Claire [St-Val]

Claire…

Que pouvais-je t’offrir qui vienne du cœur ?
Si ce n’est un poème écrit avec ardeur ?
Je te transmets mes mots en poésie,
Car à mes yeux, l’effort remplace le prix.

Voilà un certain temps que l’on se connaît maintenant,
Et l’envie se fait sentir de te parler de mes sentiments.
Il n’est pas vraiment aisé pour moi de te dire,
A quel point tu es géniale, car tu me fais tant rire.

Rire au point de me faire perdre tout sérieux,
Ce sérieux qui me rend parfois si ennuyeux.
Alors avant tout, Clairette, un grand merci,
Je me souviendrais qu’avec toi j’ai tant ri.

Ri quand la chance ne me souriait pas,
Ri quand tu souriais, toi…
Combien de fois ai-je croisé ton regard ?
Et combien de fois l’ai-je supporté sans être hilare ?

Crois-tu que je me moque de toi ?
Rassure-moi, ne crois jamais ça.
C’est simplement une défense,
Pour ne pas te regarder à outrance.

Comment tourner le pot en tant de vers ?
J’écris un beau Fatras digne de Prévert…
Je souris en pleine nuit d’hiver,
En pensant à demain, en regardant hier.

T’expliquerais-je la raison de mes silences ?
Sur ta question posée avec insistance.
Je ne pense pas que le moment soit venu,
Pour énoncer mes doutes et me mettre à nu.

Patiente donc, amie chère à mon cœur,
Je te prête une épaule, pour y cacher tes pleurs.
Ne me demande pas de lire en mon cœur,
Ce n’est pas là que réside mon bonheur.

Non…Mon bonheur est enfoui quelque part,
Divisé dans celui de mes amis, en infimes parts.
Alors je ne te souhaite que de sourire,
Sourire à la vie, et aimer de vivre.

Aimer la vie, Clairette, tu as compris.
Car c’est de cet amour que mon cœur se nourrit.
Et il battra pour toi, autant que pour d’autres,
C’est ainsi que je suis, mon amour est vôtre…

Et si un jour tu as besoin d’un cœur…
Demande mais ne fais pas d’erreurs.
Sache que mon cœur peut douter,
Autant qu’il est capable d’aimer.

Je cesserais là cette lyrique envolée,
Qui était plus que justifiée,
Vu l’absence de rose d’aujourd’hui
Accepte au moins ma prose, je t’en prie.

Claire…Clairette ou Clairounette,
Toi seule est claire, peu de choses sont nettes,
Mais aujourd’hui est jour de fête,
Et pour toi je la veux bonne, oui, je le souhaite.