Aillas

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L'écriture. L'écriture c'est pour moi un but, je ne conçois pas ma vie sans elle. Si on me demande ce que je veux faire plus tard et que je veux répondre sincèrement, je suis obligé de dire "Écrivain". Oh bien sûr, je sais combien il est difficile d'en arriver à être publié et lu par la plupart. Mais sans cet horizon que je me suis conçu, il n'existe pas de Aillas. Pas de volonté de me lever le matin pour enchaîner sur une nouvelle journée. S'il fallait quantifier mon monde, je dirais qu'il y a le Tout, le Rien et l'écriture. Celle-ci justifiant les deux précédents.

Mais je préfère plutôt vous montrer ce qui découle de ma plume que de m'évader dans quelques obscurs réflexions.

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C'est pas une vie

C'est là que tout à commencé pour moi. Mes premiers pas sur les feuilles blanches. On y ressent quelques coquilles mais bon, c'est pas encore trop mauvais. Il s'agit d'une histoire utilisant pour base le jeu "Painkiller", un bon FPS trash qui n'a de valeur que par ses cinématiques. Ayant commencé par décrire celles-ci je me suis laissé allé à créer mon propre monde, comme une greffe à l'histoire première. Et cela a donné ceci.
Un homme et une femme dans un purgatoire dans lequel se disputent les humains et les démons. Bref, de quoi faire une saga endiablée.

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La luxuriance de la verdure

Ce nom de texte a toujours étonné. Personnellement, j'en suis assez fier et y voit comme une extension au texte même. A nouveau texte, nouvelles références. Cette fois-ci c'est l'univers de Warhammer 40.000 qui est touché. On s'immerge dans la peau d'un soldat de la Garde Impériale affrontant des Orks sur une planète étrangère. Du bonheur en boîte, j'affectionne assez cette production. Voyez vous même.

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La Complainte du vieil homme

Surement l'un des meilleurs texte que j'ai pu écrire de toute ma vie. J'en suis fier et j'aimerais qu'on soit fier de moi pour ce texte. Il s'agit de la dernière parole d'un mourant, ressassant ce que fut sa vie avant qu'il ne jette lui même la dernière pelleté de terre sur son corps. Un gros travail sur les sonorités, un travail qui se perd parfois.

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Emancipation Style

A prononcer "Staïle", s'il vous plaît. Voici une satyre qui m'a valu quelques foudres en d'autres lieux. Le suicide affiché et placardé partout, tellement surjoué qu'il en devient aberrant et obscène. Un texte qui a remué un peu les foules, je n'attends plus que ton avis pour... avoir ton avis. Dessus.

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Clientèlisme forumal

Aaah. Remettre mon entourage en cause. Voilà un sujet qui me passionne. Là je suis en train de démanteler consciencieusement et avec une perfidie toute assumée les préceptes même de l'amitié, de l'altruisme, du partage. C'était un grand moment de ma vie, qu'il me plaît encore de partager, parce que, oui, j'ai besoin de lecteurs.

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Naissance

Une citation, simplement :
"Ce fut un jour de silence qu’elle naquit, un jour de silence parmi la science. Dans les frondaisons d’une forêt sans nom, à l’orée de grands monts, couchée sur le sol, sa mère expulsait avec difficulté les souffrances de la mise en enfance. Dans la pénombre d’un arbre feuillu, le père restait fermé, de visage et d’esprit. La scène, noyée dans un halo d’ombre, contrastait vivement avec la lumière douce et sereine qui l’environnait pourtant. Il n’y avait ni vent, ni parent, ce fut sans bruit, sans ami."

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Si elle a dû le taire, moi non plus

Une gueulante poétique et érotique sur une certaine conception de la critique. La plainte de l'écriture qui s'en va et qu'on ne retrouve plus. Il y a dans ce texte bien davantage qu'il ne laisse l'imaginer aux premiers abords. Mais pour en cerner tous les reliefs, il faut bien entendu avoir en main quelques notions espace-temps sur le contexte de l'écriture. Forcément. Mais même sans, c'est lisible.

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