Révélations ou auto-mensonge ?

Révélations ou auto-mensonge?

Pffff…que fais-je ? Que suis-je ? Vais-je bien ? A dire vrai…je ne fais rien pour m’aider. Je ne suis rien, et je ne sais pas comment je vais. Je me suis tellement menti, je mens tellement aux autres, que je ne sais plus où je suis perdu dehors et dedans.

Je dois être le plus beau des menteurs. Toujours la petite tête d’ange souriant, le pacifique qui se laisse faire, le type qui a le cœur sur la main, celui qui aide mais qui ne veut pas être aidé. Le désintéressé. Mais je ne suis rien de tout ça, je suis un mystificateur. Je me force à donner une belle image, je me force à « aimer » les gens, je m’oblige à être serviable et à sourire… Au fond, qui sait quand j’ai envie de pleurer ? Qui sait quand je vais mal ? Personne, puisque je me rends moi-même triste certains soirs…Comment discerner la vérité ? Je ne sais plus. Je me suis perdu, et impossible de me retrouver. Je mens beaucoup sous des accents de franchise, je m’invente une vie…

Je ne fais tout que par pure envie d’être bien vu, d’être différent, d’être un « ange », quelqu’un d’ « exceptionnel »… Et tout ce que je gagne, c’est un combat entre ce naturel qui revient au galop, une peur de vivre dans le vrai monde, la vérité, et une recherche constante de « qui suis-je ? »…

Au fond, je n’ai rien gagné. Simplement beaucoup d’instants de blues, où je me vois tout en noir…et l’impossibilité de saisir si, dans ces cas là, je me vois tel que je suis vraiment, où bien si cet état me pousse à émettre une pensée mensongère sur mon compte, ce qui me pourrit l’existence.

Mon Séphinou, on ne sait jamais ce qu'on est, puisqu'"être", c'est avant tout une vision subjective et qui englobe énormément de choses que de simples mots ne peuvent encadrer.

Après, mentir est aussi subjectif. Il est normal de mettre en avant le "paraître" sur l'"être".

Mais ce que tu es, c'est aussi ce qu'on perçoit de toi. Et si tu peux mentir sur des faits, il y a des choses que tu ne peux pas cacher. Personne ne peut transformer sa personnalité.

C'est bien écrit, bien que parfois tu te laisses un peu emporter ce qui fait qu'on perd le fil un quart de seconde. M'enfin, rien de grave.

Et t'as beau dire ce que tu veux, c'est TOI qu'on aime, et pas une image façonnée.

<3

Une tempête. Tempête de sentiments. Tu te perds dans ces questions, dans ces pourquoi qui te tourmentent. En te lisant, on a mal. Tu nous entraînes dans ta tempête, qui nous emmêle et nous force à notre tour à nous poser des questions.

Mais moi, qui te connais pourtant si peu, je ne peux pas te croire. Et même je te dit que tu as tort. On ne peut se forcer à faire, à éprouver. Ce que tu m'as montré de toi, ce que tu montres aux autres, c'est forcément quelque chose qui vit en toi. Moi j'aime ce que tu montres. Et ce que tu montres, si ce n'est pas toi.... qui d'autre?

On ne se perd que pour mieux se retrouver... et tu te poses les questions qui te feront avancer. Alors... une fois épuisées, remonte la pente pour trouver les réponses... car celles que tu donnes aujourd'hui, tu les a trouvées dans la douleur, cherche maintenant celles que tu donnerais face au bonheur...

Abuser et maquiller, voilà ce que tu as tenté.

De ta fausse sérénité tu t'es sciemment paré et avec méthode et meticulosité tu as tenté de montrer la face de toi qui n'existe pas. Cette face qui n'a pas lieu d'être et qui ne prodigue aucune chaleur. Elle est une flamme gelée qui irradie des pensées malsaines et torturée par des appels inaudibles.

Il est inutile de nier, oui tu as menti. Il est inutile de se le cacher, oui tu as fait du mal.

Tu as tenté de créer quelque chose qui n'est pas toi et à qui tu commençais à laisser trop de place. Après la blessure est venue la colère, après l'amertume est venue la déception. Tu m'as affreusement déçu et cette fois ci je ne réagis plus. Il est temps pour toi de ne plus être ce môme agaçant et envahissant qui ne se contrôle pas et n'arrive pas à mesurer le sens de ses paroles. Il est temps pour toi de simplement redevenir celui que j'appréciais et qui a disparu sous des bribes d'égoïsme. Il est temps pour toi de vivre par toi et non par le malheur des autres.

Ouvre ta main et lâche en les pleurs car ils ne sont pas les tiens. Ouvre ta main et lâche en les morts car ils ne sont pas tes fantômes. Ouvre ta main et lâche en tes peurs car elles ne doivent pas te dominer. Tu dois à présent apprendre à ne pas voler le malheur des autres. Tu ne dois plus concentrer les chagrins sous ta peau tendue. Tu ne dois plus prendre plaisir à ne te souvenir que des défaites et ne jamais penser à tes victoires.

Sans cela Sephiroth, nul retour en arrière n'est possible, sans ces pas qui vont te faire franchir cette barrière de mélancolie dont tu t'es fait l'habit. Tu es un enfant, apprends à devenir l'adulte qui pourrait être.

La vie n'a pas de bouton pour revenir en arrière. Retrouver un bon chemin, ça c'est possible. Mais sans itinéraire, il faut bien tatonner. Je marche dans le noir, et je me cogne plus que je ne le voudrais, mais je trouverais.
Mais on n'empêchera pas don quichotte de se battre contre des moulins à vent. Cela, je ne peux le change, car c'est en moi. Tout ce que j'ai "créé", vient de moi, il en fait donc partie. Je dois juste le vivre différement, prendre une autre direction, et agir de manière peut-être plus réfléchie.

Adulte, peut-être un jour, oui...mais enfant, ça, toujours. Car l'enfant rêve, l'adulte rationnalise et abandonne. Et ça, je n'accepte pas.

Et je sais si j'ai fait mal ou pas...mais je me passerais d'excuses tant que je ne serais pas certain de les présenter sincèrement.

Merci à tous pour vos commentaires $Clin d\'Oeil$

Ce texte, émanation de tes sentiments éxalte la passion. Cette passion envahit parfois entièrement ton être.
Comme tu le dis : Don Quichotte, à ce moment là, combat pour des idéaux, mais en s'appuyant sur des réalités vacillantes. Tes rêves sont alors cauchemars et tu souffres. Si tu souhaites vivre et rêver qu'enfin tu réussis, alors choisis tes rêves... afin de ne pas souffrir inutilement.

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