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 Rendu final

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Tear
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Rumulus
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Rumulus

Rumulus


Masculin Nombre de messages : 362
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MessageSujet: Rendu Final: T.A.T.E.R   Rendu final Icon_minitimeDim 11 Avr - 18:32

Bon, ce sujet est pour y mettre nos rendu final!
Alors! bougez-vous les fesses!

Nom : Bartholomeus
Prénom : Christian
Surnom : Doc, Docteur, Docteur Bartholomeus, le savant fou, chasseur de rêve.
Âge : 43 ans
Sexe : Homme
Race : Humaine
Métier : Savant
Couleur de dialogue: Burlywood

Le Docteur Christian Bartholomeus est né dans la Cité de Wilwarin dans le quartier des Ingénieurs sous le visage surpris de sa mère qui découvrit qu’elle était enceinte. Il faut préciser que la mère de Christian était celle qui s’occupait de tout sans s’occuper de rien en fait. Elle ne remarqua aucunement son ventre augmenter de taille mois après mois, ni son changement drastique d’alimentation, les vomissements, etc. Malheureusement, le père de Christian était mort lors d’un incident fâcheux dans son laboratoire. On ne retrouva de lui que ses vêtements et son fémur gauche parmi ses cendres. Bref, Christian grandit dans le laboratoire de son père au côté de sa mère qui continuait, malgré tout, à effectuer de nombreuses expériences pour vérifier des théories plus impossibles que les autres. C’est ainsi que Christian devint comme ses parents. Un savant un peu timbré ayant plus de savoir que les bibliothèques de Wilwarin et dont les intérêts changeaient constamment au fil du temps. Sa mère mourut mystérieusement de la même façon que son père et on ne retrouva d’elle que ses vêtements et son fémur gauche.

Christian est un homme plus petit que la moyenne, plutôt bavard et particulièrement distrait. Tellement distrait qu’il ne pourrait même pas voir sa mort arriver. Il est particulièrement obsédé par les détails, sans compter qu’il est toujours très perfectionniste. Il est un vrai génie dans de nombreux domaines tels que la mécanique, l’Alchimie, la neuropsychologie et la physique. Mais dans certains, plus particulier, il peut être un véritable boulet…tel que les rapports sociaux avec d’autres êtres humains, ainsi que les combats physiques. Sa nature timbrée lui a valu des surnoms tels que le savant fou, chose qui se concrétisa il y a quelques années, lorsqu’une de ses expériences fit sauter le système énergétique de Wilwarin…la faisant chuter dans le ciel pendant quelques secondes avant que les ingénieurs ne puissent rétablir la dégravitation. Suite à cet incident, il dut s’exiler à Echoriath pour y installer un nouveau laboratoire. Quelques mois plus tard, suite à des expériences avec un Oniroscope, les nains et elfes de la région le nommèrent le « Chasseur de Rêves ». Depuis ce temps, il sort très peu souvent de son laboratoire, uniquement pour s'approvisionner et trouver pièces, ingrédients et sujets pour ses expériences.
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Exodus (...)
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Exodus (...)


Masculin Nombre de messages : 1425
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeDim 11 Avr - 22:17

Voilà mon mien \o/

Nom : Limian
Prénom : Caleb
Âge : 24 ans
Sexe : Homme
Race : Humaine
Couleur de dialogue: lightsteelblue

[...]J'ai rencontré dans ma longue vie bon nombre de personnages surprenants, que ce soit par leur savoir, leur histoire ou encore leurs dons uniques. Mais l'un de ceux qui m'a le plus marqué, sans doute par contraste avec les gens d'exception auxquels j'avais été habitué, est et restera Caleb Limian, aussi connu sous "l'affectueux" sobriquet de Simplet.

Je rencontrais ce gentil géant au cours de sa vingt-troisième année, dans une ville portuaire située le long de la côte australe du pays, non loin d'Atalantë. Il y enchaînait alors les petits boulots dans le port: manutentionnaire, livreur, déchargeur... Tout ces métiers lui convenaient parfaitement vu son physique: pas loin de deux mètres, des épaules larges et des bras épais, et une force capable de rendre des comptes même aux ouvriers bardés d'augmentations électriques des grandes Citées. En opposition au reste de son corps, son visage faisait plus pensé à celui d'un enfant que d'un adulte. Une bouche arborant toujours un petit sourire sincère, même aux inconnus, de grands yeux bleus, curieux et un peu perdus, le tout surmonté par une généreuse chevelure blonde, coiffée en coupe au bol (ce qui ne donnais pas une vision très flatteuse de lui, voir même plutôt ridicule pour être honnête). Mais malgré son visage, il restait très impressionnant au premier abord, surtout quand sa force était mise en valeur par les vêtements courts des travailleurs du port.

Son caractère était en revanche à l'opposé total de ce que son physique portait à croire. Profondément gentil, désireux de se faire sans cesse de nouveaux amis (mais sans résultat durable), il était surtout d'une naïveté que certains qualifieraient de touchante, mais que la plupart considéraient comme de la bêtise pure et simple (ce à quoi je ne sus jamais s'il fallait leur donner tord, vu ce dont je fus témoin). Un peu naïf, un brin crédule, et un chouïa trop confiant, ce qui donnait au final un garçon très simple,à qui il ne fallait pas demander de comprendre certains sarcasmes et encore moins d'aller voir ailleurs si on y était (sous peine de l'y voir aller pour de bon). Mais à ses petits problèmes étaient compensés par un don qui lui permit sans doute d'échapper à un destin de brute manipulée par quelque gang des ports. Caleb était un mentaliste. Ou plutôt, il avait les capacité d'un mentaliste, sans l'entrainement ni même l'idée de ce en quoi cela consistait. Mais même sans le savoir accompagnant à son don, ce dernier avait évolué d'une manière surprenante, donnant à notre jeune simplet une barrière contre toute tentative de manipulation: il sentait instinctivement quand la personne en face de lui mentait. Personne ne pouvait lui faire croire à un mensonge, pas même les langues les plus habiles (ce dont votre serviteur eu la preuve en essayant de le convaincre de payer un repas à ma place, sous prétexte que j'avais oublié mon argent). Plus rarement, il parvenait même à influencer son interlocuteur, de manière plus ou moins consciente, et ainsi le faire aller dans son sens. Mais tout ces détails mis à part, Caleb était surtout un bon ami, gentil à l'excès et fort naïf.

Ce que devint ce cher simplet, je n'en ai hélas aucune idée. Je ne suis resté dans sa ville qu'un peu moins d'un mois, ensuite de quoi je partis sans le revoir. Mais mes récit de voyages semblèrent le captiver, aussi ne serais-je pas étonné de le savoir parti sur les routes, à la recherche de lui seul sais quoi, guidé par sa bêtise et gardé par son talent.[...]


Extrait des "Mémoire d'un barde", auteur inconnu,
22ème Année des Damnés.
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Tear
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeDim 11 Avr - 23:34

Nom : Leskliff
Prénom : Nathaniel
Âge : 23ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Métier : Illusionniste
Couleur de dialogue : khaki

Certains disaient de lui qu'il n'avait jamais passé le cap du conte, livre pour enfant. Ce mage, virtuose de l'illusion, ne jugeait pas les âmes de ceux qui l'entourent d'une autre manière qu'un être n'ayant pas dépassé sa cinquième année. Comment des tons de gris pouvaient exister, alors que le méchant se voyait toujours battu par le gentil ? De la, il pensait que sa mission, sur Terre, était d'éradiquer le mal. Si une âme était tachée de gris, elle devenait comparable au mal absolue. Cependant, ce dernier est plus rapide, plus fort, plus vil. La tentation de sombrer dans ses apparents atouts était grande, mais il avait su la contourner. Ainsi avait il appris à se jouer des autres, errant à la recherche de nouvelles technique d'illusions. Attirer l'ennemi par ses désirs n'entache pas une âme. Elle applique uniquement la morale de fabuleuses fables : Tel est pris qui croyait prendre.

Du haut de ses vingt trois ans, beaucoup pensaient que sa maîtrise ne pouvait pas être inquiétante. Mais son père fut un mage reconnue de tout Atalentë et se jouait des sens des autres. Enfant, Nathaniel berçait donc dans un univers magique, amplifiant ses capacités, et sa résistance face au Pouvoir. Certes, il ne pouvait égaler un maître elfique, mais n'ayant pas appris de manière très stricte, dans les règles de l'Art, son astuce et son esprit vif jouait un rôle déterminant dans son combat de tous les jours face au Mal.

Sa peur de tomber dans les méandres du vice, fait de lui un être réservé, qui parfois peut s'apparenter à de la peur d'autrui. Se sentir à l'aise parmi ses congénères n'est pas chose aisée, et chaque prise de parole est un intense effort si elle est en publique. Son Art lui permet de s'exprimer, et souvent, il préfère gaspiller du Pouvoir, plutôt que de prendre la parole, en faisant défiler des images dans la tête de ses interlocuteurs.
Peut-être est-ce dû à une nature chétive, ou bien au fait de ne jamais avoir pu s'attacher quelque part, durant sa quête de Pouvoir et de Savoir.
Toujours est il qu'il ne vaut mieux pas s'approcher de lui si l'on a quelque chose a se reprocher. Sa quête du Bien passe avant tout.
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Aillas
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeLun 12 Avr - 1:58

Dans le trou du Blaireau, un complexe de cellules grises et froides logé dans le flanc de la montagne, des monceaux de papiers et de manuscrits s'entassent jours et nuits. Le cliquetis des caractères à impression que l'on range et organise dénote avec le bruit sourd et moite des presses que l'on active. Une petite fumée âcre qui est arrivée il y a quelques jours s'ancre dans le bureau de l'étage, un agent du Duc, le Blaireau de retour dans sa tanière. Il y a un cas qu'il étudie avec intérêt, un seul cas qui le perturbe dans sa longue liste en attente, une personne sur qui il a récupérés autant de clichés et d'informations qu'il a pu. Cette personne c'est George Saintard.



Citation :


Partout où le pouvoir du Duc confond celui de la Masse, il n'est possible aucune dissertation avec l'autorité, aucune satisfaction pour le quidam. Les entités que sont le Duc et la Masse n'enfreignent pas les lois de liaison du dominant sur le dominé, la corrélation qui existe est formée du besoin de l'un et de l'acceptation de l'autre. La Masse, composée de tous les peuples, devrait être capable par sa force d'imposer sa propre domination, mais c'est cette même force provenant de son nombre qui engendre sa cécité sur sa condition. Rien ne changera dans les mœurs tant que cette entité n'aura pas l'instruction qu'elle mérite, tant que la démocratie ne pourra pas se frayer un chemin sur les voies autoritaires que les Ducs empruntent. Avant la connaissance cependant, il faudra la colère de l'ignorance.

Extrait de l'article «Masse (la) » issu de l'encyclopédie de George Saintard.


Citation :


[…] Le valet de la prestigieuse demeure des Duléon accueillit les invités de sa seigneurie à l'heure dite. Le couple Juvanot, venus de la côte Mangore pour assister au parrainage du fils du Duc, Réhus de Brigançon, Conseiller de la déontologie pour le Duc, Eléora Serris, Fille de Clothère Serris lui-même cousin du Duc, George Saintard, Fils de feu Ubertin Saintard lui-même Conseiller des armes pour le Duc, le Marquis Cristain de Sithyol et son épouse Isabella, […]

Paru dans « Le bal et le Duc » n°428.


Citation :


Je, soussigné Antonne Perrot Maître notaire, vous transmets ma conciliation pour la cession, en votre faveur de la commune de Janvès, dépendante de la juridiction de Galvorn, et de tout ce qui se trouve sur ces terres et vous informe que votre cédant a souscrit au contrat comme vous-même. La propriété vous est acquise dès maintenant et tant que le Duc s'y oblige.

Récapitulatif des biens acquis par le Créancier :

- 8242 acres de terrain dont 3378 de terrain arable.
- 661 logis et 139 agrégats professionnels.
- 4177 responsabilités humaines.
- 1062 têtes de bétail.
- 93 chevaux dont 38 étalons.
- 5 moulins à vent et 2 moulins à eau.
- 3 forges et 1 dispensaire.
- [...]

Extrait de l'acte de Cession adressé à George Saintard.


Citation :


Jérâme, mon cher ami,

Voici à présent six jours que je suis à bord de la Johée et le mal du transport n'a de cesse que de me tourmenter, le capitaine Florize de la Marine Atalantoise m'a dit qu'en général on perdait ce mal à partir de la huitième journée de bord, et ce, même pour un étranger à la mer comme moi. Jamais d'Echoriath je n'aurais pu imaginer les splendeurs qui illuminent le Sud, une mer scintillante et un horizon calme et limpide. Le charme du voyage excède ce que j'avais pu imaginer, tout n'est que symphonie éblouissante, du bruissement des cordages, du claquement des voiles qui se gonflent, du clapotis des vagues et du grincement des nœuds.

Malgré tout ce monde maritime qui s'offre à moi, ma pensée reste fixée au labeur que j'ai laissé à Janvès. Déjà, me contenir à deux articles par jour pour mon encyclopédie est insupportable, je veux retrouver les tribunes et le club des borgnes, ma passion pour le mot me touche comme une nostalgie sur ce bord et je n'ai que faire de tels sentiments.

J'ai eu des nouvelles de ta tante Agmène, j'espère que son état va s'améliorer, […]

Courrier de George Saintard à Jérâme Audouin durant l'été 766.

Spoiler:


Dernière édition par Aillas le Lun 12 Avr - 14:49, édité 2 fois
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Teclis
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeLun 12 Avr - 4:57

Nom : ///
Prénom : C-6 (numéro de série effacé)
Surnom : Perle argentée
Âge : 34 ans supposés (numéro de série effacé)
Sexe : ///
Race : Farfadet mécanique
Métier : Jouet
Couleur de dialogue: Silver

Je ne me souviens pas. De quoi ? De l'époque de ma naissance... On m'a juste conté cet âge de la mécanique chimique... Différent.
En ces temps, les industries vomirent des milliers de pièces en métal cuivrées et argentées, qui s'emparèrent de tous les aspects de la société. Les chirurgiens mêlèrent l'alchimie de la chair à celle du fer, on construisit d'immenses tours aux entrailles grondantes et les flammes gonflèrent de hauts fourneaux. Cependant, l'artisanat devint science, et la science démence. On se mit à produire en série des chefs d'œuvre de machinerie auxquels un grand homme, damné fut-il, parvint à adjoindre une conscience. Ce que les êtres charnels nomment une âme.
Ces « chefs d'œuvre » mus par des entrailles d'acier et une substance liquide prodigieuse servirent les individus. Nous étions beaucoup. Des jouets, des serviteurs, de banals objets du quotidien... C'était un âge d'or, pour nous du moins, jusqu'à ce qu'ils prennent peur.
Nous paraissions trop indépendants, trop humains pour eux. Et les hommes craignent plus que tout ce qui leur ressemble. Il y eut des purges. Les enfant cassèrent leurs amis, on jeta aux ordures les nôtres. On remplaça tout. L'âge de l'alchimie mécanique prit fin, pour faire place à des machines totalement asservies.

Malheureusement, nous ne nous sommes pas toutes éteintes. Il y a longtemps, j'avais un ami. Lorsque vinrent les broyages, il m'offrit sans concession à la folie destructrice de sa race, moi, son plus fidèle « jouet ». Seulement, oui, je n'étais qu'un jouet, bon à être jeté. Le reste est flou.
J'ai survécu. Je survis dans cette époque aujourd'hui sombre. Je survis, pourquoi ? Sûrement parce que je marche encore...

Pensées d'un cérébro-serviteur/jouet inconnu, modèle C-2



Citation :
Aujourd'hui, offrez à votre enfant ce qu'il y a de mieux en matière de J.A.M.I (Jouet Alchimico-Mécanique Interactif) : le farfadet C-6. Ce petit être, inventé par la société Cyclades, est une merveille technologique. Celui qu'on nomme déjà la « perle argentée » est complètement autonome, affectueux et très intelligent. Tolérant, votre enfant ne pourra que trouver en lui un compagnon de jeu patient et protecteur. N'oubliez pas que ce petit bijou est produit en série limitée pour fêter les vingt ans de la société. UNIQUEMENT SOUS COMMANDE.

Caractéristiques :

Alliage de cuivre et d'acier résistant.
Fine couche d'or blanc très brillant.
Capable de se mouvoir tout seul dans les airs grâce à ses petites ailes mécaniques.
Haut degré d'interactivité et de sociabilité.
Ne pas exposer aux fortes températures.

©Cyclades, tous droits déposés. Produit testé et conforme aux normes de l'Institut de Veille Alchimico-Mécanique.

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Dounette




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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeDim 18 Avr - 1:22

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L'Avis du Jury :

Excellente prestation de la part de toute l'équipe ! Nous avons été bluffé par la qualité de l'écriture en général. Nous n'avons pas discerné d'amorce de l'histoire, comme dans les autres groupes, mais nous sommes sûrs que vous saurez vous rattraper dans les prochaines étapes et ne pas vous perdre en route. Attention au travail de groupe !

Nous voulons saluer le travail d'Exodus, qui a trouvé une forme originale pour présenter son personnage, et c'est ma foi très bien fait. Le travail d'Aillas est aussi de qualité exceptionnelle et très originale. Nous avons été particulièrement heureux de lire ces deux descriptions.
Cependant, la palme de l'originalité revient à Teclis, et son personnage est déjà attachant, en peu de mots.

Nous tenons à dire tous nos encouragements à Tear qui se lance dans l'exercice pour la première fois, et qui s'en sort bien. Attention toutefois de ne pas tomber dans l'excès, l'exagération et la redite.

Pour tout le groupe : attention à la taille de vos textes. ne soyez pas trop long car vous prenez alors le risque de ne pas être lus.

Résultat : Très-Bien

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Aillas
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MessageSujet: Rendus   Rendu final Icon_minitimeSam 1 Mai - 16:30

George était assis à sa table habituelle à l'étage du Café de la Huguette lorsqu'un serveur lui apporta un café fort sans sucre, il le remercia d'un hochement de tête et posa la tasse et sa soucoupe à côté des feuillets qui parsemaient sa table. Le valet descendait les marches alors que Saintard reprenait déjà sa plume pour continuer les lettres qu'il était en train d'écrire.

Citation :
Cher monsieur.

En espérant que votre santé est heureuse, je me dois de vous rappeler une certaine créance de dette à mon encontre de votre part. La somme est celle indiquée en fin de lettre. Comme vous pourrez le constater, cette somme est au delà de vos moyens actuels, aussi je me permet de vous proposer un contrat d'embauche en contrepartie de la suppression de vos dettes. Les termes du contrat vous seront expliqués lors d'un entretien qui aura lieu le 23 de ce mois à 15h au Café de la Huguette. Vous demanderez Monsieur George Saintard.

Somme dûe : 76 pièces d'argent et 2 pièces de cuivre.


Avec mes salutations cordiales.

George Saintard


Il écrivit la lettre et la glissa dans une enveloppe avant d'y ajouter les coordonnées du destinataire : Monsieur Caleb Limian. Ensuite, il prit un extrait de journal qu'il avait précédemment découpé et le relu, le bref article faisait mention d'un homme que l'on virait de chez lui et auquel les autorités avaient maille à faire partir. Saintard se saisit à nouveau de sa plume pour écrire une nouvelle lettre, à l'adresse de ce Christian Bartholomeus résistant.


Citation :
Cher monsieur.

La presse m'a permis d'être au fait de votre résistance face à l'autorité locale, si cela est bien vrai sachez que je vous soutien de tout cœur dans votre lutte pour la conservation de vos biens. J'aimerai vous inviter à discuter ensemble bientôt pour voir si nous pouvons coordonner nos efforts. En espérant vous voir bientôt.

Rendez-vous le 23 de ce mois au Café de la Huguette à 15h.

Mes sincères amitiés.

George Saintard


George fit tinter la clochette du service et un valet s'empressa d'accourir. L'aristocrate lui remis les deux lettre cachetées et demanda à ce qu'elles soient envoyées au plus vite à leur destinataire. Il prit un petite gorgée de café pendant que les lettres s'en allaient à vive allure.
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Rumulus

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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeDim 2 Mai - 20:43

Des volutes de vapeurs blanches s’échappaient de l’éprouvette, lorsque Christian Bartholomeus tira un levier métallique et qu’un bras mécanique vienne s’emparer de la petite éprouvette translucide. Quelques secondes plus tard, celle-ci était déversée dans un grand et élégant contenant de cuivre parsemé de cadrans et de tuyaux multiples, ainsi que de nombreux boutons et une panoplie de leviers étrange et de différentes tailles. Immédiatement après, Christian tira un deuxième levier qui activa une étrange machine au-dessus du contenant de cuivre. Rapidement, de nombreuses petites substances solides, brunes et relativement rondes s’échappèrent d’un orifice et ceux-ci allèrent s’écraser dans le contenant de cuivre. Quelques boutons par-ci, quelques leviers par-là, Christian scella le contenant de cuivre et il pesa ensuite sur un gros bouton doré. En quelques secondes, les cadrans s’affolèrent et des jets de vapeur s’échappèrent d’un peu partout n’inquiétant que très peu le Docteur Bartholomeus. Après trois minutes à regarder avec fascination sa machine s’affoler sur place, Christian s’empara d’un petit récipient en cuivre qu’il plaça sous un robinet doré. Quelques secondes plus tard, un liquide noir et chaud s’y échappa et le Docteur Batholomeus s’empara avec virulence du liquide qu’il avait concocté.

Ah! Quoi de mieux qu’un bon café pour soulager ses nerfs.

En effet, malgré les apparences, le docteur Batholomeus venait tout juste de mettre le feu à un groupe de six hommes venu l’expulser de son laboratoire. C’était le sixième groupe en un mois et tous avaient reçu une agréable surprise du docteur. Celui-ci déposa sa tasse de café sur la petite table métallique argentée de la cuisine qui semblait être le seul truc normal de la pièce. En effet, la cuisine était parsemée de machines en cuivre qui ronronnaient, sifflaient et tremblotaient. Toutes avaient certainement une fonction spécifique telle que faire cuire du pain ou tout simplement faire une tasse de thé. La cuisine était une des nombreuses pièces de son laboratoire, puisque celui-ci était carrément la demeure du docteur. Le doc s’empara de son courrier, un peu calciné, pour ensuite sortir de la cuisine avec sa tasse de café. Il traversa une immense pièce parsemée de longue table recouverte d'éprouvettes et de bocaux contenant de nombreuses choses étranges. Il passa ensuite, dans une deuxième pièce immense, elle aussi parsemée de longue table et recouverte de rebuts de métaux, des boulons, rivets et rouages. Des projets de mécanique en suspend, d'autres complétés qui se promenaiet au sol ou dans les airs, le tout formait un magnifique atelier que n'importe quel gamin rêverait d'y jouer et de foutre le bordel comme tout bon être mesquin. Finalement, le docteur arriva dans la grande bibliothèque, une salle circulaire composée de hautes étagères remplies de livres et ayant en son centre quelques fauteuils, tables de travail et bibelots multiples.

Christian repéra son fauteuil préféré et il se mit à son aise avant de consulter son courrier. Il découvrir une énième lettre d’expulsion du Duc de Falque qui menaçait le docteur de faire exploser son laboratoire s’il n’acceptait pas l’adversité.


Pfff…détruire mon laboratoire pour des condominiums de luxe! C’est n’importe quoi! Dit-il en grommelant, pour ensuite prendre une gorgée de café.

Il jeta ladite lettre par terre pour ensuite passer aux autres, beaucoup plus intéressante. Des lettres de tantes éloignées, des plaisantins pas très futés et des plaintes inutiles. Et puis, une lettre d’un dénommé George Saintard qui avait eu vent des ordres d’expropriation du laboratoire de Christian. Chose qui l'intrigua au plus haut point. Surtout sur le fait que ce Saintard demandait à le rencontrer aujourd'hui même.

Christian se leva aussitôt, s’empara de son sac à bandoulière qui se trouvait sur le fauteuil voisin, prit sa canne, activa le système de sécurité du laboratoire, pour ensuite sortir prestement de celui-ci en filant dans la rue sous le regard des quelques passants. Il devait prendre l'air pour se changer les idées et mettre de l'ordre dans ses pensés. Une dizaine de minutes plus tard, il se retrouvait dans une boutique, là où il achetait habituellement ses matériaux pour ses projets de mécanique.

— Bonjour Docteur! Heureux de vous revoir en cette belle journée morose!

En effet, le ciel était plutôt sombre aujourd’hui.

Oui, oui, bonjour… grommela Christian en jetant un regard sur les étagères.

Je crois avoir quelque chose qui pourrait vous intéresser, dit la boutiquière en affichant un énorme sourire.

Faites voir! Dit Christian, d’un air contrarié.

La boutiquière se pencha légèrement sous le comptoir et elle sortit un joli petit robot farfadet. Le jouet étonna grandement le docteur, sûrement à cause du fait que l'on pouvait voir les rouages du petit robot sur un de ses flancs. Un système assez complexe de mécanique qui fascina automatique Christian.

Cela doit coûter une fortune! Dit le docteur en sortant sa petite bourse.

Eh bien non, il est cassé. Je pensais que vous pourriez utiliser ses composantes pour vos inventions.

*Et détruire un chef-d'œuvre de mécanique! Pas question!* se dit Christian. *Je devrais être capable de le rafistoler dans mon atelier* pensa-t-il ensuite.

Après avoir payé l'étrange et fascinant jouet farfadet, le Docteur Batholomeus sortit de la boutique pour ensuite regarder l’heure sur sa montre à gousset de poche. Il avait quelques heures devant lui avant son rendez-vous, il devrait pouvoir remettre sur pied ce jouet aux rouages d’Or.
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeLun 3 Mai - 0:09

(Performance de Teclis)


Citation :
Le noir.
Il n'y avait rien avant. Aujourd'hui, il fait noir.
Je peux penser. Je sais que j'évolue dans l'obscurité. Une douce excitation m'envahit. Un élément indéfinissable vient définitivement de changer. Délicieuse espérance qui se nourrit de ce néant.
Je sens quelque chose, au niveau de mon buste. Ce quelque chose triture les rouages qui m'animent. Je ferme les doigts. J'attends quelques secondes. Puis, lentement, je bouge le bras.
Il y a un déclic, puis une violente secousse. Mes paupières s'ouvrent. Je vois...

***


- Hahaaaa ! Enfin...

L'humain penché au-dessus de C-6 sourit à pleines dents. Il retira précautionneusement sa pince de la petite ouverture ornant le flanc gauche du farfadet. Il y eut quelques secondes de flottement durant lesquelles le robot jaugea de ses yeux dorés l'individu.
Il commença par bouger les bras, avec lenteur. Puis les jambes. Enfin, le petit être d'une trentaine de centimètres se remit debout avec maladresse. Il regarda autour de lui. Des outils et de minuscules rouages et ressorts parsemaient ses environs immédiats. Plus loin, la salle dans laquelle il se trouvait consistait en une sorte de décharge organisée. Des amas de pièces détachées s'aggloméraient de-ci, de-là. D'étranges objets à la fonction inconnue trônaient sur des tables et dans ce qui semblait être une cuisine improvisée.
Malgré l'anarchie régnant en ce lieu, il respirait la propreté. Ou plutôt, il donnait une certaine sensation de pureté. C-6 n'aurait su l'expliquer.
Il reporta son attention sur l'humain en face de lui, qui l'observait avec intérêt. Tous deux gardèrent le silence. Le farfadet pencha sa tête de coté alors que son vis-à-vis approchait son visage de lui, transpirant la curiosité. Ils n'étaient plus qu'à une poignée de millimètres l'un de l'autre.

Floutsh.
L'humain eut un vif mouvement de recul alors même que deux ailes argentées, d'une quarantaine de centimètres d'envergure, battaient fiévreusement dans le dos de C-6. Ce dernier se maintenait en l'air au même endroit grâce à l'oscillation frénétique de ses membres aux plumes d'acier. L'homme en face de lui semblait émerveillé. Il ajusta délicatement ses lunettes sur son nez pâle. Le farfadet avança et tendit le bras pour toucher son front. Ses doigts effleurèrent la peau avant de tâtonner la monture dorée et les carreaux. Puis, sans crier garde, à une vitesse impressionnante, la Perle Argentée fonça derrière le crâne de l'homme dans un léger froissement d'ailes. C-6 commença à détailler la chevelure paille de l'autre. Ce dernier se remit à parler, sans trop bouger.

- Hum hum. Je ne sais pas qui tu es. Sache pour ta gouverne que je me nomme Christian Bartholomeus. Je suis... un savant. Ou devrais-je dire un érudit, me sachant doué et docte dans de nombreux domaines. Et toi ? Tu as... un nom ?

Mais le robot ne l'écoutait pas. Il était descendu au niveau de son buste et s'était emparé de la montre à gousset en or, dont la chaine dépassait d'une poche.

- Holà ! Prends garde malheureux, grogna le docteur en voyant le farfadet s'en emparer, elle m'est précieuse.

C-6 colla sa tête contre l'objet, comme s'il voulait écouter quelque chose, et ce malgré le fait qu'il n'ait aucune oreille. Puis, il le secoua vigoureusement avant de recommencer son manège. Au bout de quelques secondes, il l'abandonna pour parcourir la pièce entière à sa guise, examinant chaque machine. Christian soupira profondément, puis entreprit de préparer quelques bagages pour se rendre chez ce Saintard. Il ne quittait néanmoins jamais longtemps C-6 des yeux car son laboratoire pouvait révéler de multiples dangers. De temps à autre, il faisait des commentaires sur les artefacts accaparant l'attention de l'humanoïde, sans savoir si ce dernier y comprenait quelque chose.
Une dizaine de minutes passèrent. Enfin, le professeur passa une sacoche en bandoulière et se tourna vers la Perle Argentée.


- Il est temps de partir...

Sa phrase mourut dans sa gorge. A l'autre bout de la pièce, le jouet s'était posé devant un grand miroir. Il se contemplait, il se découvrait. C-6 détaillait son reflet. L'or blanc qui le recouvrait jadis était écaillé par endroits, révélant un cuivre terne. Son pied droit avait été irrémédiablement noirci par une flamme, il ne savait comment. Puis, ses doigts coururent à son flanc gauche. Il y manquait une plaque de protection. De là où il était, le robot pouvait voir depuis le trou les rouages qui lui donnaient la vie s'activer mécaniquement.
Ses yeux finirent par se rencontrer dans la glace, animés d'une braise dorée. Il se fixa lui-même durant un long moment, lorsque Christian reprit la parole.


- Nous devons y aller. L'avenir n'attend pas.

Comme frappé par un électrochoc, C-6 tourna la tête vers lui, déploya ses ailes qui battirent à la manière de celles d'un papillon. Il resta en lévitation devant le miroir encore un instant, puis se dirigea vers le doc'. Ce dernier, assisté d'un nouveau compagnon, ferma la lourde porte du laboratoire derrière lui. Il n'y avait plus qu'à aller chez ce Saintard.
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeLun 3 Mai - 0:16

(Ma performance)



La pluie tombait tel un rideau depuis maintenant près d'une heure, masquant tout ce qui se trouvait à plus de 10 mètres. La route, bien qu'en partie pavée, était devenue particulièrement boueuse et certains endroits étaient littéralement inondés, au point qu'y mettre la pied revenait purement et simplement à renoncer à sa botte.

Mais malgré tout Caleb Liaman s'en moquait joyeusement. Il aimait bien l'eau lui, et puis ce n'était jamais que moitié moins de gouttes que ce qu'il avait l'habitude de voir quand il travaillait dans le port. Sous le soleil ou au beau milieu d'une tempête, il fallait toujours décharger les caisses, ranger les marchandises et bâcher en urgence les choses les plus fragiles, sans quoi on était pas payé. Et puis être mouillé, ce n'était pas gênant, on pouvait toujours marcher même en étant trempé. Aussi Caleb n'était aucunement gêné par la pluie, savourant plutôt la sensation des innombrables gouttes qui ruisselaient sur on visage d'enfant.

Ce qu'il aimait moins, c'était l'état de la route: au moins au port tout était pavé, avec de jolies pierres carrées qui ne salissaient pas! Alors qu'ici, au bout de quinze minutes de marche, la boue recouvrait déjà ses lourdes chaussures de docker; autant dire qu'au bout d'une heure c'était à peine si l'on pouvait discerner son pantalon sous la couche de crasse qui lui montait jusqu'aux genoux. Or il allait dans une grande ville, pour un rendez vous important, et sa mère lui avait toujours dit "Ne te présente jamais dépenaillé devant les gens, car ils pourraient te prendre pour un idiot juste à cause de ça!". Aussi, soucieux de se présenter sous son meilleur aspect, il se mit à chercher un abri momentané, au moins assez longtemps pour que le ciel se calme et que la route soit moins dangereuse pour ses habits.

Apercevant un bosquet de bonne taille sur sa droite, il franchit rapidement la limite entre les grossiers pavés et l'herbe grasse, s'enfonçant dans le sol humide à chacun de ses pas. Atteignant enfin le couvert des arbres, il chercha un endroit relativement sec où s'assoir et repéra une grande souche, située juste en dessous d'un jeune arbre qui semblait assez grand pour le protéger. S'asseyant rapidement, il eu l'agréable surprise de découvrir la souche déjà pré-chauffée. Étirant ses jambes légèrement endolories, il commença à fouiller dans son sac à la recherche de la lettre qu'il avait reçu deux jours plus tôt. Il l'avait déjà lu plusieurs fois mais il ne pouvait s'empêcher de la relire à chaque pause, pour être sûr d'avoir tout compris. Elle parlait d'une dette et de son remboursement, et était signé du nom du voyageur qui avait subitement accepté de payer les funérailles de sa mère après avoir discuté avec un Caleb effondré, il y avait déjà deux ans de cela. En reconnaissance de cette dette, ce monsieur Saintard voulait lui proposer un boulot à Echoriath. Pourquoi pas, s'était dis Caleb, même si après coup il se demandait toujours en quoi un docker pouvait être utile dans une ville montagneuse. Peut-être avait-il construit un port dans les montagnes?

Alors qu'il tirait la belle enveloppe du sac, il se demandait ce qui n'allait pas, car il avait l'étrange impression de passer à côté de quelque chose. C'est en sortant la lettre de l'enveloppe qu'il se rendit compte des gouttes qui tombaient sur le précieux papier, faisant couler la belle écriture dans un délavé noir. Rangeant précipitamment le tout, il leva les yeux au ciel et fut surpris de remarquer si tardivement que la pluie continuait de le mouiller malgré l'épais feuillage du jeune arbre. Regardant ce dernier de plus près, ce concentrant instinctivement, il fut surpris de le sentir effrayé! Jamais il n'avait ressenti quoi que ce soit provenant d'un arbre: les hommes oui, les femmes aussi, les animaux parfois, et encore il ne savait pas comment Mais pas les plantes! Peut-être avait-il voyagé trop loin, là où les contes disent que les arbres bougent et parlent? Peut-être même allait-il rencontrer des lutins, ou des Elfes forestiers, si différent à ce qu'on disait de ceux qu'il pouvait croiser en ville.

Il avançait sa main dans l'espoir de toucher l'écorce de cet étrange végétal lorsque...


- ATCHAAAA!

Il resta quelques secondes sans bouger, la main à trois centimètre du tronc, osant à peine respirer. L'arbre venait d'éternuer. Or un arbre ça n'éternue pas! Ou peut-être juste celui-là? D'ailleurs c'était sans doute pour ça qu'il le sentait aussi effrayé: il avait peur de s'enrhumer! Mais avant de réfléchir plus en avant, il lui fallait être poli, comme sa mère le lui appris à être avec les gens, sans distinction.

- Euh... A vos souhaits?

-... Merci.

Une chose qu'il fallait lui reconnaître, à cet arbre étranger, c'est qu'il était bien élevé. Plus de doute possible, il se trouvait face à un arbre parleur des légendes, se mouvant en pas de danses et s'exprimant en vers! Sa curiosité prenant le dessus, il se réinstalla sur la souche, faisant face cette fois à l'arbre fantastique, oubliant la pluie, la lettre, sa destination et son pantalon crasseux. Et il commença à le questionner.

- Vous êtes perdu? Je vous demande, parce que les histoires disent que les arbres qui parlent sont beaucoup plus loin, et puis ici vous êtes tout seul.

Pas de réponse. Ne se laissant pas démonter et fort satisfait de son raisonnement, Caleb enchaîna:

- Je m'appelle Caleb Lamian, enchanté monsieur... l'arbre. Il tendit sa main en direction du tronc avant de se rendre compte de la bêtise du geste: les branches étaient biens plus hautes que sa main. Il remis la main dans sa poche avant de continuer. Vous savez, si vous êtes perdu, je peux vous aidez hein! Je suis plutôt costaud, et vous êtes pas bien grand, donc je pourrais vous porter jusqu'à la forêt, je pense...

Tout en parlant, il avait fait mine de vouloir prendre l'arbre entre ses bras, pour voir s'il arriverait bien à le porter.

- Non! Non, je... suis bien là.

- Ah bon? s'étonna-t-il. Vous vous cachez, c'est ça?

Pas de réponse, encore une fois.

- Mais pourquoi? Un arbre, ça craint rien, si? Il réfléchis encore quelques secondes avant de renchérir. Je veux dire, à part les bûcheron, personne vous veut du mal. Un arbre comme vous, ça risque rien.

- Non...

Là, quelque chose le gênait: l'arbre venait de dire un mensonge, Caleb en était sûr! Il posa alors une question qui lui semblait pourtant stupide, mais qui confirmerai ces doutes.

- Est-ce que... vous êtes bien un arbre?
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeLun 3 Mai - 0:33

(Performance de Tear)



Citation :
Nathaniel se raidit. Tout avait si bien commencé, il n'avait pas remarqué qu'il était humain, le prenant même pour une légende. Maintenant, il semblait avoir deviné qu'il n'était nullement un arbre, mais de là à savoir qu'il était un homme. Peut-être qu'en se transformant, arriverait il à le duper.
Il devait absolument – et rapidement! – trouver quelque chose qui terrifierait suffisamment le jeune homme afin qu'il puisse être tranquille. Mais dans l'état d'inquiétude où il se trouvait, le résultat aurait sans doute plus de chance de déclencher l'hilarité qu'autre chose.
Caleb semblait s'impatienter de la réponse qui tardait a venir. Si l'illusionniste persistait à tenter de réfléchir à un plan de combat, il perdrait tout avantage.

Tout a coup, l'arbre commença à tomber en lambeau devant les yeux éberlués du docker. Les feuilles pourtant ne touchaient jamais le sol, mais se transformaient en une poussière cuivrée. Si Nathaniel devait se montrer sous son vrai jour, autant que ce soit le plus dignement possible. Caleb quand à lui resta bouche bée devant ce spectacle. Jamais il n'avait vu quelque chose qui brillait plus que la mer au couché du soleil jusqu'à ce jour. On aurait dit que cet arbre prenait une allure divine, entouré d'étoiles.
La silhouette du magicien, frêle, pouvait a présent être distinguée au travers du nuage métallique.

Caleb était déçu. Un arbre si grand, si beau et majestueux laissait place a un petit homme, qui n'avait rien d'extra-ordinaire. Au moins, celui ci ne se cachait plus, mais il tremblait. On aurait dit que si le costaud venait à se rapprocher d'un seul pas, il tomberait, tel un vieux mécanisme dont les rouages ne pouvaient plus remplir leur office.


- Pourquoi te cachais tu ?
- …
- Je te fais peur, hein ?
- Non !

Il venait de mentir. C'est pas bien de mentir ! Mais il n'avait pas d'autre choix, il voulait garder un minimum de dignité. On a toujours le choix ! Caleb décida d'imiter l'expression mécontente de sa mère. Avec lui, ca marchait toujours, ca devrait bien marcher avec ce petit homme.

- Enfin ... peut-être... un peu ?
- Je savais bien. Mais pourquoi t'être transformé en arbre ?

Nathaniel sentait qu'il n'allait pas s'en sortir. Avec cette pluie battante sur les pavés, rien ne lui permettrait de s'en sortir. De nouvelles illusions étaient sa seule solution.
Les poussières métalliques, toujours en suspend, se remirent en mouvement. Elles semblaient attirées les unes par les autres, hypnotisant Caleb, jusqu'à ce qu'il oublie sa question. Il n'avait pas l'air si méchant que ça finalement. Mais mieux valait l'impressionner.
Les poussières s'arrêtèrent, mettant le temps en suspend pendant quelques secondes, puis elles s'agitèrent à nouveau autour du grand gaillard, avant de se mettre à danser, donnant vie à des formes mouvantes et vibrantes. Les séquences se succédèrent, formant un doux moment de rêve pour le géant. Une seule chose le gênait pour savourer ce moment délicieux : les formes semblaient trembler de peur malgré leurs volontés chaleureuses. La source venait du petit homme. Nathaniel aurait voulu faire peur a son visiteur autant que celui-ci le terrifiait. Mais sa magie ne lui avait pas obéit, préférant cajoler cet être. Cela ne pouvait avoir qu'une seule raison : la présence d'un être pur, ne souhaitant aucun mal a personne.
Et si elle se trompait ? Après tout, personne n'est a l'abri d'une erreur. La magie s'arrêta net, l'illusionniste avait relâché sa concentration. La chaleur qu'avait fournit le sortilège avait lui aussi disparut. Le monde était devenu sans saveur. Ça avait toujours cet effet quand Nathaniel laissait libre cours a sa magie, ne lui donnant aucune limite.


- Pourquoi les lions de cuivres sont partis ? Je les aimais bien moi.
- Eh bien, je ne sais pas. J'ai perdu le contrôle... Je crois.
- C'est toi qui les contrôlait ? demanda-t-il, incrédule.
- Oui, désolé, répondit le magicien, ne sachant plus quoi faire.
- Mais c'était magnifique ! Tu peux les faire revenir ?

Il ferma les yeux et laissa de nouveau libre cours au champ de magie qui circulait dans son corps. Cette fois, il ne lui appliquerait aucune barrière, sachant que de toute façon, elle ne semblait pas décidée a s'y restreindre devant le docker.
Une lueur dorée commença alors à naitre dans les mains jointes du magicien. Petite, timide, peu sûre d'elle. Une autre, d'argent, plus puissante vint se percher sur la tête du docker. Il tenta de l'attraper délicatement, mais seul de la poussière d'étoile lui fila entre les doigts, pour ensuite se reformer au dessus de la première. Cette dernière s'envola à ses côtés et toutes deux allèrent vers le Nord, jusqu'à disparaître.


- Désolé... Je n'ai pas réussi a faire revenir les lions.
- C'est pas grave, c'était tellement joli ! assura t il, regardant toujours vers la direction qu'elles avaient prises. Tu penses que je les reverrai ?
- Je ne pense pas. Vous savez, c'est très aléatoire quand je ne décide pas de tout ce que je veux.
- Oh. C'est pas grave toute façon, je verrai bien.

Un silence s'installa, Caleb étant toujours entrain de rêver au moment magnifique qu'il venait de vivre, et Nathaniel surveillant sa prochaine réaction.
D'un coup, il se leva sans crier gare, prit son sac, et partit. Le timide souffla enfin. Il n'était certes pas méchant, il paraissait même gentil, mais sait on jamais. Heureusement que la magie l'avait sauvé. Il reprit son sac à son tour, puis pris le même chemin qu'avait emprunté Caleb quelques minutes plus tôt.


******


- Monsieur l'arbre ? demanda le docker, amusé.
- Oh, c'est vous ! Je vous pensais déjà loin, répondit Nathaniel, tout en dispersant son illusion.
- Et bien, je me suis rendu compte que j'avais oublié de te remercier pour... les magnifiques... choses que tu m'as montrés. Et puis, j'suis parti sans dire au revoir... C'est pas poli. Et il faut être poli, comme ma mère me l'a appris !

Nathaniel cette fois se détendit. Finalement, il était loin d'être méchant ce bonhomme.

- D'ailleurs, j'ai vu que tu me suivais, alors, je me suis dis qu'on pouvait faire route ensemble. C'est assez ennuyant tout seul...

Il était pris au dépourvu. Autant il avait l'air gentil, et discuter un peu avec lui pourrait être divertissant, autant là, voyager jusqu'a Echoriath en sa compagnie se relevait être un défi envers sa sociabilité.
Caleb vit que cela ne l'avait pas mis dans une position très confortable.


- Mais si vous voulez pas, c'est pas grave hein !

D'un autre coté, voyager seul sur une route, ca pouvait bien plus mal tourner qu'un simple échange de paroles, quoique. Il tortura sa tenue, cherchant ses mots.

- Non, non, non ! Je... euh... je ne voulais pas vous embêter durant votre voyage... c'est tout, dit il avec un sourire gêné.

Mensonge ! Caleb grogna.

- Enfin... C'est peut être parce que j'ai un peu... peur de vous ?

Le docker haussa un sourcil, puis l'autre. Comment pouvait-on avoir peur de Caleb ? Personne n'avait jamais eu peur de lui. A part peut être ceux qui l'avaient traité d'idiot, mais a part ca, non !

- Bah ! Ne t'inquiète pas, je ne mords pas ! s'esclaffa t il.
- Si ca vous gène vraiment pas alors...

******


Pendant leur deux journées de voyages, Nathaniel s'était pris d'affection pour le grand benêt. Celui ci avait encore l'âme pure d'un enfant. Mais le magicien avait peur que celui ci ne se fasse marcher sur les pieds, avec ce fameux Saintard. Même s'il avait la capacité incroyable de percevoir a chaque fois qu'on dérivait de la vérité, si l'on croyait dur comme fer ce que l'on disait, il risquait de le croire. Soixante seize pièces d'argent, c'était pas si important, mais on pouvait le faire travailler pour beaucoup plus. Et puis, l'accompagner lui permettait de se sentir un peu en sécurité.

Une fois dans la ville, la populace était nombreuse, très nombreuse. Nathaniel ne se sentait plus du tout a l'aise, même si la présence du géant lui permettait de se rassurer quelque peu. Les marchands criaient pour attirer le client, chacun tentaient de parler plus fort que le voisin pour essayer de se faire entendre. Les badauds rigolaient ensemble, toujours plus fort, pour au final ne rien discerner d'autre qu'un brouhaha infernal.
Malgré tout, Caleb distingua quelque chose qui attira son attention. Il sembla dire quelque chose à Nathaniel, mais rien ne lui parvint aux oreilles. Tout ce qu'il comprit, c'était qu'il fallait le suivre, s'il ne voulait pas le perdre. Les jambes du docker le portait loin, et vite, si bien que le magicien avait du mal a suivre, et ne pouvait même pas se questionner sur ce qu'il avait pu voir. Il était bientôt 15h, et il raterait son rendez vous si ca continuait, c'est tout ce qu'il avait pu emprunter comme raisonnement.
Il finit finalement par s'arrêter, au milieu d'un carrefour, gênant les engins qui tentaient de passer, mais il était totalement absorbé par ce qu'il voyait. L'illusionniste était à bout de souffle, s'empressant de prendre quelques respirations.


- Regarde ! Tu crois que c'est une des choses que tu as créé ?

Qu'est ce qu'il devait regarder ? Où ? Puis il distingua une lueur argentée. Elle était cependant beaucoup plus grande que celle que la magie avait fait. Munie d'un corps fin et finement travaillé, ainsi que d'ailes qui lui permettait de rester aux cotés de son compagnon. Il ne put pas plus les détailler car les deux individus venaient de pénétrer dans le… Café de la Huguette, comme on pouvait le lire sur le panneau au dessus de la vitrine.
Sans hésiter, le docker les suivit, le magicien se mouvant frénétiquement derrière lui pour tenter de lui dire quelque chose, qui n'arriva manifestement jamais aux oreilles de son destinataire.
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeLun 3 Mai - 0:39

(Re-Performance d'Aillas)


Citation :
-Mais vous ne pouvez pas nous forcer à...
-Revendre vos options sur le minerai de Kundar et oublier votre monopole sur le marché du cuivre ? Bien évidemment que si, dois-je vous rappeler que vous possédez vos parts seulement par procuration et que votre père s'est cruellement endetté vis à vis de moi ?
-Je, Je...
-Ne faites pas l'enfant, Jocabin, vous avez plus à gagner à rester dans mon sillage qu'à faire semblant de m'affronter toutes les semaines ici.

Un valet arriva dans la pièce face à un Jocabin feignant l'outrage, il s'inclina en direction de George Saintard et annonça en désignant l'escalier qui descendait derrière lui.

-Vos invités sont arrivés comme vous nous aviez prévenu. Cependant, ils sont quatre au lieu de deux. Le domestique fit une moue de malaise. Il y a un petit homme et une espèce de petit être métallique volant, chacun accompagne l'un de vos hôtes.
-Bien, merci. Faites les monter.
-Tous ?
-Oui, et apportez des petits pains et du café pour quatre personnes.
-Tout de suite monsieur Saintard.
-Appelez moi George, je vous en prie.
-Heu... Oui monsieur George.
-Et vous Jocabin, je vous souhaite une bonne fin de journée, profitez de la vie. Déclara George en faisant un large geste de la main en direction de la porte et de l'escalier.


Alors que les deux hommes sortaient de la pièce, Saintard se leva de son siège, contourna son bureau et alla se planter devant la grande fenêtre à double battant. Il tournait le dos à la porte, se tenait devant la majeure partie de la ville : Echoriath. Dans tout les voyages qu'il avait entrepris, rien n'avait égalé la puissance tranquille que lui imposait cette ville ; toute sa masse à flanc de montagne surplombait la vallée. Des générations d'historiens avaient baptisé Echoriath la "Fière Guetteuse", et pour cause, elle était la Cité du Royaume de Ter Aelis qui prévenait les autres des rapines des gobelins et des elfes déchus. Durant des siècles les habitants avaient dus combattre afin de défendre leur domaine, offrant à la ville une image de forteresse inexpugnable dans laquelle la rudesse et la persévérance faisait bon vivre.
George leva les yeux en direction du château du Duc Andy de Falque et eut une bouffée de colère, il haïssait cet homme, le méprisait pour ce qu'il était et ce qu'il représentait comme menace pour les autres. Un toussotement dans son dos lui rappela que des gens l'attendaient, il desserra les poings, prit une mine plus avenante et se retourna pour saluer les arrivants.

-Bonjour à vous, je vous en prie, asseyez vous. Il s'approcha d'eux et tendit la main pour signifier la bienvenue à chacun. Certains d'entre vous me sont étrangers, j'aimerais assez que l'on se présentasse en bonnes et dues formes avant de commencer cet entretien. Je me nomme George Saintard.

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Rodram




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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeMar 11 Mai - 21:48

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L'Avis du Jury :
Une bonne écriture commune, bien que Rumulus aie quelques tournures familières, un respect moyen de la contrainte du passé (chez Teclis et Tear), attention.
L'histoire se déroule très bien, alternant et suivant chaque personnage de manière agréable, nous arrivons de manière très logique à Andy de falque avec quelques motivations bien senties à le détester.

Les textes d'Exodus sont un poil longs tout de même (pas dans le volume global, mais dans le délayage), mention remarquable à Aillas pour la dynamique de ses textes, bien huilés. Tear poursuit dans le niveau fixé au départ, les cinq participants font masse et interagissent bien ensemble. Bravo.

Résultat : Très-Bien

Rendu final Tronco10Rendu final Tronco10Rendu final Tronco10Rendu final Tronco10Rendu final Tronco10Rendu final Tronco10Rendu final Embout10
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MessageSujet: Rendus de la troisième épreuve!   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:10

Première performance de Rumulus
Post 1

Citation :
Ils se trouvaient tous maintenant devant George Saintard et pourtant, malgré le fait qu’il leur avait adressé la parole, Caleb semblait plus intéressé par C-6 et le Docteur Batholomeus avait commencé à bidouiller le petit robot farfadet pour lui redonner la voix. Il ne restait plus que Nathaniel, qui jeta un regard contrarié à Caleb avant de prendre la parole.

— Euh…hé bien! Je…je me nomme Nathaniel Leskliff et j’accompagnais…je ne suis qu’un simple compagnon de voyage.

— Vous êtes donc un ami de Caleb?

À l’appel de son nom, Caleb se détourna du robot farfadet et afficha un sourire lorsqu’il vit Saintard.

— Oh Monsieur Saintard! Vous savez, je suis encore très reconnaissant envers vous d’avoir permis à ma mère de pouvoir aller rejoindre ses ancêtres. Ah! Et puis vous savez ce qu’elle faisait quand j’étais petit? Elle me racontait de belles histoires avec des magiciens, des dragons et des princesses. J’aimais beaucoup les magiciens! Et vous savez que Nathaniel est un magicien!? Il a fait apparaître de grands et magnifiques lions de cuivre sur la route, c’était vraiment magnifique et j’espère les revoir un jour…

— Je…je suis illusionniste et non un magicien…, précisai Nathaniel, se sentant tout à coup rougir.

Derrière eux, le Docteur Batholomeus avait retiré son sac à bandoulière pour y prendre un tournevis et ensuite ouvrir C-6 qui était allongé sur une petite table rectangulaire. Saintard regarda Nathaniel pendant quelques moments d’un air pensif avant de s’adresser au Maître de l’illusion.

— Monsieur Leskliff. Quels sont vos projets dans la grande et prestigieuse ville d’Echoriath? Si vous êtes libre, alors j’aurais du travail pour vous. Puisque vos talents d’illusionniste pourraient m’être grandement utiles.

— Ce serait quel genre de travail? Demanda Nathaniel, d’un ton méfiant.

Saintard s’approcha de la grande baie vitrée.

— Voyez-vous ce château au loin? Dit-il en pointant la forteresse de sa main droite.

— Je me demande qui peut bien habiter là, dit Caleb,ça ne peut être qu’un grand roi pour détenir un si beau château.

— Il appartient au Duc Andy De Falque. Il est l’autorité de la région et dirige la ville avec une poigne de fer. Il méprise la population, taxe honteusement les marchands et abuse grandement de son autorité.

Caleb fronça les sourcils, apparemment, ce que disait Saintard était pure vérité. Le docker jeta de nouveau un regard sur le château du Duc. Il le trouvait moins beau que tout à l’heure.

— Moi-même et quelques soutiens, nous voulons mettre fin à cette tyrannie et nous préparons une révolte pour jeter le Duc de son piédestal. Or, il le sait et il tentera de me nuire. J’ai besoin de gardes du corps pour ma protection personnelle et c’est pourquoi Caleb est le parfait candidat. Mais un maître illusionniste pourrait être d’une grande utilité pour soutenir la tâche de Caleb.

— Et bien…je ne sais pas…dit Nathaniel légèrement embarrassé.

— Je pourrais vous donner de forts honoraires pour vos services! Dit aussitôt Saintard en sortant son stylo à plume.

Le Doc, qui s’était approché entre-temps, s’empara du stylo sous le regard incrédule de Saintard, pour ensuite le démonter et y retirer une minuscule pièce métallique. Il déposa ensuite, les débris du stylo à plume dans l’une des mains de Saintard qui affichait un visage courroucé et il retourna vers C-6 pour insérer la pièce métallique dans ses entrailles. George Saintard continua de regarder le docteur d’un air scandalisé avant de se concentrer de nouveau sur Nathaniel. Pendant ce temps, Caleb avait été attiré par un moineau qui s’était perché sur une corniche devant la baie vitrée.

— Que dites-vous Monsieur Leskliff?

Nathaniel jeta un regard à Caleb avant de baisser la tête pour regarder le sol. Au bout d’un moment de réflexion, avec comme bruit de fond les rouages de C-6 manipulé par le docteur et les coups de doigt de Caleb sur la baie vitrer qui voulait attirer l’attention du moineau, il leva la tête.

— Bon d’accord, dit-il.

— Nous avons donc un accord? Et je pense que…

— Nom d’un alchimiste amateur! Il parle! S’écria subitement le docteur Batholomeus en sautant sur place, ce qui fit sursauter Caleb qui oublia le moineau qu’il observait.

Saintard regarda le docteur s’agiter devant lui. Un brillant savant, mais il était tout de même assez étrange. Il était au fait de la mauvaise réputation du docteur, surtout au niveau de son comportement un peu différent de la moyenne. Il se demandait aussi quel était ce robot doté du don de la parole. Une invention du docteur? Peu importe.

— Docteur Batholomeus? Approchez. Je dois vous parler de votre situation.

Le docteur se détourna de C-6 et jeta un regard dans la pièce. Il afficha aussitôt un air surpris, n’ayant pas remarqué la présence de l’illusionniste et de Caleb. Il regarda ensuite Saintard comme si celui-ci était un citron géant. Puis, il se souvint tout à coup de la lettre, ainsi que du du rendez-vous et un semblant de sourire s’afficha sur son visage méfiant.


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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:13

Première performance de Teclis

Post 2

Citation :
Bartholomeus affichait toujours un sourire cynique lorsqu'il s'assit devant Saintard, C-6 volant à ses cotés.
Il y eut un léger flottement, que le docteur décida de rompre.


- Comment mon humble génie peut-il vous servir monsieur Saintard ?

Le philosophe eut une moue dubitative, puis se força à sourire à son tour.

- Bien, j'ai fait appel à vous car j'ai ouïe dire de vos compétences tout à fait convenables dans une myriade de domaines scientifiques, le doc eut un léger hochement de tête approbateur,or, nous avons un ennemi en commun : le duc Andy de Falque. Cet homme sans aucune vertu est par excellence l'archétype du tyran violent et obscurantiste.
Je compte mettre fin à son règne sous peu. Néanmoins, pour cela, j'ai besoin des lumières de la technologie moderne et du progrès. Êtes-vous avec moi... avec nous ?


Le docteur Bartholomeus prit quelques secondes avant de répondre. Il consulta l'heure sur sa montre en or dans un geste plus machinal qu'utile, puis prit une profonde inspiration.

- Si cela peut me permettre de réaliser enfin mes expériences sereinement, alors oui.

- Et cette... créature qui vous accompagne, pensez-vous qu'elle pourrait nous aider ?

Un léger haussement de sourcils indiqua la surprise du philosophe lorsque le farfadet lui répondit d'une voix mi-métallique, mi flutée :

- Je n'ai pas été créé pour favoriser la violence humaine. Cependant, je peux en effet vous aider, du moment que vous ne me forcerez pas à tuer.

- Parfait, justement...

Saintard se tourna vers Nathaniel et Caleb. L'illusionniste donna une tape amicale sur l'épaule de son comparse, absorbé dans une longue rêverie.

- Bien, avant toute chose, pour mener à bien une révolte, il nous faudra l'appui de la population si l'on désire lancer un quelconque assaut sur le château du duc. C'est pour cette raison que demain, j'irai faire un discours sur la place d'Echoriath pour gagner le cœur de la foule... Techniquement, Andy de Falque ne pourra pas m'en empêcher malgré son statut : les lois aéliséennes le puniraient sévèrement s'il faisait appel à la garde.
En réalité, c'est un homme sans foi,
Caleb fronça les sourcils à la véracité de ces propos, et je suis certain qu'il tentera quelque action nuisible à mon égard, dans l'ombre. C'est pour cette raison que je vous demanderai de m'accompagner et de me servir d'escorte.

Nathaniel se leva dans un tourbillon de sa robe marron.

- Je pense que Caleb et moi pourrons assurer cette mission. Mes illusions pourront vous protéger efficacement s'il y a un problème, surtout combinées à l'œil de faucon de Caleb... N'est-ce pas ?

Il se tourna vers le géant qui contemplait d'un regard amusé C-6 effectuer des pirouettes dans les airs.
Saintard eut un sourire entendu.


- Je crois que ça ira si notre petit ami ailé ne nous accompagne pas. Il sera mieux à même de vous épauler cher Bartholomeus. Il se tourna vers le docteur. Pendant que j'attirerai l'attention de De Falque sur la place, vous serez dans votre laboratoire dans le but de chercher de quoi combattre efficacement les troupes du duc le moment venu. J'aurais besoin de tout votre savoir pour prendre le château d'assaut. Garder à l'esprit, et je souligne ce point, que je veux que cette révolution se passe en douceur. Je n'aime pas à penser que nous pourrions tuer des êtres vivants à cause de ce répugnant nobliau.

Le savant acquiesa.

- J'ai quelques petites surprises que je garde sous le coude depuis longtemps et qui pourront être utiles pour une pareille occasion. J'aurais même le temps de créer et peaufiner des inventions. Je ne crains qu'une chose... C'est que vous soyez trop optimiste : si le duc sait que nous avons pris contact, il y a de fortes chances pour qu'il prenne ce prétexte pour tenter de m'arrêter à nouveau...

- Tan pis, il est trop tard pour reculer maintenant. Le « ding » d'une horloge se fit entendre quelque part dans le bâtiment. Saintard jeta un coup d'œil au ciel sombre qui s'étendait dehors. Sur ce, messieurs, il est temps de prendre congé. Nous nous verrons demain...

Après de brèves salutations, la petite troupe laissa le philosophe seul dans son bureau. Ce dernier se saisit de la dernière bougie encore allumée de la pièce puis s'approcha de la fenêtre. Il faisait presque nuit maintenant.
Le lettré regarda Nathaniel et Caleb prendre la direction d'une auberge proche un peu plus loin sur la route tandis que les silhouettes de Bartholomeus et de C-6 s'éloignaient vers Echoriath... Très rapidement, la cité attira l'attention de Saintard. Ses yeux remontèrent les fortifications de la ville et suivirent les crêtes alentours jusqu'à se fixer sur l'ombre menaçante du château d'Andy de Falque...


- A nous deux cher duc...

Et il souffla la bougie.


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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:17

Première performance de Aillas

Post 3


Citation :
Les deux hommes attendant dans la cour offraient un saisissant contraste ; Caleb était posté comme un garde devant une porte, ne sachant trop comment se tenir afin d'accueillir Saintard, et Nathaniel piétinant sur place tel un grillon. Ils étaient censés aller au marché afin de donner l'occasion à leur riche employeur d'y tenir un discours sans y risquer sa vie ou d'y obtenir une place de résident annuel dans un cachot sordide.

- Tu te rends compte que nous sommes en mission, infiltré parmi la populace qui ne se doute de rien, que nous devons protéger un homme à l'insu de tout le monde ? C'est incroyable, j'aime bien ce Saintard, il m'inspire confiance, tu sais qu'il a dit vrai à propos de Andy de Falque ? il n'y avait même pas une once de mensonge. Je te jur...

Caleb parlait avec une voix distordue à cause de la position étrange et peu réglementaire qu'il avait ; tendu comme un piquet, le crâne en arrière comme un pigeon interrogatif.

- Caleb, ohoh ! J'étais présent moi aussi. Sois pas si nerveux, voyons. L'interrompit Nathaniel alors que lui même ne tenait pas en place. Non mais tu te rends compte que je me retrouve embarqué dans une affaire alors que je n'avais jamais croisé ce type de toute ma vie ? C'est insensé, c'est complètement dithyrambique, ubuesque, abracadabrantesque ! Il me connait même p...

Les deux compagnons de voyage se regardèrent, surpris et gênés. Ils parlèrent en même temps plusieurs fois sans parvenir à se comprendre l'un l'autre, puis restèrent silencieux une demi-seconde avant d'exploser tout deux d'un grand rire. C'est alors qu'apparu George Saintard devant les deux amis hilares ; celui-ci se racla la gorge avec un demi sourire, laissant le temps aux rieurs de se remettre de leurs émotions.

- Nous allons y aller. Caleb et Nathaniel hochèrent la tête, les yeux encore un peu rouges, et se mirent en marche suivant l'itinéraire fourni plus tôt. Mais toutefois, s'il était possible pour vous d'être un petit peu plus discret ce serait très bien, je ne tiens pas trop à ce que mes éventuels détracteurs devinent d'un seul coup d'œil qui m'accompagne.

On lui répondit des "Bien sûr" mal assurés pendant que la petite troupe marchait. Et la marche ne fut interrompue que momentanément par un coursier de Saintard venu lui annoncer que la Echoriath Beer Party* avait été un succès. Saintard expliqua qu'il s'agissait d'une opération visant à déstabiliser la population en s'attaquant aux importations de bière de la ville.

Il arrivèrent finalement sur la place du marché, grande et tumultueuse, comme l'immense majorité des places de marché. Comme par miracle, une estrade haute d'un bon mètre était libre sur l'un des côtés de la place. Saintard regarda ses acolytes, leur fit un clin d'œil et monta avec grâce et dignité après s'être assuré que Caleb le colosse et Nathaniel l'illusionniste s'étaient fondus dans la foule.


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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:20

Deuxième performance de Teclis
Post 4

Citation :
Il y eut un moment de flottement dans la foule lorsque Georges Saintard parcourut les derniers mètres qui le séparaient du centre de l'estrade. Il imposa le silence en levant les deux mains doucement, un geste qui respirait la quiétude et la sincérité. Le philosophe avait l'attention de la foule entière de part cette aura propre aux hommes exceptionnels.
Il prit une grande bouffée d'air frais.


- Aéliséennes, aéliséens, si je suis ici aujourd'hui...


***


- ...c'est pour faire un meilleur café, fit le docteur à l'adresse de C-6, qui tournait autour d'une énorme centrifugeuse qui crachait sans cesse de petits jets de vapeur.

Bartholomeus fouillait pendant ce temps dans un gros tas de pièces usagées, tout en retirant des bâches qui couvraient d'étranges machines, plus farfelues les unes que les autres.

- Alors alors, grogna le savant en se frottant les mains, par quoi commencer ? Ha ! J'ai une idée, voici le prototype parfait pour neutraliser un garde discrètement et simplement.

L'homme sortit un carré en métal de trente centimètres sur trente centimètres devant un C-6 intrigué. Le docteur emmena la boite devant un mannequin rembourré de paille, puis s'écarta prudemment après avoir déclenché un système à priori invisible.

- Parfait, voyons si tout marche selon mes prévisions.

Il se passa une poignée de secondes sans aucun effet particulier, puis, il y eut un petit sifflement. Soudainement, une légère détonation eut lieu et une réplique de garde armée d'un maillet se gonfla en un instant. L'énorme baudruche assena un violent coup de son arme sur le mannequin de paille qui tomba en arrière, puis, elle prit sa place, stoïque.
C-6 regardait tout ceci d'un air mi-amusé mi-choqué. Même si l'idée de combattre ne l'enthousiasmait apparemment pas, le faire avec de gros ballons gonflables avait quelque chose de drôle. Le docteur Bartholomeus lui adressa un de ses rares sourires puis reprit ses fouilles.


- Ça fera l'affaire pour se débarrasser de quelques soldats en poste. Néanmoins, le duc risque d'avoir d'autres choses en réserve... Il paraît qu'il a recruté un « confrère » de Galvorn. Le professeur Gérard Manvussa.

- Qui est-ce ?

Le doc' consulta l'heure sur sa montre à Gousset, puis se racla la gorge dans un bruit peu engageant.

- Un fou complètement machiavélique qui invente des bizarreries à longueur de journée, poursuivit il en s'emparant d'une boule de cristal montée sur ressort et remplie d'une étrange fumée verte.

Le savant se saisit d'un tournevis et testa la solidité du ressort.


- J'adore cette invention. La boule est pleine d'un acide sous forme de gaz qui ronge tout sur une courte zone. Chose géniale : elle ne dissout pas les organismes biologiques ; uniquement, les armes, armures et autres objets... D'ailleurs... Pendant que j'y pense, il vaudrait mieux que tu ne t'en approches pas trop...

Il y eut encore d'autres fouilles. Finalement, le docteur Bartholomeus choisit d'emporter en plus de la baudruche et d'une dizaine de boules sur ressorts : un kangourou boxer mécanique, un mur dépliable, des pistolets assommants, une échelle en kit et tout un tas de fioles plus étranges les unes que les autres.
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:23

Première performance d'Exodus
Post 5


Citation :
Pendant ce temps, loin des fioles, des parpaings en tube et des jouets non-agrégés, se tenait une bataille féroce entre la force du discours et l'opinion publique.
Debout au centre de l'estrade, George Saintard appelait depuis déjà plusieurs minutes à l'indignation publique, à la non-coopération citoyenne et à la révolution en générale.


- Comment continuer à se sentir libre lorsque c'est un tyran qui nous gouverne? Notre Citée s'enorgueillit d'être un exemple pour ce pays, et pourtant nous avons à notre tête un régent auto-proclamé, qui s'est imposé à nous sous prétexte de nous aider!

Accompagnant ses phrases de gestes savamment étudiés, Saintard captivait la foule et canalisait toute la frustration de la population présente sur un seul et même responsable: De Falque. Les gens huaient lorsque ce dernier était nommé, maudissant les dernières lois levées par son Conseil, en particulier celles concernant les taxes sur les commerces.

Prêtant moins attention au discours qu'à la population qui l'entourait, Nathaniel maudissait quant à lui le fait d'avoir accepté cette mission. Il détestait la foule, le bruit incessant de centaines de personnes collés les une aux autres, entraînées dans un mouvement perpétuel et effrayant.
Il chercha Caleb du regard, sans parvenir à le distinguer au milieu de la masse grouillante. Comment quelqu'un d'aussi grand pouvait-il disparaître aussi vite?
Nathaniel lui-même était installé au dos d'une carriole appartenant à un marchand d'épice, à une dizaine de mètre de l'estrade. Il disposait d'un champ de vision relativement dégagé et peu de gens s'intéressait au simple tonneau dont il avait pris l'apparence. Certes, il avait vue sa vie défiler lorsqu'une dame d'un age - mais surtout d'un poids! - certains avait fait mine de vouloir se reposer en s'asseyant sur cette inoffensive barrique, mais un rapide et discret pas de côté avait permis d'esquiver la lourde masse arrière et provoqué l'hilarité des badauds à la vue de la déconfiture de la vielle femme.
Caché derrière son illusion, il continuait à surveiller la foule, prêtant une oreille distraite au discours pourtant passionné de son employeur.


- Je dis que nous ne pouvons, nous ne devons pas laissez un homme tel que De Falque à la tête de notre Citée!

La voix assurée de George Saintard couvrait sans effort le murmure perpétuel de la place. Chaque geste, chaque pause dans son discours était étudié, travaillé pour laisser l'indignation monter chez la foule mais sans jamais en perdre le contrôle.

- Un être qui condamne, qui emprisonne les honnêtes citoyens en raison de lois qu'il est seul à reconnaître. Un homme dont on entend beaucoup le nom et les discours voulut rassurant, mais qui est invisible pour le peuple qu'il est censé représenté! Pointant un doigt accusateur en direction du château de De Falque, il enchaîna de plus belle. A quand remonte la dernière apparition publique de celui qui ce dit là pour défendre notre condition et notre bien être? D'ailleurs, s'en soucie-t-il réellement?

La populace était accrochée à ses lèvres. L'instant était venue de sortir la carte maitresse.

- Comme la plupart d'entre vous, j'ai été profondément attristé et choqué d'apprendre les troubles qui avait eu lieu ces derniers temps: les principaux convois de bière, en provenance des grandes brasseries des plaines du sud, ont été victime d'acte de piraterie, car c'est bien là le seul mot à même de qualifier cet acte infâme!

La foule hurlait son mécontentement, révolté devant l'affront qu'il avait été à leur économie ainsi qu'à leur gosier.

- Nos réserves sont dangereusement basses, et même les établissements des respectés maitres Nains peinent à satisfaire les nombreuses commandes qu'il reçoivent chaque jour. Et que fait De Falque devant notre misère? Rien. Que fait celui qui dit se soucier de l'intérêt du peuple lorsque ce même peuple meurt de soif dans sa propre citée? Rien!

- ASSASSIN, hurlèrent les membres d'une délégation naine présente sur les lieux, les yeux embués de chagrin, certains se mouchant dans leur barbe tandis que d'autre levaient leur armes au ciel, appelant à la vengeance.

"Assassin", reprit la foule avec eux, criant de tout son souffle, comme si elle souhait se faire entendre jusqu'aux fenêtre du château du Duc.
Intérieurement, Saintard exultait: ça marchait encore mieux que prévue, la foule était littéralement entrée en transe, chantant presque la révolution. Mais la vue des armes levées par les nains lui rappelait qu'il devait aussi les contenir, leur faire comprendre la marche à suivre de sa révolution, sans quoi tout ses efforts seraient vains.
Il leva les mains, appelant la foule à se calmer. Il lui fallait profiter de leur état, sans perdre le contrôle pour autant.


- Oui, vous avez raison: assassin. Assassin contre nos libertés et notre fierté de citoyen! Mais il est hors de question de devenir comme ce monstre. Montrons-lui que nous ne le craignons pas, ni lui ni les forces dont il s'entoure par crainte de nos réactions. Refusons de payer ces impôts exorbitant dont il nous affable, restons sourd aux appel publique qu'il lance et paralysons cette Citée qu'il croit posséder corps et âme. Prouvons lui qu'elle n'est pas à lui, mais qu'elle appartient encore aux citoyens d'Echoriath!

La plèbe, les marchands, les banquiers, tous crièrent leur approbation. Humains, nains, elfes - et même orcs! - hurlèrent ensemble en l'honneur de leur Citée. Les plus aisés, qui avait craint un soulèvement des basses classes, étaient maintenant eux aussi sortis dans les rues pour chanter à la liberté de leur ville - et surtout à la baisse des impôts. La Citée des montagnes vibrait d'une même voix, résonnant entre les bâtiments jusqu'à faire trembler les vitres du château ducale.
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:28

Deuxième performance de Rumulus
Post 6

Citation :
Le Docteur Batholomeus et son petit compagnon robotique ne se préocupait que très peu du vacarne dégagé par la foule à l'extérieur. En fait, C-06 était particulièrement intéressé par le comportement étrange du docteur qui ne cessait de hurler d'exitation en soulevant de vieux draps poussièreux qui recouvraient de vieilles inventions oubliées. Apparemment, la sélection d'invention pour la révolution l'avait plongé dans un délire de redécouverte. Au bout d'un moment, C-06 se lassa du docteur et il alla fouiner un peu dans son laboratoire. Il voleta dans celui-ci, observant avec intérêt chaque contenu dans les bocaux et les éprouvettes, tournoyant autour de distilleurs et de grands récipients de verre. Il fit la même chose dans l'atelier, voletant aux côtés d'une sorte de biplane miniature à vapeur, faisant la conversation avec un animal mécanique qui marchait sur le sol de façon saccadé au rythme de ses rouages à découvert et observant avec attention la dizaine d'aiguille d'une étrange horloge qui ne cessait de dire à chaque trois minutes: ''Attention! le temps file!''.

Il pénétra finalement dans la grande bibliothèque circulaire. Là, il se mit à lire la reliure de nombreux livre qu'il trouvait intéressant. Soit par leur couleur particulièrement ou bien leur grosseur démesurée. Il y avait, par exemple, ''Les milles et une chose que l'on peut faire avec une vis'' ou bien ''Les lois Élémentaire de l'Alchimie: Tome XV'', ainsi que: ''Les plantes hallucinogène de Ter Aelis'' et ''Cent façons de préparer son rotie de porc''. Mais C-06 se désintéressa rapidement des livres pour se concentrer sur les bruits étrange qu'il attendait derrière la porte d'entré qui se trouvait justement dans la grande bibliothèque circulaire. Il regarda quelques secondes autours de lui, puis il repéra une fenêtre entrouverte au dessus de la porte. Il y voleta doucement et il se retrouva bientôt au dessus d'une dizaine d'homme armé de bâtons, d'épée et de pistolets à poudre.

-Que faites-vous devant la porte du docteur Batholomeus messieurs les humains?

Dans un sursaut terrifiant, les dix hommes poussèrent un crie de surprise collectif et levèrent la tête vers le ciel, apparemment terrifié. Ils regardèrent la créature métallique qui se trouvait au dessus d'eux, pendant que celle-ci les observait aveec intérêt. Il trouvait fascinant ces humains qui le regardait avec de grands yeux et une bouche béante, affichant des expressions apeuré ou tout simplement de méfiance. Finalement, après quelques secondes, l'un des hommes prit la parole.

-Est...est-tu une invention du savant fou?

C-06 observa quelques secondes l'homme en question avant de répondre lui-même.

-Si, de votre point de vue, vous considérez que pour être une inventions de quelqu'un en particulier, il faut absolument que ce quelqu'un ait entièrement conçut et créer cette invention lui-même. Alors, je puis vous dire que le Docteur Batholomeus ne m'a pas créé.

Les dix hommes poussèrent un soupir de soulagement collectif.

-Mais, je suis toutefois l'une de ses acquisitions. Sans compter que j'ai subit quelques réparations pour de nouveau fonctionner normalement et de détenir le don de la parole.

Les dix hommes reculèrent subitement, apeurés face à ce petit robot brillant.

-Mais vous n'avez point répondu à ma question de départ messieurs les humains, que faites-vous devant la porte du Docteur Batholomeus?

Les hommes se regardèrent entre eux, espérant que quelqu'un prenne l'initiative de lui répondre. Et c'est ainsi qu'un homme leva son pistolet à poudre et tira sur C-06. La balle ricocha sur le corps métallique du robot et elle alla se loger dans le pied d'un des hommes qui poussa un hurlement de douleur. Le petit robot filla rapidement dans le labo du doc pour aller le prévenir du danger, pendant que le chef du groupe pestait contre l'homme au pistolet.

-Pourquoi tu lui a tiré dessus crétin! Maintenant il va aller prévenir le cinglé de notre venue!

Et il lui donna une claque derrière la tête.
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:31

Première performance de Tear
Post 7


Citation :
Les cris de rage à l'encontre du duc continuaient à résonner parmi la foule. Tous semblaient captivés et pensaient comme un seul homme : Saintard. Son discours avait bouleversé leur vision du monde. Maintenant, il ne fallait plus qu'une chose pour les satisfaire : renverser le Andy De Flaque pour récupérer les tonneaux qui leurs étaient chers. Il ne semblait n'y avoir qu'un seul homme qui ne semblait pas faire attention a cette émeute. Depuis un moment déjà, Caleb avait perdu le fil du discours de son employeur. De toute facon, il n'avait pas été embauché pour réfléchir mais pour protéger, alors autant observer la foule qui était, en plus, d'autant plus distrayante.
Qui aurait crut qu'un jour ce docker serait gratifié de pouvoir contempler des larmes ruisseler sur le visage des maîtres nains ? Qui aurait crut qu'il aurait côtoyé les nobles d'Echoriath qui avaient oublié leur rang au profit d'une cause ?
Seul quelques personnes paraissait hors de cette transe collective.


Pardon. Pardon. Excusez-moi. Désolé.

Forcément, avec une carcasse pareil, ce n'était pas des choses des plus aisées de traverser une foule en colère. Mais il arriva rapidement a son but. Au milieu des mal-élevés qui n'écoutaient pas Saintard se trouvait un gobelin ayant pour écusson un clocher.


Bah quoi !? On a pas l'droit d'assister au charmant discours de foutu Saintard ?
Que s'il on empêche pas les autres d'en profiter, Monsieur le Gobelin.

Ce dernier fit volteface, et fit feu avec une arme de facture douteuse. Le coup, aussi bien ajusté fut-il, parti en l'air loin au dessus de sa cible. L'entourage direct de la scène se demanda ce qu'il se passait, mais furent bientôt de nouveau emportés dans l'enthousiasme qu'avait su provoquer Saintard. Par contre, Caleb trouva l'action du gobelin légèrement louche. Celui-ci, sonné par la violence du tire ne put réagir quand le docker l'emporta a l'écart de la foule le tirant par une oreille pour qu'il ne puisse réagir quand il reprendrait ses esprits - quand sa mère lui faisait, le docker se calmait instantanément, ca devait bien marcher avec les autres, aussi gobelins fussent ils.



Nathaniel qui avait suivit la scène dissipa son illusion pour rejoindre au plus vite Saintard. Le but était de le mettre en sécurité. S'il arrivait a faire partir son employeur maintenant, il ne devrait pas y avoir de soucis. Il ne fallait pas laisser le temps de s'organiser aux hypothétiques ennemis restants.

Alors que la foule continuait a crier contre Andy de Falque - elle semblait ne plus jamais vouloir s'arrêter. Un gigantesque feu d'artifice eu lieu sur l'estrade où se tenait Saintard, le faisant ainsi disparaître un cours instant aux yeux de tous ce dernier, et faisant apparaître les lettres de ce qu'ils ne faisaient que scander depuis tout a l'heure : ASSASSIN, ravivant par la même occasion les vivats.
Saintard comprit instantanément qu'il ne fallait pas rester là. Si Nathaniel avait pris une initiative, c'est qu'il n'avait trouvé aucun moyen discret de se sortir de la situation. Il retrouva l'illusionniste dans une ruelle qui était le point de ralliement. Tout deux disparurent aux yeux de tous pour aller dans un endroit sur.


***
Caleb traina le gobelin hors de la foule.

Pourquoi tu m'as tiré dessus ?
Le gobelin jura. Pourquoi dois-je être tombé dans les mains d'un imbécile.

S'il traitait Caleb d'imbécile, ca ne pouvait qu'être un ennemi de son employeur. Il prit donc soin de choper une oreille du gobelin et le tira jusqu'au café. Les autres sauraient quoi faire.
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:34

Troisième performance de Teclis
Post 8


Citation :
- Haaaaaa ! Je souffre !!

Le chef des sbires, un grand barbu, lança un regard féroce à son subalterne.

- Imbécile, si tu ne lui avais pas tiré dessus, tu n'aurais pas une balle dans le pied à l'heure actuelle ! Maintenant, dispersez vous dans ce laboratoire et rapportez moi la tête de cet excentrique, ou c'est le duc De Flaque qui suspendra les nôtres à l'entrée de son manoir.

Le discours eut le don d'échauffer les hommes. Ils défoncèrent la porte métallique à grands coups de marteau de guerre puis investirent le complexe avant d'arriver devant une intersection composée de trois couloirs.
Encore une fois, l'officier donna ses ordres.


- Vous trois à gauche ! Vous quatre, vous irez à droite, quant aux autres, il s'adressa aux deux derniers spadassins restants dont celui qui se tenait sur un pied, suivez-moi au centre.

Rapidement, les malandrins s'égayèrent comme des fauves avides de sang. La respiration haletante, un lourd tromblon dans les mains, le chef cracha par terre en jurant.

- Je brûlerai ce repère de fou jusqu'au dernier gramme de fer.

***

Le docteur Bartholomeus était occupé à clouer une caisse sur laquelle il était écrit « DANGER, NE JAMAIS EXPOSER AU CHANT D'UN COUCOU » lorsque le bruissement d'ailes caractéristique indiquant l'arrivée de C-6 le sortit de son travail.
Il tenta d'articuler une question la bouche pleine de clous.


- Ffu'eft y t'affène ifi auffi affofé ?

- Docteur, il semblerait que des humains grossiers et hostiles soient entrés ici sans votre autorisation.

Le savant cracha les clous et se releva. Il consulta sa montre à gousset d'un air nonchalant avant de se diriger à pas décidés vers une des bâches qui recouvrait ses mystérieuses inventions. Avant de la retirer, il se tourna vers C-6 et sourit en dévoilant toutes ses dents.

- Nous allons commencer à charger tout ça dans le gyrocoptère, mais avant... il retira la bâche... recevons dignement nos invités surprises.

***

Les trois sbires progressaient dans un long couloir rempli de machines cassées, de mécaniques rouillées et d'objets loufoques. Deux hommes et un nain regardaient d'un œil mauvais cette décharge improvisée tandis qu'ils avançaient au milieu de débris pointus. Enfin, il arrivèrent devant une porte apparemment close.


- Beh, semblerait qu'ce soit un cul sac, bougonna le nain en donnant un coup de pied dans le battant.

- Ouaip... On dirait que le vieux fou se sert de ce lieu pour entreposer ses ordures. Note qu'il ne s'attendra pas à ce qu'on arrive d'ici. Avec un peu de chance, on pourrait le surprendre dans son laboratoire. Il doit être juste derrière cette porte !

- Et tu comptes l'ouvrir comment ta maudite porte ?

Comme si la réponse était évidente, le regard du trio convergea vers un gros levier rouge à coté de l'entrée verrouillée. Ils échangèrent un coup d'œil dubitatif, puis le nain empoigna d'une main tremblante la tige carmin.

***

Le groupe de brigands qui était parti à droite ne s'en sortait pas mieux. Ces derniers avaient erré de détours de couloirs en détours de couloirs dans une partie lugubre de la construction. La lassitude commençait à les gagner, bien qu'une crispation certaine pouvait se faire sentir. Beaucoup d'entre eux savaient ce qui était arrivé à leurs camarades qu'on avait jadis envoyés capturer ou tuer le docteur Bartholomeus : dans le meilleur des cas, ils étaient morts, dans le pire, rendus fous ou complètement transformés.
D'ailleurs, dans l'inconscient collectif des soudards du duc, le savant avait la sinistre réputation d'être capable de produire les machines les plus abominables qu'on pusse imaginer. Certains murmuraient qu'il tirait son pouvoir des anciens dieux nains, complètement fous, de la forge et de la création. D'autres voyaient en lui l'incarnation de l'artisanat fin et pervers des elfes. C'est pour cette raison que le groupe s'arrêta, tous muscles tendus, lorsqu'à un coin de couloirs, un cliquetis mécanique se fit entendre.
Le bruit semblait venir, lentement, dans leur direction, avec des arrêts puis des reprises réguliers. L'un des hommes se décida à chuchoter.


- Quelle horreur diabolique peut bien faire cet affreux son ?

Il y eut un moment de silence. Le plus nerveux serra son marteau contre lui, tandis que son compagnon activait le chien de son pistolet. Enfin, d'un même mouvement concerté, ils franchirent l'angle et bondirent dans le couloir en hurlant comme des damnés pour se retrouver face... à un kangourou mécanique affublé de deux gants de boxe rouges éclatants.

***

Le nain baissa le levier d'un geste mal assuré. Il y eut un temps de latence, puis, le bruit sonore d'un rouage tournant sur lui-même en roue libre. Enfin, un déclic sonore résonna dans toute la pièce.


- Alors ?

L'homme poussa de toutes ses forces sur la porte qui ne céda pas d'un pouce.

- Hmpffffff ! Non, il essuya son front couvert de sueur, ça n'a eu aucun eff...

La porte s'ouvrit soudainement avec violence, projetant le sbire contre la cloison. Ses deux comparses eurent une fraction de seconde l'espoir d'accéder au laboratoire avant de se rendre compte qu'une marée de détritus, allant d'inventions avortées à des reliefs de repas déjà fortement décomposés, envahie la pièce.
L'immense vague rouille-verdâtre emporta les infortunés qui, en cet instant, regrettaient amèrement l'odeur printanière des latrines de la caserne.

***

Le premier homme fit feu sur le kangourou mécanique dans une explosion assourdissante qui se répercuta en échos le long des cloisons. La balle fusa à la vitesse de l'éclair mais rebondit sur la carlingue.
Encore éberlué par la résistance de l'automate, il fut poussé par l'un de ses camarades qui émit un hurlement de rage en tentant d'asséner un violent coup de marteau à la machine. L'animal en ferraille fit un surprenant bond de coté pour esquiver l'attaque avant d'envoyer un uppercut ravageur dans les côtes de son agresseur. Celui-ci eut à peine le temps de se remettre du choc qu'il perdit un bon quart de sa dentition crasseuse par un crochet du gauche.
Comme possédé, le kangourou fonça sur le reste du groupe qui gémit de peur. Une tornade de poings s'abattit sur les trois hommes qui esquivèrent tant bien que mal. Très rapidement, ils furent tous méthodiquement mis K.O.
Une fois le combat terminé, le kangourou s'arrêta, actionna un mécanisme particulier qui reproduisit le bruit des gongs des rings de boxe, puis fit demi-tour.

***

En entendant le lointain « ding ding ding », le docteur eut une exclamation moqueuse.


- Bartholomeus 1, De Falque 0 ! Les sbires du duc ont été arrêté de ce coté et...

Il jeta un regard à la jauge du vide ordures, qui indiquait qu'on l'avait récemment vidé.

- … et ceux qui ont voulu passer par là en ont pris pour leur grade. Ne reste plus que ceux qui sont passés par...

- … le couloir du centre ! Railla le chef des spadassins en entrant, suivi du subordonné boiteux et d'un sous-fifre armé d'une masse. Je savais que même les cerveaux les plus brillants deviennent gâteux un jour ou l'autre. C'est terminé doc', je vais ramener ta carcasse au duc et serai très largement récompensé pour ça !

Nullement intimidé, le scientifique consulta sa montre à gousset et eut un rictus dédaigneux.

- Peuh, tu crois qu'un imbécile dans ton genre peut arrêter l'esprit scientifique le plus accompli d'Echoriath ? Certainement pas...

Dans un mouvement qui semblait être un simple geste de dédain, le docteur envoya une petite fiole se briser aux pieds de son interlocuteur. Comme sortie de nulle part, une plante grimpante se mit à pousser autour des jambes de l'homme barbu à une vitesse extraordinaire. Ce dernier, s'en rendant compte, voulut se dégager en beuglant des insultes mais il ne parvint qu'à s'étaler de tout son long. A bout de nerfs, il hurla à son comparse boiteux.

- Tue le ! Qu'on en finisse !

Intimidé, le brigand leva le pistolet vers un Bartholomeus impassible. Il s'apprêtait à tirer lorsqu'un éclair argenté passa. C-6 lâcha en rase-motte un poids en fonte sur son pied déjà blessé. Le pauvre cria de douleur et le coup de feu partit sans qu'il le veuille. Son voisin valide s'écroula à son tour, le genou transpercé.
Au milieu de la pagaille ambiante, le docteur fit signe à C-6 de venir avant d'empoigner un gros chariot contenant les dernières inventions qu'il n'avait pas encore chargées dans le gyrocoptère. En atteignant le gyroport, situé au sommet de son laboratoire, une alarme retentit, lui indiquant la présence de nouveaux importuns envoyés en renfort par De Falque. Il entassa pèle-mêle à l'arrière ses créations et entreprit d'actionner, une fois dans le cockpit, des dizaines de boutons et leviers compliqués. A ses cotés, C-6 regardait d'un air passionné les commandes de bord. Il y eut un bruit sourd, l'engin expulsa un énorme jet de vapeur avant de se mettre en marche. Les pales tournoyèrent de plus en plus vite, portant le duo en fuite vers des horizons plus hospitaliers.
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Rumulus

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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:37

Deuxième performance d'Aillas
Post 9

Citation :
Après le feu d'artifice très voyant qui l'avait fait disparaître aux yeux de la foule, Saintard n'avait plus aucun doute, on l'avait bel et bien pris pour cible et Nathaniel avait été contraint d'utiliser ses pouvoir d'illusionniste pour le sortir du guêpier. Aussi, il se hâta d'aller rejoindre ce dernier dans la petite ruelle adjacente au marché pour faire le point sur la situation et savoir d'où venait le danger. George Saintard s'engagea dans la petite rue et vit Nathaniel qui l'attendait, celui-ci passa d'une expression rassurée à celle de frayeur. Aussitôt, l'aristocrate vit derrière l'illusionniste un homme armé d'un fusil, aussi Saintard fut bouleversé de constater que Nathaniel ne s'effrayait pas dans la bonne direction et il fit volte face. Pour se retrouver nez à nez avec la bouche narquoise d'un tromblon.

- Bonjour messieurs les gentilshommes. Susurra l'homme au tromblon. Alors comme ça on essaye de semer la pagaille dans la population pour renverser le Duc ?

- Et bien au moins on peut dire que vous ne prenez pas la discussion par quatre chemins, répondit Nathaniel qui venait de lever les mains en signe de reddition.

Les deux mercenaires avançaient lentement amenant leurs deux victimes à se retrouver rapidement dos à dos, sans pouvoir reculer davantage sans se rapprocher des brutes. Nathaniel, prit alors d'un élan d'héroïsme, se rapprocha de son agresseur comme pour tenter de parlementer.

- De toute manière, Saintard ne vous révèlera rien, vous ne pourrez rien obtenir de nous, rien qui ne soit déjà en branle dans la ville et qui n'amène déjà votre maître aux portes du cachot !

- La ferme ! Cracha le mercenaire au tromblon. Tu m'énerves. On veut rien savoir du tout, on est juste venu pour vous donner une bonne leçon. Pas vrai Fred ? L'autre tira un coup de fusil à quelques cheveux à peine de la jambe de Nathaniel qui glapit.

-Mais il n'y a pas moyen de s'arranger ? On peut forcément trouver un... Il s'interrompit, sur son visage une longue traînée cramoisie venait de se dessiner. Il porta la main à son visage et tâta ce qui l'avait atteint, il le gouta et poussa aussitôt une exclamation et recula si vivement qu'il trébucha et se retrouva sur les fesses.

- Merde, mais c'est du sang !

Au même moment, d'autres gouttes tombèrent à proximité de son adversaire, qui eu le malheur de lever les yeux. Au dessus de lui, cramponnée fermement à une fenêtre, se tenait une créature monstrueuse dont les contours rappelaient vaguement un être humain mais tellement muté que ça en était obscène. Le brigand hurla et mit en joue le monstre qui découvrit alors ses dents, offrant en spectacle une gueule sans lèvres et dont les courtes gencives faisaient paraître les crocs encore plus longs et cruels. Saintard hurla à son tour, suivit de peu par l'autre brigand qui tira sur la chose avec son tromblon, l'éparpillant sur le mur et son collègue. Ce dernier resta hébété et couvert de sang. Mais alors qu'il reprenait ses esprits, un forme bougea le long des toits, pas seulement à un endroit unique, mais bien sur toute la longueur des édifices. Alors, il y eu le cri et le rire, ceux-ci n'avaient rien de connu ni d'humain. On eu dit un bourdonnement tentant de reproduire des sons qu'un homme aurait pu produire, mais il était évident que l'organe qui avait transmit se bruit n'avait rien d'humain. Nathaniel et George Saintard étaient en boule contre les pavés, se tenant les oreilles. Les deux mercenaires visaient frénétiquement la toiture, dans la crainte de voir une horreur sortir de l'ombre. Au moment où des pavés se descellèrent pour laisser apparaître une flaque mouvante et verdâtre, c'en était trop pour les deux mercenaires qui prirent leurs jambes à leur coup pour s'enfuir en hurlant. Tout s'arrêta, Nathaniel se releva en époussetant ses vêtements.

- Et bien... C'était pas joli-joli ça.

Saintard se mit debout, titubant à moitié, zyeutant fébrilement les toits de manière pas rassurée. Il laissa une certaine distance avec l'illusionniste.

- C'était toi ? Demanda-t-il avec un mélange de frayeur et d'espoir.

- Bien sûr que oui. Quelle question. Tu vois bien qu'il n'y a plus aucune trace de ce qu'il s'est passé.

Car en effet, des gouttes de sang, de la créature répandue sur les murs, des mouvements en hauteur, des pavés descellés et de l'abominable substance visqueuse qui sortait de terre, rien n'était plus là. George Saintard regarda avec une crainte redoublée Nathaniel mais le remercia tout de même poliment.
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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:40

Deuxième performance d'Exodus
Post 10


Citation :
Le duo mit à peu près une demi heure pour rejoindre l'hôtel particulier de Saintard, situé au dessus du Café de la Huguette. Par précaution, ils décidèrent de rentrer par la cour arrière du bâtiment et furent fort surpris d'y trouver garé un envahissant véhicule munis de pales, à la coque de bois et de cuivre, et dont une légère fumée s'échappait encore. Ne cherchant pas à comprendre ce qui était forcément lié de près ou de loin au Docteur, ils passèrent devant l'engin pour emprunter l'entrée de service. Au moment de passer la porte, Saintard retint Nathaniel quelques secondes.

- Encore une fois, Mr Leskiff, je tiens à vous remercier, lui dit-il d'un ton plus formel, les émotions étant maintenant assez loin derrière eux. Sans vous et vos talents d'illusionniste, je crois bien que j'aurais passé un très désagréable moment, et plus certainement le dernier.

- Ce... Ce n'est rien, répondit d'un ton un peu gêné Nathaliel.

L'adrénaline avait eu pour effet de lui donner une confiance en lui encore insoupçonnée mais une fois celle-ci retombée, il était vite redevenu le jeune illusionniste timide que ces compagnons connaissaient. Il en était lui même le premier surpris mais la sensation d'assurance, bien que passagère, avait été enivrante.


- Ne faite pas le modeste. A défaut de la vie, je vous dois au minimum la santé, sans compter un ou deux membres. En revanche, rajouta-t-il avec un frisson, je vous dois aussi de futur cauchemars. Où donc avez vous trouvé l'imagination pour une telle monstruosité?

- Euh.. A vrai dire, j'ai cherché quelque chose qui me ferait peur, à moi... Et j'ai empiré le résultat.

- Et ce fut une merveille! Enfin, façon de parlé. En tout cas, une fois cette affaire terminé, soyez sur que je vous remercierais de manière plus concrète qu'avec de simples mots. Souvenez-vous de cela Nathaniel, lui dit-il en plongeant son regard dans celui du jeune homme: les actes sont les seules choses qui comptes. Il ne suffit pas de dire ou de promettre. C'est par nos actions que l'on devient ce que l'on veut être.

Sans attendre de réponse, George Saintard entra dans le café, se dirigeant vers les escaliers menant à sa suite. En passant devant le comptoir de l'établissement, il fut stoppé net par une vision pour le moins étrange, Nathaniel l'imitant une seconde plus tard. Debout, les bras posé sur le bois du comptoir, se tenait un kangourou mécanique au sourire figé. Chacune de ses mains était affublée d'un gant de boxe rouge pétant et l'un d'eux tenait un petit verre à alcool qu'un barman passablement blasé remplissait au fur et à mesure que l'étrange animal le vidai d'un rapide levé de coude. Le Whisky (douze ans d'âge, vieilli en fût de chêne d'Adalerin et médaillé d'or au concours inter-beuverie d'Echoriath) s'écoulait en majorité le long du menton, trop peu de liquide passant entre ses dents de cuivre soudées. Le barman leva alors un œil distrait en direction des nouveaux venus et, avant de retourner au remplissage régulier, leur dit:

- Votre invité est actuellement dans le salon Mr Saintard. Le client ici présent est entré avec lui. Je mettrait la consommation sur votre note.

Pris d'un besoin urgent de savoir quelle était cette chose qui buvait ainsi le contenu de ses coffres (et des caves de l'hôtel), Saintard se rua dans le salon, Nathaniel sur les talons, pour trouver une pièce envahie de boites, de caisses et de... truc, à défaut de définition plus exacte. Debout au milieu de ce capharnaüm, le Docteur Bartholomeus régnait avec bonne humeur son son royaume de cuivre, d'argent et de vapeur, assisté par le silhouette voltigeuse de C-6.

- Deux questions, dit alors Saintard sur un ton presque menaçant. Le Doc le regarda avec un intérêt plus que relatif mais écouta par politesse. Premièrement: que fait votre "véhicule" dans la cour, à la vue de n'importe quel informateur...

- Le toit de cet établissement n'offrait pas la place suffisante pour... commença à répondre Bartholomoeus.

- Et deuxièmement, enchaîna Saintard sur une voix plus forte, n'écoutant même pas la réponse, quel est cet espèce d'animal en ferraille qui est en train de siffler les réserves du bar à la vue du premier venue !?

- Il est bien fait, hein? Répondit avec un grand sourire le Doc. Je l'ai conçu de manière à ce qu'il imite dans les moindres détails... Une minute, s'interrompit-il avec effroi. Vous avez bien dit qu'il buvait? Nom d'un farfadet en carton, je n'ai pas isolé les rouages internes, ils vont rouiller, ou pire!

Sur ces mots ils se précipita en dehors du salon. Saintard quant à lui soupira avant de rejoindre ses appartements en annonçant qu'il lui restait une ou deux lettres à rédiger avant ce soir.
Nathaniel et C-6 restèrent donc seuls dans la pièce, allant respectivement s'assoir sur l'un des fauteuil ou voleter autour des portraits de la salle. Souhaitant briser le silence, Nathaniel prit la parole.


- Sinon, vous.. n'avez pas eu de soucis au moment du départ?

- Pas vraiment, répondit le farfadet en venant planer devant le jeune homme. Quelques humains au caractère fort belliqueux ont bien tenté de s'en prendre aux rouages internes du Docteur mais ils n'avaient aucune chance face à son laboratoire, et encore moins face sa personne. Le départ en fut un peu précipité mais je crois que nous avons tout ce don nous pourrions avoir besoins.

- Ah, c'est plutôt bien... j'imagine, dit Nathaniel en se remémorant le kangourou.

- Et de votre côté, lui demanda C-6, le discours a-t-il réussi à toucher le moteur de la foule?

- Oui, on peut dire ça. Peut-être même un peu trop, vu que des ordures à la soldes de De Falque, il n'y a aucun doute la dessus, on tenté de s'en prendre à nous. Mais, rajouta Nathaniel avec un sentiment de fierté, je les ai mis en fuite avec mes illusions! Par contre, je n'ai aucune idée d'où peut bien se trouver Caleb en cet instant...

- Qui ça? Demanda Bartholomeus en entrant dans la pièce, une tête de kangourou sous le bras et un bouquet de tournevis dans la main.

- Ca-leb, insista Nathaniel un brin vexé pour son ami. Celui que j'ai accompagné à ce rendez-vous. Regard interrogatif. Le grand type qui s'émerveille de tout!

- Ah oui, le grand dadais, celui à qui j'ai du expliquer deux fois le principe d'application du cuivre aux expériences d'isolation. Un brave garçon, dit-il tout en s'asseyant à son tour, mais un brin simplet voir même idiot.

- Ce n'est pas parce que quelqu'un ne comprend pas vos inventions loufoques que c'est un idiot, répliqua Nathaniel, son indignation prenant le pas sur sa timidité. Je serais même d'avis de dire que c'est là une preuve de bon sens... et de bon goût!

- Je ne vous permet pas de –

- Moi je le trouve gentil, annonça C-6 de sa petite voix métallique, tuant le débat dans l'œuf.

- Hum, oui, je pense que l'on peux se mettre d'accord là dessus, maugréa le Docteur avant de replonger nez et tournevis dans la tête renversée du kangourou posée sur ses genoux.

- C'est vrai, renchéri Nathaniel. Ce n'est sans doute pas à lui que l'on va apprendre à se servir de sortilèges, mais il a bon fond.

- Tient, vous avouez enfin? Lui demanda alors le Docteur en quittant son travail, un sourire sur les lèvres.

- Avouer quoi? Répondit Nathaniel, passablement énervé.

- Que la magie est bien trop difficile d'accès pour la majorité, et que par là même la technologie tend à la supplanter, suivez un peu voyons!

- Mais je n'ai jamais dis que –

- Cette mauvaise foi est ce qui me choque le plus chez les fossiles de votre genre! Renchéri Bartholomeus. Sous prétexte que la magie a servie à la fondation de notre pays, vous refusez la modernité qu'incarne la mécanique.

- Mais par l'Essence Bartholomeus, qu'est-ce que vous me chantez là? S'emporta Nathaniel, remisant sa discrète sympathie au vestiaire le temps du débat. Premièrement, je n'ai rien contre vos inventions bizarres, bien que j'ai du mal à y voir le même progrès que vous, et deuxièmement, la magie n'est pas difficile d'accès! Il suffit d'un minimum de concentration.

- Dont ne dispose pas les masses, sur-renchéri un Bartholomeus triomphant. La mécanique est de là bien supérieur à vos petits tours, car n'importe quel idiot peut apprendre à user d'une simple horloge auto-remontante. Mieux, il n'a même pas à apprendre!

- Peut-être bien, après tout c'en est un superbe spécimen qui m'expose la chose, mais je tiens à vous signaler que jamais la technologie ne rattrapa la magie sur le plan des possibilités, contrattaqua Nathaniel. Qu'importe les matériaux ou la technique utilisé, jamais une machine ne pourra rivaliser avec la créativité et la puissance d'un sort.

Silencieux pendant quelques, le Docteur posa la tête de kangourou à côté de lui avant de faire signe au petit farfadet qui suivait discrètement la conversation.

- C-6, veux-tu bien venir ici quelques instant? Le farfadet se posa sur ses genoux, la tête penchée, fixant les lunettes du Docteur. Ne bouge s'il te plais, je la remet en place dès que c'est fini. Il usa d'un petit tournevis pour ôter l'une des plaques de cuivre avec précision, évitant d'écailler le peu d'or blanc qui restait plaqué sur la surface, puis présenta triomphant l'intérieur de C-6, empli de rouages ne mouvement. Et ça, vous en dite quoi? Un être solide parfaitement autonome, doué de conscience et d'un libre arbitre. Vous êtes peut-être capable de soigner les blessures avec vos vielles coutumes, mais nous les scientifiques avons créer une vie! N'est-ce pas mon brillant petit ami?

- Euh, oui, sans doute, répondit un C-6 confus.

- C'est absurde... commença Nathaniel.

- Absurde? C-6, qu'est ce qui fait bouger ton corps, qu'est ce qui te fais marcher?

- Mes rouages. De l'acier. Un liquide circulant entre eux en permanence. C'est tout, je crois.

- La mécanique! La science! Et qu'est ce qui te fais penser, te donne des sentiments et mérite d'être qualifié de conscience?

- Je... ne sais pas.

- Exactement, encore la méca – quoi? Comment ça tu ne sais pas?

C-6 se tenait droit sur les genoux du Docteur. Sa tête était encore penchée mais fixait le vide tendit que ses doigts courraient machinalement autour de l'ouverture faite entre ses plaques de cuivre et d'argent, effleurant tout juste les fins disques de métal crantés qui semblaient eux-même tourner au ralentit. Les deux hommes le regardaient fixement, attendant une réponse quelconque.

- Je ne sais pas... comment ils m'ont doté de ce que vous appelez... âme. Aucuns de nous ne l'a jamais su.

- C'est étrange, murmura Nathaniel. A t'entendre, n'importe quel moyen aurait pu être employé... y compris magiques.

-Impossible, il est trop parfait, répliqua Bartholomeus. Elle est forcément d'origine mécanique, ou a défaut scientifique.

- Personne ne sait, répéta encore une fois C-6. Ni moi, ni vous qui êtes pourtant des savant dans votre domaine. N'importe qui arrive à m'expliquer ce qui me fait marcher. Mais personne ne peut me dire pourquoi.

- Est-ce si important? demanda poliment Nathaniel. Après tout, tu n'as pas vraiment besoin de le savoir.

- C'est vrai, tu sais ce que tu es, c'est suffisant.

- Mais pas d'où je viens...

A cet instant précis, la porte principale du café s'ouvrit avec fracas, laissant passer une imposante silhouette accompagné d'une autre bien plus petite. Caleb se précipita en direction du comptoir, trainant le gobelin grossièrement ligoté par une oreille maintenant plus grande que l'autre.

- Où sont-ils? demanda-t-il affolé au barman

- Monsieur et ses invités sont dans le salon... répondit l'imperturbable employé. Caleb se précipita dans la pièce sans attendre la suite.

- … et vous lui direz que les réparations de la porte seront mises sur sa note.

Caleb déboula dans le salon, le gobelin piaillant dans son sillage. Il s'avança au centre de la pièce avant de se laisser tomber sur l'un des canapés, écrasant au passage la tête de kangourou sous le regard déconfit de Bartholomeus.

- Nathaniel, Docteur, c'est horrible! Monsieur... Monsieur Saintard est mort!
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Rumulus

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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeMar 20 Juil - 2:11

Deuxième performance de Tear
Post 11

Citation :
- Qui m'a tué ?
- Je ne sais pas, le gobelin dit que vous êtes mort dans une ruelle.
- Mais pousse toi !
Le docteur ne prêta pas la moindre attention a l'état de détresse dans lequel était Caleb. Seul lui importait l'avenir de son invention.
- Pauvre Barthy ! T'inquiète pas va, je te remettrai sur pied en moins de deux.
- Ce n'est qu'une machine ! Prenez au moins gare des êtres humains, surtout de la valeur de Caleb, scientifique ! Nathaniel y avait mis tout le dédain qu'il pouvait.
- Enfin vous reconnaissez la supériorité de la science ?

C-6 croyait rêver.
* Les humains sont de biens étranges créatures. Ils œuvrent tous pour la même cause, avec plus ou moins de conviction, mais préfèrent se disputer plutôt que de s'occuper du gobelin qui se fait la malle. Oui, biens étranges. *

- Gob Gob ! Gob Gob !
- Et voila ! T'as court-circuité son système vocal.
- Gob !
- Mes amis, on dirait bien que notre hôte gobelin cherche a nous fausser compagnie.
- Stylo plume, dit le docteur en tendant une main tendu en direction de Saintard.
- Quoi ? Mais vous avez ramené votre laboratoire a bord de votre engin et vous n'avez pas un seul outils ?
- Stylo plume, s'impatienta-t-il.

Dans un long soupir de désespoir quant au cas de son scientifique, le noble lui tendit l'un de ses derniers.
Ce fut ce moment que choisit le gobelin pour revenir en trombe et se cacha derrière l'imposant docker - étant celui qui paraissait le plus a même de le défendre.


- Protégez moi contre ces trucs et je vous dirai tout ! Vite ! Ils arrivent !

Caleb était trop effondré d'avoir failli à son devoir pour bouger, il ne prêta même pas attention quand une imposante forme noire fit irruption dans la pièce.

- Nathaniel, par pitié, gémit Saintard, dis moi que c'est toi. Dis moi que c'est toi.

La créature changea subitement de cible et sauta en direction du maître de l'auberge. Ce dernier était paralysé quand il sentit des lèvres se poser sur sa joue. Il trouva cependant le courage d'ouvrir un oeil pour rendre compte que ce n'était heureusement pas le baiser de la mort, mais celui d'une adorable créature noire perchée sur son épaule.

- Bien sûr que c'est moi, répondit l'illusionniste, tout sourire dehors.
- Ne me refait plus jamais ca ! J'ai bien cru que j'allais mourir.
- Pardon, balbutia-t-il, rougissant.
- Mais, vous êtes déjà mort, Monsieur Saintard !
- Non, je suis bel et bien vivant, devant toi.
- Mais, le gobelin a dit que...
- D'ailleurs, en parlant de gobelin. Viens la.

Celui-ci était dépité. Il s'était fait avoir par une simple illusion. Même le fou n'avait pas bougé d'un poil, penché sur sa machine. Il ne méritait vraiment pas son écusson.

- Bon, alors. Qui t'a engagé ?
- Personne.
- N'as tu pas dis que tu nous dirais tout ?
- Ah ? M'en rappelle pas.
- Bien, soupira Saintard. Bartholomeus, as tu quelque chose qui puisse m'aider ?
- Besoin d'un autre stylo plume. Vite. Et laissez moi me concentrer, c'est un moment délicat. A moins que vous teniez a ce que Barthy réduise votre auberge en un tas de planche inutilisable.

Qu'est ce qui avait bien pu le faire engager de tels ingrats. Il allait leur rendre la bière apres tout, il devrait au moins être reconnaissant et l'aider. En plus il les payait, grassement.

- Nathaniel ?
- Je pense pas que ce soit utile.

Barthy devait avoir un boulon qui avait sauté. Celui ci enchainait une complexe série de coup de poings. La plupart atteignant le gobelin. Heureux hasard.

- Tr... très bien, j'dirai tout. Un peu moins bien vu mon état, mais arrêtez !
- Je vous l'avais bien dit de pas me déranger. Tout à refaire...
- Ne vous a-t-on jamais dit que la torture était pour les brutes !? Je ne sais pas qui m'embauche. Enfin si, un homme chauve dans une taverne. Je sais juste que j'ai été grassement payé pour que je ne pose pas de questions. Comme si j'allais en poser...
- Chauve ? Surement l'intendant du duc. Comment étais tu au courant de l'embuscade de la ruelle ? Tu n'as pas l'air d'être le type de personnes a qui De Falque ferait ses confidences.
- Détrompez-vous. Je suis au courant de tout ! Mais j'tomberai pas dans votre combine a deux sous pour me faire parler, ajouta-t-il précipitemment pour se donner du courage.
- Ah ? Dommage. Docteur Bartholomeus, avez vous un petit quelque chose pour délier la langue a notre cher ami ?
- Je vous ai dis de ne pas me déranger. On voit bien que vous n'y connaissez rien a la mécanique. C'est dé-li-cat.
- Et donc pas accessible a tous, ajouta l'illusionniste a lui même, recevant dans l'instant qui suivit un regard chargé d'éclairs de la part de son cher ami scientifique.
- Très bien, très bien, ca peut bien attendre tant que ca peut faire parler notre invité.
- Bien sur que ca le fera parler, pour qui vous me prenez ? Maintenant laissez moi.
- Euh. Il me prépare quoi la, demanda-t-il, de moins en moins rassuré. Pourquoi ca sent bizarre ?
- Ca ne sent pas bizarre. Ca sent l'huile.
- Vous n'oseriez pas me faire du mal tout de même ? C'est contraire aux lois ! Je suis un envoyé du duc !
- Nous sommes déjà dans sa ligne de mire, alors au point ou on en est... Un de plus, un de moins.
- Oui, bon. J'peux peut être vous dire un ou deux trucs toute façon. Après tout, on ne m'a payé que pour vous tuer, rien d'autre. D'habitude, il y a une rallonge pour le silence.
Toute façon, le duc ne risque absolument rien. Il a su s'entourer, si vous voyez ce que je veux dire.

- De mercenaires qui ne jurent que par l'argent ? Certes.
- Vous ne les payez pas ces fous qui vous accompagnent peut-être ?
- Je couvre les frais. Tous me suivent par choix, et je n'ai rien imposé. Seul les idées peuvent nous guider à bon port.
- Tant qu'il fournit les stylos plumes... marmona le docteur.
- Toute facon il n'a pas que des mercenaires. Il se raconte qu'une chose à vu le jour dans son chateau. Mi-humaine, mi-machine, bien plus puissante que tout ce qui existe au monde, même les gobelins, c'est dire. Vous ne pourrez rien faire quand cette armée mécanique fondra sur vous !
- La supériorité de la mécanique une nouvelle fois prouvée.
- Nous crois tu assez bête pour te croire ? Le seul savant digne de ce nom est dans notre camp. Tous les autres ont explosé au cours de leurs expériences. Seul le notre est assez coriace. Puisque tu ne trouves rien d'interessant a nous apprendre... Doc', quand votre oeuvre sera de nouveau en état de service, vous voila un nouveau cobaye tout trouvé.
Il ajouta sur un ton de confidence au gobelin :
- Le dernier, on ne lui a trouvé que son fémur droit. Ou gauche, je ne sais plus.
Nooon ! S'il vous plait ! Je vous ai dis tout ce que je savais ! Ayez pitié !

Rien y fit. Le philosophe regretta cependant son geste lorsqu'il se rendit compte que Bartholomeus continuait ses expériences jusqu'au bout de la nuit. Nuisant ainsi a son propre sommeil.
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Rumulus

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MessageSujet: Re: Rendu final   Rendu final Icon_minitimeMar 20 Juil - 3:10

Troisième performance de Rumulus
Post 12 et fin de la troisième épreuve


Citation :
Saintard avait réussi de sommeiller pendant quelques heures jusqu’au matin venu, ses principaux soutiens et alliés étaient attendu tôt ce matin en vue de préparer l’assaut sur le château d’Andy De Falque.. Le Docteur Bartholomeus avait cuisiné le gobelin pendant tout ce temps, assisté de Caleb qui déterminait si le prisonnier mentait ou non.

— Bien docteur, avez-vous tiré quelque chose d’utile de ce gobelin? Dit Saintard en bâillant.
— Arhhhhhhh! Un citron géant!

Le nobliau regarda le gobelin d’un air mi-offensé, mi-surpris avant d’ouvrir la bouche une nouvelle fois pour s’adresser de nouveau au docteur, mais celui-ci fût plus rapide.

— N’ayez crainte, sachez que ce sont les effets secondaires d’un produit que je lui aie fait inhaler. Ils nous voient comme si on était des fruits géants. N’est-ce pas magnifique!
— Euh…si vous le dites, dit Saintard en regardant le docteur émerveillé par son propre génie.

Le gobelin, en sueur, regardait d’un air effrayé les personnes présentes autour de lui. Apparemment, Caleb était un ananas géant, C-6 un bleuet et Bartholomeus une sorte de papaye. Et quand Nathaniel entra dans la pièce, le Gobelin poussa un hurlement en voyant la banane géante s’approcher de lui.

— Par l’essence! Batholomeus! Que lui avez-vous fait pour qu’il soit dans cet état!Dit Nathaniel en regardant le gobelin d’un air dégoûté.Vous qui dites que la science peut fabriquer les plus grandes merveilles, je pense plutôt qu’elle est capable des plus grandes horreurs!
-Ne soyez pas ridicule! Ce n’est qu’un produit hallucinogène,dit Batholomeus d’un ton prétentieux.

Saintard soupira.

— Bon, docteur qu’avez-vous tiré de lui?
— Apparemment, l’abomination qui a apparemment vu le jour dans les méandres obscurs du château du Duc est véridique. Et je crois savoir sa provenance.

Saintard et Nathaniel se regardèrent. Une abomination? Serait-elle aussi terrifiante que les illusions monstrueuses de l’illusionniste? Même plus monstrueuse? Et qui en serait l’origine? Sans compter qu’elle serait bien réelle, comparativement aux illusions de Nathaniel.

— Il y a de cela quelques années, j’ai eu vent des expériences abominables d’un dénommé Docteur Falkenstein dans un laboratoire obscur de Galvorn. Il usait d’un mélange étrange de mécanique, de biologie et d’alchimie pour donner vie à des créatures hybrides. Mais apparemment, il fût chassé de la ville avant qu’il n’ait pu réussir ses expériences. Cela ne m’étonnerait pas qu’il ait élu domicile dans les sous-sols du château de De Falque.
-C’est ce que je disais concernant la science, elle est capable des pires horreurs! Dit Nathaniel.

Le Docteur fit comme s’il n’avait rien entendu.

— Il a aussi mentionné l’existence d’une garde personnelle protégeant le Duc composé d’une dizaine de combattant provenant des prisons d’Echoriath. Apparemment, le Duc aurait gracié des meurtriers et des voyous en échange de leurs services. Et il aurait fait la même chose concernant sa milice qui protège son domaine. La majorité est composée de mercenaires, mais il y a de nombreux bandits et voleurs parmi eux. Apparemment, cela permet au Duc d’économiser sur les salaires.

C’est à ce moment que choisit un valet de surgir de nulle part et d’annoncer l’arriver de plusieurs invités de George Saintard. Ils laissèrent tous le Gobelin seul avec ses hallucinations dans la petite pièce pour passer dans le bureau de Saintard, là où une dizaine de personnes patientait. Saintard fit les présentations. Il y avait un Émissaire nain, très tendu qui n’avait pas bu une bière depuis trois heures, résultat de la terrible pénurie de ce nectar des dieux qui c’était abattu sur la ville. Il y avait aussi un représentant des Marchands de la ville, ainsi que quelques nobles et un Artisan notable très charismatique qui avaient été désignés pour conduire la population vers les portes du château au moment venu. Le dernier personnage était un milicien de De Falque qui travaillait en fait pour Saintard. Celui-ci avait réussi à se procurer des plans détaillés du château du Duc, ainsi qu’un rapport des effectifs de la milice de celui-ci.

-Mes chers amis, dit Saintard d’un ton solennel, nous sommes tous ici réunit pour permettre à notre belle et glorieuse cité de se libérer d’un tyran, de se libérer de l’injustice et de retrouver la liberté qu’elle détenait autrefois. Cette entreprise est risquée et je ne vous cache pas que nous pouvons tous échouer face au Duc. Je ne vous cache pas aussi que nous risquons nos vies dans ce projet et que je comprendrai si certains d’entre vous voudraient se retirer maintenant.

Un silence s’installa dans le groupe et Saintard observa attentivement ses interlocuteurs. Personne ne broncha d’un poil, tous étaient avec lui.

-Bien. L’assaut sur la forteresse du Duc est prévu pour ce soir, nous avons donc toute la journée pour établir un plan d’attaque qui nous permettra de percer les défenses du château et de nous mener vers la victoire.
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