L’âme soeur

Invité

Nous vivons tous les deux
Un amour plus fort que tout ce qui m’ai jamais été donné de connaitre.

Un amour invincible, immuable, inaltérable
Par le temps et par les gens.
Un amour plus fort que la mort
Un amour de ceux qui sont si grands
Que nos mots ne suffisent pas à ce que l’on ressent.

Douce soeur d’élection,
Ne prenons pas le risque d’entacher cet union
En puériles contraintes de couple,
Cette illusion maudite,
Ce concept banni
Est dépassé par notre liaison.

Mon âme soeur,
Nous nous sommes quittés
Sans sortir de nos coeurs,
Nous nous sommes retrouvés
Quelque fois en pleurs,
Mon coeur meurt parfois
D’être trop loin de toi,
Ton âme pleure des fois
de devoir être sans moi.

Deux corps
Un seul esprit,
Par delà la mort,
Un infini,
Un songe sempiternel,
Un bonheur parfois cruel pour de simple mortels.

Nous n’y croyions pas dans d’autres bras
Ensemble nous n’en doutons pas,
Car cet émoi qui nous tiens toi et moi,
Cette effervescence gargantuesque, nous aurait étouffés
Si notre amour n’aurait su surmonter les clichés dépassés de cette société déphasée.

L’ampleur de notre amour
Dépasse les esprits limités
Ce sont des choses qui ne sont à notre portée,
On se contente d’aimer.

Si aucun mot ne peut décrire tout ça
Il est une certitude pour moi,
Que si tu devais mourir,
Je mourrais avec toi,
Et que je t’aime,
Plus que je m’aime moi même.

Nombre de messages : 65 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2012

Il reste quelques fautes et maladresses mais c'est un sujet qui mérite d'être creusé !

Oups ! J'ai pensé un instant qu'il s'agissait d'un texte sur l'homosexualité... Mais je crois bien que non, vu l'accord des adjectifs et des pp ! ^^

Spoiler:

Daedalus a écrit:: Nous vivons tous les deux
Un amour plus fort que tout ce qui m’ai jamais été donné de connaitre.

Un amour invincible, immuable, inaltérable
Par le temps et par les gens.
Un amour plus fort que la mort
Un amour de ceux qui sont si grands
Que nos mots ne suffisent pas à ce que l’on ressent.

Douce soeur d’élection,
Ne prenons pas le risque d’entacher cet union
En puériles contraintes de couple,
Cette illusion maudite,
Ce concept banni
Est dépassé par notre liaison.

Mon âme soeur,
Nous nous sommes quittés
Sans sortir de nos coeurs,
Nous nous sommes retrouvés
Quelque fois en pleurs,
Mon coeur meurt parfois
D’être trop loin de toi,
Ton âme pleure des fois
de devoir être sans moi.

Deux corps
Un seul esprit,
Par delà la mort,
Un infini,
Un songe sempiternel,
Un bonheur parfois cruel pour de simple mortels.

Nous n’y croyions pas dans d’autres bras
Ensemble nous n’en doutons pas,
Car cet émoi qui nous tiens toi et moi,
Cette effervescence gargantuesque, nous aurait étouffés
Si notre amour n’aurait su surmonter les clichés dépassés de cette société déphasée.

L’ampleur de notre amour
Dépasse les esprits limités
Ce sont des choses qui ne sont à notre portée,
On se contente d’aimer.

Si aucun mot ne peut décrire tout ça
Il est une certitude pour moi,
Que si tu devais mourir,
Je mourrais avec toi,
Et que je t’aime,
Plus que je m’aime moi même.

En orange figurent les répétitions évitables. Certaines peuvent passer, je pense notamment aux quatre premières. Pour que cela soit plus efficace, il faudrait que tu supprimes "Par le temps et par les gens" ainsi que "Que nos mots ne suffisent pas à ce que l'on ressent". En effet, cette phrase n'est pas utile puisque tu redis la même chose plus loin (la seconde phrase en verte) en le reformulant.

La quatrième strophe semble maladroite, du fait des répétitions, à l'écrit, pourtant je viens de la lire à voix haute et cela sonne plutôt bien. Donc, je reste indécis.

La suivante contient des vers beaucoup trop courts comparé au reste du poème et n'apporte rien si ce n'est une coupure dans le rythme. M'est avis que tu peux la supprimer.

Quant à ce vers : "Un amour plus fort que tout ce qui m’ai jamais été donné de connaitre.", tu peux mettre "qui m'a" ou "qui m'aie".

Je ne jugerai pas le fond, chacun ayant ses affinités avec ce que l'auteur veut partager. Toujours est-il que ton prochain texte est le bienvenu (:

Je suis allé vérifier, car il y avait deux choses qui me paraissaient étranges : d'abord la conjugaison du poème pour le second vers, ensuite la correction de Blandine et de Mike.

Le subjonctif passé composé du verbe avoir troisième personne du singulier est :

Qu'il ait été donné

(et pas aie, mike, ce n'est pas une première personne, le "moi" est complément et non sujet. L'antécédent est "la chose")

Après je dis ça, mais je suis une tanche en subjonctif, j'ai été obligé de sortir mon Ratus.

Vis à vis du reste de ton texte, il y a quelques imperfections rythmiques. Les répétitions ne sont pas forcément dommageables sur le rythme, mais le sens en devient... lourd, et niais.
Par ailleurs, rien n'est indicible. C'est le principe même de la poésie. Et je rejoins donc Mike sur la questions des phrases en vert. ^^ Elles n'apportent rien au rythme, rien au sens. Je n'en suis pas convaincu.

J'aime bien le terme de soeur d'élection, contrairement au terme d'âme soeur. C'est un terme qui sonne bien.

Pour le reste, il y a aussi des tournures qui ne sont pas malheureuses, et d'autres qui mériteraient d'être revues. Par exemple "En puériles contraintes" sonne mieux, et ne retire rien au sens, au vers initial. 1) c'est un vers "fixe" hexa. 2) il vient jouer en contrepied de l'extrême longueur du vers précédent.

Bref, ce texte est quand même mieux que le premier.

Invité

Merci de vos remarques, j'en prends bonne note $Clin d\'Oeil$

Nombre de messages : 65 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2012

Désolé Chikoun, mais en fait ce n'est pas du subjonctif !

Un amour plus fort que tout ce qui m’ai jamais été donné de connaitre.

Le "que" introduit une comparaison. Et la circonstancielle de comparaison se met à l'indicatif... D'où "tout ce qui m'a jamais..."

Je me suis dit la même chose à l'origine, mais le "qui", tu en fais quoi ?

Ceci est une vraie question, j'en débats actuellement avec ma moman.

Nombre de messages : 65 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2012

Pronom relatif non ?
La chose qu'on m'a donnée
La personne qui m'a amusée...

On met de l'indicatif normalement...

Right, merci Heureux

Donc c'est bien "m'a été". Enfin, ton explication me convient, je n'arrivais pas à trouver le pourquoi du comment de l'une ou l'autre version.

Nombre de messages : 65 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2012

Franchement j'avais corrigé à l'instinct, en y réfléchissant elle est vraiment galère cette phrase ! X)

Ne débattez pas d'une phrase à la structure bancale. Elle est juste horrible non ? Une seule idée donc pas de réelle comparaison ce qui induit une lourdeur caractérisée. Ah... Ces sempiternelles songes d'amour qui épousent bien tristement les méandres d'une poésie de l'âme, de la noyade vers les fonds du désir d'existence d'une indicible volonté. Jetez donc les tripes de la naïveté aux chiens de chasse qui ne mangent guère pendant sept jours avant, tête baissée, de flairer ce gibier si inconstant qu'est la bétise du mot âme. Anima, cet instinct animal qui n'a rien à voir avec une transcendance de l'esprit. Jetez le aux ordures et ouvrez vos ouailles à la sensation du mot et à vos sensations plus qu'à celle des ces éphèbes poètes gay du dix neuzième qui salopèrent l'ensemble de leur vertu romantique. A s'auto vomir dessus, quand on le ressent.

Tiens j'avais envie d'écrire. Rien à voir avec le texte.

Je ferais une lecture approfondie des bibliothèques à mon retour de vacances.

Nombre de messages : 65 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2012

Heureusement que je suis fermement accrochée à ma plume ! X)

Reste bien accrochée, avec un peu de temps, j'aurais salopé l'amour et le romantisme, tout en l'étant par éducation. Léger et court vêtu mon commentaire, comme une jupette en ce bel après midi de Septembre. J'en frémis encore de bonheur. Reste bien bien accrochée, et ne risque pas l'entorse. La tendance se transmet au bras et à l'épaule ensuite, et paf, torsion neurale de l'estomac lobe temporalaire droit. Mot d'absence. Arrêt maladie et youpi ! Écrire c'est chouette. Exprimer c'est mieux.

Bref.

A lire et commenter donc.