d'ailleurs le début est pénible tâtonnant, parfois un peu brouillon. Il y a pas mal de tournures un peu simples, voire carrément cliché ou pesante. Et puis au fur et à mesure on sent l'accélération du récit, l'écriture se fait plus spontanée, plus libérée. Du coup j'ai plongé dans le personnage, dans le paysage confiné et dans ce microcosme trop lisse pour ne pas être tout à fait malsain. Et puis la fin ! Je conçois que Green trouve que ça manque de clarté, et peut être aurait-il fallu faire une révélation plus franche, plus directe. Ceci dit ça aurait cassé tout le mécanisme que tu as mis en place auparavant. Maintenant je pense que, à défaut de clarté pour une résolution finale explicite, le récit mériterai d'être complexifié, allongé, concrétisé peut être. En rajoutant quelques rouages à la mécanique, l'effet en serait peut être plus efficace. C'est peut être ça qui manque : de la matière. En tout cas je suis un peu d'accord avec lui : les bibliothèques manquent un peu de récits concrets . Heureusement qu'on trouve encore quelques vraies nouvelles avec des histoires construites ! Merci pour ce polar | |
| | | Lilith Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 2638 Age : 35 Localisation : Intermédiaire. Date d'inscription : 04/05/2008
Personnages RP Pseudo: Lilith Pseudo : Erylie Pseudo : Madalyn
| Sujet: Re: Arthur Jeu 29 Mar - 9:42 | |
| Je suis d'accord avec toi Dvb, j'aurais pu continuer plus. A la base j'étais parti sur un texte beaucoup plus court que ça, puis au fur et a mesure j'avais beaucoup d'idée. COmme je ne voulais pas faire quelque chose de long, je me suis forcée à écourter. C'est peut être le problème justement. Cependant, pour les remarques que tu fais sur le début du texten pourrais tu développer s'il te plait ? Que je puisse le reprendre. SI tu as le temps et l'envie bien sur | |
| | | Cocoon Rôliste
Nombre de messages : 985 Age : 34 Localisation : Dans 14 plans stellaires en simultané Date d'inscription : 26/12/2010
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Arthur Jeu 29 Mar - 10:35 | |
| Alors, j'ai lu ce texte il y a deux jours, mais étant en colonie de vacance, en tant qu'animateur (pour les non initiés, les horaires tournent autour de 6h du mat / 1h du mat par jour, au taquet et avec le sourire), je n'ai le temps de répondre que maintenant, entre deux esquives de doudous et trois pipis au lit à gérer. Donc, pour le coup, j'ai trouvé étrange de ta part de faire dans ce thème, pourquoi pas hein, j'ai bien tenté dadada, mais en première lecture... "Lilith ? FBI et tout et tout ? why not". J'avais l'habitude de textes surtout basés sur la poésie ou la grâce de forme, mais celui ci est d'un tout autre genre...soit ! ^^ Et tu t'en sors assez bien je trouve. En points positifs, je dirais que la retranscription est bien faite, perso j'y ai cru, la psychologie du profiler, les précautions pour ne pas devenir addict, ni schizophrène, étaient logiques, crédibles, et finalement y'a pas de points qui font vraiment tâche dans le scénario, la trame reste posée, terre à terre, sans grands traits de poésie (ça m'a presque manqué dis donc ). Le style et les dialogues marchent très bien, pas de surjouage, ce point là c'est tout bon. Par contre, oui, la fin est un peu brusque, bon certes on peut faire passer ça pour une sortie théâtrale, mais même si elle est bien faite (charisme powa), j'aurais pas craché sur quelques lignes en plus, un chtit développement final qui va bien, une autre forme de conclusion peut être. Mais c'est ton choix de finir comme ça, et franchement, y'a pas trop à s'en plaindre, si elle peut paraître écourtée, elle n'est cependant pas baclée, ce qui est déjà pas mal. Autre point, le bureau avec seulement UN dossier sur l'ordinateur, j'ai trouvé ça too much, presque kitch (je n'ai jamais été à l'aise avec ce mot, si ça se trouve, ça veut dire redondant ^^) . Vider entièrement un ordi pour poser UN dossier genre au milieu de l'écran... ça par contre j'ai trouvé ça moins bon. Il reste toujours un raccourci, l'icone poste de travail ou la corbeille... c'est qu'un détail, certes,mais dans la dernière ligne droite du texte, c'est l'un des derniers trucs qu'on retient (comme pour aller faire les courses, on retient bien le début, et la fin de la liste...). Donc voilà, LE truc que je critiquerai, c'est ça, le truc du seul dossier sur l'ordi. (OUI, je chipotte). Par contre, j'aimerai bien voir ce que tu donnes sur une version plus longue en polar. Faire un texte assez long uniquement en style terre à terre. Brut de pomme, sans grands sentiments. Juste de la réalité brute. Tu l'as peut être déjà fait, et je serai curieux de le lire, mais un texte de toi sur cette même lignée de l'anti sentimentalisme... de la non-poésie...je demande à voir Ce serait un exercice intéressant. En tout cas, bon moment de lecture polarienne. Et pour ceux que ça intéresse, y'a "PROFILAGE" la semaine prochaine sur TF1 X) | |
| | | Lilith Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 2638 Age : 35 Localisation : Intermédiaire. Date d'inscription : 04/05/2008
Personnages RP Pseudo: Lilith Pseudo : Erylie Pseudo : Madalyn
| Sujet: Re: Arthur Jeu 29 Mar - 11:01 | |
| Merci Cocoon ! Je vais vraiment essayer de reprendre ce texte, parce que comme tu le dis, ce n'est pas mon genre habituel. Donc c'est aussi assez perturbant pour moi, en fin de compte... Mais il faut essayer de nouvelles choses et surtout, dans les Dragons, je me suis également essayé au meurtre, à la police toussa, alors c'était pour voir ce que je pouvais faire. C 'est mon coté violence, "je meurs d'envie de dégommer quelqu'un à coups de poing" que peu de gens connaissent ^^. En tout cas, je suis contente de vous avoir un peu surpris sur ce coup la. Je vais tenter de voir ce que je peux faire pour le truc du dossier. Bon courage pour la colo | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Arthur | |
| |
| | | | Arthur | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|