Autant pourtant. Autant pour temps.

Dans cette impression que nos âmes sont englouties par la Terre : son sol, son air, son eau.

Dans cette impression-là, mon sang reflue mon sang se vide de mort d’éternité de temps. Il s’écrase dans l’instant que les humains contemplent. Que les humains recherchent dans leur curiosité mortelle.

Et le mot et la note et le sang qui reflue. Et le mot et la note qui nous font être. En totalité. En infini finitude dans cet instant précis. Là, je n’existe pas. Je n’existe plus que par le sang par le mot par la note qui vibre. Je n’existe plus. Je contemple en simplicité. J’observe l’âme concentré, le cœur ailleurs qui vole je ne sais où. Ma mortalité contemple l’infini. Et je ne le jalouse pas. Vivre une vie est bien suffisant, probablement. Et le tonneau, inexistant. Vivre une vie comme un soleil d’univers.

Autant pourtant. Autant pour temps. Numino10

Autant pourtant. Autant pour temps. Numino10

Et cette ronde note soleil plongeait dans le Néant.

Les notes sont toujours chargées de sens.
Qui les lit ? Je les bois. Je m’infuse de leurs sens. Je leur en crée.

Que sont les notes pour l’humain. Pour chaque humain. Que veulent-elle dire pour vous, je me demande.

Il y a de très bonnes choses dans ton poème, dans les assonances, dans les trouvailles, quand tu crées des choses qui n'existent pas; par contre à certains moments je trouve que c'est plus dans la facilité et que ça accroche un peu plus genre en " infini finitude", je suis moins charmée.
Je te donne juste mon impression car je suis pas du tout spécialiste en poésie. Il me semble tu y aurais gagné peut être à simplifier, peut être moins de répétition, un peu plus de ponctuation et peut être plus d'économie de mots.
J'aime beaucoup l'aquarelle, honte à moi si elle est connue, et si elle est de toi et bien je la trouve fort réussie, c'est très solaire, par tâche, s'il y a un lien entre l'aquarelle et le poème, je pense que le texte gagnerait à avoir des ellipses, et une aquarelle un peu sombre.

J'aime vraiment ce que tu dépeins sinon.

Invité

J'ai une très forte impression de puissance primitive de quelques chose de très ...
Je ne trouve pas les mots!

Je ne ressent pas ça souvent donc merci même si peut-être ce n'était pas le sens premier de ton écrit.

En fait, le nom de l'aquarelle ainsi que celui de l'artiste ont été rajoutés sous le titre principal du poème (normalement on le vois quand on est sur la page des Bibliothèques de Calliope.
C'est celle d'un artiste de DevianArt, ce puits où je pêche des bijoux. Beaucoup de bijoux visuels. Connais-tu ce site Xu' ?

Je t'avouerais également que je suis loin d'être moi-même spécialiste en poésie. En écriture, tout simplement. Et tes conseils, je les recueille. Je les lis. Car je veux progresser. Tu trouves que mes phrases sont trop longues ?
La ponctuation en général, quand il manque des virgules par exemple, c'est voulu. Lorsque je fais cela, j'ai l'intention d'insuffler une montée en puissance, une montée d'émotions, d'images. Que sais-je. J'aimerais que ce soit différent pour chaque être dans le ressenti. Que vous lisiez avec votre propre histoire, votre âme, vos propres émotions.
Peut-être que ça ne ressort pas vraiment, au final.
J'ai encore du travail, on dirait ! Et ça ne serait pas drôle s'il n'y en avait pas, j'imagine.
En tout cas je te remercie, j'accorde autant d'importance aux conseils qu'aux ressentis.

Rorschach, je suis heureuse que ça ait soulevé des sortes d'émotions. Si l'univers t'a parlé, alors ça me va.
Ne jamais oublier de lui parler. Sinon, plus tard, on peut s'y perdre m'a rapporté Éole.

C'est une belle prose poétique mêlée à un beau tableau (à moins que ce ne fût une miniature d'un tableau ?).
Intéressant d'avoir vu cette longue bande de couleur comme une portée, ça donne un éclairage neuf sur l’œuvre en elle-même.
Tu as réussi à allier une aquarelle abstraite à un poème qui exprime une abstraction tout aussi mystérieuse. D'ailleurs, cela limite un peu mes possibilités de commentaire, moi qui cerne facilement un scénario, beaucoup plus difficilement les productions plus opaques, dont les mots et les phrases, peuvent s'appuyer sur toute sorte d'imperfection pour souligner la cohérence générale.

J'aime bien.

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