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 Rendu Final.

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Drystan
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Drystan


Masculin Nombre de messages : 3758
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MessageSujet: Rendu Final.   Rendu Final. Icon_minitimeSam 19 Sep - 17:49

« Vu d’ici, la lune ressemble à un œil. Un œil gigantesque. Le regard d’un monstre. Une créature, couchée dans l’obscurité, prête à bondir sur la Terre. Camouflé par l’ombre, camouflé par l’espace. Semblant ne pas être. Et pourtant, omniprésente.
Tu me ressembles tellement, petite planète. Ce château semble hanté. Un monstre rode à l’intérieur. À chaque pas, je sens sa présence. À chaque pas, il rampe derrière moi. Où que j’aille, il parvient à me suivre. Au plus profond de cette demeure, son souffle transperce les murs. Mais il n’attaque jamais. Il se joue de moi. Il joue avec moi. Je ne suis qu’une marionnette à ses yeux. Viendra un jour où le monstre se lassera. Un jour où il me tuera. Chaque matin, je me lève, sachant que le moment approche. Je ne vois aucun moyen d’entraver sa route… J’ai peur. »



Rendu Final. Phrasa13


La petite fille se tenait assise sur la balustrade, Ses yeux tournés vers la lune. L’astre trônait haut dans le ciel. Ciel pur. Ciel noir. Quelques audacieux nuages vagabondaient dans cette obscurité. Seules les étoiles se présentaient, ci et là, piquetant la voute céleste de quelques diamants. Une nuit comme les autres. Seul un élément différait des soirs habituels. La Lune brulait. D’innombrables rayons écarlates jaillissaient du satellite, plongeant la campagne dans un brasier sanglant. La gamine regardait l’astre, la lèvre tremblante, le visage pétrifié. Terrorisée.

« Le mon… monstre est en colère… Il va bondir. Son œil brille de haine. Le mien pense t-il pareil ? Mon ennemi attaquerait t-il ce soir ? Pitié… Pas ce soir… J’ai tant de choses à faire… »

Mïwéna était un enfant comme les autres. Empli de craintes. De croyances. De fantômes. De rêves. Elle ne pouvait s’empêcher de sortir la nuit. Tous les soirs, elle se glissait hors de l’abri, trompant la vigilance de ses proches. Défiant le monstre. Elle-même ne pouvait expliquer ses actes. Une pulsion incontrôlable. Voulait-elle observer la lune ? Voir la créature ? La combattre ? Folies.
À la nuit tombante, la jeune fille jouait avec sa vie. Elle filait, aussi vite que possible, au sommet de la plus haute tour du château. Ce n’est qu’une fois là haut que la peur la prenait. Elle lui tordait les entrailles, lui broyait le cœur. Pourtant, il fallait repartir. Retourner en bas. Dans sa chambre. Mais aussi, repasser dans SON territoire. Chaque nuit, elle survivait. Chaque nuit, elle recommençait.

« Sera-t-il la ? M’attend-il ? Tapi dans un coin, les crocs sanguinolents, les sens à l’affut, attendant l’instant propice… Humant mon odeur, préparant l’assaut… Je ne peux rester jusqu'à l’aube… L’autre œil va venir, et lui, lui me verra… ».


L’enfant descendit de son promontoire. L’immense porte en chêne se tenait devant elle. La pousser équivaudrait à revenir sur SES terres. Elle ne connaissait que deux refuges. Le toit. L’abri. Dehors, c’était l’antre des monstres de la forêt. Infranchissable. Mïwéna ne se faisait point d’illusions. Ce château était une prison. Le geôlier, un tueur.

« Une chose est sure. Il est immense : Je les ai vus, les couloirs gigantesques. Les portes titanesques. Les marques sur le bois. Chaque entaille faisait ma taille... ».


Elle n’était qu’une lilliputienne dans la demeure des géants.
Un dernier regard. Un soupir. Un frisson. La jeune fille se glissa dans l’escalier.

~


« J’ai faim… » Deux yeux dans le noir. « Ou est tu? ». Crocs acérés. Griffes écarlates. « Mon jouet ? J’ai besoin de toi ! ». Pupilles ensanglantés. « Viens voir papa, petite fille… » Lui. Tapi dans la nuit, le monstre chantonnait. Il avançait lentement, cherchant une proie. Soudain, il se dressa. Huma l’air. « Je te sens… ».

Il disparut, laissant quelques poils derrière lui. En un battement de cœur, il avait eu le temps de s’élancer dans le couloir. Le vent sifflait à ses oreilles. Il savait ou elle était. Il lui fallut peu de temps pour rejoindre l’escalier. Quelques marches plus haut, une forme indistincte descendait les marches. Le monstre sourit, dévoilant une superbe rangée de crocs. La chasse commençait.

~


Mïwéna le vit immédiatement. Des dents étincelantes. Un regard rouge, au bas des marches. Un regard parfaitement compréhensible. Le regard qu’a un loup pour une brebis égarée. Il n’y aurait pas de pourparlers, de négociation, de compromis. Elle finirait en steak, un point c’est tout. Pas de stade intermédiaire. Elle le savait. On ne négocie pas avec la mort. Seule la fuite semblait être une option plausible, quoi qu’incertaine. Néanmoins, il fallait surprendre la bête…

Mïwéna s’accroupit sur le sol, rassemblant toute son énergie dans ses jambes. Quelques secondes filèrent. Nonobstant la taille du monstre, sa condition physique, la taille de ses crocs, Elle lui bondit dessus. Lequel fut légèrement surpris. C’est le genre de stratégie de auquel l’on ne s’attend pas. Hésitation. Réaction. La griffe siffla dans les airs. Trancha le vide. Mïwéna avait eu le temps de se rétablir. Puis de ficher le camp. Il sourit. En fin de compte, la poursuite promettait d’être amusante.

« La galerie des glaces. Je suis encore loin de l’abri. Il faut trouver un moyen. Se cacher. »


Quelques minutes s’étaient écoulées depuis la passe de l’escalier. À multiples reprises, elle lui avait échappé de justesse.Il courrait encore derrière elle. Elle devait s’abriter. Une idée jaillit. La jeune fille se plaqua contre l’un des innombrables miroirs qui recouvrait le couloir. Les quelques torches accrochés aux murs émettaient assez de lumière pour démultiplier son image. Il y avait à présent des milliers de Mïwéna dans la salle. Le monstre s’arrêta à quelques pas d’elle. L’univers se figea.

~


« Tu as oublié ton odeur… »
Une griffe fusa. S’enfonça dans la chair.

~


Elle ne se souvenait plus. Elle lui avait échappé. Mais comment ? Et à quel prix... ? Une large entaille déchirait son abdomen. L’un de ses membres avait fichu le camp en route. Une rivière d’hémoglobine s’écoulait de son moignon. L’enfant gémit. Avec son sang, c’est sa vie qui partait. Sa robe blanche prenait la couleur de la mort. Son visage palissait. Un voile obscurcissait ses yeux. La vie elle-même devenait rouge.
Un feulement de rage retentit. Le monstre griffait les murs, cherchant sa proie. Elle avait découvert un passage. Une voie entre les parois… La jeune fille s’arrêta un instant. Ses pensées se perdaient. Il lui fallait parler pour se comprendre. Tout en crachotant du sang, Mïwéna entama un long murmure, discutant une dernière fois, avec elle-même.

« Kof, kof… C’est bête, hein ? Le passage tant… Recherché, juste là. Et je ne le… Trouve que le jour de ma mort. C’est rageant… Au moins j’ai une consolation. Il ne me mangera… Pas. Il ne me trouvera jamais… Ici. Mes derniers instants… Dans un lieu inconnu… De tous. Mes proches ne seront… Jamais ce que… Je suis devenu… »

La jeune fille observa les alentours… Du noir. Du rouge. Une touche de blanc. Lumière. Elle se traina vers cet endroit. Lentement. Laissant un flot de sang sous ses pas. Encore un peu. Quelques pas pour y arriver. Elle tendit la main. Et chut. Le vide. Une descente interminable. Choc. Craquement. Plusieurs cotes cédèrent. Un bras se brisa. Cri. Gémissements. Dans un éclair de lucidité, Mïwéna regarda autour d’elle. La lune illuminait le sol. Un jardin gigantesque. Des arbres d’automnes. Rouge. Orange. Ecarlate. Marron. Brun. Des brins d’or l’entouraient. Les étoiles l’observaient...

« Est-ce cela, le paradis… ? »

Dernier soupir. Ses yeux se fermèrent. Le corps lacéré gisait au milieu du jardin, petite tache blanche au cœur des arbres. Ce qu’il advient de l’esprit, nul ne le sait. Pour le corps, c’est une toute autre histoire. Le monstre s’avança. Plus quelques pas. Hélas, un obstacle restait. Un mur de glace. Il ne pouvait passer cette baie vitrée. Elle restait hors de portée. Tant pis. Il ne mangerait pas de souris ce soir…

« Miaou ? »



Code:
[justify][color=silver]« Vu d’ici, la lune ressemble à un œil. Un œil gigantesque. Le regard d’un monstre. Une créature, couchée dans l’obscurité, prête à bondir sur la Terre. Camouflé par l’ombre, camouflé par l’espace. Semblant ne pas être. Et pourtant, omniprésente.
Tu me ressembles tellement, petite planète. Ce château semble hanté. Un monstre rode à l’intérieur. À chaque pas, je sens sa présence. À chaque pas, il rampe derrière moi. Où que j’aille, il parvient à me suivre. Au plus profond de cette demeure, son souffle transperce les murs. Mais il n’attaque jamais. Il se joue de moi. Il joue avec moi. Je ne suis qu’une marionnette à ses yeux. Viendra un jour où le monstre se lassera. Un jour où il me tuera. Chaque matin, je me lève, sachant que le moment approche. Je ne vois aucun moyen d’entraver sa route… J’ai peur. »[/color]


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La petite fille se tenait assise sur la balustrade, Ses yeux tournés vers la lune. L’astre trônait haut dans le ciel. Ciel pur. Ciel noir. Quelques audacieux nuages vagabondaient dans cette obscurité. Seules les étoiles se présentaient, ci et là, piquetant la voute céleste de quelques diamants. Une nuit comme les autres. Seul un élément différait des soirs habituels. La Lune brulait. D’innombrables rayons écarlates jaillissaient du satellite, plongeant la campagne dans un brasier sanglant. La gamine regardait l’astre, la lèvre tremblante, le visage pétrifié. Terrorisée.

[color=silver]« Le mon… monstre est en colère… Il va bondir. Son œil brille de haine. Le mien pense t-il pareil ? Mon ennemi attaquerait t-il ce soir ? Pitié… Pas ce soir… J’ai tant de choses à faire… »[/color]

Mïwéna était un enfant comme les autres. Empli de craintes. De croyances. De fantômes. De rêves. Elle ne pouvait s’empêcher de sortir la nuit. Tous les soirs,  elle se glissait hors de l’abri, trompant la vigilance de ses proches. Défiant le monstre. Elle-même ne pouvait expliquer ses actes. Une pulsion incontrôlable. Voulait-elle observer la lune ? Voir la créature ? La combattre ? Folies.
À la nuit tombante, la jeune fille jouait avec sa vie. Elle filait, aussi vite que possible, au sommet de la plus haute tour du château. Ce n’est qu’une fois là haut que la peur la prenait. Elle lui tordait les entrailles, lui broyait le cœur. Pourtant, il fallait repartir. Retourner en bas. Dans sa chambre. Mais aussi, repasser dans SON territoire. Chaque nuit, elle survivait. Chaque nuit, elle recommençait.
[color=silver]
« Sera-t-il la ? M’attend-il ? Tapi dans un coin, les crocs sanguinolents, les sens à l’affut, attendant l’instant propice… Humant mon odeur, préparant l’assaut… Je ne peux rester jusqu'à l’aube… L’autre œil va venir, et lui, lui me verra… ». [/color]

L’enfant descendit de son promontoire. L’immense porte en chêne se tenait devant elle. La pousser équivaudrait à revenir sur SES terres. Elle ne connaissait que deux refuges. Le toit. L’abri. Dehors, c’était l’antre des monstres de la forêt. Infranchissable. Mïwéna ne se faisait point d’illusions. Ce château était une prison. Le geôlier, un tueur. 
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« Une chose est sure. Il est immense : Je les ai vus, les couloirs gigantesques. Les portes titanesques. Les marques sur le bois. Chaque entaille faisait ma taille... ».[/color]

Elle n’était qu’une lilliputienne dans la demeure des géants.
Un dernier regard. Un soupir. Un frisson. La jeune fille se glissa dans l’escalier.

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[color=orangered] « J’ai faim… »[/color] Deux yeux dans le noir. [color=orangered]« Ou est tu? »[/color]. Crocs acérés. Griffes écarlates. [color=orangered]« Mon jouet ? J’ai besoin de toi ! »[/color]. Pupilles ensanglantés.[color=orangered] « Viens voir papa, petite fille… »[/color] Lui. Tapi dans la nuit, le monstre chantonnait. Il avançait lentement, cherchant une proie. Soudain, il se dressa. Huma l’air. [color=orangered]« Je te sens… ».[/color]

Il disparut, laissant quelques poils derrière lui. En un battement de cœur, il avait eu le temps de s’élancer dans le couloir.  Le vent sifflait à ses oreilles. Il savait ou elle était. Il lui fallut peu de temps pour rejoindre l’escalier. Quelques marches plus haut, une forme indistincte descendait les marches. Le monstre sourit, dévoilant une superbe rangée de crocs. La chasse commençait.
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~[/center]

Mïwéna le vit immédiatement. Des dents étincelantes. Un regard rouge, au bas des marches. Un regard parfaitement compréhensible. Le regard qu’a un loup pour une brebis égarée. Il n’y aurait pas de pourparlers, de négociation, de compromis. Elle finirait en steak, un point c’est tout. Pas de stade intermédiaire. Elle le savait. On ne négocie pas avec la mort. Seule la fuite semblait être une option plausible, quoi qu’incertaine. Néanmoins, il fallait surprendre la bête…

Mïwéna s’accroupit sur le sol, rassemblant toute son énergie dans ses jambes. Quelques secondes filèrent. Nonobstant la taille du monstre, sa condition physique, la taille de ses crocs, Elle lui bondit dessus. Lequel fut légèrement surpris. C’est le genre de stratégie de auquel l’on ne s’attend pas. Hésitation. Réaction. La griffe siffla dans les airs. Trancha le vide. Mïwéna avait eu le temps de se rétablir. Puis de ficher le camp. Il sourit. En fin de compte, la poursuite promettait d’être amusante. 
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« La galerie des glaces. Je suis encore loin de l’abri. Il faut trouver un moyen. Se cacher. » [/color]

Quelques minutes s’étaient écoulées depuis la passe de l’escalier. À multiples reprises, elle lui avait échappé  de justesse.Il courrait encore derrière elle. Elle devait s’abriter. Une idée jaillit. La jeune fille se plaqua contre l’un des innombrables miroirs qui recouvrait le couloir. Les quelques torches accrochés aux murs émettaient assez de lumière pour démultiplier son image. Il y avait à présent des milliers de Mïwéna dans la salle. Le monstre s’arrêta à quelques pas d’elle. L’univers se figea.

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[color=orangered]« Tu as oublié ton odeur… » [/color]
Une griffe fusa. S’enfonça dans la chair.

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Elle ne se souvenait plus. Elle lui avait échappé. Mais comment ? Et à quel prix... ? Une large entaille déchirait son abdomen. L’un de ses membres avait fichu le camp en route. Une rivière d’hémoglobine s’écoulait de son moignon. L’enfant gémit. Avec son sang, c’est sa vie qui partait. Sa robe blanche prenait la couleur de la mort. Son visage palissait. Un voile obscurcissait ses yeux. La vie elle-même devenait rouge.
Un feulement de rage retentit. Le monstre griffait les murs, cherchant sa proie. Elle avait découvert un passage. Une voie entre les parois… La jeune fille s’arrêta un instant. Ses pensées se perdaient. Il lui fallait parler pour se comprendre. Tout en crachotant du sang, Mïwéna entama un long murmure, discutant une dernière fois, avec elle-même.

[color=silver]« Kof, kof… C’est bête, hein ? Le passage tant… Recherché, juste là. Et je ne le… Trouve que le jour de ma mort. C’est rageant… Au moins j’ai une consolation. Il ne me mangera… Pas. Il ne me trouvera jamais… Ici. Mes derniers instants… Dans un lieu inconnu… De tous. Mes proches ne seront… Jamais ce que… Je suis devenu… »
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La jeune fille observa les alentours… Du noir. Du rouge. Une touche de blanc. Lumière. Elle se traina vers cet endroit. Lentement. Laissant un flot de sang sous ses pas. Encore un peu. Quelques pas pour y arriver. Elle tendit la main. Et chut. Le vide. Une descente interminable. Choc. Craquement. Plusieurs cotes cédèrent. Un bras se brisa. Cri. Gémissements. Dans un éclair de lucidité, Mïwéna regarda autour d’elle. La lune illuminait le sol. Un jardin gigantesque. Des arbres d’automnes. Rouge. Orange. Ecarlate. Marron. Brun. Des brins d’or l’entouraient. Les étoiles l’observaient...

[color=silver]« Est-ce cela, le paradis… ? »[/color]

Dernier soupir. Ses yeux se fermèrent. Le corps lacéré gisait au milieu du jardin, petite tache blanche au cœur des arbres. Ce qu’il advient de l’esprit, nul ne le sait. Pour le corps, c’est une toute autre histoire. Le monstre s’avança. Plus quelques pas. Hélas, un obstacle restait. Un mur de glace. Il ne pouvait passer cette baie vitrée. Elle restait hors de portée. Tant pis. Il ne mangerait pas de souris ce soir…

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