Sans Titre

Il vient d'un de mes ailleurs mais il ne le sait pas encore...

Telle le papillon, elle danse pour attirer son regard.
Et lui, la regarde danser...

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On me dit que je suis forte, intouchable, sans sentiment, sans coeur.
On me dit sans compassion ou pitié.
Que je suis de celles. Qui paraissent.

Alors pourquoi ais-je les larmes aux yeux quand l'absence se rit de moi ?

Par habitude, ja parais, apparaissante, évanescente, petite particule parfaite et désavouée. Volage et volatile, vouée à satisfaire leurs silencieuses exigences.
Assistant impuissante à l'agonie de mes rêves révolus de grandeur, sans heurt, comme se meurt le printemps face à la venue du soleil. Inéluctable.

Sans amarre mais ancrée, et encrée au feutre rouge, rougissant le blanc de ma virginité abimée, de mon innocence perdue. Sans amarre mais amarrée à mes larmes. Et partout leurs lames affutées transperçant le peu qu'il reste de moi.
Soumise, suffisante et insignifiante comme seuls le sont les Enfants, effarouchés, effarés, effacés devant tant de hargne.
Insensée la douce folie qui s'empare de mes rires et résonne sans fin. Dans ma tête.
Reine parmi les plus faibles.

Folle au milieu de mes cauchemards, cachant, calmant mes peurs. Chuchoter, chanter doucement, la Peur. Le Vide et l'Absence. Le silence du temps autour de moi. Le vacarme de mes murmures. Chanter encore, pas de pleur, pas de plainte, des sourires, des sourires encore et à coeur.

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La voila qui s'en va. Sous l'ombrelle de ses cils, elle n'ose pas. Se retourner.
Et la peur d'être de trop qui l'assaille. Le souvenir de ses débordements anciens.

Très jolie, et très bien construit !

Je crois que ton amis devrait te remercier de l'avoir posté, c'est d'une beauté majestueuse Sans Titre 600435

Nombre de messages : 505 Age : 50 Date d'inscription : 14/08/2009

J'aime bien la construction de ton poème. Une belle plume. J'ai envie d'en lire plus.

Citation :: Sans amarre mais
ancrée, et encrée au feutre rouge, rougissant le blanc de ma virginité
abimée, de mon innocence perdue.

Citation :: La voila qui s'en va. Sous l'ombrelle de ses cils, elle
n'ose pas. Se retourner.
Et la peur d'être de trop qui l'assaille. Le
souvenir de ses débordements anciens.

"Sous l'ombrelle de ses cils, elle
n'ose pas. Se retourner."
Je trouve la ponctuation très bien vue.

J'aime la musique de ce texte.

Ceci dit, le sens m'échappe un peu : je dirais qu'il y a trop de mots. Quoi ? c'est idiot comme remarque ? Pour m'expliquer, tu alignes pas mal d'énumérations. Tu superposes les adjectifs et les propositions subordonnées. Avec toute cette surabondance, j'ai du mal à saisir le lien entre chaque morceau de texte. On dirait presque que tu as mis côte à côte des idées sans lien entre elles. Bon, j'exagère un peu, mais le ressenti est là. Et au final, je passe à côté de l'essentiel.

Ce que j'ai voulu exprimer ici c'est le trop plein. le trop plein de sentiments, de pensées, de doute, le trop plein qui assaille. Le trop plein de vie dans lequel nous nous débattons. Ce trop plein je l'exprime, un peu maladroitement certes comme tu le remarque, par l'abondance de mots. Des mots qui nous refletent.

D'accord.

Vu comme ça, je dirais que l'accumulation se justifie presque. Peut-être devrais-tu juste mieux la contrôler ?

Et ne te méprends pas : ton texte n'est pas mauvais. Au contraire, il a beaucoup de potentiel, en serait-ce que par sa musicalité bien aboutie. Ce qu'il lui manque, c'est peut-être simplement un fil rouge un peu plus visible.

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