Crin d'oeil

Crin d’œil

Fantasme qui allie la pupille à son chat,
Le rend aveugle quand je m'endors dans tes bras.
Une paire d'yeux et des papillons pour les taire.
Ce crin de dérision étouffé dans son suaire.

J'arrache dans l’œil de Mars le guerrier imberbe,
Ce poil de déviance de mes visions sans verbe
Où le félin s'en va par la fente des cieux
Et combat du cil contre mon cœur silencieux.

Je rêve au grisé de cette touffe sans herbe
Quand si près de l'oubli la prunelle superbe,
Je souris pour la photo perdue en chemin,
pour le poil pendu dans la paume de sa main.

Je perçois alors dans mes souvenirs glabres
Le globe se fendre d'un fragment macabre.
Sa chaleur se noie dans les mots que je forge.
La nuit, le matou sort et me prend à la gorge.

On dirait le chat poté version adulte.

Très belle poésie, tout y est bien construit et les images sont claires. J'aime quand les poètes s'appuient sur des images, ça rend les mots plus vivant je trouve.

Bravo Cassi', hé hé.

J'aime beaucoup. Ca rebondit, ton poème. On ne butte pas sur les mots. C'est fluide.
C'est aussi intense, pour en chercher le sens.

J'aime tout, sauf cette phrase:

"Je perçois alors dans mes souvenirs glabres "

Elle 'sonne' pas bien je trouve. Mais c'est peut-être moi qui la lit mal. Rôlliste

Merci pour vos compléments parce que j'ai essayé de travaillé sur la forme en relation avec le fond cette fois ci. Ainsi, savoir que mon poème plait à certain me fait plaisir.

Sephiroth a écrit:: J'aime tout, sauf cette phrase:

"Je perçois alors dans mes souvenirs glabres "

Elle 'sonne' pas bien je trouve. Mais c'est peut-être moi qui la lit mal.

Dis-moi Sephi. Qu'est-ce qui te gène dans ce vers ?
J'ai voulu utiliser le mot glabre qui s'oppose au poil et parce que le "g" annonçait le vers suivant plus chargé de sonorités brutales.
Si tu me dis ce qui te gène, je pourrais peut-être l'améliorer.

J'ai beaucoups aimé ton poéme. Clair, de jolies comparisons, bien écrite, et du plaisir à lire.
Content

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C'est doux comme un câlin, reposant comme un ronronnement.
Ton poème sans remous latin, puissant tel le rugissement.
Artiste. Tu peints les mots avec ton pinceau au poil félin,
Comme du petit lait j'ai bu, mes moustaches frétillent. Fin.

Contrairement a Sephiroth j'aime beaucoup le vers qu'il à cité, c'est une belle porte ouverte sur l'imaginaire de ton univers.

J'ai bien aimé, un bon moment de détente avant de dormir. Merci d'avoir partagé ! Coeur