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 Récit d'une petite mort

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Alynea
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MessageSujet: Récit d'une petite mort   Récit d'une petite mort Icon_minitimeMer 30 Jan - 0:45

Je me contente de faire la porte parole pour une personne qui tient à vous montrer ce texte. Que ceux qui veulent entendent ce qu'il contient, mais lisez le...

Récit d’une Petite Mort.


Il est des rêves que poursuivent les hommes, qui les font courir durant toute leur vie, qui les fait combattre tout une nuit, enfin, les rêves sont pour beaucoup dans l'essence de l'âme, dans l'énergie de leur coeur, de leur volonté. Et ces hommes là qui vivent au rythme où battent leurs rêves, ces hommes sont souvent des torches, des étoiles filantes qui consument ce qu'ils sont pour briller plus fort que les autres étoiles dans le plafond sombre de l'existence. Certains courent pour le pouvoir, d'autres pour la gloire, enfin certains poursuivent le respect... Mais il est parmi eux une forme de flammèche qui brûle encore plus intensément et plus violemment que les autres, une dont la couleur est envoûtante, terriblement séduisante et pourtant brûlante et à la morsure cruelle. Oui, ce sont les hommes qui courent, perdus, aveugles, sans yeux, sans oreilles et sans mains, après un amour. Après l'Amour, devrons-nous dire. Car l'histoire dont nous nous faisons le narrateur aujourd'hui est un récit triste, fort, complexe... c'est une histoire humaine avec des êtres humains qui se cherchent.

Souvent, les hommes sont peuplés de véritables mondes en eux, avec des dragons noirs qui roulent paresseusement autour du coeur, des guerriers blancs qui le délivrent, ou qui succombent, avec une princesse qui lâche des larmes rondes, avec des peuples courageux qui lui viennent en aide ou qui tombent sur les dragons, aidant les guerriers blancs... L'homme est le terrain de ses démons. Et l'humanité s'est crée des dieux pour aider chacun de ses humains dans sa lutte perpétuelle... Aussi, la description d'un Dieu est l'être supérieur qui est capable de sonder le coeur et de faire rougir de hontes les plus intimes secrets d'un être... Aussi, ces rouges comètes qui courent après l'Amour ont-elles pour Dieu un prénom féminin. Mais souvent, ils sont perdus, leur quête leur paraît trop difficile alors ils oublient, épuisés, et ferment les yeux pour rêver de gloire, de fêtes en leur nom, de cultes en leur nom, de reconnaissance universelle... L'homme n'est qu'un homme, après tout, et il a fait Dieu à son image, vraiment?

Il est des rêves que les hommes font et qui perdent les hommes. Mais il en est d'autres qui obligent les guerriers blancs à se battre contre les dragons noirs, qui regroupent et rassemblent tous les courages et toutes les volontés d'un être humain contre les fruits de sa solitude et de sa détresse. Souvent, on parle de ces dragons comme de masques, comme d’armures… D’armures rouge sang de quelques guerriers rouges, de quelque Samurai… Mais il arrive que les guerriers blancs réussissent à vaincre, ou que le Samurai rouge soit devenu un Roi Rouge, un Empereur Rouge, impitoyable et cruel, froid, égoïste, aliéné par son pouvoir. Il arrive que cet Empereur là, puissant et indomptable découvre que sans son pouvoir, seule la solitude se fait sa compagne. Et alors il surenchère dans la violence, il rougit les eaux dans lesquelles il nage le mieux, il se fait Assassin Rouge, il plie le monde à sa guise pour être certain de ne jamais avoir à affronter la solitude, elle est son ennemi et tout ne devient qu’un prétexte, tout mais surtout tous, pour la combattre. Et les palais s’effondrent, et les murailles tombent comme des cartes, et les hurlements jaillissent, car l’Empereur Rouge se débat contre lui-même, à grands coups de sabres, à grands coups de colère, de violence. Son propre pouvoir devient sa seule certitude et il balaie d’un revers de main ensanglantée l’amour, l’amitié, tout cela qu’on voudrait lui offrir, il les méprise et en rit, d’un rire haut et clair, d’un rire dément, pour frapper sa solitude. Comme pour lui prouver qu’il n’a pas peur d’elle et même qu’il la désire. Il devient fou.

Tout cela au nom d’un rêve, d’un Dieu qu’il aime sans pouvoir l’aimer, tout cela pour briller plus fort et marquer le ciel de son passage de la plus brûlante marque possible. Il se trouve que cet homme habillé de rouge excelle dans l’art de diriger, de séduire, de ne ressentir aucune compassion, aucune pitié, aucune affection. Il se trouve que ce Samurai est un Guerrier au sang sacré qui est né pour combattre et pour vaincre et que rien ne saurait l’arrêter… Et lui, si séduisant, au sourire si angélique, si mélancolique, au regard si doux et perçant à la fois qu’il semble toucher le fond des âmes, aux mains délicates et aux gestes sensuels, comment pourrait-il, en fait, être aussi ce démon glacial, méprisant, dévastateur ? Il ne peut être qu’un… Les dragons noirs… Les dragons noirs qui le teignent de rouge… Saura-t-il les combattre et alors les vaincre ? Par ennui, il séduit des filles, plusieurs à la fois même, sans en donner de suite, il sait qu’il joue, il sait qu’elles ne jouent pas. Et c’est plus le viol de la pudeur qu’il recherche que le recueillement de leurs sentiments. Briser l’interdit, être un torche dans leurs cœurs, être cette dualité si séduisante et si cruelle à la fois, être ce Maître… Dominer leurs cœurs. Leur faire ce qu’il ne peut faire à son Dieu, à ce après quoi il court, aveugle, sourd et angoissé. Chaque nouveau combat pour lui est une délivrance, une nouvelle finalité à atteindre, aussi les reçoit-il avec le sourire du Loup, avec le sadisme de la Foudre, avec la puissance d’un Oracle, avec la violence d’une Tempête. Il va même jusqu’à frapper les flots pour que des vagues naissent, et dès que celles là retombent, il frappe plus fort et plus brutalement. Mais un jour, une vague trop grande se dresse et menace de l’engloutir. Au début, c’est un jeu, au début il est surexcité par la vague et sa frange d’écumes pleines de promesses de sang et de sueur. Pleine d’échos fracassant de lames dégainées sous la lune et le feu du ciel. Cette fois, peut-être, va-t-il trouver une foudre qui le fera flamber à jamais dans l’obscure toiture du monde… Mais il est effectivement devenu fou et en a même perdu le sens du combat ; l’Empereur Rouge est devenu un tyran dansant sur une montagne de cadavres, riant et narguant les corps affamés qui rôdaient autour. Le Roi Rouge a perdu la bienveillance souriante à l’égard de son peuple, il ne sait plus comment sourire, il ne se souvient plus du temps où il aimait s’entourer d’enfants. Le Samurai Rose ne se dresse plus sur son cerisier, souriant au vent qui le berce et à la comptine de son arbre, veillant avec ferveur et amour sur sa cité. Non, les dragons noirs parcourent maintenant son cœur, ses veines, sa tête, et il est un dément accroché à un cadavre de sabre sans honneur et sans couleur, sans plus même d’odeur. Il est un démon au sourire de fou qui est penché sur ses cadavres, prêt à découper tout ce qui s’approche trop prêt… Il n’est plus rien qui peut le sauver, sa folie et son combat le consument, de l’intérieur, les dragons rugissent de plaisir.

Mais comme toute flamme, comme toute chose qui dévore, vient un moment où il ne reste plus rien à brûler, plus rien à manger cruellement. Et là, les nuages s’ouvrent, et c’est là, Dieu envoie un faisceau éclatant de lumière dans le cœur de ce misérable être humain. La lumière le frappe en plein torse et le porte quelques instants dans les airs, entre ciel et terre, entre nuages et fumée de champ de bataille. Son outil de mort tombe au sol, dans un seul éclat de bruit métallique. Et lui, les bras en croix, la lumière le transperce comme une lance de bonheur. La libération. Une voix tape, frappe, martèle son cœur, une pensée pourchasse ses dragons dans tous les recoins de son être, la lumière le noie, elle noie sa rage, elle tranche sa haine : « Souviens-toi de ce après quoi tu cours, je ne t’ai pas oublié, nous nous aimons toujours… Ne m’oublie pas, oh, s’il te plaît… Ne laisse pas tes dragons te vaincre…». L’homme ouvre grand les yeux, il ouvre ses paumes devant eux, il touche ses mains, ses oreilles, il retombe doucement au sol, à genoux. Et il pleure. Et ses sanglots ronds roulent sur ses joues, ses larmes sont des torrents qui engloutissent son cœur et son âme. Il se relève et voit que ses vêtements d’Empereur sont devenus des loques rouges et ensanglantées. Il touche son corps et le découvre meurtri jusqu’à l’os en plusieurs endroits. Il regarde l’horizon et ne voit que carnages, fumées, flammes et cadavres. Il se retourne alors et voit son sabre émaillé, planté droit dans le sol, vibrant doucement encore des chocs passés. Le coureur se souvient de l’Amour après quoi il court et de pourquoi il veut être une étoile filante, pourquoi il veut être la plus brillante et la plus belle des étoiles filantes, il se souvient ce qu’il n’aurait jamais du oublié : pourquoi il vit, pourquoi il rêve, et pourquoi il pleure…

Tsukiyo, Pan, Alendil et Akira soupirèrent. Tous ceux là qui composaient un être avaient écouté Yooh, leur dernier compagnon, le blanc, le guerrier blanc. Tsukiyo, le sage, penseur et réfléchi, le bâtisseur. Pan, le cruel, froid, le magnifique être de chair, l’amant. Alendil, le charismatique, le manipulateur, le cruel et l’insatiable, l’adolescent. Akira, le capricieux, l’écorché vif et l’orgueilleux, l’enfant. Et enfin, Yooh, le conteur, le triste, le fort, le droit, le digne… L’adulte.

Voilà mon histoire… Le reste, vous le connaissez…
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MessageSujet: Re: Récit d'une petite mort   Récit d'une petite mort Icon_minitimeMer 30 Jan - 20:10

"Rien ne sert de courir, il faut partir à point"


Dommage que tu sois parti trop tard. Ceci dit il était tant que tu fasses ce petit travail sur toi-même....Et sur ton texte! Comme toujours, je le répèterai inlassablement: le premier jet tue l'émotion, le caractère propre du texte, lui enlève toute son originalité, ce qui te l'approprie.
Je comprends en tout cas l'un de tes problèmes puisqu'il m'est commun mais franchement....essayons tous deux d'être moins prétentieux.

Je vois que finalement tu t'es converti en tant que conteur

Citation :
Et enfin, Yooh, le conteur(...)

Souvenirs, souvenirs...
Heureux de voir que le titre de Samouraï Rouge que je t'avais prêté il y a longtemps, dans la Taverne du Paon, t'ais plu et qu'il fasse de toi une partie intégrante...Pour une fois, j'aurais donc visé juste.

Le jeune conteur salua Taranis Linwëlin, ne doutant pas que celle-ci lui rendrait le service de faire passer ce simple message, et ne doutant pas non plus que ce ne serait pas la dernière fois qu'il aurait à commenter un texte de P-A.M.
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MessageSujet: Re: Récit d'une petite mort   Récit d'une petite mort Icon_minitimeMer 30 Jan - 20:26

Pierre Adrien ...

C'est un texte fort intéressant, c'est sur. Tu utilises à l'envie les métaphores, comme d'habitude, mais cette fois ci, tu t'es rendu compréhensible pour tout le monde, et ceci est déjà en soi un gros progret. Je note donc que pour une fois, tu as écrit ce texte pour les autres et non pour toi-même, ce qui change tout...

Pour le commentaire de texte, je laisserais d'autres plus doués que moi s'en charger.
J'ai tout de même un reproche à faire, et il est on ne peut plus récurent : dans 80% de tes textes, tu parles de toi. Toi romancé, toi fantasmé, tes pensées, tes convictions, tes multiples facettes, toi, toi, toi...

Tu le fais avec brio, j'en conviens. Mais essaye toi à un autre sujet d'étude, tu verras Clin d\'Oeil
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Alynea
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MessageSujet: Re: Récit d'une petite mort   Récit d'une petite mort Icon_minitimeMer 30 Jan - 22:55

Réponse de l'auteur:



« Cécile », donc. Merci pour les compliments, mais je ne me cache pas, ni à moi, ni à toi, ni à personne au final, que j’utilise ma plume pour poursuivre la quête de chacun, c'est-à-dire l’amélioration de mon être, et de mon faire (cf : notre débat avec toi et Ramrod l’autre soir). Je suis persuadé que c’est le seul combat et le seul objectif valable dans ce monde, pour chaque être humain. Car il permet la sérénité du cœur et de l’esprit, aussi il a comme conséquences d’offrir un être humain paisible et ouvert, souriant au monde. D’où ma théorie sur les dieux et leur réelle vocation. Il y a beaucoup du « courant de pensée » auquel je prétends dans ce texte, je fais une sorte de synthèse de moi, en effet. Mais qui, honnêtement, ne parle pas de lui, décris un paysage pour le simple fait de décrire un paysage ? Je ne crois pas en l’artiste objectif et simple observateur. C’est peut-être possible, hein…

Pour ce qui est de ton commentaire, Plumo, il semble que son existence en soit, est un compliment, n’est-ce pas ? Enfin, c’est ce qu’on m’a rapporté et je ne parle pas de ma petite sœur, ne t’en fais pas, elle reste très neutre et très lucide, elle a su rejoindre les rangs de mes détracteurs quand ma folie m’a noyé. Alors je te remercie humblement mais te prierait, je t’en remercierais, de ne plus faire de rapprochement entre nos deux identités. Tu es fier de ton orgueil or moi je le combats car je sais dans quels travers il me pousse. Tu es fier de ton talent qui satisfait ton orgueil or moi je suis fier de mon talent qui fait sourire le cœur de ceux que j’aime. Oui, oui, Alendil est vraiment mort et les erreurs que j’ai pu faire avec toi, Mido ou Séphiroth m’auront au moins permises de faire attention à mes deux petites sœurs =)

Merci pour le proverbe, je méditerais dessus, vu que à froid, je ne vois pas trop le rapport. Et au fait, tu ne savais pas que à part la Sakurabana, aucun de mes textes n’était autre chose que… des premiers jets ? =) Bisouille.
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MessageSujet: Re: Récit d'une petite mort   Récit d'une petite mort Icon_minitimeMer 30 Jan - 23:23

Une réponse sur le topic...Je m'attendais à un délai plus long, mais soit Heureux

Le proverbe signifiait principalement, bien que je lui prêtes d'autres significations, qu'il était temps que tu fasses cette observation sur toi-même, et qu'il était temps qu'elle soit un peu plus proche de la vérité que les autres qui, si elles étaient certes lyriques, n'en étaient pas moins...assez éloignées de ce que l'on pouvait constater de ton caractère lorsqu'on le rencontrait. Yeux au ciel

Bien sur que je suis au courant pour ces premiers jets, tu ne te rappelles pas ces longues discussions que nous avions eu, moi partisan du retravaillé, toi du premier jet? Aaaah Pierrot, si seulement tu te lançais plus dans le long et complexe travail de la recorrection, de la sur-recorrection, quels aspects de la littérature et quel plaisir tu découvrirais alors. Les premiers jets sont certes une étape nécessaire de l'écriture, mais s'ils doivent former l'ensemble de la structure d'un texte alors ils ont souvent un résultat désastreux ou décevant, mais quoiqu'il arrive en deça de ce que l'on aurait pu attendre.

Pour reprendre la formulation, car je la suppose tienne, je ne suis pas "fier de mon orgueil". Comment pourrais-je être fier d'un vice? Etrange comportement à nouveau, ton changement d'identité t'aurait-il fait perdre la mémoire? A nouveau je te le rappelle, nous avons eu de longues conversations sur nos orgueils, sur notre volonté commune à le combattre. Et moi aussi je continues mon combat de mon côté. Tu sais, si je me suis permis ce rapprochement, c'est entre autre parceque nous sommes si différents l'un et l'autre. C'est pour ça que ces points communs nous ont toujours tous les deux frappés...Etrange que deux personnes si différentes partagent des caractéristiques si spécifiques.

En tout cas je te souhaite un bon voyage .A. si tu souhaites un jour t'aventurer dans les méandres des textes surtravaillés, et bonne chance dans ta reconversion.
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Alynea
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MessageSujet: Re: Récit d'une petite mort   Récit d'une petite mort Icon_minitimeVen 1 Fév - 0:24

Nouvelle réponse:


Bonjour Plumo ; )



Euh… merci de ne choisir qu’un seul pseudonyme sur lequel te fixer pour me désigner, parce que là, je m’y perds un peu, lol, chacun d’entre eux est un trait spécifique de ma personnalité, tu vois… Mais par contre nous sommes ici sur un endroit public et les surnoms affectifs ne sont réservés qu’à une catégorie de personne bien spécifique (=s), ma petite sœur, par exemple, dans un cadre bien spécifique (MSN, téléphone, présence IRL, etc), merchi aussi. Je ne cherche vraiment pas à te froisser mais nous n’avons pas tout à fait l’intimité requise pour que tu m’appelles ainsi ici, aussi merci beaucoup, afin de permettre un respect réciproque. Et puisque je suis banni, évite de divulguer des informations totalement erronées que je ne peux physiquement pas réfuter, quand bien même j’en aurais l’envie =P



Donc pour ce texte, puisque c’est de lui dont il s’agit (en fait ^^’), c’est effectivement un premier jet et euh… je ne vois absolument pas ce que je pourrais lui retravailler : j’y apporterais quoi ? Je ne sais pas. Par contre, je sais déjà que je lui retirerais sa spontanéité, son « jet de sensibilité ». C’est un « cri du cœur », en quelques sortes, un genre de haïku, mais long ^^ J’ai toujours fais comme ça et ça ne m’a jamais apporté autre chose que ce que j’en désirais. Le jour où je rechercherais autre chose au travers de ma plume, peut-être changerais-je de méthode. Mais je ne crois pas en une méthode supérieure aux autres. Ainsi, pour relier les deux débats sous-jacents qui pointent dans notre court échange, ton orgueil amène à considérer ta méthode comme la bonne, celle qui sublime une plume initialement bonne. Je ne sais pas : peut être as-tu raison, hein. Mais ma verve n’est pas laborieuse, elle n’est pas recherchée, elle n’est pas contrainte. C’est elle qui me guide. J’ai une image assez amusante pour ça, tu vas voir.



Dans les jeux vidéo, les personnages ont souvent une jauge de vie et une d’attaque (munitions, mana, etc). Et bien moi j’ai une « jauge de verve » qui se remplit continuellement jusqu’à déborder si je ne la vide pas régulièrement. Mais quand elle déborde, je n’y peux rien et ma main subit sa euh… force de débordement, comme les turbines d’un barrage, tu vois. Alors si je me posais face à une feuille blanche, au mauvais moment… Je pense qu’avec mon expérience, j’arriverais à écrire quelque chose… Mais de quelle qualité, et surtout, dans quel style d’écriture ? Bof. Je n’en sais rien, je n’ai jamais fais l’expérience. Mais je suis quelqu’un de très intuitif (d’où mes colères explosives) et de très sensible, je n’ai pas besoin de forcer ma plume à entrer dans un carcan d’acier et de travail, en fait. Peut-être, sûrement même, as-tu raison et il serait bon pour mon palmarès (second degré) que je m’y force, hein. Mais je laisse ça aux jeunes comme toi, je ne recherche plus que mon plaisir et je le trouve en me contentant de ma méthode =) Après quant au reste de tes pensées sur nos ressemblances ou nos différences, ma foi je n’en ai aucune idée, je n’ai jamais fouillé ton esprit et je ne crois pas que tu aies déjà fouillé le miens =P Il serait donc vain de ma part que de prétendre à des ressemblances comme à des différences sur d’autres aspects que ceux que nous aurions pu remarquer, à savoir ici de l’orgueil, simplement. Mais je le combats vraiment, et je te souhaite une bonne chance pour ton propre combat avec tes propres armes, pourvu que lui comme elles soient sincères et maintenus dans le temps. Je l’espère pour toi, en tout cas.



Arigatou.
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MessageSujet: Re: Récit d'une petite mort   Récit d'une petite mort Icon_minitimeVen 1 Fév - 0:57

Effectivement l'image est assez bonne et très juste lol lol
(Bonsoir, Arigatou)

Molière avait justement écrit à ce sujet:

"L'écrivain, malgré sa passion, doit réprimer les démangeaisons qui lui viennent d'écrire."


Le premier jet est une excellente chose en soit, c'est de toute façon l'étape nécessaire à tout travail d'écriture. Ainsi, moi aussi je rédiges des premiers jets, que ce soient par paragraphes ou par chapitres entiers, sans interruption. C'est après seulement que vient le travail sur la matière, l'approfondi, c'est là que j'ajoute ma propre touche, ma personnalité.

Car je vois l'écriture comme un problème bêtement psychologique, voir un peu sociologique.

Lorsque l'on s'exprime, on a pour habitude d'employer les expressions que l'on connaît, les termes que l'on a déjà entendu. Ainsi, dans nombre de premiers jets on découvrira par pelletées des "Le blanc manteau de la neige tapissait le jardin de Mémé." "De grosses larmes rondes qui roulaient sur sa joue." ou bien encore "Ses cheveux tombaient en cascade sur ses minces épaules".
Or ça, c'est à la portée du premier perroquet venu. Bien sûr, il peut y avoir parmi ces perroquets des perroquets plus ou moins habiles et qui réussissent plus ou moins bien à réutiliser ces expressions. Mais quelle est l'utilité d'une telle chose? L'écriture n'est-elle pas une oeuvre de création, d'expression de soi et non pas des autres?

Le maréchal Gérand eut d'ailleurs un bon mot à ce sujet

"Le premier à avoir comparé la femme à une rose était un poète, le deuxième était un imbécile".


Pour ce qui est de la spontanéité du texte, c'est justement l'effet contraire qui est produit. Le lecteur bute et se lasse souvent rapidement, n'achevant dans beaucoup de cas pas sa lecture. Et justement, la spontanéité, la rapidité, le côté brutal, ça se travaille dans un texte. Des générations d'auteur ont avant nous étudié la question, ce n'est pas un hasard si beaucoup d'entre eux ont fini par se pencher vers le travail. Et entre nous, le premier jet, c'est un peu la solution facile....A ce rythme là, je pourrait écrire deux à trois romans tous les quatre mois!

Quant aux caractères, si tu ne les trouvent pas commun alors tu as sans doute raison; c'est le genre d'affirmation qui ne peut se faire que lorsque les deux partis (ici toi et moi) sont d'accords pour concéder ce genre de choses. Rappelles-toi simplement que tu m'avais déjà de nombreuses fois dit que l'on se ressemblait sur de nombreux points, Alendil et moi...
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MessageSujet: Re: Récit d'une petite mort   Récit d'une petite mort Icon_minitimeVen 1 Fév - 1:33

Et encore une!!


Bonsoir Plumo.



Et bien, et bien, mon jeune ami, quel engouement ! Je suis ravi, et je t’invite pendant les quatre prochains mois, à te concentrer sur l’illustration d’une telle avancée qui, je suis persuadé vu le dédain avec lequel tu la fait, ne peut être que vraie et fracassante d’évidence. Alors seulement, tu me verras m’agenouiller devant toi et te répondre « Amen ». Mais j’attends de voir et je me contenterais de deux romans. Et euh… effectivement, nous parlons bien d’Alendil et Plumo, et non de toi et moi. C’est ce qui fait toute l’utilité d’un pseudonyme et son personnage, fantasme caricatural de sa propre vision de l’idéal que l’on croit pouvoir atteindre. Mais cela est un autre sujet dont je n’oserais traiter ici étant donné du hors sujet par lequel ça me ferait fauté et de l’abus des services que ma petite sœur met gracieusement à ma disposition, je l’en remercie. Je crois que j’en ai déjà que trop abusé. Je la remercie à ce propos très chaleureusement. Et Arigatou signifie simplement Merci en japonais, ce n’était pas un pseudonyme. Une dernière fois, je t’en prie, cesse de m’insulter et de répandre des mensonges farfelus à mon égard, je pense qu’il y a assez à faire avec la réalité, sur mon compte. Je te serais très reconnaissant d’ignorer mon cas lorsqu’il est évoqué prêt de toi si te le supportes autant plus. Sache que mon changement d’IP tous les 16 heures permet de lever rapidement le ban, mais que je referais pas de compte et j’attendrais l’aval du Conseil ou des autorités compétentes pour revenir. Normal, me diras-tu… Lol.



Je garde une haute estime de toi et te remercie d’être ce que tu es, ça m’est très instructif. Sans cynisme ni arrogance. Crois moi être ton obligé.



Cordialement,



Yooh.
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