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 C'est pas une vie [Aillas]

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Aillas
Grendelor
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Grendelor
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Grendelor


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MessageSujet: C'est pas une vie [Aillas]   C'est pas une vie [Aillas] Icon_minitimeJeu 10 Juil - 17:28

Grendelor s'était endormie dans la bibliothèque, épuisée par ses longues heures de travail. Un raclement de chaise la réveilla en sursaut. Elle cligna des yeux, désorientée, se demandant pendant un instant où elle était. Les lourds rayonnages et l'atmosphère ouatée lui rappelèrent qu'elle était en train de lire une nouvelle histoire, dénichée dans un coin poussiéreux où les gens n'allaient plus. C'est d'ailleurs cet état d'abandon qui l'avait attirée. Connaître les récits oubliés, découvrir des perles cachées étaient ce qui faisait de son passe-temps une véritable passion.

Se redressant sur sa chaise, elle s'étira longuement, sans un bruit pour ne pas déranger les autres lecteurs. L'esprit libéré de la brume du sommeil, elle considéra sa trouvaille. A peine quelques feuillets reliés agrémentés d'images suggestives.

*C'est pas une vie...*


Un sourire en coin naquit sur ses lèvres et elle reprit sa lecture depuis le début afin de pouvoir laisser quelques notes à l'intention de l'écrivain. Elle se demanda un instant s'il avait abandonné son récit ou bien s'il attendait un signe du destin pour reprendre son cours.

Citation :

Le texte étant suffisamment court, je reprends les passages en soulignant les menues imperfections qui s'y trouvent.
Citation :
Il était 20h32 et il pleuvait averse sur un quartier pavillonnaire, la lumière d’un vieux réverbère éclairait une belle décapotable rouge des années 80. Pas très loin, une petite villa blanche en face du bitume humide de la rue. Un couple sortit de la maison hâtivement, l’homme portait une veste de cuir noir assorti avec son jeans et ses courts cheveux bruns ondulants sous la pluie, la fille était vêtue d’un tailleur gris qu’elle essayait vainement de protéger de la pluie. L’homme arriva le premier à la voiture et ouvrit galamment la porte à sa fiancée. S'asseyant à son tour, la portière claqua et la voiture démarra en trombe, les pneus crissant sur le bitume trempé.

En rouge, les virgules qui devraient être des points à mon avis, en bleu les répétitions (asphalte changerait agréablement^^). L'introduction de l'introduction. Simple et sans fioriture. Ça marche.

Citation :
L'homme conduisait vite, une main maniant le levier de vitesse toujours actif, il zigzaguait entre les voitures avec la facilité de l'habitude. Il avait la conduite sportive, mais fluide et sans secousses. La femme qui se regardait dans son petit miroir de poche à côté de lui ne semblait pas inquiètée par la vitesse mais paraissait tout de même anxieuse. Rangeant le miroir dans son sac à main, elle se tourna vers l'homme.

-Je ne suis pas rassurée... Tu es sûr que ça ira?

-Sûr et certain ma chérie, en plus tu es ravissante ce soir. Voyant qu'elle ne s'apaisait pas, il lui sourit et dit tout bas. Je t'aime...

-Moi aussi je t'aime.

Tu nous as habitué à moins de fautes que ça, fais attention.

Citation :
Ils se regardèrent amoureusement et il enleva une main du volant. Et entama un geste pour effleurer la cuisse de la fille, celle-ci la lui prit gentiment dans la sienne sans cesser de le fixer, d'un amour transi et surpuissant, qui dépassait toutes les imaginations et même les plus démesurées. Permettait de passer outre la routine, outre le quotidien. Un éternel et perpétuel éclat de bonheur dont ils étaient les détenteurs privilègiers. Tellement plus privilègiés que les conducteurs de camion…

Ce passage est assez maladroit. On sent bien que tu veux montrer la force de leur amour et le fait qu'ils sont totalement coupés du monde mais c'est... forcé ou je ne sais quoi qui fait que ce qui aurait du être très beau est finalement assez plat. Le fait de finir par la comparaison avec les conducteurs de camion casse tout suspens et on sait déjà comment ça va finir : mal. C'est d'autant plus mal posé que tu reprends derrière avec le fait qu'ils étaient coupés du monde.

Citation :
Car ils ne purent voir la lumière en face ; un camion de soixante deux tonnes conduit par un routier. Un type sans histoire mais constamment épuisé par les milliers de kilomètres qu’il parcourait chaque jour… Ainsi lui presque assoupi et eux complètement amoureux vivant tous les trois dans leurs rêves ne perçurent pas la réalité. Le choc enfonça la voiture dans le camion avec un facilité déconcertante… Broyant la carosserie comme une vulgaire miche de pain, froissant la tôle comme du papier d'aluminium.

Le "car" n'a aucune signification ici, aucun lien avec ce que tu as dit auparavant. Sinon ce paragraphe est très bien maniant les images comme tu sais si bien le faire.

Citation :
Le couple mourut la main dans celle de l’autre… de la main de l’homme coulait son sang, fluide vital fuyant ses veines comme son esprit se sauve de son enveloppe saccagée… L’hémoglobine goutte, ruisselle, coule à flot et enfin se tarit… Et s'en fut finit. L'homme devait à partir de cette minute compter non plus sur des acquis appris dans cette vie banale et futile, mais sur son inné bien plus puissant. Comme on perd une bride et l'on apprend à galoper. Comme on meurt pour mieux renaître...

Pas mal non plus, la fin laissant entendre que ce n'est pas la fin justement. Du coup on voudrait bien savoir si ce qu'on soupçonne est vrai et quelle est cette renaissance.

Au final, une bonne introduction, même si elle est perfectible, qui donne envie de connaître la suite. Ce que j'attends avec impatience.

A bientôt j'espère

Elle reposa sa plume, relisant une dernière fois son écrit avant de le déposer dans le panier du courrier.
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Aillas
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MessageSujet: Re: C'est pas une vie [Aillas]   C'est pas une vie [Aillas] Icon_minitimeMar 2 Sep - 15:10

Voilà,

Je me suis décidé à écrire la suite, celle-ci devrait arriver à intervalles réguliers dans les bacs donc vous gênez surtout pas pour les commentez, c'est une des choses qui me donne envie de continuer à l'écrire ce bon dieu de Roman!!!
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Dounette




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MessageSujet: Re: C'est pas une vie [Aillas]   C'est pas une vie [Aillas] Icon_minitimeMar 2 Sep - 17:38

Pas de soucis chef !Heureux
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MessageSujet: Re: C'est pas une vie [Aillas]   C'est pas une vie [Aillas] Icon_minitimeJeu 4 Sep - 21:33

Bon je te l'ai dis sur msn mais je le post ici également.

Ton début est super accrocheur, il donne tout de suite l'envie de savoir la suite, que leurs est ils arrivé, où Il arrive toussa toussa

En gros chaque post nous donne l'envie d'attendre le prochain post.

Continue =)
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MessageSujet: Re: C'est pas une vie [Aillas]   C'est pas une vie [Aillas] Icon_minitimeLun 6 Oct - 23:21

J'ai vraiment jamais aimé le passage où tu tues la mère si violemment. Même s'il est utile qu'un fils tue sa mère pour son équilibre mental et affectif, je trouve ça cruel^^.
Moi qui ai lu toute la suite, je trouve qu'Aillas donne ses écrits au compte goutte^^.
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Dounette




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MessageSujet: Re: C'est pas une vie [Aillas]   C'est pas une vie [Aillas] Icon_minitimeLun 6 Oct - 23:23

Ca fait longtemps que je lis ton histoire, longtemps que je devais poster par ici pour donner mon avis.
Mais voilà, j'ai hésité. J'hésite encore. J'aime et j'aime pas. Je m'explique.

L'histoire est fabuleuse. Elle est vraiment géniale ! Mais alors que tu as d'habitude une plume riche, une syntaxe parfaite, des phrases fluides, sur ce roman, quelque chose cloche...

Le premier post est parfait. Une légère lourdeur sur la description un peu trop appuyé de la force de leur amour, mais l'accident est très bien raconté, dramatique à souhait. C'est après que la sensation d'étrange commence. Tes phrases deviennent plus longues que la normale, tu oublies carrément de mettre des points, ce qui fait un rythme impossible à suivre. Tes phrases s'enchainent trop rapidement, là où le récit demanderait de s'appesantir, afin de mieux nous transmettre l'atmosphère. Tu vas trop vite, presque sans soin. Je sais pas ... L'écriture, pour une fois, n'est pas à la hauteur de l'histoire.

J'attends tout de même avec impatience la suite, car, je le répète, l'idée originale est vraiment bien trouvée. Peut être ton écriture dans les prochains posts retrouvera sa légendaire qualité à laquelle tu m'as personnellement habitué...
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dale cooper

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MessageSujet: Re: C'est pas une vie [Aillas]   C'est pas une vie [Aillas] Icon_minitimeDim 12 Oct - 22:10

Je ne prends pas la temps de lire les autres commentaires !! d'une j'ai matériellement pas le temps de le faire là tout de suite maintenant, donc désolé si l'argumentation va manquer d'originalité, mais au moins elle aura l'avantage d'être de ne pas avoir été dénaturée par une tierce opinion ^^ (ouai ! là je m'en tire bien !!)

__________


En partant avec moi ce week end j'ai pris quelques textes imprimés à lire dans le train. En voyant ton nom, dans la présente bibliothèque je me suis précipité car j'avais déjà lu quelques uns de tes textes, et il me semblait avoir assez bien apprécié.

Du coup je me lance dans ton récit, au titre intrigant (un bon point : un bon titre c'est souvent une bonne accroche).

L'allocution en préface, en forme d'épitaphe mystérieux et poétique confirme cette ambiance à venir. Je soupçonne quelque chose de mystique et de fantastique.

Et puis non. On revient soudainement dans une ambiance très terre à terre, froide avec des personnages très réalistes. Dès le début, je suis méfiant, ils m'ont l'air louche, surtout le gars. Et puis finalement, non.

Citation :
Ils se regardèrent amoureusement et il enleva une main du volant. Et entama un geste pour effleurer la cuisse de la fille, celle-ci la lui prit gentiment dans la sienne sans cesser de le fixer, d'un amour transi et surpuissant, qui dépassait toutes les imaginations et même les plus démesurées. Permettait de passer outre la routine, outre le quotidien. Un éternel et perpétuel éclat de bonheur dont ils étaient les détenteurs privilègiers.
Je trouve que ce genre de formulations, aux sentiments exacerbés, manquent cruellement de réalisme : on n'aime comme ça que dans les histoires de chevaliers et de princesses, pour moi, l'amour est un sentiment tellement personnel, qu'il ne peut être raconté avec des formules aussi absolues et invariables. Ou alors on est en présence d'amants maudits complètement ahuris façon Mickey et Malaury ^^.


Après sur les deux paragraphes suivants, je trouve dommage que tu alternes entre de belles images, et d'autre un peu plus aléatoires comme

Citation :
conduit par un routier.
Broyant la carosserie comme une vulgaire miche de pain
Le couple mourut la main dans celle de l’autre
L’hémoglobine

Je trouve que ces mots/expressions viennent un peu amoindrir la force dont le reste de ce passage bénéficie, du coup ça casse un peu l'ambiance.




Sur le passage de la vie à trépas de l'homme : je trouve intéressant l'idée du réveil dans une ville déserte. On en vient à se demander qu'est-ce qu'il se passe réellement. Est-il en train de survivre en s'imaginant un nouveau lieu où sa conscience se serait réfugiée. Où est-ce une autre dimension, on hésite entre fantastique et prosaïque, vu ce que tu nous a servi jusqu'ici ^^.

Et puis ensuite on n'a plus vraiment le temps de se soucier de l'endroit, puisqu'une nouvelle action se met en route très vite avec cette course poursuite et le combat qui s'ensuit.


Alors pour le coup, je trouve qu'on change trop rapidement d'ambiance. Si jusqu'ici il y avait une construction "rigide" et structurée, pour tout ce qui est du "Purgatoire" (je me suis résigné à basé ton récit sur cette notion), c'ets beaucoup plus confus (voire carrément "bordélique") : les actions vont s'enchaîner avec des personnages qui ne sont pas vraiment nommés et/ou décrits (entre "IL" et "LUI" faut s'y retrouver). Ensuite au niveau de l'unité de temsp ca devient compliqué aussi. On a l'impression que tu introduit des personnages nouveaux, mais on n'arrive pas vraiment à distinguer le moment où tu changes le point de vue et où s'opère ce changement précisément.

On en arrive ensuite au constat que trente ans se sont écoulés, mais je ne suis pas sûrs de savoir trente ans à partir de quel évènement.

En fait , j'ai eu un peu l'impression de patauger entre tous les personnages.


Par contre, l'ambiance générale du "Purgatoire", son architecture, ses règles de survie et la cruauté de sa logique sont plutôt bien rendus. On imagine très bien cet endroit gris et sordide où errent les créatures entre rêve de rédemption, espoir détruit et peur de la damnation. Les forces en présence sont quant à elles plus subtilement amenées sur scène.


Je pense que le gros effort sera peut etre à fournir au niveau des personnages "humains" (j'ai un réel besoin de pouvoir les déterminer ^^ mais je suis peut passé à côté de qqch dans la narration, comme si j'avais raté une marche !!)


Bonne continuation en tout cas.
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MessageSujet: Re: C'est pas une vie [Aillas]   C'est pas une vie [Aillas] Icon_minitime

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