wip d'oiseau!

Si gentil tu me souris, sachant que je répondrai alors que je m'ennuie en ta présence. Doux petit oiseau qui déploie ses couleurs pour m’éblouir.



Tu es bien gentil, mais je ne te garde pas, car un autre m'attend chez moi, ses plumes sont plus ternes. Mais avec les années, c'est normal.
Il faudrait bien que je pense à lui refaire une beauté.

Restons ami, l'oiseau. Promis, je t'écouterai quand tu en auras besoin, tu plonges dans l'angoisse, me trouves jolie et jalouse mon petit ange pourtant bien pâle ces dernier temps. Ne t'en fais pas l'oiseau, je t'aime bien, je t'ai même fait un dessin.

Mon ange m'ignore, pourquoi, je ne sais pas, il m'évite et prendrait presque la fuite ! Mais l'envol est impossible, il m'aime et je lui appartiens, tout comme il m'appartient, mais ma tristesse grandit, car mon ange ailé m'ignore encore, et encore, et encore....

j'ai besoin de parler.

Mon ami l'oiseau m'écoute, son envol n'est pas toujours majestueux, il est maladroit, boudiné, je sens qu'il a quelque chose qui le tracasse, pas grave, il est gentil, je le crois.
Mon ami l'oiseau m'aime, il me l'a dit.
Mon ami l'oiseau jalouse mon ange à moi, il me l'a confié, mon bel ange ne me regarde plus. Que faire ? Je ne l'ai pourtant pas mis en cage!
Mon ami l'oiseau m'offre son eau, elle a un goût de larme et me fait tourner la tête.

Pourquoi mon ange pleure t-il? Est-il triste ? Que veux-il? Il est libre pourtant...aussi libre qu'il le souhaite, trop peut-être ?
Tant pis, je verrai ça un autre jour, je suis fatiguée, mon ami l'oiseau ne va pas bien non plus, et c'est étrange, j'ai cru voir des poils dans ses plumes.

Cela fait plusieurs mois que mon ami l'oiseau me donne de l'attention et que mon ange à moi ne m'en donne plus, je me sens coupable de cette situation, mais comment réparer les choses ? Je suis discrète, je n'en parlerai que si nécessaire, pourquoi tourmenter les autres inutilement ?

Alors que mon bel ange devient presque translucide et que je m’inquiète de son état, mon ami l'oiseau me rend coupable de son amour pour moi !
Je me sens bien mal d'un tel désordre, surtout que de plus en plus de poils apparaissent encore, sortant de ses plumes, parfois mon ami l'oiseau picore ma peau, ça pique, il n'y a pas de trace visible, seulement dans mon cœur, elles sont là.
Je n'en parle pas, ce n'est pas grave, après tout, c'est mon ami et mon confident.

Mon ami l'oiseau s'est construit un petit nid, il y a mis son eau, et il aime partager avec moi, j'apprécie, car mon ange ailé ne me voit plus, moi aussi j'ai presque disparu.
Mon ami l'oiseau et moi nous apprécions être complices, c'est amusant, j'aime bien avoir des amis, et puis il m'apprend tellement de choses que j'ignore, que c'est agréable ! Même si parfois il s'amuse à me faire peur en picorant ma peau, mes joues, parfois frôlant l'interdit. Ce n'est pas si grave, je ferme les yeux sur des actes manqués.

Je me sens faible ces derniers temps. Je vole dans le vide, mon ange ne me regarde plus, ça y est, j'ai cessé de vivre, lui aussi.
Son agonie est lente, dois-je tourner la page ? Je ne peux pas, je m'accroche à mon ange transparent. Je ne suis qu'un tout petit papillon dans le tourbillon de la vie, insignifiant et délicat.

Mon ami l'oiseau l'a bien vu, il me prend sous son aile, c'est gentil.
Mais bien vite, je suffoque. J'essaye de sortir, mais dans le noir, enfermée dans toutes ces plumes, c'est difficile, il me rend coupable de ma fuite soudaine, alors je reste calme, je ne veux pas être méchante, j'étouffe en silence.

Un jour, en me réveillant, mon bel ange à disparu.

Mon ami l'oiseau s'est transformé. Est ce bien lui ? Il est devenu chat, ce félin est bien joueur, il déchire mes ailes de ses griffes, une à une, mordant à pleine dent dans le petit papillon que je suis.
Je ne dirai rien, comme toujours, mais je résiste, un peu, et puis, plus du tout, à quoi bon ? Je me sens mourir.

Et puis après tout, je l'aurai bien chercher...
Ne rien dire est une sorte de consentement, c'est bien ce qu'on dit non ?

Mon ami le chat a disparu, il est mort en mangeant mes ailes, étouffé par l'une d'elle.
Mon bel ange et revenu, quel soulagement!
Il m'a donné deux petites plumes à lui pour me refaire des ailes, et a même retrouvé son éclat.



Un jour où il a voulu jouer à me picorer les joues, mon bel oiseau m'a susurré, tristement.
« j'ai vu l'horreur dans tes yeux »

aikoh a écrit:

Mon ami l'oiseau


Si gentil tu me souris, sachant que je répondrai alors que je m'ennuie en ta présence. Doux petit oiseau qui déploie ses couleurs pour m’éblouir.

Tu es bien gentil, mais je ne te garde pas, car un autre m'attend chez moi, ses plumes sont plus ternes. Mais avec les années, c'est normal.
Il faudrait bien que je pense à lui refaire une beauté.

Restons ami, l'oiseau. Promis, je t'écouterai quand tu en auras besoin, tu plonges dans l'angoisse, me trouves jolie et jalouse mon petit ange pourtant bien pâle ces dernier temps. Ne t'en fais pas l'oiseau, je t'aime bien, je t'ai même fait un dessin.

Mon ange m'ignore, pourquoi, je ne sais pas, il m'évite et prendrait presque la fuite ! Mais l'envol est impossible, il m'aime et je lui appartiens, tout comme il m'appartient, mais ma tristesse grandit, car mon ange ailé m'ignore encore, et encore, et encore....


j'ai besoin de parler.

Mon ami l'oiseau m'écoute, son envol n'est pas toujours majestueux, il est maladroit, boudiné, je sent (sens) qu'il a quelque chose qui le tracasse, pas grave, il est gentil, je le crois.
Mon ami l'oiseau m'aime, il me l'a dit.
Mon ami l'oiseau jalouse mon ange à moi, il me l'a confié, mon bel ange ne me regarde plus. Que faire ? Je ne l'ai pourtant pas mis en cage!
Mon ami l'oiseau m'offre son eau, elle a un goût de larme et me fait tourner la tête.

Pourquoi mon ange pleure t-il? Est-il triste ? Que veux-il? Il est libre pourtant...aussi libre qu'il le souhaite, trop peut-être ?
Tant pis, je verrai ça un autre jour, je suis fatiguée, mon ami l'oiseau ne va pas bien non plus, et c'est étrange, j'ai cru voir des poils dans ses plumes.

Cela fait plusieurs mois que mon ami l'oiseau me donne de l'attention et que mon ange à moi ne m'en donne plus, je me sens coupable de cette situation, mais comment réparer les choses ? Je suis discrète, je n'en parlerai que si nécessaire, pourquoi tourmenter les autres inutilement ?

Alors que mon bel ange devient presque translucide et que je m’inquiète de son état, mon ami l'oiseau me rend coupable de son amour pour moi !
Je me sens bien mal d'un tel désordre, surtout que de plus en plus de poils apparaissent encore, sortant de ses plumes, parfois mon ami l'oiseau picore ma peau, ça pique, il n'y à (a) pas de trace visible, seulement dans mon cœur, elles sont là.
Je n'en parle pas, ce n'est pas grave, après tout, c'est mon ami et mon confident.

Mon ami l'oiseau s'est construit un petit nid, il y a mis son eau, et il aime partager avec moi, j'apprécie, car mon ange ailé ne me voit plus, moi aussi j'ai presque disparu.
Mon ami l'oiseau et moi nous apprécions être complices, c'est amusant, j'aime bien avoir des amis, et puis il m'apprend tellement de choses que j'ignore, que c'est agréable ! Même si parfois il s'amuse à me faire peur en picorant ma peau, mes joues, parfois frôlant l'interdit. Ce n'est pas si grave, je ferme les yeux sur des actes manquer (manqués).

Je me sens faible ces derniers temps. Je vole dans le vide, mon ange ne me regarde plus, ça y est, j'ai cessé de vivre, lui aussi, son agonie est lente, dois-je tournée (tourner) la page ? Je ne peu (paux) pas, je m'accroche à mon ange transparent. Je ne suis qu'un tout petit papillon dans le tourbillon de la vie, insignifiant et délicat.

Mon ami l'oiseau l'a bien vu, il me prend sous son aile, c'est gentil.
Mais bien vite, je suffoque. J'essaye de sortir, mais dans le noir, enfermer (enfermé ou enfermée)dans toutes ces plumes, c'est difficile, il me rend coupable de ma fuite soudaine, alors je reste calme, je ne veux pas être méchante, j'étouffe en silence.

Un jour, en me réveillant, mon bel ange à disparu.

Mon ami l'oiseau c'est (à supprimer) s'est transformé. Est ce bien lui ? Il est devenu chat, ce félin est bien joueur, il déchire mes ailes de ses griffes, une à une, mordant à pleine dent dans le petit papillon que je suis.
Je ne dirai rien, comme toujours, mais je résiste, un peu, et puis, plus du tout, à quoi bon ? Je me sens mourir.

Et puis après tout, je l'aurai bien chercher...
Ne rien dire et (est) une sorte de consentement, c'est bien ce qu'on dit non ?

Mon ami le chat a disparu, il est mort en mangeant mes ailes, étouffé par l'une d'elle.
Mon bel ange et revenu, ouf !
Il m'a donné deux petites plumes à lui pour me refaire des ailes, et a même retrouvé son éclat.




Un jour où il a voulu jouer à me picorer les joues, mon bel oiseau m'a susurré, tristement.
« j'ai vu l'horreur dans tes yeux »

C'est un joli texte. Triste, au rythme lancinant, un peu comme une vague. J'aime assez. Peut-être que certaines phrases mériteraient d'être coupées par des points plutôt que des virgules, mais en même temps, ce n'est pas mal non plus comme ça.

Finalement, mis à part les fautes, je le trouve bien comme ça.

Oups, ce sont vraiment des fautes d'inatentions, car cassiopée l'a corrigé avant que je le poste, et il me semble qu'elle avait relevée les mêmes erreurs...
en tout cas c'est corrigé, ouf! ^^



Merci pour ton avis grendelor.    

Bon j'ai été un peu sceptique au début :

j'ai trouvé le ton très enfantin, principalement à cause des répétitions et d'un petit manque de profondeur dans la première phase.


Et puis au fur et à mesure j'ai trouvé que les idées étaient un peu mieux posées et que le texte aboutissait à une métaphore un peu plus profonde et plus réfléchie.


A mon avis, c'est que mon ressenti, tu as pris le parti de poser pas mal d'idée, tu t'es concentrée sur la métaphore filée et tu as peut-être oublié la structuration globale du texte. Autrement dit : un peu trop de forme au détriment du fond.

Je trouve un peu dommage du coup que, au moment où le texte prend un certain relief, tu casse un peu cet effet, juste par un seul mot :

Citation :

Mon bel ange et revenu, ouf !

ce "ouf !" est à mon avis terrible, puisque d'un coup tu relâche l'intensité que tu as crée. D'accord tu marques là ton soulagement, mais je pense que c'ets un peu trop enfantin, trop brut. D'autant plus que tu rebondis sur une dernière phrase très sombre et très violente (ce qui me fait dire là aussi que le tout manque un peu de structuration).

Les idées sont bonnes, tous les éléments de ton introspections sont exprimées, ainsi que ton ressenti intime, mais pas forcément dans le bon ordre pour transformer ce billet intime en quelque chose de plus intense.

Après, comme c'est un WIP, tu peux toujours creuser un peu pour chercher la meilleure façon d'aboutir à ce que tu veux réellement construire avec ce texte. Tout dépen de ton objectif initial, ça peut très bien correspondre à ton intention première.


Ceci dit, je reste agréablement surpris par ta capacité à concilier à la fois l'expression de sentiments complexes dans une situation de malaise (qui est bien palpable) et une écriture simple et faussement candide. Il y a une froideur et une analyse pertinente dans cette forme.

Au final, ça correspond assez à l'image que j'ai de toi

Ca doit pas être facile à coucher sur le papier ce genre de trucs. Belle confession !

C'est un texte très personnel, j'aime écrire de cette façon mais il ne m'arrive que très rarement de les montrer. C'est un soulagement, un moyen très efficace d'ôter un poids de nos épaules et c'est vraiment très agréable. J'aime ton côté enfantin qui lui même dégage une sensibilité sincère. Je vois en ton texte une lutte avec toi même pour préserver ton âme et ton imagination d'enfant.

Une écriture dans ce style ne peut être que très peu retouché, c'est la sensation du moment qui nous poussent à écrire de cette façon.

Citation :

Mon ami l'oiseau s'est transformé. Est ce bien lui ? Il est devenu chat, ce félin est bien joueur, il déchire mes ailes de ses griffes, une à une, mordant à pleine dent dans le petit papillon que je suis.

J'aime beaucoup ce passage.

Merci d'avoir partagé un petit bout de toi, c'était plutôt agréable à lire   

Merci pour cette remarque pertinente Marcus.
effectivement, ma façon d'écrire et de dessiner permet de garder un petit côter "sale gosse" que je n'ai pas envie de perdre avec l'âge.
Pour le sens du texte, et bien...on va dire que tu as raison!   
Je ne pense pas changer ce texte beaucoups plus, peu être plus tard, si un jour je le relis et que quelque chose me dérange, ou que quelqu'un vois quelque chose à redire dessus, comme d^b avec le "ouf", ce qui était vrai.

la phrase finale me dérange, j'aurais apprécié la changer, l'amoindrir ou la mettre ailleurs. seulement, je ne vois pas trop comment.