[WIP] Afenwë

Seulement quelques minutes étaient passées, sa conscience naissante réalisant à peine le monde, ouverte à un univers de complexités. Il était ébahi, tel celui qui découvre, mais également confronté à une connaissance ancestrale d’une conscience jumelle et étrangère. Elle était là, juste là, à portée de main, et en même temps inabordable, ne déversant son savoir que selon son bon vouloir, fermée au contrôle de cet être nouveau assoiffé de cette fontaine de compréhension. Les mystères de l’Histoire, la compréhension de la vie, la sagesse héritée des choix, se déversant au compte goutte, avec précaution, pour ne pas casser cette âme jeune. Pour que sa fraîche inconscience ne soit pas abîmée par le poids des responsabilités et que pendant un temps, ce petit dragon puisse profiter de la joie de la découverte du monde avec cet entrain qui fait briller les yeux des plus âgés et les fait soupirer de fatigue.

L’instinct vînt en premier, sondant l’environnement, attentif aux bruits; une conscience primaire qui l’exhortait à attendre encore dans cette enveloppe protectrice. Puis l’intelligence se développa, d’abord tels de fins filaments, permettant peu à peu l’appréhension de choses élémentaires; alors l’être se mit à bouger, à toucher et à vouloir sortir du cocon.
Celui-ci mit longtemps à se briser, mais ce temps était nécessaire ; il permettait à la conscience de grandir, apprendre et comprendre. C’est pourquoi lorsqu’enfin la lumière vint atteindre les écailles émeraudes du jeune dragon, il était dorénavant capable de formuler ses pensées à partir de mots assemblés en phrases compréhensibles.

L’appréhension des choses et matières primaires étant établie, la conscience ancestrale commença à distiller son savoir sur le monde et surtout sur l’être important que le nouveau-né était: un dragon né du noir’ébène disposant de la connaissance d’une entité suprême.
Mais avant tout, il était un enfant découvrant le monde, les saveurs, les sensations, et la complexité de l’univers nécessitait une concentration qui attirait bien moins le jeune être que par exemple, les vapeurs qui s’échappaient de la roche parfois avec un drôle de bruit et montaient en volutes de fumée dessinant des arabesques.

AFENWE!!!

Le jeune dragon avait cessé d’écouter le vieux grognon, tout occupé qu’il était à poursuivre un papillon noir qui avait eu le malheur de passer à proximité. Il était encore maladroit sur ses pattes qui ne deviendraient graciles qu’à l’âge adulte. Il galopait pourtant, se relevant rapidement quand ses pattes s'emmêlaient, glissait avec excitation dans des virages trop serrés, voire parfois se prenait de plein fouet la paroi rocheuse. Tout dans la joie de la chasse, il ignorait la conscience ancestrale qui désespérée, tentait d’attirer son attention sur la leçon.
Pourtant, quand elle hurla “Afenwë”, l’enfant cessa net ses galipettes.

Mon nom? Mon nom!

Il entendait pour la première fois son nom, l’autre conscience l’appelant toujours “jeune dragon” et ce son avait une saveur particulière. Il aimait son nom, sa sonorité agréable à ses oreilles. Il ne s’était pas demandé comment il s’appelait, mais maintenant cela semblait avoir une importance fondamentale; comme si en étant nommé, il obtenait la reconnaissance d’une personnalité et d’une unicité, comme s’il prenait de la précision, n’étant plus un être lambda parmi d’autres indifférenciables. Ce sentiment était étrange, d’autant qu’il ne connaissait aucun autre dragon.
La vieille entité lui laissa le temps de savourer son nom et appréhender les sentiments et impressions qu’il lui apportait. Elle aimait les perceptions et raisonnements du petit, il serait un être intelligent et sage en grandissant.

Zae a écrit:: Seulement quelques minutes étaient passées, sa conscience naissante réalisant à peine le monde, ouverte à un univers de complexités. Il était ébahi, tel celui qui découvre, mais également confronté à une connaissance ancestrale d’une conscience jumelle et étrangère. Elle était là, juste là, à portée de main, et en même inabordable, ne déversant son savoir que selon son bon vouloir, fermée au contrôle de cet être nouveau assoiffé de cette fontaine de compréhension. Les mystères de l’Histoire, la compréhension de la vie, la sagesse héritée des choix, se déversant au compte goutte, avec précaution, pour ne pas casser cette âme jeune. Pour que sa fraîche inconscience ne soit pas abîmée par le poids des responsabilités et que pendant un temps, ce petit dragon puisse profiter de la joie de la découverte du monde avec cet entrain qui fait briller les yeux des plus âgés et les fait soupirer de fatigue.

L’instinct vînt en premier, sondant l’environnement, attentif aux bruits; une conscience primaire qui l’exhortait à attendre encore dans cette enveloppe protectrice. Puis l’intelligence se développa, d’abord tels de fins filaments, permettant peu à peu l’appréhension de choses élémentaires; alors l’être se mit à bouger, à toucher et à vouloir sortir du cocon.
Celui-ci mit longtemps à se briser, mais ce temps était nécessaire ; il permettait à la conscience de grandir, apprendre et comprendre. C’est pourquoi lorsqu’enfin la lumière vint atteindre les écailles émeraudes du jeune dragon, il était dorénavant capable de formuler ses pensées à partir de mots assemblés en phrases compréhensibles.

L’appréhension des choses et matières primaires étant établie, la conscience ancestrale commença à distiller son savoir sur le monde et surtout sur l’être important que le nouveau-né était: un dragon né du noir’ébène disposant de la connaissance d’une entité suprême.
Mais avant tout, il était un enfant découvrant le monde, les saveurs, les sensations, et la complexité de l’univers nécessitait une concentration qui attirait bien moins le jeune être que par exemple, les vapeurs qui s’échappaient de la roche parfois avec un drôle de bruit et montaient en volutes de fumée dessinant des arabesques.

AFENWE!!!

Le jeune dragon avait cessé d’écouter le vieux grinchon, tout occupé qu’il était à poursuivre un papillon noire qui avait eu le malheur de passer à proximité. Il était encore maladroit sur ses pattes qui ne deviendraient graciles qu’à l’âge adulte. Il galopait pourtant, se relevant rapidement quand ses pattent s'emmêlaient, glissaient avec excitation dans des virages trop serrés, voire parfois se prenaient de plein fouet la paroie rocheuse. Tout dans la joie de la chasse, il ignorait la conscience ancestrale qui désespérée, tentait d’attirer son attention sur la leçon.
Pourtant, quand elle hurla “Afenwë”, l’enfant cessa net ses galipettes.

Mon nom? Mon nom!

Il entendait pour la première fois son nom, l’autre conscience l’appelant toujours “jeune dragon” et ce son avait une saveur particulière. Il aimait son nom, sa sonorité agréable à ses oreilles. Il ne s’était pas demandé comment il s’appelait, mais maintenant cela semblait avoir une importance fondamentale; comme si en étant nommé, il obtenait la reconnaissance d’une personnalité et d’une unicité, comme s’il prenait de la précision, n’étant plus un être lambda parmi d’autres indifférenciables. Ce sentiment était étrange, d’autant qu’il ne connaissait aucun autre dragon.
La vieille entité lui laissa le temps de savourer son nom et appréhender les sentiments et impressions qu’il lui apportait. Elle aimait les impressions et raisonnements du petit, il serait un être intelligent et sage en grandissant.

Quelques fautes restent, je te les ai soulignées.

Sinon, ce début est intéressant, il constitue en tout cas une bonne introduction à mon sens.

Je suis assez mitigé sur la présentation.

L'intro me semble très obscure et relativement lourde. Dès la première phrase on est perdu. L'impression de brouillard épais ne se dissipe qu'à peine en toute fin du premier paragraphe, lorsqu'on découvre qu'il s'agit de la naissance d'un dragon.

Pas mal d'éléments "extérieurs" (la conscience, la voix, la présence...) sont trop floues ou trop éthérées pour bien saisir l'environnement ou le contexte exact. Ce sont toutes ces circonvolutions qui pèsent à la lecture à mon avis.

Ceci dit, le personnage du jeune dragon lorsqu'il interagit avec son environnement, est tout à fait adorable. Je pense que tu devrais établir progressivement les différents éléments au lieu de faire plusieurs va et vient et de revenir sur des informations déjà évoquées (mais pas réellement expliquées). Tu gagnerais en cohésion et tu rendrais l'univers plus formel.

Niveau syntaxe, c'ets tout à fait correct (bien que je le redis encore une fois : les participes présents c'est vilain ><)

Merci à tous deux, ca m'encourage à reprendre ce que j'ai laissé de côté un certains temps^^ (en même c'était le but de cette publication).

q^p : il est tout à fait exact que c'est assez brumeux comme introduction, mais c'était un peu l'objectif; dans l'idée, il se passe un évènement improbable, et tout est encore obscur et cela doit devenir plus "net" avec la maturité et donc l'intelligence du dragon. Cependant, c'est en effet probablement trop lourd, surtout pour un début (ça n'encourage pas à lire la suite). Je vais donc y travailler afin d'enlever de la lourdeur tout en gardant un peu de flou.

J'ai repris le premier jet, sans lui apporter de nouveautés. Est-qu'il est ainsi plus agréable à lire?
Je pense avoir réussi à me débarrasser de certaines lourdeurs, j'attends vos avis.

L’instinct vînt en premier, sondant l’environnement, attentif aux bruits; une conscience primaire qui l’exhortait à attendre encore dans cette enveloppe protectrice. Puis l’intelligence se développa, d’abord tels de fins filaments, qui lui permirent peu à peu le développement de l’appréhension des choses élémentaires. Alors l’être se mit à bouger, à toucher et à vouloir sortir du cocon.
L’oeuf de roche noir mit longtemps à se briser, mais ce temps était nécessaire pour permettre à la conscience de grandir, apprendre et comprendre. C’est pourquoi lorsqu’enfin la lumière vint atteindre les écailles émeraudes du jeune dragon, il était dorénavant capable de formuler ses pensées à partir de mots assemblés en phrases compréhensibles.

Sa conscience naissante réalisait à peine le monde. Il était ébahi, tel celui qui découvre. Cependant, il sentait une présence, juste là, à portée, et pourtant inabordable. Une sagesse qui l’observait et veillait sur lui. Parfois, elle lui offrait des connaissances, mais lorsqu’il tentait d’accéder à ce savoir immense, elle se fermait à lui. Instinctivement, il savait qu’il y avait là l’accès aux mystères de l’Histoire, à la compréhension de la vie, à la sagesse qui s’acquiert avec l’expérience des choix et des erreurs et le jeune dragon voulut se l”approprier, têtu comme l’est l’être qui n’a pas encore était confronté au refus. Cependant, son esprit encore jeune oublia bien vite cette frustration pour s’extasier devant de nouvelles choses.
Ce sage gardien ne déverserait savoir qu’au compte goutte, avec précaution, afin de ne pas briser cette âme jeune, afin de préserver cette rafraîchissante inconscience sans l’abîmer du poids des responsabilités; pour qu’un temps encore, ce petit dragon puisse profiter de la joie de la découverte du monde avec les yeux qui pétillent.

Le nouveau-né commença par évaluer son corps et son environnement, parfois douloureusement. Il apprit lentement à coordonner ses pattes afin de ne pas tomber tête première contre le sol dur et froid en roche. Il s’entraîna à se servir de ses petites ailes et sa queue pour s’équilibrer et ne pas tomber à l’eau quand il voulait boire. Il détestait cette eau froide, qui restait longtemps collé à lui et qui avait plusieurs fois essayé de le tuer en l’empêchant de respirer. Il s’en approchait avec grande prudence et la fuyait quand elle tombait du ciel, en dehors de sa grotte, et recouvrait tout.
Ce qu’aimait par dessus tout le petit être, c’était le chaleur que procurait l’astre jaune dans le ciel quand il s’allongeait sous ses rayons au plus fort de la journée, il en ronronnait de plaisir durant des heures, ses petites griffes labourant la terre fraîche qui se réchauffait. Il avait grand respect pour l’astre qui chassait l’eau.
Cependant, l’appréhension des choses et matières primaires étant établie, la conscience ancestrale commença à distiller son savoir sur le monde au jeune dragon, et le rouspétait lorsque la sieste durait trop. Elle lui révéla qu’il était un être important, plus que les autres créatures, car il était dragon, qu’il était né du noir’ébène et qu’il disposait de la connaissance d’une entité suprême.

Mais avant tout, il était un enfant plein d’énergie débordante qui découvrait le monde, les saveurs, les sensations. Or, la complexité de l’univers nécessitait une concentration qui attirait bien moins le jeune être que par exemple, les vapeurs qui s’échappaient de la roche parfois avec un drôle de bruit et montaient en volutes de fumée dessinant des arabesques.

AFENWE!!!

Le jeune dragon avait cessé d’écouter le vieux grognon, tout occupé qu’il était à poursuivre un papillon noir qui avait eu le malheur de passer à proximité. Il était encore maladroit sur ses pattes qui ne deviendraient graciles qu’à l’âge adulte. Il galopait pourtant, se relevait rapidement quand ses pattes s'emmêlaient, glissait avec excitation dans des virages trop serrés, voire parfois se prenait de plein fouet la paroi rocheuse. Tout dans la joie de la chasse, il ignorait la conscience ancestrale qui désespérée, tentait d’attirer son attention sur la leçon.
Pourtant, quand elle hurla “Afenwë”, l’enfant cessa net ses galipettes.

Mon nom? Mon nom!

Il entendait pour la première fois son nom, l’autre conscience l’appelant toujours “jeune dragon” et ce son avait une saveur particulière. Il aimait cette appellation, sa sonorité agréable à ses oreilles. Il ne s’était pas demandé comment il s’appelait, mais maintenant cela semblait avoir une importance fondamentale; comme si en étant nommé, il obtenait la reconnaissance d’une personnalité et d’une unicité, comme s’il prenait de la précision, n’étant plus un être lambda parmi d’autres indifférenciables. Ce sentiment était étrange, d’autant qu’il ne connaissait aucun autre dragon.
La vieille entité lui laissa le temps de savourer son nom et appréhender les sentiments et impressions qu’il lui apportait. Elle aimait les perceptions et raisonnements du petit, il serait un être intelligent et sage en grandissant.

– en rosé : les fautes d'orthographe, de conjugaison et de typographie
– en orange : les répétitions
– en vert : tout ce qui me passe par la tête

Zae a écrit:: L’instinct vînt (vint ; l'accent à la troisième personne du singulier c'est pour le subjonctif imparfait) en premier, sondant l’environnement, attentif aux bruits; (il y a un espace avant et après le point virgule) une conscience primaire qui l’exhortait à attendre encore dans cette enveloppe protectrice. Puis l’intelligence se développa, (un point serait mieux ici) d’abord (je trouve que le « d'abord » est inutile s'il n'y a pas utilisation du classique « ensuite » après) tels de fins filaments, qui lui permirent peu à peu le développement de l’appréhension des choses élémentaires. Alors l’être se mit à bouger, à toucher et à vouloir sortir du cocon.
L’oeuf (œuf) de roche noir (noire) mit longtemps à se briser, mais ce temps était nécessaire pour permettre à la conscience de grandir, apprendre et comprendre. C’est pourquoi lorsqu’enfin la lumière vint atteindre les écailles émeraudes du jeune dragon, il était dorénavant capable de formuler ses pensées à partir de mots assemblés en phrases compréhensibles.

Sa conscience naissante réalisait à peine le monde. Il était ébahi, tel celui qui découvre. Cependant, il sentait une présence, juste là, à portée, et pourtant (je trouve que ça fait lourd deux adverbes dans la même phrase, qui plus est quand ils ont le même sens) inabordable. Une sagesse qui l’observait et veillait sur lui. Parfois, elle lui offrait des connaissances, mais lorsqu’il tentait d’accéder à ce savoir immense, elle se fermait à lui. Instinctivement, il savait qu’il y avait là l’accès aux mystères de l’Histoire, à la compréhension de la vie, à la sagesse qui s’acquiert avec l’expérience des choix et des erreurs et le jeune dragon voulut se l"approprier, (faute de frappe et espace en trop) têtu comme l’est l’être qui n’a pas encore était confronté au refus. Cependant, son esprit encore jeune oublia bien vite cette frustration pour s’extasier devant de nouvelles choses.
Ce sage gardien ne déverserait (il manque un article) savoir qu’au compte goutte, avec précaution, afin de ne pas briser cette âme jeune, afin de préserver cette rafraîchissante inconscience sans l’abîmer du poids des responsabilités; pour qu’un temps encore, ce petit dragon puisse profiter de la joie de la découverte du monde avec les yeux qui pétillent.

Le nouveau-né commença par évaluer son corps et son environnement, parfois douloureusement. Il apprit lentement à coordonner ses pattes afin de ne pas tomber tête première contre le sol dur et froid en roche. Il s’entraîna à se servir de ses petites ailes et (il manque une préposition) sa queue pour s’équilibrer et ne pas tomber à l’eau quand il voulait boire. Il détestait cette eau froide, qui restait longtemps collé (collée) à lui et qui avait plusieurs fois essayé de le tuer en l’empêchant de respirer. Il s’en approchait avec grande prudence et la fuyait quand elle tombait du ciel, en dehors de sa grotte, et recouvrait tout.
Ce qu’aimait par dessus tout le petit être, c’était le chaleur que procurait l’astre jaune dans le ciel quand il s’allongeait sous ses rayons au plus fort de la journée, il en ronronnait de plaisir durant des heures, ses petites griffes labourant la terre fraîche qui se réchauffait. Il avait grand respect pour l’astre qui chassait l’eau.
Cependant, l’appréhension des choses et matières primaires étant établie, la conscience ancestrale commença à distiller son savoir sur le monde au jeune dragon, et le rouspétait lorsque la sieste durait trop. Elle lui révéla qu’il était un être important, plus que les autres créatures, car il était dragon, qu’il était né du noir’ébène et qu’il disposait de la connaissance d’une entité suprême.

Mais avant tout, il était un enfant plein d’énergie débordante qui découvrait le monde, les saveurs, les sensations. Or, (espace en trop) la complexité de l’univers nécessitait une concentration qui attirait bien moins le jeune être que par exemple, les vapeurs qui s’échappaient de la roche parfois avec un drôle de bruit et montaient en volutes de fumée dessinant des arabesques. (la phrase est trop longue et trop lourde)

AFENWE!!! (il y a un espace avant et après le bloc de points d'exclamation)

Le jeune dragon avait cessé d’écouter le vieux grognon, tout occupé qu’il était à poursuivre un papillon noir qui avait eu le malheur de passer à proximité. Il était encore maladroit sur ses pattes qui ne deviendraient graciles qu’à l’âge adulte. Il galopait pourtant, se relevait rapidement quand ses pattes s'emmêlaient, glissait avec excitation dans des virages trop serrés, voire parfois se prenait de plein fouet la paroi rocheuse. Tout dans la joie de la chasse, il ignorait la conscience ancestrale qui désespérée, tentait d’attirer son attention sur la leçon.
Pourtant, quand elle hurla “Afenwë” (il est préférable d'utiliser des guillemets français), l’enfant cessa net ses galipettes.

Mon nom? Mon nom! (il y a un espace avant et après les points d'interrogation et d'exclamation ; à vrai dire, il y a de tels espaces pour tous les symboles qui comprennent deux parties superposées)

Il entendait pour la première fois son nom, l’autre conscience l’appelant toujours “jeune dragon” (guillemets français) et ce son avait une saveur particulière. Il aimait cette appellation, sa sonorité agréable à ses oreilles. Il ne s’était pas demandé comment il s’appelait, mais maintenant cela semblait avoir une importance fondamentale; comme si en étant nommé, il obtenait la reconnaissance d’une personnalité et d’une unicité, comme s’il prenait de la précision, n’étant plus un être lambda parmi d’autres indifférenciables (indifférenciés). Ce sentiment était étrange, d’autant qu’il ne connaissait aucun autre dragon.
La vieille entité lui laissa le temps de savourer son nom et appréhender les sentiments et impressions qu’il lui apportait. Elle aimait les perceptions et raisonnements du petit, il serait un être intelligent et sage en grandissant.

Personnellement, je n'ai pas accroché avec ton style. Je ne suis pas fan des phrases allongées inutilement ; de l'utilisation répétée des « ce » et « C' », notamment en début de phrase et d'un descriptif de la naissance trop axé sur la métaphysique plutôt que le sensoriel.
Par ailleurs, le vocabulaire mériterait d'être étoffé et le texte justifié (;

Quant à l'orthographe, mis à part quelques fautes d'inattention, c'est presque parfait.

J'espère que cela t'aidera. (:

Oulala, après avoir essayé de bannir les participes présents, il faut que je m'attaque au "ce" et "c'"...

Merci Mike pour ce long travail de correction et d'autant plus laborieux que tu n'aimes pas le texte.

Je vais le poursuivre un peu avant d'y revenir pour corriger. Et je prends donc note de tes critiques pour la suite.

L’instinct vînt en premier, sondant l’environnement, attentif aux bruits; une conscience primaire qui (superflu, lis ta phrase sans ce "qui" tu verras que c'ets beaucoup plus fluide et plus joli) l’exhortait à attendre encore dans cette enveloppe protectrice. Puis l’intelligence se développa, d’abord tels de fins filaments (ça c'ets moche dit comme ça / l'utilisation de l'adjectif "tel" est assez mitigée parait-il ; il y a rarement de réel besoin de l'utiliser et il sonne assez vieillot ou trop péchu pour être vraiment efficace), qui lui permirent peu à peu le développement (deux fois dans la même phrase) de l’appréhension (je trouve que "développement" et "appréhension" ça fait trop dans la phrase : ça sonne très "technique" et "analytique", à mon avis qqch de plus poétique ou de moins pragmatique sonnerait plus juste) des choses (quelles choses ?) élémentaires. Alors l’être se mit à bouger, à toucher et à vouloir sortir du cocon.
L’oeuf de roche noir(e) mit longtemps à se briser, mais ce temps était nécessaire pour permettre à la conscience de grandir, apprendre et comprendre. C’est pourquoi lorsqu’enfin la lumière vint atteindre (atteignit pour la première fois ?) les écailles émeraudes du jeune dragon, il était dorénavant capable de formuler ses pensées à partir de mots assemblés en phrases compréhensibles (plus court ! plus direct ! ex. : "naturellement", "avec clarté", ou bien rien du tout même).

Sa conscience naissante réalisait ("appréhendait" plutôt, non ?) à peine le monde. Il était ébahi, tel celui qui (je suis pas convaincu; outre le "tel" (ça marcherait avec une formule toute faite du genre "tel le nouveau né" ... mais c'est un nouveau né ><), la formulation est assez pesante. Je pense que "ébahi" se suffit en soi) découvre. Cependant (un peu trop fort, "cependant" marche bien avec une idée d'opposition, d'ambivalence, de manière générale avec un premier pré-supposé... qui est absent ici. A la limite un simple et discret "pourtant" passerait), il sentait une présence, juste là, à portée, (alors je préfère "à portée" parce que "juste là" induit qu'on ait déjà connaissance de l'environnement... et pour l'instant il sort de son oeuf et on ne sait pas où est l'oeuf) et pourtant (ah bah déjà utilisé dans la phrase => trop proche de "cependant" ou "toutefois"... faut changer le début dans ce cas) inabordable. Une sagesse qui l’observait et veillait sur lui. Parfois, elle lui offrait des connaissances (ce "des" implique à chaque fois "une" connaissance précise, spécifique, déterminée... "connaissance(s)" sonne plus métaphysique, plus éthéré, plus magique quoi !), mais lorsqu’il tentait d’accéder à ce savoir immense, elle (je trouve que ce pronom porte pas mal à confusion, surtout dans les phrases suivantes, on a vraiment du mal à identifier la référence initiale qu'on estime être "la présence" ou "le sage gardien" mais j'ai l'impression que ça donne un rendu assez confus) se fermait à lui. Instinctivement, il savait qu’il y avait là (idem : confusion) l’accès aux mystères de l’Histoire, à la compréhension de la vie, à la sagesse (répétition) qui s’acquiert avec l’expérience des choix et des erreurs et le jeune dragon voulut se l” (ici aussi)approprier, têtu comme l’est l’être (moche ! "sait l'être" plutôt) qui n’a pas encore était (été) confronté au refus (un peu longue cette phrase au final). Cependant (ça commence à faire beaucoup), son esprit encore jeune (répétition) oublia bien vite cette frustration pour s’extasier devant de nouvelles choses (quelles choses... méfie toi des mots valises comme ça).
Ce sage gardien ne déverserait savoir qu’au compte goutte, avec précaution, afin de ne pas briser cette âme jeune, afin de préserver cette rafraîchissante inconscience sans l’abîmer du poids des responsabilités; pour qu’un temps encore, ce petit dragon puisse profiter de la joie de la découverte du monde avec les yeux qui pétillent. (c'est beaucoup trop long et si tu regardes bien tu ressasses la même idée plusieurs d'affilée. Et puis les yeux qui pétillent à la fin, ça jure vraiment avec l'ambiance mystérieuse et solennelle que tu as créée)

Le nouveau-né (je suis pas du tout sûr qu'il s'agisse d'un nom composé : demande à Mike ou Chikoun) commença par (j'ai aussi tendance à utiliser ce genre de formulation indirecte... je sais que c'est mal mais j'aime bien l'écrire ^^) évaluer (il doit y avoir un meilleur verbe pour mieux déterminer la découverte du corps et de l'environnement) son corps et son environnement, parfois douloureusement (ici c'est l'exemple type du pourquoi il faut vraiment limité l'emploi des adverbes : ça fait une allitération moche et lourde avec un nom qui termine par "ement"). Il apprit lentement (AAAAHHHHH !!!!) à coordonner ses pattes afin de ne pas tomber tête première contre le sol dur et froid en (qualificatif de l'adjectif "roche" ? mouais, mbof : "de la" c'est plus simple et plus joli - toujours privilégier les noms Très Heureux

... non je déconne ça dépend du contexte ><) roche. Il s’entraîna à (même remarque que pour "commença par" => tu vois ça alourdit inutilement la phrase en fait) se servir de ses petites ailes et sa queue pour s’équilibrer (là par contre il vaudrait peut-être mieux poser l'idée de manière complète : "trouver son équilibre") et ne pas tomber à l’eau quand il voulait boire. Il détestait cette eau froide (répétition avec la roche froide), qui restait longtemps collé(e) (ça sonne bizarre "collée" pour de l'eau contre des écailles qu'on imagine imperméable comme celle des reptiles) à lui et qui avait plusieurs fois essayé(e) de le tuer en l’empêchant de respirer (on voit très bien l'idée, mais l'analogie est un peu alambiquée. Tu devrais peut-être tourner un truc autour de l'idée de noyade directement). Il s’en approchait avec grande prudence et la fuyait quand elle tombait du ciel, en dehors de sa grotte, et recouvrait tout (alors voilà, j'avais sans doute déjà dû le dire dans ta première mouture : mais on a beaucoup de mal à se figurer l'environnement immédiat. 2claire-nous sur le lieu, décris-le, même succinctement ou juste en précisant plus haut qu'il s'agit bien d'une grotte avec un accès à l'extérieur ou quelques menues informations géographiques).
Ce qu’aimait par dessus tout le petit être, c’était le chaleur que procurait l’astre jaune dans le ciel quand il s’allongeait sous ses rayons au plus fort de la journée, il en ronronnait de plaisir durant des heures, ses petites griffes labourant la terre fraîche qui se réchauffait (maow ! Chat

. Il avait grand respect pour l’astre qui chassait l’eau. (c'est mignon, mais le parallèle n'est pas si évident que ça)
Cependant (on l'a déjà trop vu ce "cependant" Très Heureux

), l’appréhension des choses (elles aussi) et matières primaires (ce sont pas des "choses" ces matières primaires ? ... mais de quoi tu parles ?!) étant établie, la conscience ancestrale commença à distiller son savoir sur le monde au jeune dragon (la syntaxe est correcte mais la tournure laisse un peu à désirer : trouve qqch de plus simple ou de plus direct), et le rouspétait lorsque la sieste durait trop (alors c'est sympa comme détail, mais là c'ets soit complètement superflu, soit détaché d'un contexte ou d'une référence antérieure que tu devrais exploiter ou insinuer... wait ! what ? c'est quand il dort au soleil ? bah tu vois, le lien n'est pas très évident). Elle lui révéla qu’il était un être important, plus que les autres créatures, car il était dragon, qu’il était né du noir’ébène et qu’il disposait de la connaissance d’une entité suprême (c'ets un genre de matière primaire ?).

Mais avant tout (là je suis embêté : soit il y a un retour à la ligne et donc normalement aucun rapport avec le paragraphe précédent - puisque la règle du retour à la ligne veut qu'on change d'idée principale - mais je continue à me demander d'où vient la remarque qui suit : est-ce une constatation pure et factuelle, ou bien une opposition au dessein de l'entité mystérieuse qui le guide ? je sais c'est pas très clair, mais je suis un peu paumé ><), il était un enfant plein d’énergie débordante qui découvrait le monde, les saveurs, les sensations. Or, (dans la phrase c'est très bien employé et c'est plus intéressant que "cependant" ou "toutefois" ou "pourtant"... n'empêche que ça fait genre 4 ou 5 fois que tu utilises cet artifice : un élément de contexte factuel attaché au jeune dragon, suivi par une opposition/contrainte liée à la ligne scénaristique future... on a l'impression de lire plusieurs fois la même chose avec le même effet et donc de tourner en rond) la complexité de l’univers nécessitait une concentration qui attirait bien moins le jeune être que par exemple, les vapeurs qui s’échappaient de la roche parfois avec un drôle de bruit et montaient en volutes de fumée dessinant des arabesques.

Bon je m'arrête là pour l'instant et je finis sur cette phrase en orangé :

Citation :: Or, la complexité de l’univers nécessitait une concentration qui attirait bien moins le jeune être que par exemple, les vapeurs qui s’échappaient de la roche parfois avec un drôle de bruit et montaient en volutes de fumée dessinant des arabesques.

Je pense avoir mis le doigt sur le principal défaut de ton approche. Autant le dire tout de suite, ça évitera que tu continues de butter sur le même écueil à chaque fois.

Là je ressens une envie très nette de poser une certaine ambiance par un choix de rythme et de vocabulaire.

L'idée d'alterner la vivacité, l'insouciance et la spontanéité du petit dragon, avec la présence lourde de sens, la solennité de son destin, l'appel imposant de son rôle, personnifié par la présence mystérieuse et invisible : tout ça, c'ets très bien et c'ets vraiment visible. On le ressent bien et ça donne une impression très sinématographique, très sensorielle (l'alternance de visions ou de sons tantôt gais/colorés/aigus et tantôt épiques/sombres/graves est très synesthétique).

Là où le bât blesse, c'ets tout simplement dans l'envie de trouver la syntaxe la plus efficiente : tu en mets trop ! C'est pas plus compliqué que ça. Il y a pas mal d'éléments esthétiques qui posent cette ambiance, mais il y a beaucoup aussi qui se ressemblent trop. Comme indiqué plus haut, l'utilisation réitérée du même effet stylistique est assez lassant (et donc perd progressivement en intensité). Tes phrases sont parfois très complexes ou redondantes. Je te rassure, c'ets un défaut courant et pas très grave, puisqu'il se corrige très facilement une fois qu'on a franchi le pas : ne pas trop en faire.

L'écueil dont je parlais à l'instant est très répandu parmi nous, jeunes auteurs en devenir Très Heureux

: on cherche souvent à incorporer absolument toutes les idées qui nous viennent pour les insérer dans le texte, pour les fusionner à la narration et rendre au meilleur notre vision intime, que ça soit dans les détails descriptifs ou les contextualisations plus générales.

Il faut savoir lâcher du lest, savoir tailler dans le gras, savoir un peu lâcher prise sur son histoire ou ses personnages pour aller à l'essentiel : raconter une histoire.

Les fioritures (ce que moi j'appelle les fioritures), c'est à dire les effets de manches, les jolies phrases poétiques ou avec une plus value littéraire, ça on peut le faire après, plus tard, une fois qu'on a maîtrisé son histoire, dompté sa méthode, sa façon d'écrire (et là consécration : ) trouver son style. Bref, là il est question avant toute chose de mener ton histoire jusqu'à son aboutissement (peu importe la longueur). Il ne faut pas non plus avoir peur de la foirer : ce n'est qu'après plusieurs tentatives terminées que tu trouveras plus de facilités pour éviter les pièges. Mais il faut d'abord les affronter et les repérer.

Souvent, toutes ces petites erreurs "de débutants" disparaissent avec un peu de pratique.

Je parle pas en expert, hein. Juste en observateur. Ca fait des années maintenant que je vois les écrits de Mike, Lilith, Chikoun, Egorann et pas mal d'autres évoluer en bien. On passe tous par là et on y reste parfois des mois ou des années. Moi par exemple, au bout de plusieurs années, je vois toujours pas mes répétitions et ça pourtant j'en tartine partout et je suis attentif à mes relectures mais rien n'y fait Très Heureux

(et ça c'ets aussi le grand rôle des ateliers et des WIP : aider à trouver les petites scories et à les enlever à l'épuisette).

Donc, pour résumer : essaie d'alléger un peu.

Conseil du jour : continue ton histoire en prenant compte de ces quelques remarques sans revenir sur cette première partie. Tu auras le temps de revenir dessus une fois que tu auras fini : les histoires ou les nouvelles s'écrivent d'elles-mêmes et empruntent parfois des chemins qu'on imaginaient pas; il est par rare de devoir modifier le début une fois qu'on arrive à la fin Heureux

Ce projet reste dans ma tête, mais j'ai d'autres priorités actuellement. Cependant vos conseils et une longue conversation skype sur le sujet avec dvb (à l'époque de sa réponse), m'aident déjà à mieux réfléchir à mon écriture (oui ca ne se voit pas vraiment, mais si!)