Le cri d'un guerrier éventré,
Qui tombe, sans mot dire, à terre.
À grands coups de lance et d'épée,
Ils marchent sur le corps de l'Être.
Les Hommes se battent tels des lions.
Les rugissements du coin du monde,
Transperce l'univers, éclatent Orion.
Mais jamais le cri de l'amour ne fracasse l'onde,
Qui submergé par la haine éclate et se noie
Le sang du roi empoisonné,
Par son fils qui ne rêve que de succession.
Il ne pleure sont père qu'il hait et,
Fait régner terreur avec passion.
La lamentation des nymphes égorgées,
Sur l'autel du dieu Poséidon, face à la mer.
Voici venue, la fin de l'ère.
Trahison, passion et déchirure.
Le corps de l'homme gelé,
Qui, sans mot dire, décède sous un pont.
Quels étaient ses rêves ? Ses buts ?
Mène une vie de guerrier, causé par trahison,
Par déchirure, par souffrance et par blessure.
Il a enduré plus qu'Hercule, plus que les dieux,
Malgré sa côte de maille, son casque et son armure.
Il ne verra pas grandir ses petits-enfants, ne sera vieux,
Adieu.