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Bon j'ai imprimé (la galère pour refaire la mise en page sur word :p ) et j'ai commencé à lire le début.

J'ai tout de suite accroché.

L'intro est intrigante à souhait et dégage un certain lyrisme presque épique (non je n'ai pas pensé au Clown traversant la vitre de sa tour !)

Premier constat : le monde est vachement fouillé et donne un réceptacle nécessaire et essentiel pour tout scénario de SF digne de ce nom.

Quelque part ça m'a un peu rappelé Cleer de LLK, dont je parlais tantôt, avec un aspect futuriste urbain plus développé. On est à peine dans la dystopie et complètement dans l'anticipation (babylon babies est pas loin !).

En gros ouai, on touche à un cyberpunk noir, mouillé et humain. Le personnage de Sarah est un excellent fil conducteur pour introduire ce monde puisqu'elle gravite dans cette zone interlope entre le haut et le bas.

Les régulateurs émotionnels et les implants chimiques/électroniques je trouve ça hyper classe depuis que j'ai lu Hamilton !

Dis on dirait que tu as de bonnes références en SF

Salut, cher noob!

« Toute raideur dans la régularité (se rapprochant de la régularité mathématique) a quelque chose en soi de contraire au bon goût, la contemplation n'en occupe pas longtemps l'esprit, et , à moins d'avoir pour but la connaissance ou quelque dessein pratique déterminé, elle produit un grand ennui...» Kant, le jugement esthétique.

J'ai lu chaque mot jusqu'à la page 12/17 puis j'ai décroché, l'impatience. Lecture en diagonale pour le reste.

La fin de la nouvelle m'a surpris, jeu de répétition.

Les conversations sont banales, mais rendues intéressant par l'analyse de la technologie, don de l'observation que peu entre nous possèdent. La description de la ville par la vue et par les odeurs ponctuée par des détails nous met bien dans le bain de foule.

Trop de citations, ça fait l'effet décrit par la citation plus haut.

Je lis peu par peur des mots que je possède ne soient pas à moi, alors le vide de l'existence comblé par la philosophie, le sexe, la drogue, le tabac, l'alcool, la musique à fond, le devoir, le travail et la Règle donne l'envie de casser le miroir.

«  Peintre, le miroir est ton meilleur ami »

Voilà, pouned!

Bon j'ai lu le reste !

Contrairement à ce qu'à pu en dire Cassi, je trouve que le personnage est bien ancré dans sa dualité (puisque c'est le thème). Je ne pense pas qu'il soit besoin d'étaler d'avantage les considérations intersexuelles, même s'il est vrai que le commun des mortels refusent d'accepter les incidences de cette réalité sur sa propre vision des choses (triste quand même qu'il faille que le message passe dans des oeuvres de SF... j'en reviens à mon cher Hamilton qui ose écrire ce mot ! intersexe !).


Sinon que dire, oui il y a plein de petites fautes de frappe et quelques inattentions inhérentes au brouillon, on va pas pinailler non plus !

J'ai beaucoup aimé l'effet de miroir interposé entre le mec et la nénette, chacun reflété à l'autre par le truchement de... la créature existentialiste hermaphrodite. Ca c'ets vraiment fort comme idée !

Je dois avouer que j'ai tout de même une nette préférence pour la première partie, celle qui tourne autour du personnage féminin. A mon avis si ce monde devait être plus travaillé, ça devrait être par ce côté là.

Le personnage masculin, quant à luii manque peut être un peu de densité, une fois passé la première phase de narration qui l'introduit. A tel point que par la suite je me suis posé la question de savoir si c'était bien le même type activiste et engagé avec son background assez fouillé. JE trouve qu'il se délite au fur et à mesure, pour ne plus rester de lui qu'un bureaucrate phallocrate qui se fait des cinq à sept et s'envoie des triples secs au bar de l'aéroport entre deux avions pour s'envoler à Rotterdam ou à Riooooooô (oups pardon envolée lyrique !).

En tout cas la dualité est bien traitée et c'est le but premier de l'exercice, non ? (j'ai envie de dire "et c'ets gagné !")

Hé! Je n'ai jamais souhaité dire que le personnage n'était pas ancré dans sa dualité. Je dis juste que le prologue et l'épilogue sont complexes à lire.

Oui oui c est bien ce que j avais compris rassure toi

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A mon tour.

Je ne chipoterais pas sur les fautes et les erreurs de frappe.

Il y a quelques phrases un peu étranges niveau construction, du genre:

Citation :

Son filtre à air se déclenche finalement, légèrement en retard d’adaptation à l’environnement.

Citation :

Le fond de l’air frais n’est ni frais ni une gêne mais plutôt l’occasion de... Se faire offrir à boire.

Et d'autres, mais passons, c'est un brouillon ^^

J'ai bcp aimé aussi la première partie. Sarah est un bon personnage pour lancer cet univers comme l'a fait remarqué Dvb. Le chapitre Abracus est le meilleur à mon gout dans la continuité des autres car Andrea, le personnage essentiel, commence a nous échapper. Il/elle nous glisse doucement entre les doigts avec ce transformisme et ce bouleversement de personnalité.
La suite est intéréssante avec les interrogations du "robot" mais maladroite.
J'aime beaucoup l'idée qu'elle le séduit avec l'image de l'autre, c'est très fort ! Par contre le dernier chapitre, je sais pas pour les autres, mais moi ça ne passe pas du tout. Je pense que les deux points essentiels a reprendre sont:

- Abracus qui passe d'un extrème à l'autre comme l'a dit Dvb, ça cloche, c'est chelou
- et l'épilogue. Un peu trop de pathos à mon gout et trop pas dans le ton


Voila. Mnt que je sois fouettée si je ne poste pas bientot mon texte de merde !

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Très agréable à lire ! Et très bien écrit...
Je n'ai pas encore fini mais je préfère faire une pose "commentaire", au cas où je doive partir au milieu.
Bon comme d'hab', je dis ce qui me passe par la tête, après c'est toi l'auteur, c'est toi qui trie !

Spoiler:

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C'est pas nous l'entourage ?

Ah l'ingratitude.