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 [WIP] Sale gosse

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Exodus (...)
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MessageSujet: [WIP] Sale gosse   [WIP] Sale gosse Icon_minitimeVen 17 Jan - 21:03

Citation :
Un texte dont l'histoire me trotte en tête depuis un bon moment. Je l'avais déjà entamé lors d'une séance d'écriture skype, mais le temps ne m'a pas permis d'y porter plus d'attention depuis. Pourtant j’aimerais vraiment réussir à me relancer sur le chemin de la nouvelle avec ce texte, aussi je vous demande votre aide, tant sur le style de narration (que j'ai essayé de conserver malgré la longue coupure) que sur les dialogues, que je souhaiterais le plus crédible possible, et le champ lexical.
Donc voilà, si vous pouviez me filer un petit coup de main, ce serai pas de refus.


Je n'aime pas les mômes. Qu'on se mette d'accord, je ne parle pas des marmots tels que va vous la décrire la jeune maman ou la grand mère gâteuse. Je n'ai rien contre les boucles prétendues blondes de ces trop chers bambins ou une aversion pour leur rire aussi singulier que douloureux pour les tympans. Non, c'est juste que je n'aime vraiment pas les mômes.

Je me trouve installé dans mon bureau, les pieds négligemment posé sur le plan de travail. Un local poussiéreux, comme tout ce qu'il y a ici. Enfin là au moins c'est une poussière saine, pas cette saloperie de silice rosé. Sans doute parce que c'est la mienne, celle qui s'est accumulé sur les piles trop nombreuses de dossiers, symboles fièrement étalés de mes échecs par forfait. Si ça ce trouve, entre deux moutons pourrait-on même retrouver mon diplôme d'inspecteur, servant de linge mortuaire à mon intégrité.

En fait, la psy du service a déjà essayé de me diagnostiquer. Sans doute un vain effort pour justifier ses litres. Ou bien une tentative réelle et risible de nouer des liens, genre en m'exposant à la gueule mes travers, les p'tits trucs bizarre de ma personne, allez savoir. Selon elle, mon "manque de tolérance envers l'enfance trouverait sa source dans un manque d'affection parental". Classique. Sous prétexte que mes géniteurs n'auraient pas passé assez de temps à me câliner et trop à m'embrasser du plat de la main, je "rejetterais dès lors toute image de la petite enfance". Mon cul. J'étais déjà vachement content quand mon paternel me ramenait une timbale pleine, je lui demandais pas en prime une bise sur le front. Il puait trop la mine pour ça.

Et ouais, sinon, je suis inspecteur. Attention, pas le mec qui dirige une équipe policière et en répond qu'à son commissaire et encore quand l'envie lui en prend. Non, ce genre de mec, au cache-poussière trop grand et au sourire de vainqueur lorsqu'il vous met son flingue sous le nez, c'est pour ces messieurs de la maréchaussée. Les forces de l'ordre, les vrais! Pour un peu en en parlant comme ça j'y croirais presque que c'est leur boulot. Mais voilà, moi je suis Inspecteur des Eaux. Simeon Fargot ~ Agua Custode, qu'elle dit ma plaque. Plombier, que les mecs ils disent dans mon dos, quand ils sont assez polis pour attendre que je me retourne. Et au passage, si y'avait un truc pour lequel je devrais en vouloir à mes parents, ce serait certainement Simeon.

Je veux vraiment tirer cette chose au clair: j'ai rien contre le fait que l'humain - et plus généralement tout ce qui est assez intelligent pour savoir se servir de ses organes - ne se reproduise en mettant au monde une version miniature et un peu chié de lui-même. La preuve j'en ai été un moi-même. Et puis je vois mal un adulte en sortir d'un autre comme ça. Ou alors on parle plus des même choses, encore que ça touche à la même zone... Non le vrai problème c'est que les gosses sont des monstres. Pas de ceux qui attendent gentiment sous le lit. Plutôt qui vous enjôle avant de vous pousser dans le four en rigolant comme après une bonne blague. Les mômes sont des petits salauds odieux, prêts à faire souffrir leur prochain à la moindre occasion pour peu que ça leur excite les zygomatiques. Ils ne connaissent pas la pitié, ils forment des meutes s'en prenant au plus faible, le pourchassant jusqu'à ce qu'il craque, et alors c'est la curée pour toute la bande. Et le pire dans tout ça c'est que un petit sourire et hop! c'est pardonné. Sales petits manipulateurs.

Pourquoi est-ce que je pense à tout ça maintenant? Je sais pas, peut-être une envie de remuer ma hargne, histoire d'éviter qu'elle finisse par coller et pourrir au fond de mon crâne. Ou bien c'est la faute à ce chiard qui est entré comme une tempête dans mon local en passant par les conduits d'aération, m'ayant fait frôler la crise cardiaque du siècle et surtout renverser sur le plan de travail une demi-timbale d'eau recyclée. Petit con.
Il est devant moi, assis sur le fauteuil "invité" en bois qui fait face au bureau, le modèle inconfortable par excellence, bourré de petites échardes et grinçant à souhait. Idéal quand les collègues veulent me prendre la tête : aucun n'a jamais réussi à tenir plus de dix minutes sur cet engins de torture. Lui, il s'en fout: il tourne. Il s'amuse à passer de droite à gauche, puis de gauche à droite, encore et encore, achevant les pièces usées de ce brave camarade qui m'a tant servis. Bon sang, j’entends d'ici les cris d'agonie du système de roulement de ce pauvre ustensile. Et lui rigole par dessus, tournant toujours de plus en plus vite, jusqu'à vomir s'il le fallait.
J'essais de me redonner un minimum de contenance, puis essuie l'eau qui recouvre mon bureau avec un torchon avant de soigneusement l'essorer au dessus de ma timbale. Pas question d'en perdre d'avantage, pas au prix auquel je suis payé.

- Si-Si-Sime~ooon, il a plein de ques~tioooons!

Ça y'est, il commence à chantonner. Là, c'est le point de non-retour. Je me lève, passe le bureau et agrippe un accoudoir au retour d'un virage, non sans me piquer une écharde dans le doigt au passage.

- Ça suffit, Verdo, qu'est-ce que tu as pour moi qui vaille le coup de t'introduire dans mon bureau par la petite porte, hein? Tu veux que j'appelle la maréchaussée et finir comme ton copain Rusé? Non, alors crache le morceau, et pas de chansons!

L'évocation du destin peu enviable de son ancien camarade suffit au moins à faire disparaître son sourire moqueur. L'idée de finir comme poupée pour taulard, ça vous donne à réfléchir sur votre comportement.
Peut-être trop, vu que maintenant ce putain mioche reste silencieux et s’obstine à me lancer un regard de défit au travers de ses mèches de cheveux noirs.  

Je m’assoie sur le plan du bureau et croise les bras en le fixant d’un regard que j’espère plus menaçant que fatigué.

- Ecoute gamin, j’ai eu une grosse journée. Alors soit tu causes, soit tu te casse par où est t’es arrivé.

- J’veux ma timbale d’abord, ose-t-il alors me dire en croisant les bras dans une imitation peu flatteuse.

Et pourquoi une baignoire avec le putain de valet qui va avec tant qu’on y est ? Petit con.

- Aucune info que tu pourras me donner ne vaudra jamais une timbale, lui dis-je en secouant la tête, même vide. J’te laisserais peut être téter le torchon qu’a essuyé le bureau mais t’as intérêt à avoir un bon tuyau dans ce cas-là.

C’est plus que ce qu’il espérait : son débit ressemble maintenant à celui d’une mitraillette.

- C’est Brumaire qui m’a dit d’venir te voir rapport aux consos noires d’la mine trois qu’il a dit qu’ça devrait –

- Stop ! Attends deux minutes.

Je me lève rapidement pour aller fermer les stores des fenêtres donnant sur le couloir. Celles donnant sur l’extérieur sont déjà fermées depuis mon arrivée et laissent à peine filtrer quelques rayons orangés. Si le môme doit s’éterniser, je n’ai pas vraiment envie qu’on le voit traîner dans mon bureau et encore moins qu’on vienne coller l’oreille à la porte.

Tout le monde utilise des coureurs comme Verdo en tant qu’indic’. En revanche, ceux qui tiennent assez longtemps pour lancer leur propre business de recycleurs, à l’exemple de Brumaire, ceux-là ont les chasses comme la peste, pour la simple et bonne raison qu’ils connaissent trop bien nos méthodes pour qu’on les laisse monter leurs affaires tranquillement. Là où ça coince c’est que Brumaire a été mon indic’ perso pendant dix ans, avant de se tailler crever à l’autre bout de ce caillou, pour ce que les collègues en savent.
Si jamais ils venaient à découvrir que je lui avais laissé champs libre dans la ville en échange d’infos toujours plus fraîches sur ses concurrents, je me retrouverais avec un gros problème sur le dos.
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dale cooper

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MessageSujet: Re: [WIP] Sale gosse   [WIP] Sale gosse Icon_minitimeDim 19 Jan - 1:13

Exodus (...) a écrit:



Je n'aime pas les mômes. Qu'on se mette d'accord, je ne parle pas des marmots tels que va vous la les décrire la jeune maman ou la grand mère gâteuse. Je n'ai rien contre les boucles prétendues blondes de ces trop chers bambins ou une aversion pour leur rire aussi singulier que douloureux pour les tympans. (un peu trop complet comme phrase : j'aurais raccourci vers qqch du genre "Je n'ai rien contre leurs prétendues boucles blondes ou leurs rires aussi singuliers que douloureux pour les tympans). Non, c'est juste que je n'aime vraiment pas les mômes.

Il manque vraiment une transition ici : le constat acharné et détaillé demande une justification qu'on ne fait que deviner par la suite. C'est dommage parce que l'accroche (l'incipit) du texte est assez efficace. Le changement radical de ton et de point vue qui suit est très abrupt.

Je me trouve installé dans mon bureau, les pieds négligemment posés sur le plan de travail (j'ai remarqué beaucoup de fautes d'accords dans tes adjectifs dans le texte : tu oublies souvent de les décliner au pluriel ou au féminin) : c'est un . Un local poussiéreux, comme tout ce qu'il y a ici. Enfin là au moins c'est une poussière saine, pas cette saloperie de silice rosé. (là il faudrait en profiter pour détailler l'univers : pourquoi le silice est rosé ? où on se trouve ? quand ? le reste du texte ne donne pas assez d'éléments pour bien se situer, ces questions restent en suspens dans l'esprit du lecteur) Sans doute parce que c'est la mienne, celle qui s'est accumulée sur les piles trop nombreuses de dossiers, symboles fièrement étalés de mes échecs par forfait. Si ça ce trouve, entre deux moutons pourrait-on même retrouver mon diplôme d'inspecteur, servant de linge mortuaire à mon intégrité.

En fait, la psy du service a déjà essayé de me diagnostiquer. (pourquoi en fait ? la transition n'est pas si évidente que ça entre l'échec professionnel et le besoin de recourir à une psy) Sans doute un vain effort pour justifier ses litres (joli jeu de mot, mais à ce stade du récit et sans justification, il passe un peu à côté de son effet). Ou bien une tentative réelle et risible de nouer des liens, genre en m'exposant à la gueule mes travers, les p'tits trucs bizarres de ma personne, allez savoir. Selon elle, mon "manque de tolérance envers l'enfance trouverait sa source dans un manque d'affection parentale". Classique. Sous prétexte que mes géniteurs n'auraient pas passé assez de temps à me câliner et trop à m'embrasser du plat de la main, je "rejetterais dès lors "toute image de la petite enfance". Mon cul ! J'étais déjà vachement content quand mon paternel me ramenait une timbale pleine, je lui demandais pas en prime une bise sur le front. Il puait trop la mine pour ça.

Et ouais, sinon, je suis inspecteur. Attention : pas le mec qui dirige une équipe policière et en répond qu'à son commissaire et encore quand l'envie lui en prend (trop d'éléments, essaie un truc comme ça : "pas du genre à diriger une équipe policière et ne répond qu'à son seul commissaire quand l'envie lui prend... sauf que "genre" ça ferait répétition avec la phrase suivante). Non, ce genre de mec, au cache-poussière trop grand et au sourire de vainqueur lorsqu'il vous met son flingue sous le nez, c'est pour ces messieurs de la maréchaussée. Les forces de l'ordre, les vraies (il faut un espace avant et/ou après certaines ponctuations comme : ? ; ")! Pour un peu en en parlant comme ça j'y croirais presque que c'est leur boulot. Mais voilà, moi je suis Inspecteur des Eaux. Simeon Fargot ~ Agua Custode (le ~ n'est à mon avis pas très judicieux : il n'est pas un signe de ponctuation de la langue française. Un - tout simple sera tout aussi efficace. Mets des guillemets autour de son titre officiel "Simeon Fargot - Agua Custode"), qu'elle dit ma plaque. Plombier (j'aurais mis ici aussi des guillemets pour appuyer le parallèle), que les mecs ils disent dans mon dos, quand ils sont assez polis pour attendre que je me retourne. Et au passage : si y'avait ("s'il y avait" => ton langage parlé est assez correct pour se mettre dans l'ambiance, mais l'équilibre entre les expressions écrites et les règles strictes de grammaire et de syntaxe est une chose difficile à doser; là comme il s'agit d'un monologue intérieur... je sais pas trop quel degré de permissivité t'accorder ^^) un truc pour lequel je devrais en vouloir à mes parents, ce serait certainement Simeon. (j'aurai appuyé par "ce prénom stupide" en plus ça évite la répétition)

Je veux vraiment tirer cette chose au clair: j'ai rien contre le fait que l'humain - et plus généralement tout ce qui est assez intelligent pour savoir se servir de ses organes (ce qui sous-entend quoi ? qu'il existe d'autres races intelligentes dans ton univers ? si ce n'est pas le cas, la remarque est peut-être inutile vu la longueur qu'elle prend dans la phrase)- ne se reproduise en mettant au monde une version miniature et un peu chiée de lui-même. (attention à cette expression dans ce contexte : au mieux ça porte à confusion, au pire ça rappelle les heures les plus sombres de l'hiver 2014 !) La preuve : j'en ai été un moi-même. Et puis je vois mal un adulte en sortir d'un autre comme ça. Ou alors on parle plus des mêmes choses, encore que ça touche à la même zone... (tu te perds en confusion là : point trop n'en faut)Non, le vrai problème c'est que les gosses sont des monstres. Pas de ceux qui attendent gentiment sous le lit. Plutôt (de ceux) qui vous enjôlent avant de vous pousser dans le four en rigolant comme après une bonne blague. Les mômes sont des petits salauds odieux, prêts à faire souffrir leur prochain à la moindre occasion pour peu que ça leur excitent les zygomatiques. Ils ne connaissent pas la pitié, ils forment des meutes s'en prenant au plus faible, le pourchassant jusqu'à ce qu'il craque, et alors c'est la curée pour toute la bande. Et le pire dans tout ça c'est que un petit sourire et hop_! c'est pardonné. (cette phrase est carrément lourde !) Sales petits manipulateurs.

Pourquoi est-ce que je pense à tout ça maintenant_? Je sais pas, peut-être une envie de remuer ma hargne, histoire d'éviter qu'elle finisse par coller et pourrir au fond de mon crâne. Ou bien c'est la faute à ce chiard qui est entré comme une tempête dans mon local en passant par les conduits d'aération, m'ayant fait frôler la crise cardiaque du siècle et surtout renverser sur le plan de travail une demi-timbale d'eau recyclée. Petit con. (ah ben enfin une transition et une explication : le dernier laïus à propos des enfants était un peu tout much : tu en as déjà pas mal dit dans l'intro, puis tu es parti sur autre chose et tu reviens ensuite encore sur la haine des enfants : ça fait rengaine et surtout ça donne l'impression de manquer de cohérence ou de construction dans la narration)
Il est devant moi, assis sur le fauteuil "invité" (là il faudrait précisé que le fauteuil porte cette mention... et d'ailleurs pourquoi elle porterait une telle mention ? après tout il n'est que "agua custode miteux) en bois qui fait face au bureau, le modèle inconfortable par excellence, bourré de petites échardes et grinçant à souhait. Idéal quand les collègues veulent me prendre la tête : aucun n'a jamais réussi à tenir plus de dix minutes sur cet engins de torture. Lui, il s'en fout: il tourne. Il s'amuse à passer de droite à gauche, puis de gauche à droite, encore et encore, achevant les pièces usées de ce brave camarade qui m'a tant servis. Bon sang, j’entends d'ici les cris d'agonie du système de roulement de ce pauvre ustensile. (c'ets un peu trop développé le passage de la personnification du fauteuil, pas la peine d'en faire des caisses : ça n'apporte pas grand chose d'insister autant) Et lui rigole par dessus, tournant toujours de plus en plus vite, jusqu'à vomir s'il le fallait. (je suis pas convaincu par ce subjonctif "jusqu'à en vomir ou presque" ça sonne mieux je trouve)
J'essaise de me redonner un minimum de contenance, puis essuie l'eau qui recouvre mon bureau avec un torchon avant de soigneusement l'essorer au dessus de ma timbale. Pas question d'en perdre d'avantage, pas au prix auquel je suis payé.

- Si-Si-Sime~ooon, il a plein de ques~tioooons! (premier dialogue : un guillemet pour l'ouvrir puis pour le refermer comme il ne continue pas tout de suite après)

Ça y'est, il commence à chantonner. Là, c'est le point de non-retour. Je me lève, passe le bureau et agrippe un accoudoir au retour d'un virage, non sans me piquer une écharde dans le doigt au passage. (se piquer une écharde... pas convaincu + répétition)

(rebelote : guillemets et pas de tiret) - Ça suffit, Verdo, qu'est-ce que tu as pour moi qui vaille le coup de t'introduire dans mon bureau par la petite porte, hein_? Tu veux que j'appelle la maréchaussée (le terme est à mon avis trop "francophone" et trop daté pour bien coller à ton univers) et finir comme ton copain Rusé_? Non, alors crache le morceau, et pas de chansons_! (guillemets de fin vu que tu change de paragraphe. remarque : dans l'absolu il ne faudrait pas faire de retour à la ligne... mais là on va pas s'encombrer avec des règles strictes de mise en page qui n'ont pas lieu d'être pour le format forum Heureux)

L'évocation du destin peu enviable de son ancien camarade suffit au moins à faire disparaître son sourire moqueur (ancien : on ne sait pas encore la situation de Rusé / au moins : inutile / moqueur : le type de "sourire" n'était pas précisé, mais son attitude parle d'elle-même = trois qualificatifs en moins donc plus de légèreté; les fioritures c'est bien pour faire joli, ici l'ambiance n'en a pas besoin). L'idée de finir comme poupée pour taulard, ça vous donne à réfléchir sur votre comportement.
Peut-être trop, vu que maintenant ce putain de mioche reste silencieux et s’obstine à me lancer un regard de défit au à travers de ses mèches de cheveux noirs.  

Je m’assoie (je trouve que "m'assieds" sonne vraiment mieux) sur le plan du bureau et croise les bras en le fixant d’un regard que j’espère plus menaçant que fatigué. (un participe présent et un adjectif en "ant" d'affilée ! OMG !!!!!!!!!!!!!! )

-" Ecoute gamin, j’ai eu une grosse journée. Alors soit tu causes, soit tu te casses par où est t’es arrivé.

- J’veux ma timbale d’abord, ose-t-il alors me dire en croisant les bras dans une imitation peu flatteuse.

(ici pas la peine de fermer les guillemets : ton paragraphe suivant est court et constitue une incise. Normalement, elle tiendrait directement après le dernier dialogue sans retour à la ligne)

Et pourquoi une baignoire avec le putain de valet qui va avec tant qu’on y est ? Petit con.

- Aucune info que tu pourras me donner ne vaudra jamais une timbale, lui dis-je en secouant la tête, même vide. J’te laisserais peut-être téter le torchon qu’a essuyé (mouais... bof la tournure "qui a servi à essuyer ? au pire "qui a essuyé" ) le bureau mais t’as intérêt à avoir un bon tuyau dans ce cas-là.

C’est plus que ce qu’il espérait : son débit ressemble maintenant à celui d’une mitraillette. (FAUX !)

- C’est Brumaire qui m’a dit d’venir te voir rapport aux consos noires d’la mine trois qu’il a dit qu’ça devrait –

- Stop ! Attends deux minutes. (j'avais dit : faux ! si tu veux insister sur le débit de mitraillette il va falloir le faire réellement débiter un monceau de conneries tous les sens pendant plus d'une ligne)

Je me lève rapidement pour aller fermer les stores des fenêtres donnant sur le couloir. Celles donnant (CINQ COMBO HIT !! on a un record de participe présent : Mike te dira que je suis un taré psychorigide, mais je détiens la seule vérité : le participe présent c'est une putain de facilité aberrante (ça c'est un adjectif) de la langue français ! le participe présent CAY LE MAL incarné) sur l’extérieur sont déjà fermées depuis mon arrivée (ah bon ? comment pourquoi ce détail essentiel nous aurait-il échappé ? soit c'est un rattrapage rétroactif moyen, soit c'ets un détail qui a son importance mais qui est mal tourné) et laissent à peine filtrer quelques rayons orangés. Si le môme doit s’éterniser, je n’ai pas vraiment envie qu’on le voit traîner dans mon bureau et encore moins qu’on vienne coller l’oreille à la porte.

Tout le monde utilise des coureurs comme Verdo en tant qu’indic’. En revanche, ceux qui tiennent assez longtemps pour lancer leur propre business de recycleurs, à l’exemple de Brumaire, ceux-là ont les chasses ("on les chasse") comme la peste, pour la simple et bonne raison qu’ils connaissent trop bien nos méthodes pour qu’on les laisse monter leurs affaires tranquillement. Là où ça coince c’est que Brumaire a été mon indic’ perso pendant dix ans, avant de se tailler crever à l’autre bout de ce caillou (mais quel caillou bon sang ?! >< tu te rends compte que le lecteur ne sait toujours pas si il se trouve sur Mars, sur un astéroide habité au fond de la galaxie ou bien dans un bidonville guatémaltèque ! lol !), pour ce que les collègues en savent.
Si jamais ils venaient à découvrir que je lui avais laissé champs libre dans la ville en échange d’infos toujours plus fraîches sur ses concurrents, je me retrouverais avec un gros problème sur le dos.


Bon voilà pour la forme. Pas mal de fautes d'accord donc, et aussi de ponctuation. La ponctuation c'ets assez complexe à la fois à expliquer et à comprendre. Disons pour faire dans l'à peu près, qu'il faut la sentir et quelle prend son sens au fur et à mesure. Attention à ne pas confondre ponctuation stricto sensu et règles de typographies. Certains signes répondent à des règles d'interaction précises (les espaces avant certains signes) au delà des simples règles d'utilisation (un ; ou un : ne s'utilisent pas de la même façon qu'une simple virgule et permettent de créer un tout autre sens pour compléter ou densifier une phrase).

Attention aussi aux relatives (j'ai remarqué beaucoup de propositions en "ce que", qu'est-ce que", "ce qui", "que c'est"...). Certes ça participe à l'aspect "langage parlé", mais à mon avis ça alourdit beaucoup la lecture. Franchement, à mon avis, tu devrais "lisser" toute la partie monologue intérieur (qui constitue ta forme de narration) pour la faire rentrer dans le clou et respecter les règles de base de la grammaire et de la syntaxe (ça fait moins "vrai" mais c'ets plus agréable). Tu verras que si tu te plies aux règles simples, ta rédaction sera plus facile. Par contre, pour les dialogues, vas-y, vu que l'ambiance s'y prête ça restera accrocheur.



Pour le fond :
ça manque cruellement de contexte !
Après on ne peut pas juger sur cette simple intro, mais dans la mesure où on ne sait pas quelle est la longueur du récit, si d'autres informations vont se mettre en place par la suite ou non, je pense que c'est un point crucial.

D'autre part, de manière plus générale :
je t'encourage vivement à poursuivre cette histoire car elle a un très bon potentiel. Mise à part quelques maladresse de "mise en scène" (points de scénario un peu bancal au début entre la haine pour les gosses, les remarques disparates et sans ancrage à propos de la psy et des flics), le personnage principal est vraiment bien campé (quelques éléments sur sa "présence", son aspect physique devraient lui permettre d'obtenir une densité encore plus accrocheuse).

Par contre, je te déconseille vivement d'essayer de faire trop long : s'embarquer dans une histoire comme celle-ci (sans limite de temps ou de caractères imposée) risque de devenir lassante pour toi si tu ne sais pas exactement à l'avance où tu vas (nécessité d'avoir un synopsis déjà établi avec une fin déjà prévue). Alors pour éviter cet écueil, un conseil simple : ne t'embarrasse pas de trop de détails superflus, tu gagneras en temps de rédaction et en l'efficacité.
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MessageSujet: Re: [WIP] Sale gosse   [WIP] Sale gosse Icon_minitimeLun 20 Jan - 1:47

Héhé.
J'adore tes commentaires circonstanciés DayVayBay.
Tu as juste oublié une chose : Exodus, ton style est agréable à lire. Certes, il est nécessaire de critiquer les erreurs (terme que je préferre à "faute"), souligner les qualités est néanmoins fondamental.

Je ne suis pas trop d'accord, mon très cher DayVayBay, avec ta remarque qui concerne la transition entre le premier et le deuxième paragraphe. Il est possible de considérer le premier comme une déclaration. Un précepte. Puis viens le cœur de la narration. Pourquoi expliquer ? Le risque de sombrer dans le trivial est un piège que l’ellipse peut éviter.

Voilà pour mon com' sur le com'  Bleu 

Globalement les remarques de DVD sont tellement pertinentes qu'il est inutile d'en rajouter.

Et pis HEYHEY EXODUS ! FAIS PLAISIR DE TE RELIRE !
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Grendelor
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MessageSujet: Re: [WIP] Sale gosse   [WIP] Sale gosse Icon_minitimeLun 20 Jan - 12:44

Globalement rien à rajouter sur les remarques de Dave, même si je n'ai pas du tout été gênée par les relatives, j'entends vraiment le mec se raconter tout ça dans sa tête avec sa grosse voix ironique et blasée.

J'ai beaucoup aimé cette intro, ça se lit très facilement et elle donne envie d'en savoir plus. Plus sur l'univers (l'histoire de l'eau est très intrigante), évidemment, mais aussi sur ce mec qui est "plombier", "inspecteur"... On se demande vraiment sur quoi on est tombé.
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MessageSujet: Re: [WIP] Sale gosse   [WIP] Sale gosse Icon_minitimeMar 21 Jan - 16:28

Tout ce que je viens d'écrire vient d’être supprimé. C'était très long. et la j’ai la flemme.
Donc je résume.

- la forme=cf Dave
- le fond: je kiff ton perso, il fait très vrai avec son "problème" dont il se fout meme si ça dérange les autres.
- Manque de BG, on comprend très peu l'histoire, qui? quoi? ou? comment? il faut nous en dire plus, pq la comme ça il y a trop et trop peu a la fois. Ton personnage est assez intéressant et bien amené pr que tu l'épanouisses sur qqchose de plus conséquent! Donc, go! même si c’est sur une autre histoire.

Heureux
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MessageSujet: Re: [WIP] Sale gosse   [WIP] Sale gosse Icon_minitime

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[WIP] Sale gosse
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