Oraison Capillaire

Un titre pompeux pour un truc sans prétention. Ca venait alors j'ai juste laissé aller, sans vraiment me soucier de tout ce qui est forme et le toutim.

Toi, mon amie, douce comme l'est la soie
Toi, si brute et grasse quelques fois
Toi qui changes au rythme des saisons
marquant les coeurs et ses raisons

Je ne t'ai pas aimée tout de suite,
J'ai plusieurs fois coupé court
Et préféré prendre la fuite,
pour t'observer tomber avec amour

Tu m'accompagnes, amie fidèle
comme les étoiles le sont avec le ciel
Telle une Star, tu brilles comme elles,
Mise à l'honneur par toutes ces belles

Pourtant peu appréciée sur les pellicules,
Tu es adorée, les gens t'adulent,
Sur les poster, à la télévision
Ta beauté déchaîne les passions

Aujourd'hui, ta jeunesse oubliée
Tombe en longs filaments dorés
Car maintenant ta boucle est bouclée
Et tu obsèdes mes pensées

Nombre de messages : 2050 Age : 26 Date d'inscription : 07/02/2008

Eh ben dis donc, quelle élégance.

Aaaaalors !

Concernant la forme, tout d'abord !

Pour commencer, si on compte les vers, autant le premier strophe est régulier, autant les autres, surtout le deuxième, sont vachement désordonnés, c'est pas du tout régulier. Et comme, en plus, tu passes de AABB à ABAB pour finir par des rimes pauvres sur les trois derniers strophes...

Ben ça donne un sacré rythme. C'est plutôt mélodieux, mais c'est pas non plus visqueux, c'est sympa à lire.

Et le fond, ah là là...

Bon, sincèrement, j'ai dû me poser la question : quel lien est-ce que le titre du poème peut avoir avec le reste ? Pis pouf, tadam, j'ai compris.

Et en fait, j'ai trouvé ça assez excellent. Cet à dire que, si on comprends pas le sujet et qu'on est un peu niais comme moi, on comprends que dalle, par contre une fois qu'on s'y penche plus sérieusement, tout s'éclaire, et ça devient franchement drôle.

Donc bravo pour ce texte que j'ai aimé, et heu, bah... perruque ? Très Heureux

Le thème est tellement bien vu, ouvrant sur une myriade de métaphores et de jeux de mots, ça prête à sourire.

Tu as assez bien géré la dose de lyrisme, si ce n'est dans la troisième strophe qui est vraiment trop indigeste de miellerie, et qui paye cher sa pauvreté en jeux de mots sur le thème, justement.
A part ça, plein de bonnes idées (attention à l'usage de pellicule, il aurait fallu un peu mieux l'introduire, là c'est vraiment gros, ça manque de subtilité dans l'insertion de l'image).