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 Tobine, devoir n°3 [kensei]

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Tobine

Tobine


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MessageSujet: Tobine, devoir n°3 [kensei]   Tobine, devoir n°3 [kensei] Icon_minitimeVen 15 Fév - 18:42

Sujet : Il pleut, un personnage se ballade la nuit. Il vient d'emménager de la campagne à la ville et se ballade dans les rues. En même temps qu'il décrit le décor qui l'entoure, il se remémore les souvenirs passés. Le décor sera, à la manière du mouvement romantique, empreint des émotions du protagoniste. Le ton sera mélancolique et triste.



Je m’évade de mon appartement, les bars viennent enfin de clore leurs portes. La ville s’endort pour quelques heures. Le silence règne enfin.
La bruine tombe doucement sur les pavés luisants, reflet brillant de Séléné et du noir profond de la nuit. Cette douce lueur guide mes pas.
J’ai toujours apprécié les balades sous la pluie, sentir les gouttes couler sur mon visage et noyer mes larmes..
J’ai quitté mon village, ma maison. J’ai suivi mon amour dans cette ville mais ici tout est différent.
Je n’ai pas changé, c’est juste le décor qui a évolué.
Les arbres ne sont plus libres, leurs racines sont emprisonnées sous l’asphalte.
Leurs branches sont taillées, elles ne doivent pas dépasser, rien ne doit déborder.
Tout est plus exigu.
Tes sentiments aussi ont changé. Mon cœur saigne comme lacéré à coup de griffes. Chaque élan est coupé, ses ailes cisaillées, avant même de s’être envolé.
Les murets ont grandi, sont devenus des murs et semblent se refermer sur moi.
Je me mets à courir, mes pas résonnent dans le vide. Vide comme mon cœur même s’il est plein de toi. Vide car tu m’as quitté et maintenant l’obscurité et la tristesse règnent en moi.
J’ai besoin d’espace, j’ai besoin de respirer, d’espoir.
Je sais où je vais, ce n’est pas la première nuit que je passe à errer dans les ruelles. Elles se croisent, s’entrecroisent, se ressemblent toutes, étroites et bordées de hautes maisons lugubres aux volets clos, aux façades grises et tristes.
Mais peu m’importe, elles me mènent où je veux.
Quelques lumières éparses pour guider les égarés, j’arrive sur la place du Minage. Là aussi deux ou trois arbres chétifs jettent une ombre sinistre sur la fontaine. Je ne fais que traverser mais les clapotis de l’eau me rappellent le babillage du ruisseau qui courait dans le pré en bas de chez nous. Plus question maintenant de me baigner les pieds.
Je parcoure la rue Froide qui porte fort bien son nom, encore plus désolée et étroite que ses sœurs avec leurs pavés humides et glissants.
J’arrive sur les remparts, ces hautes murailles qui ont vu et vécu tant d’histoires. Je m’incline par-dessus les créneaux et je distingue les méandres de la rivière.
Serpent noir de ténèbres au milieu de mille petites lumières. Ces éclats m’évoquent cette soirée d’été où nous nous étions assoupis dans l’herbe. Le superbe ciel étoilé nous servait de divertissement. Nous regardions les astres et espérions y lire notre destinée comme font les enfants. Ce que nous étions alors, heureux et insouciants, la main dans la main, nos cœurs battaient au même rythme, celui de l’amour.
D’une main distraite, je frôle les pierres humides, la nuit semble faire écho à ma mélancolie.
Es-tu venu toi aussi contempler l’onde de haut de ces murailles ? As-tu admiré la Voie Lactée qui domine dans les cieux ?
Je tiens dans ma main, la lettre, la dernière et la seule que tu ne m’aie jamais envoyée. Les larmes et la pluie finissent de délayer les ultimes traces d’encre. Tes mots sont effacés. Ces quelques mots qui avaient tout balayé.
Je longe le vide. Le vent glacé me pousse vers l’entrée du jardin botanique que surplombent les remparts. Les portes restent ouvertes pour les errants de la nuit.
La pluie s’est arrêtée mais les longues branches des sapins centenaires gouttent une à une comme mes larmes roulent sur mon visage.
Je sème les restes de cette lettre. Elle s’est déchirée entre mes mains. Est-ce le signe d’un avenir pour demain ? Avenir, souvenir.
Oh, l’assaut des souvenirs !
Ma terre défile dans ma tête. Je ne suis pas là, je suis ailleurs.
Je ne marche pas dans les allées goudronnées, je marche sur le chemin de mon destin. Je refais pas à pas cette nuit où tout s'est joué.
Je revois le feu dans la cheminée. J’entends encore la pluie qui frappe aux carreaux.
Et elle, elle qui frappe à la porte de notre petit logis et qui entre sans plus de façon.
Une apparition, belle comme le jour. Ses cheveux blonds comme de l’or en fusion parsemés de gouttes de pluie qui brillent tels des diamants dans les reflets de la cheminée. Tes yeux se sont éclairés d’un feu intérieur, ton corps s’est tendu vers elle. Je n’existais plus.
Et le bonheur tranquille que nous avions construit à deux, a volé en éclat sous la passion qu’elle a déchaînée.
Oh soirée funeste ! Ô dague vengeresse, comme j'aimerais te saisir et te plonger dans son cœur pour tous ses plaisirs qui m'ont précipitée dans le malheur! Mais je ne le ferai point. Ton bonheur passe avant le mien.
Des grilles aux pointes acérées bordent le square endormi. Elles m’escortent jusqu’à la sortie et m’accompagnent encore lorsque je me retrouve sur l’avenue qui se dirige vers la gare. Quelques réverbères lancent une lueur blafarde qui peine à traverser le brouillard qui s’étend maintenant sur la basse ville. Je marche dans la brume sans savoir vraiment quel instinct guide mes pas.
Une tache de lumière et de bruit. Me voici à la gare, seul lieu de vie dans la nuit. Les trains qui partent, les autres qui arrivent, les taxis qui attendent d’éventuels voyageurs.
Envie de partir, de prendre ce train qui me ramènerait chez nous.
Mais chez nous, tu n’y es plus. Tu es parti et je t’ai suivi dans cette ville.
Cet assemblage de béton et de pierres que tu as déjà quitté pour la suivre ailleurs.
Déjà reparti vers d’autres horizons. Cette fuite en avant pour conserver ton bonheur.
Mon retour en arrière pour échapper au malheur. Pourtant, il est toujours là tapi au fond de mon cœur.
Je ne sens pas la morsure du froid qui commence à me pénétrer. Seuls comptent les souvenirs, pas l’avenir.
Et pourtant il est presque cinq heures et la vie reprend ses droits, enfin pour eux pas pour moi.
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kensei

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MessageSujet: Re: Tobine, devoir n°3 [kensei]   Tobine, devoir n°3 [kensei] Icon_minitimeDim 16 Mar - 15:08

Arf!
Si j'ai attendu trois jours pour poster ma correction, c'est parce que j'adore ce texte! Tu as tellement progressée Oo. En fait, à part deux trois virgules qui clochent et quelques dysfonctionnements dans le rythme, c'est très bien! Tu utilises un vocabulaire plus recherché, tu exprimes bien tes sentiments, tu vas même jusqu'à apostropher et tu retranscris merveilleusement bien les états d'âmes du narrateur!
Je crois que je vais m'accorder une quatrième lecture avec une correction plus poussée sur le rythme. Il me semble que la seule chose qui reste est de te faire travailler ce point, afin que tes phrases soient aussi parfaites que notre bon Flaubert.
J'éditerai donc plus tard ^^
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Garg Kertome

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MessageSujet: Re: Tobine, devoir n°3 [kensei]   Tobine, devoir n°3 [kensei] Icon_minitimeMer 2 Avr - 15:42

Tobine a écrit:
Sujet : Il pleut, un personnage se ballade la nuit. Il vient d'emménager de la campagne à la ville et se ballade dans les rues. En même temps qu'il décrit le décor qui l'entoure, il se remémore les souvenirs passés. Le décor sera, à la manière du mouvement romantique, empreint des émotions du protagoniste. Le ton sera mélancolique et triste.

En premier et entre parenthèses, étonnement devant le fait que l'on puisse "se ballader". S'agit-il de se chanter soi-même ? Brèfle.
Alors, Tobine, on attendait du romantisme. Pas de la guimauve hollywoodienne qui confond romantisme et soupe douceâtre. L'allemand, l'originel, celui qui fait fusionner le personnage et son environnement. Exemple : "De son balcon, il regarda son coeur sur une toiture voisine et se le découvrit d'ardoise."

Mais passons à la dissection.



Citation :

Je m’évade de mon appartement, les bars viennent enfin de clore leurs portes. La ville s’endort pour quelques heures. Le silence règne enfin.

Décroissance rythmique bien vue pour l'endormissement, mais, même si l'anaphore d'"enfin" était voulue et pas issue d'une maladresse, elle rend le tout bancal. Bon choix de mot pour "évade".

Citation :
La bruine tombe doucement sur les pavés luisants, reflet brillant de Séléné et du noir profond de la nuit. Cette douce lueur guide mes pas.

Référence à Séléné, tu as bien compris une partie du sujet. Le romantisme est souvent associé à la mythologie. "Lueur" et "luisants" sont trop proches lexicalement pour être aussi près l'un de l'autre.

Citation :
J’ai toujours apprécié les balades sous la pluie, sentir les gouttes couler sur mon visage et noyer mes larmes..

Là, je trouve que tu es passée à côté de quelque chose. Les gouttes qui coulent ET noient les larmes, c'est dommage. Pourquoi ne pas confondre implicitement larmes et pluie, dans, par exemple "J'ai toujours apprécié les balades sous les pleurs du ciel, nos larmes unies sur mon visage." ?
De plus, le rythme va cahin-caha. Trois ensembles coordonnés ou juxtaposés dont le dernier est comme amputé.


Citation :
J’ai quitté mon village, ma maison. J’ai suivi mon amour dans cette ville mais ici tout est différent.
Je n’ai pas changé, c’est juste le décor qui a évolué.

"C'est juste" est de trop. Le vocabulaire de cette partie est un peu banal.

Citation :
Les arbres ne sont plus libres, leurs racines sont emprisonnées sous l’asphalte.
Leurs branches sont taillées, elles ne doivent pas dépasser, rien ne doit déborder.

Et la comparaison du narrateur avec ces arbres ?

Citation :
Tout est plus exigu.

Phrase bonne, mais doit être mise en exergue typographiquement.

Citation :
Tes sentiments aussi ont changé. Mon cœur saigne comme lacéré à coup de griffes. Chaque élan est coupé, ses ailes cisaillées, avant même de s’être envolé.

Les coups de griffes auraient pu venir de chats errants.
Les ailes de l'élan, pas mal, mais je ne peux m'empêcher d'imaginer un caribou battre des bois :rendeer:


Citation :
Les murets ont grandi, sont devenus des murs et semblent se refermer sur moi.
Je me mets à courir, mes pas résonnent dans le vide. Vide comme mon cœur même s’il est plein de toi. Vide car tu m’as quitté et maintenant l’obscurité et la tristesse règnent en moi.

J'aurais aimé entendre la course haletante des pas dans l'écho du vide en lisant cette partie à voix haute. Ce n'est pas le cas. Utilise davantage de la saccade des virgules dans ce genre de suites.
Citation :

J’ai besoin d’espace, j’ai besoin de respirer, d’espoir.

Même problème que plus haut, soit tu supprimes un "j'ai besoin de", soit tu en ajoutes un.

Citation :
Je sais où je vais, ce n’est pas la première nuit que je passe à errer dans les ruelles. Elles se croisent, s’entrecroisent, se ressemblent toutes, étroites et bordées de hautes maisons lugubres aux volets clos, aux façades grises et tristes.

Dommage qu'elles n'incarnent pas le labyrinthe terne des désillusions de ton narrateur. Encore le rythme très cahotant. Tes césures sont soit trop tièdes, soit trop erratiques.

Citation :
Mais peu m’importe, elles me mènent où je veux.

Phrase à mon sens pivot, mais qui tombe à plat devant sa banalité.

Citation :
Quelques lumières éparses pour guider les égarés, j’arrive sur la place du Minage. Là aussi deux ou trois arbres chétifs jettent une ombre sinistre sur la fontaine. Je ne fais que traverser mais les clapotis de l’eau me rappellent le babillage du ruisseau qui courait dans le pré en bas de chez nous. Plus question maintenant de me baigner les pieds.
Je parcoure la rue Froide qui porte fort bien son nom, encore plus désolée et étroite que ses sœurs avec leurs pavés humides et glissants.
J’arrive sur les remparts, ces hautes murailles qui ont vu et vécu tant d’histoires. Je m’incline par-dessus les créneaux et je distingue les méandres de la rivière.

Pas de lien entre la fontaine, le ruisseau, la rivière, le coeur. Dommage.

Citation :
Serpent noir de ténèbres au milieu de mille petites lumières. Ces éclats m’évoquent cette soirée d’été où nous nous étions assoupis dans l’herbe. Le superbe ciel étoilé nous servait de divertissement. Nous regardions les astres et espérions y lire notre destinée comme le font les enfants. Ce que nous étions alors, heureux et insouciants, la main dans la main, nos cœurs battaient au même rythme, celui de l’amour.


Tout m'endort : le rythme, le vocabulaire, le style, la retenue des émotions que tu communiques.


Citation :
D’une main distraite, je frôle les pierres humides, la nuit semble faire écho à ma mélancolie.

Semble seulement ? Ce qui était demandé, c'est qu'elle y fasse écho, qu'elle soit la mélancolie, drapée du velours moiré d'étoiles mortes, portant en son giron toutes les Cassiopées du monde et sur lequel tu n'aspires qu'à te coucher toi aussi.

Citation :
Es-tu venu toi aussi contempler l’onde du haut de ces murailles ? As-tu admiré la Voie Lactée qui domine dans les cieux ?

Attarde-toi à imaginer ce qu'il a pu faire, ce qu'il a fait, fais-nous-le revivre, et coupe le cordon en disant que ton imagination te fait voir le spectre de l'inexistant pour ne pas penser à tonnéant. La tristesse, c'est aussi donner et reprendre.

Citation :
Je la tiens dans ma main, la lettre, la dernière et la seule que tu ne m’aie jamais envoyée. Les larmes et la pluie finissent de délayer les ultimes traces d’encre. Tes mots sont effacés. Ces quelques mots qui avaient tout balayé.

Gros problème de rythme sur le climax du texte. Conseil : "Je la tiens dans ma main. La lette. La dernière. La seule." Et on passe une ligne. Les mots sont des bijoux, n'oublie pas l'écrin.

Citation :
Je longe le vide. Le vent glacé me pousse vers l’entrée du jardin botanique que surplombent les remparts. Les portes restent ouvertes pour les errants de la nuit.

Bonne phrase.

Citation :
La pluie s’est arrêtée mais les longues branches des sapins centenaires gouttent une à une comme mes larmes roulent sur mon visage.

Essaie de bannir la comparaison du romantisme. La métaphore en pléthore, mais pas de "comme".

Citation :
Je sème les restes de cette lettre. Elle s’est déchirée entre mes mains. Est-ce le signe d’un avenir pour demain ? Avenir, souvenir.
Oh, l’assaut des souvenirs !

"Avenir pour demain", parfaitement gauche. L'exclamation est bien vue.

Citation :
Ma terre défile dans ma tête. Je ne suis pas là, je suis ailleurs.
Je ne marche pas sur les allées goudronnées, je marche sur le chemin de mon destin. Je refais pas à pas cette nuit où tout s'est joué.

"refais" est très pauvre. "allées goudronnées" est hors du champ lexical de l'urbain.

Citation :
Je revois le feu dans la cheminée. J’entends encore la pluie qui frappe aux carreaux.
Et elle, elle qui frappe à la porte de notre petit logis et qui entre sans plus de façon.

", elle qui" meilleur que "et qui".

Citation :
Une apparition, belle comme le jour. Ses cheveux blonds comme de l’or en fusion parsemés de gouttes de pluie qui brillent tels des diamants dans les reflets de la cheminée. Tes yeux se sont éclairés d’un feu intérieur, ton corps s’est tendu vers elle. Je n’existais plus.
Et le bonheur tranquille que nous avions construit à deux, a volé en éclat sous la passion qu’elle a déchaînée.

Trop de "comme" et de tels. "Des cheveux d'or, parsemés de diamants de pluie, brasillaient à la lumière de l'âtre" eût été plus adéquat.

Citation :
Ô soirée funeste ! Ô dague vengeresse, comme j'aimerais te saisir et te plonger dans son cœur pour tous ses plaisirs qui m'ont précipitée dans le malheur! Mais je ne le ferai point. Ton bonheur passe avant le mien.

Bien, jusqu'à "Ton bonheur passe avant le mien". Effet soufflé qui s'effondre à la sortie du four.

Citation :
Des grilles aux pointes acérées bordent le square endormi. Elles m’escortent jusqu’à la sortie et m’accompagnent encore lorsque je me retrouve sur l’avenue qui se dirige vers la gare. Quelques réverbères lancent une lueur blafarde qui peine à traverser le brouillard qui s’étend maintenant sur la basse ville. Je marche dans la brume sans savoir vraiment quel instinct guide mes pas.

"Pointes acérées", occasion manquée. "qui...qui", très lourd. On ne voit pas bien dans la forme l'aspect groggy du personnage.

Citation :
Une tache de lumière et de bruit.

Bien, mais pourquoi pas seulement de bruit ? Il faut apprendre la synesthésie.

Citation :
Me voici à la gare, seul lieu de vie dans la nuit. Les trains qui partent, les autres qui arrivent, les taxis qui attendent d’éventuels voyageurs.
Envie de partir, de prendre ce train qui me ramènerait chez nous.
Mais chez nous, tu n’y es plus. Tu es parti et je t’ai suivi dans cette ville.
Cet assemblage de béton et de pierres que tu as déjà quitté pour la suivre ailleurs.
Déjà reparti vers d’autres horizons. Cette fuite en avant pour conserver ton bonheur.
Mon retour en arrière pour échapper au malheur. Pourtant, il est toujours là, tapi au fond de mon cœur.

Bonne émotion. Le rythme aurait pu être plus sanglottant avec davantage d'élisions, mais c'est assez satisfaisant.
Citation :

Je ne sens pas la morsure du froid qui commence à me pénétrer.

Une morsure ne pénètre pas ; des crocs, si.

Citation :
Seuls comptent les souvenirs, pas l’avenir.

Répétition d'une idée précédente, qui n'a pas vraiment de sens.

Citation :
Et pourtant il est presque cinq heures et la vie reprend ses droits, enfin pour eux pas pour moi.

Dernière phrase complètement ratée. Il manque en vrac un point-virgule, une virgule, du vocabulaire, de l'originalité, du style et du rythme. Alors que TOUT LE TEXTE doit amener à cette dernière phrase.


Résumé : très moyen, peut bien mieux faire. Peu d'émotion quand elle doit baigner chaque phrase. Un style très convenu où l'on sent que tu ne te lâches pas suffisamment. Un manque de vocabulaire : lis et n'hésite pas à utiliser un dictionnaire des synonymes. Un gros problème de rythme, lis ton texte à haute voix, n'oublie pas une seule virgule la prochaine fois. Détecte les phrases-charnières de ton texte et travaille-les trois jours s'il le faut. Définis bien chaque mot de l'intitulé du sujet ; ici, romantisme n'était pas totalement compris. Et une dernière note sur la mélancolie : ici
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