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 [WIP] Deux ombres dans la nuit.

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Lilith
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MessageSujet: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeMar 7 Jan - 17:26

J'ouvre à nouveau cet espace puisqu'il a disparu avec beaucoup d'autres.
Avec Melaka nous reprenons un tryptique de textes commencé il y a un moment.
Vous êtres bien sur les bienvenus pour commenter son travail !

En avant!
 Satisfait 
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Mike001
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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeMar 7 Jan - 17:33

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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeMar 7 Jan - 17:35

C'était un WIP à part entière qui a, selon nos sources disparu avec nombres d'autres.
A l'époque c'était un suivi mentor/élève.
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Melaka
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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeMar 7 Jan - 17:36

Pour nous/vous remettre dans le contexte, il s'agit du bg des parents de Melaka. La première partie a été terminée il y a environ deux ans et elle se trouve ici. N'hésitez pas à laisser vos impressions !


Voici maintenant la seconde partie, qui est à retravailler :

Melaka a écrit:
Depuis sa chambre, Elwing observait la forêt sombre qui s’étendait devant la cité de Varda. De longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules jusqu’à ses hanches, mettant en valeur sa silhouette gracieuse. Son visage fin et ses oreilles en pointe indiquaient clairement sa nature elfique. Mais un air triste accompagné d’un regard vide troublait sa beauté habituelle. La princesse rêvait de pouvoir quitter les palais de son peuple, de réussir à s’engouffrer entre les arbres imposants de Yentarë et surtout de rejoindre le seul homme qui la tracassait autant. Adossée contre le rebord de la fenêtre, elle savait pertinemment qu’il n’était pas très loin. Sa présence rassurait la jeune femme qui se laissait envelopper par l’atmosphère que celui-ci développait. Elwing aurait juré qu’il avait un don particulier pour lui faire ressentir une telle aura, mais elle se contentait de sourire à la nuit calme qui l’entourait.
Un bruit résonna dans le couloir. Alors la princesse se hâta de fermer la fenêtre, se précipita vers une chaise quelques pas plus loin face à un chevalet, et prit en vitesse un pinceau pour feindre de poursuivre le tableau qu’elle avait en cours. La porte vola à la seconde.

- Elwing ! Nous t’attendons pour la réunion. Dépêche-toi voyons !

Une grande femme élancée se tenait froidement devant elle. Son expression rigide laissait deviner un caractère sévère qui contrastait avec la douceur de la jeune femme. La princesse détestait devoir lui obéir, las d’assister à ces débats ennuyeux concernant l’avenir du peuple de Varda. Mais sa mère ne pouvait comprendre son désir d’évasion, et par-dessus tout, son amour pour un être si différent des elfes. La reine Izilbêth et le roi Anàrion n’étaient pas près à accepter que leur fille déroge aux règles ancestrales de la cité. D’autant plus que la forêt de Yentarë était un lieu dangereux et beaucoup trop austère pour des personnes de leur rang, selon eux.

- Oui mère, répondit Elwing en baissant la tête.

Izilbêth s’approcha de la peinture en fronçant les sourcils. Le dessin n’était pas achevé mais on devinait sans problème plusieurs loups, accompagnés d’une ombre aux yeux perçants. La reine n’avait nul besoin de plus de détails pour comprendre de quoi il s’agissait. Elle se crispa, serra les poings, et repartit aussi vite qu’elle était entrée en bougonnant.

- Satanés rêves idiots … Forêt dangereuse … Loups … Vampyre … Malheur … Espèce de … Impensable …

Elwing souffla quand sa mère se fut éloignée. Elle eut un dernier regard nostalgique en direction de la forêt puis ouvrit l’armoire qui contenait ses vêtements. La princesse opta pour une longue robe blanche. Ses épaules étaient dénudées et des motifs floraux discrets ornaient le tissu léger. Fin prête, son diadème de feuilles en place au-dessus de sa tête, elle se dirigea vers la salle où se tenait le Conseil chaque mois. Autour de la table, le roi, la reine et elle-même présidaient la séance. Une assemblée d’élus en face d’eux représentait les différents pôles de la cité elfique. Anàrion fit démarrer la réunion et les brouhahas des uns et des autres envahirent progressivement la pièce. Chacun faisait ses réclamations, demandait des réformes, exigeait plus de fonds, ou se plaignait simplement de la situation actuelle. L’esprit d’Elwing était déjà ailleurs. Elle n’avait que faire des soucis de son peuple, non pas par désintérêt ou égoïsme, mais parce que tout cela faisait partie de ce qui l’empêchait d’avoir la vie qu’elle espérait. Elle aimait profondément sa cité, ainsi que les habitants qui la composaient. Mais la princesse se sentait terriblement en marge des elfes de Varda. Elle ne partageait pas leurs envies, ni leurs craintes, et personne ne comprenait véritablement ses ambitions. Un coup de coude sec de la part de sa mère la fit se redresser, la sortant quelque peu de ses songes. Le Conseil se dispersait à présent et elle n’avait même pas remarqué que la réunion avait prit fin. Soulagée, elle retourna s’enfermer dans sa chambre, suivie par sa servante particulière.

- Nessa, tu peux prendre congé. Je n’aurai pas besoin de toi ce soir, dit-elle gentiment à sa dame de compagnie.

- Est-ce que Madame se sent-elle bien ? Je vois bien que Madame se fait du souci. Si Madame désire que je fasse quoi que ce soit pour l’aider …

Nessa avait toujours apprécié la princesse qui était d’une gentillesse infinie à son égard. En fait, au-delà des convenances, une réelle amitié les liait.

- Merci Nessa. J’ai seulement besoin de repos.

La gouvernante s’inclina avant de se retirer sans un mot. Elwing en profita pour se mettre à l’aise et retourna se poster près de la fenêtre. La nuit se faisait encore plus noire que quelques heures auparavant et elle devait redoubler de concentration pour guetter une présence à travers bois. En se penchant encore plus, elle crut entrevoir deux yeux émeraude briller entre les branches d’un buisson. Mais une autre forme attira son attention. Une silhouette sortie du palais se dirigeait vers le bois. La jeune femme se demanda qui pouvait bien s’aventurer à s’échapper en douce, à une heure aussi tardive. L’elfe encapuchonné disparut à travers la végétation pour n’en revenir que quelques instants plus tard. D’une allure aussi furtive qu’à son aller, il revint vers la cité. La princesse s’étonnait de ce qu’elle venait de voir mais n’eut pas plus le temps de réfléchir au fugitif que quelqu’un toqua à sa porte.

- Madame Elwing ! Excusez-moi d’insister mais je dois vraiment vous parler, chuchota Nessa.

La jeune femme ouvrit à sa servante et la fit entrer rapidement. Elle reconnut alors immédiatement la cape qui se déplaçait dans la nuit juste avant son arrivée.

- C’est toi qui étais dehors ! Mais que diable faisais-tu aux abords de Yentarë ?

Nessa regarda sa maîtresse avec beaucoup de compassion, mais ses yeux humides traduisaient une grande peine.

- Parle-moi !

Malgré le ton autoritaire employé par Elwing, elle était plus inquiète qu’en colère. Ce n’était pas dans ses habitudes de s’emporter facilement. Nessa prit enfin la parole en prenant une grande respiration, mais les mots semblaient la faire souffrir terriblement.

- Madame. Sir Nathanaël. Il est en bas. Il vous attend.

- Je sais qu’il est là, mais comment veux-tu que je m’absente ? lui chuchota-t-elle.

- Non Madame. Il n’est pas là question de visite. Mais de départ.

La dernière phrase fut étouffée par un sanglot qu’elle retenait depuis un long moment. Elwing en resta bouche bée.

- Partir ? Mais je ne peux pas …

- Madame. Avec toute l’affection que j’ai pour vous, il me semble que c’est au contraire le moment opportun. C’est le seul moyen pour vous d’être heureuse, vous le savez autant que moi.

Les deux femmes se toisaient sans prononcer un seul mot. Tout ce qu’elles voulaient se raconter ne passait que dans leurs regards embués. La princesse savait que Nessa avait raison. Malgré son désir de rejoindre Nate, elle était consciente des conséquences. Par ailleurs son attachement à la cité était important et elle ne pourrait probablement plus revenir une fois qu’elle aurait rejoint son amour. Il était temps pour la princesse de la cité de Varda de faire son choix. Il était temps pour elle de choisir qu’elle vie elle souhaitait.

- Très bien. Aide-moi à me préparer, je le suivrai.

Nessa ne se fit pas prier et prépara des affaires pour Elwing. Puis, après s’être assurée que tout le monde dormait profondément, elle entraîna sa maîtresse à l’extérieur. Les deux femmes déambulaient dans la cour qui reliait les appartements de la famille royale au reste du peuple. Elwing fit signe à sa gouvernante de s’arrêter. La jeune femme souhaitait faire le tour de la cité, une dernière fois. La nuit offrait un aspect étrangement calme aux rues pavées. Les murs de pierre avaient tant d’histoires à raconter qu’Elwing en entendait presque les murmures. Sa main passait d’une demeure à une autre, comme si elle cherchait à toutes les emmener avec elle, sa manière de dire au revoir aux habitants qu’elle abandonnait sans un mot. Tous allaient lui manquer. Les deux complices accélérèrent ensuite leur rythme, par peur que quelqu’un les surprenne. Les hautes tours s’élevaient au-dessus de leur tête, les petits jardins dénotaient des couleurs ocre des bâtiments, le silence de la ville endormie angoissait de plus en plus Elwing. Il fallait qu’elle s’en aille immédiatement, ou elle ne trouverait plus le courage de s’enfuir. Enfin à l’extérieur de la cité, la princesse et sa servante coururent jusqu’à l’orée de la forêt. Maintenant cachées derrière un buisson, Elwing aperçut celui qu’elle recherchait tant. Le vampyre lui faisait face à présent, un léger sourire illuminant son visage d’un blanc pur. Nathanaël tendit la main à l’elfe et remercia Nessa d’un signe de la tête. La gouvernante s’inclina et serra l’autre main d’Elwing dans la sienne. Cette dernière se retourna vers elle.

- Ne t’en fais pas ma chère Nessa. Nous nous reverrons. Ne t’inquiète pas de mon sort. Merci pour tous les risques que tu as pris pour moi, je ne t’oublierai pas.

L’elfe l’enlaça une dernière fois et réussit à articuler une réponse.

- Partez vite, on ne doit pas vous repérer ! Sir Nathanaël, je vous confie ma maîtresse. Je compte sur vous pour prendre soin d’elle et je vous souhaite d’être heureux ensemble.

Elle s’enfuit en même temps que le vampyre la remerciait pour sa confiance. Il promit de protéger la descendante des Vardas et s’éloigna avec elle.



Edit : Non Mike, il s'agit bien d'un WIP à part entière. Le lien que tu as posté correspond au début de mon tryptique, mais nous l'avions travaillé en interne avec Lilith.
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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeMar 7 Jan - 18:10

Dans la première partie, une phrase a retenu mon attention :
Citation :
Le cerf se débattait bruyamment et désespérément entre les pattes des loups qui l’assaillaient complètement.
Un peu trop d'adverbes à mon goût. Surtout le "complétement" qui me semble de trop.

Maintenant, dans la nouvelle partie :
Citation :
Sa présence rassurait la jeune femme qui se laissait envelopper par l’atmosphère que celui-ci développait.
Envelopper et développait me semblent très proches en consonance. De plus, le celui-ci ne fait référence à rien dans la phrase. Je pense que c'est à reconstruire afin que ce soit plus fluide et plus compréhensible.

Citation :
La reine Izilbêth et le roi Anàrion n’étaient pas près à accepter que leur fille déroge aux règles ancestrales de la cité.
Près de ou prêts à, il faut choisir ^^

La sortie et la réapparition de la silhouette dans la nuit, le lien avec le vampyre, tout cela va trop vite et reste trop flou à mon avis. Pourquoi la servante sort-elle? Pourquoi vient-il la chercher maintenant (ça peut éventuellement être expliqué ensuite)?


Voilà les premières impressions.
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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeMar 7 Jan - 18:16

Melaka a écrit:
Depuis sa chambre, Elwing observait la forêt sombre qui s’étendait devant la cité de Varda. De longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules jusqu’à ses hanches, mettant en valeur sa silhouette gracieuse. Son visage fin et ses oreilles en pointe indiquaient clairement sa nature elfique. Mais un air triste accompagné d’un regard vide troublait sa beauté habituelle. La princesse rêvait de pouvoir quitter les palais de son peuple, de réussir à s’engouffrer entre les arbres imposants de Yentarë et surtout de rejoindre le seul homme qui la tracassait autant. Adossée contre le rebord de la fenêtre, elle savait pertinemment qu’il n’était pas très loin. Sa présence rassurait la jeune femme qui se laissait envelopper par l’atmosphère que celui-ci développait (la présence de "développait" me dérange quelque peu, je pense que tu peux garder le sens de la phrase en la reformulant afin d'éviter le pronom relatif ; par exemple : "sa seule présence rassurait la jeune femme et l'enveloppait dans un cocon de sérénité"). Elwing aurait juré qu’il avait un don particulier pour lui faire ressentir une telle aura, mais elle se contentait de sourire à la nuit calme qui l’entourait. (pour moi il y a un problème de sens, pourquoi user de "mais" ?)
Un bruit résonna dans le couloir. Alors la princesse se hâta de fermer la fenêtre, se précipita vers une chaise quelques pas plus loin face à un chevalet, et prit en vitesse un pinceau pour feindre de poursuivre le tableau qu’elle avait en cours. La porte vola à la seconde.

- Elwing ! Nous t’attendons pour la réunion. Dépêche-toi voyons !

Une grande femme élancée se tenait froidement devant elle. Son expression rigide laissait deviner un caractère sévère qui contrastait avec la douceur de la jeune femme. La princesse détestait devoir lui obéir, lasse d’assister à ces débats ennuyeux concernant l’avenir du peuple de Varda. Mais sa mère ne pouvait comprendre son désir d’évasion, et par-dessus tout, son amour pour un être si différent des elfes. La reine Izilbêth et le roi Anàrion n’étaient pas près à accepter (dans la mesure où "être prêt à" est un synonyme de "accepter de", je me demande si ce ne serait pas une tautologie) que leur fille déroge aux règles ancestrales de la cité. D’autant plus que la forêt de Yentarë était un lieu dangereux et beaucoup trop austère pour des personnes de leur rang, selon eux.

- Oui, il y a une virgule avant les noms et appellations des personnages dans les dialogues) mère, répondit Elwing en baissant la tête.

Izilbêth s’approcha de la peinture en fronçant les sourcils. Le dessin n’était pas achevé mais on devinait sans problème plusieurs loups, accompagnés d’une ombre aux yeux perçants. La reine n’avait nul besoin de plus de détails pour comprendre de quoi il s’agissait. Elle se crispa, serra les poings, et repartit aussi vite qu’elle était entrée en bougonnant.

- Satanés rêves idiots … Forêt dangereuse … Loups … Vampyre … Malheur … Espèce de … Impensable …

Elwing souffla quand sa mère se fut éloignée. Elle eut un dernier regard nostalgique en direction de la forêt puis ouvrit l’armoire qui contenait ses vêtements. La princesse opta pour une longue robe blanche. Ses épaules étaient dénudées et des motifs floraux discrets ornaient le tissu léger. Fin prête, son diadème de feuilles en place au-dessus de sa tête, elle se dirigea vers la salle où se tenait le Conseil chaque mois. Autour de la table, le roi, la reine et elle-même présidaient (ils président à trois ? ils sont tous les trois égaux donc ?) la séance. Une assemblée d’élus en face d’eux représentait les différents pôles (lesquels ?) de la cité elfique. Anàrion fit démarrer la réunion et les brouhahas des uns et des autres envahirent progressivement la pièce. Chacun faisait ses réclamations, demandait des réformes, exigeait plus de fonds, ou se plaignait simplement de la situation actuelle. L’esprit d’Elwing était déjà ailleurs. Elle n’avait que faire des soucis de son peuple, non pas par désintérêt ou égoïsme, mais parce que tout cela faisait partie de ce qui l’empêchait d’avoir la vie qu’elle espérait (ne serait-ce pas justement ça l'égoïsme, ne pas s'inquiéter des problèmes des autres ? D'ailleurs l'Académie française me dit : "1. Tendance naturelle de l'homme à se conserver, à se développer. [...] 2. Défaut qui consiste à rapporter tout à soi, qui dispose à la recherche exclusive de son intérêt propre et à l'indifférence pour autrui"). Elle aimait profondément sa cité, ainsi que les habitants qui la composaient. Mais la princesse se sentait terriblement en marge des elfes de Varda. Elle ne partageait pas leurs envies, ni leurs craintes, et personne ne comprenait véritablement ses ambitions. Un coup de coude sec de la part de sa mère la fit se redresser, la sortant quelque peu de ses songes. Le Conseil se dispersait à présent et elle n’avait même pas remarqué que la réunion avait prit fin. Soulagée, elle retourna s’enfermer dans sa chambre, suivie par sa servante particulière.

- Nessa, tu peux prendre congé. Je n’aurai pas besoin de toi ce soir, dit-elle gentiment à sa dame de compagnie.

- Est-ce que Madame se sent-elle bien ? Je vois bien que Madame se fait du souci. Si Madame désire que je fasse quoi que ce soit pour l’aider …

Nessa avait toujours apprécié la princesse qui était d’une gentillesse infinie à son égard. En fait, au-delà des convenances, une réelle amitié les liait.

- Merci, (le retour de la fameuse virgule) Nessa. J’ai seulement besoin de repos.

La gouvernante s’inclina avant de se retirer sans un mot. Elwing en profita pour se mettre à l’aise et retourna se poster près de la fenêtre. La nuit se faisait encore plus noire que quelques heures auparavant et elle devait redoubler de concentration pour guetter une présence à travers bois. En se penchant encore plus, elle crut entrevoir deux yeux émeraudes briller entre les branches d’un buisson. Mais une autre forme attira son attention. Une silhouette sortie du palais se dirigeait vers le bois. La jeune femme se demanda qui pouvait bien s’aventurer à s’échapper en douce, à une heure aussi tardive. L’elfe encapuchonné disparut à travers la végétation pour n’en revenir que quelques instants plus tard. D’une allure aussi furtive qu’à son aller, il revint vers la cité. La princesse s’étonnait de ce qu’elle venait de voir mais n’eut pas plus le temps de réfléchir au fugitif que quelqu’un toqua à sa porte.

- Madame, Elwing ! Excusez-moi d’insister mais je dois vraiment vous parler, chuchota Nessa.

La jeune femme ouvrit à sa servante et la fit entrer rapidement. Elle reconnut alors immédiatement la cape qui se déplaçait dans la nuit juste avant son arrivée.

- C’est toi qui étais dehors ! Mais que diable faisais-tu aux abords de Yentarë ?

Nessa regarda sa maîtresse avec beaucoup de compassion, mais ses yeux humides traduisaient une grande peine.

- Parle-moi !

Malgré le ton autoritaire employé par Elwing, elle était plus inquiète qu’en colère. Ce n’était pas dans ses habitudes de s’emporter facilement. Nessa prit enfin la parole en prenant une grande respiration, mais les mots semblaient la faire souffrir terriblement.

- Madame. Sir Nathanaël. Il est en bas. Il vous attend.

- Je sais qu’il est là, mais comment veux-tu que je m’absente ? lui chuchota-t-elle.

- Non, Madame. Il n’est pas là question de visite. Mais de départ.

La dernière phrase fut étouffée par un sanglot qu’elle retenait depuis un long moment. Elwing en resta bouche bée.

- Partir ? Mais je ne peux pas …

- Madame. (j'aurais mis une virgule ici) Avec toute l’affection que j’ai pour vous, il me semble que c’est au contraire le moment opportun. C’est le seul moyen pour vous d’être heureuse, vous le savez autant que moi.

Les deux femmes se toisaient sans prononcer un seul mot. Tout ce qu’elles voulaient se raconter ne passait que dans leurs regards embués. La princesse savait que Nessa avait raison. Malgré son désir de rejoindre Nate, elle était consciente des conséquences. Par ailleurs son attachement à la cité était important et elle ne pourrait probablement plus revenir une fois qu’elle aurait rejoint son amour. Il était temps pour la princesse de la cité de Varda de faire son choix. Il était temps pour elle de choisir qu’elle vie elle souhaitait.

- Très bien. Aide-moi à me préparer, je le suivrai.

Nessa ne se fit pas prier et prépara des affaires pour Elwing. Puis, après s’être assurée que tout le monde dormait profondément, elle entraîna sa maîtresse à l’extérieur. Les deux femmes déambulaient dans la cour qui reliait les appartements de la famille royale au reste du peuple. Elwing fit signe à sa gouvernante de s’arrêter. La jeune femme souhaitait faire le tour de la cité, une dernière fois. La nuit offrait un aspect étrangement calme aux rues pavées. Les murs de pierre avaient tant d’histoires à raconter qu’Elwing en entendait presque les murmures. Sa main passait d’une demeure à une autre, comme si elle cherchait à toutes les emmener avec elle, sa manière de dire au revoir aux habitants qu’elle abandonnait sans un mot. Tous allaient lui manquer. Les deux complices accélérèrent ensuite leur rythme, par peur que quelqu’un les surprenne. Les hautes tours s’élevaient au-dessus de leur tête, les petits jardins dénotaient des couleurs ocre des bâtiments, le silence de la ville endormie angoissait de plus en plus Elwing. Il fallait qu’elle s’en aille immédiatement, ou elle ne trouverait plus le courage de s’enfuir. Enfin à l’extérieur de la cité, la princesse et sa servante coururent jusqu’à l’orée de la forêt. Maintenant cachées derrière un buisson, Elwing aperçut celui qu’elle recherchait tant. Le vampyre lui faisait face à présent, un léger sourire illuminant son visage d’un blanc pur. Nathanaël tendit la main à l’elfe et remercia Nessa d’un signe de la tête. La gouvernante s’inclina et serra l’autre main d’Elwing dans la sienne. Cette dernière se retourna vers elle.

- Ne t’en fais pas, ma chère Nessa. Nous nous reverrons. Ne t’inquiète pas de mon sort. Merci pour tous les risques que tu as pris pour moi, je ne t’oublierai pas.

L’elfe l’enlaça une dernière fois et réussit à articuler une réponse.

- Partez vite, on ne doit pas vous repérer ! Sir Nathanaël, je vous confie ma maîtresse. Je compte sur vous pour prendre soin d’elle et je vous souhaite d’être heureux ensemble.

Elle s’enfuit en même temps que le vampyre la remerciait pour sa confiance. Il promit de protéger la descendante des Vardas et s’éloigna avec elle.


D'accord.
Du coup j'en ai profité pour laisser un commentaire. Je ne jugerai pas le fond, à la limite je le ferais peut-être quand il y aura plus de matière. En tout cas, ça se laisse lire aisément et doucement.


Dernière édition par Mike001 le Jeu 9 Jan - 21:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeMar 7 Jan - 20:01

Merci à tous les deux pour vos corrections et impressions, j'en prends bonne note !

Deux petites remarques néanmoins :
- Qu'est-ce que je dois mettre si "prêts à accepter" est une tautologie ?!
- Est-ce que c'est choquant qu'ils "président à trois" ? Ce n'est pas possible ?

Je me souviens que Lilith disait aussi que le texte allait un peu vite, manquait de détails et de force. J'attends un commentaire de sa part avant de commencer à le retravailler.
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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeMer 8 Jan - 11:53

Je repars de ce qu'a fait Mikette.

Melaka a écrit:
Depuis sa chambre, Elwing observait la forêt sombre qui s’étendait devant la cité de Varda. De longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules jusqu’à ses hanches, mettant en valeur sa silhouette gracieuse. Son visage fin et ses oreilles en pointe indiquaient clairement sa nature elfique. Mais un air triste accompagné (un peu lourd comme formulation non? un simple "et" suffit je pense) d’un regard vide troublait sa beauté habituelle. La princesse rêvait de pouvoir quitter les palais de son peuple, de réussir à s’engouffrer entre les arbres imposants de Yentarë et surtout de rejoindre le seul homme qui la tracassait autant. Adossée contre le rebord de la fenêtre, elle savait pertinemment qu’il n’était pas très loin. Sa présence rassurait la jeune femme qui se laissait envelopper par l’atmosphère que celui-ci développait (la présence de "développait" me dérange quelque peu, je pense que tu peux garder le sens de la phrase en la reformulant afin d'éviter le pronom relatif ; par exemple : "sa seule présence rassurait la jeune femme et l'enveloppait dans un cocon de sérénité") I agree. Elwing aurait juré qu’il avait un don particulier pour lui faire ressentir une telle aura, mais elle se contentait de sourire à la nuit calme qui l’entourait. (pour moi il y a un problème de sens, pourquoi user de "mais" ?) (en effet, peut etre que mettre qqchose du genre "il avait un don ..... aussi, elle se contentait....")
Un bruit résonna dans le couloir. Alors la princesse se hâta de fermer la fenêtre, se précipita vers une chaise quelques pas plus loin face à un chevalet, et prit en vitesse un pinceau pour feindre de poursuivre le tableau qu’elle avait en cours. La porte vola à la seconde.

- Elwing ! Nous t’attendons pour la réunion. Dépêche-toi voyons !

Une grande femme élancée se tenait froidement devant elle. Son expression rigide laissait deviner un caractère sévère qui contrastait avec la douceur de la jeune femme. La princesse détestait devoir lui obéir, lasse d’assister à ces débats ennuyeux concernant l’avenir du peuple de Varda. Mais sa mère ne pouvait comprendre son désir d’évasion, et par-dessus tout, son amour pour un être si différent des elfes. La reine Izilbêth et le roi Anàrion n’étaient pas près à accepter (dans la mesure où "être près à" est un synonyme de "accepter de", je me demande si ce ne serait pas une tautologie) (non je ne pense pas que s'en soit une. A verifier cependant si doute il y a) que leur fille déroge aux règles ancestrales de la cité. D’autant plus que la forêt de Yentarë était un lieu dangereux et beaucoup trop austère pour des personnes de leur rang, selon eux.

- Oui, il y a une virgule avant les noms et appellations des personnages dans les dialogues) mère, répondit Elwing en baissant la tête.

Izilbêth s’approcha de la peinture en fronçant les sourcils. Le dessin n’était pas achevé mais on devinait sans problème plusieurs loups, accompagnés d’une ombre aux yeux perçants. La reine n’avait nul besoin de plus de détails pour comprendre de quoi il s’agissait. Elle se crispa, serra les poings, et repartit aussi vite qu’elle était entrée en bougonnant.

- Satanés rêves idiots … Forêt dangereuse … Loups … Vampyre … Malheur … Espèce de … Impensable …

Elwing souffla quand sa mère se fut éloignée. Elle eut un dernier regard nostalgique en direction de la forêt puis ouvrit l’armoire qui contenait ses vêtements. La princesse opta pour une longue robe blanche. Ses épaules étaient dénudées et des motifs floraux discrets ornaient le tissu léger. Fin prête, son diadème de feuilles en place au-dessus de sa tête, elle se dirigea vers la salle où se tenait le Conseil chaque mois. Autour de la table, le roi, la reine et elle-même présidaient (ils président à trois ? ils sont tous les trois égaux donc ?) la séance. Une assemblée d’élus en face d’eux représentait les différents pôles (lesquels ?) de la cité elfique. Anàrion fit démarrer la réunion et les brouhahas des uns et des autres envahirent progressivement la pièce. Chacun faisait (bof. exprimait? exposait?) ses réclamations, demandait des réformes, exigeait plus de fonds, ou se plaignait simplement de la situation actuelle. L’esprit d’Elwing était déjà ailleurs. Elle n’avait que faire des soucis de son peuple, non pas par désintérêt ou égoïsme, mais parce que tout cela faisait partie de ce qui l’empêchait d’avoir la vie qu’elle espérait (ne serait-ce pas justement ça l'égoïsme, ne pas s'inquiéter des problèmes des autres ? D'ailleurs l'Académie française me dit : "1. Tendance naturelle de l'homme à se conserver, à se développer. [...] 2. Défaut qui consiste à rapporter tout à soi, qui dispose à la recherche exclusive de son intérêt propre et à l'indifférence pour autrui"). Elle aimait profondément sa cité, ainsi que les habitants qui la composaient. Mais la princesse se sentait terriblement en marge des elfes de Varda. Elle ne partageait pas leurs envies, ni leurs craintes, et personne ne comprenait véritablement ses ambitions. Un coup de coude sec de la part de sa mère la fit se redresser, la sortant quelque peu de ses songes. Le Conseil se dispersait à présent et elle n’avait même pas remarqué que la réunion avait prit fin. Soulagée, elle retourna s’enfermer dans sa chambre, suivie par (de?) sa servante particulière.

- Nessa, tu peux prendre congé. Je n’aurai pas besoin de toi ce soir, dit-elle gentiment à sa dame de compagnie.

- Est-ce que Madame se sent-elle bien ? Je vois bien que Madame se fait du souci. Si Madame désire que je fasse quoi que ce soit pour l’aider …(ne devrait-elle pas l'appeler "Mademoiselle" ou un autre titre elfique qui renforcerait le fait que les elfes sont différents des humains et ont donc d'autres noms, d'autres coutumes?)

Nessa avait toujours apprécié la princesse qui était d’une gentillesse infinie à son égard. En fait, au-delà des convenances, une réelle amitié les liait.

- Merci, (le retour de la fameuse virgule) Nessa. J’ai seulement besoin de repos.

La gouvernante s’inclina avant de se retirer sans un mot. Elwing en profita pour se mettre à l’aise et retourna se poster près de la fenêtre. La nuit se faisait encore plus noire que quelques heures auparavant et elle devait redoubler de concentration pour guetter une présence à travers bois. En se penchant encore plus, elle crut entrevoir deux yeux émeraudes briller entre les branches d’un buisson. Mais une autre forme attira son attention. Une silhouette sortie du palais se dirigeait vers le bois. La jeune femme se demanda qui pouvait bien s’aventurer à s’échapper en douce, à une heure aussi tardive. L’elfe encapuchonné disparut à travers la végétation pour n’en revenir que quelques instants plus tard. D’une allure aussi furtive qu’à son aller, il revint vers la cité. La princesse s’étonnait de ce qu’elle venait de voir mais n’eut pas plus le temps de réfléchir au fugitif que quelqu’un toqua à sa porte.

- Madame, Elwing ! Excusez-moi d’insister mais je dois vraiment vous parler, chuchota Nessa.

La jeune femme ouvrit à sa servante et la fit entrer rapidement. Elle reconnut alors immédiatement la cape qui se déplaçait dans la nuit juste avant son arrivée.

- C’est toi qui étais dehors ! Mais que diable faisais-tu aux abords de Yentarë ?

Nessa regarda sa maîtresse avec beaucoup de compassion, mais ses yeux humides traduisaient une grande peine.

- Parle-moi !

Malgré le ton autoritaire employé par Elwing, elle était plus inquiète qu’en colère. Ce n’était pas dans ses habitudes de s’emporter facilement. Nessa prit enfin la parole en prenant une grande respiration, mais les mots semblaient la faire souffrir terriblement.

- Madame. Sir Nathanaël. Il est en bas. Il vous attend.

- Je sais qu’il est là, mais comment veux-tu que je m’absente ? lui chuchota-t-elle.

- Non, Madame. Il n’est pas là question de visite. Mais de départ.

La dernière phrase fut étouffée par un sanglot qu’elle retenait depuis un long moment. Elwing en resta bouche bée.

- Partir ? Mais je ne peux pas …

- Madame. (j'aurais mis une virgule ici) Avec toute l’affection que j’ai pour vous, il me semble que c’est au contraire le moment opportun. C’est le seul moyen pour vous d’être heureuse, vous le savez autant que moi.

Les deux femmes se toisaient sans prononcer un seul mot. Tout ce qu’elles voulaient se raconter ne passait que dans leurs regards embués. La princesse savait que Nessa avait raison. Malgré (attention aux répétitions. Tu utilises trop de fois ce mot la "malgré")son désir de rejoindre Nate, elle était consciente des conséquences. Par ailleurs son attachement à la cité était important et elle ne pourrait probablement plus revenir une fois qu’elle aurait rejoint son amour. Il était temps pour la princesse de la cité de Varda de faire son choix. Il était temps pour elle de choisir qu’elle vie elle souhaitait.

- Très bien. Aide-moi à me préparer, je le suivrai.

Nessa ne se fit pas prier et prépara des affaires pour Elwing. Puis, après s’être assurée que tout le monde dormait profondément, elle entraîna sa maîtresse à l’extérieur. Les deux femmes déambulaient dans la cour qui reliait les appartements de la famille royale au reste du peuple. Elwing fit signe à sa gouvernante de s’arrêter. La jeune femme souhaitait faire le tour de la cité, une dernière fois. La nuit offrait un aspect étrangement calme aux rues pavées. Les murs de pierre avaient tant d’histoires à raconter qu’Elwing en entendait presque les murmures. Sa main passait d’une demeure à une autre, comme si elle cherchait à toutes les emmener avec elle, sa manière de dire au revoir aux habitants qu’elle abandonnait sans un mot. Tous allaient lui manquer. (j'aime bien ce passage)Les deux complices accélérèrent ensuite leur rythme, par peur que quelqu’un les surprenne. Les hautes tours s’élevaient au-dessus de leur tête, les petits jardins dénotaient des couleurs ocre des bâtiments, le silence de la ville endormie angoissait de plus en plus Elwing. Il fallait qu’elle s’en aille immédiatement, ou elle ne trouverait plus le courage de s’enfuir. Enfin à l’extérieur de la cité, la princesse et sa servante coururent jusqu’à l’orée de la forêt. Maintenant cachées derrière un buisson, Elwing aperçut celui qu’elle recherchait tant. Le vampyre lui faisait face à présent, un léger sourire illuminant son visage d’un blanc pur. Nathanaël tendit la main à l’elfe et remercia Nessa d’un signe de la tête. La gouvernante s’inclina et serra l’autre main d’Elwing dans la sienne. Cette dernière se retourna vers elle.

- Ne t’en fais pas, ma chère Nessa. Nous nous reverrons. Ne t’inquiète pas de mon sort. Merci pour tous les risques que tu as pris pour moi, je ne t’oublierai pas.

L’elfe l’enlaça une dernière fois et réussit à articuler une réponse.

- Partez vite, on ne doit pas vous repérer ! Sir Nathanaël, je vous confie ma maîtresse. Je compte sur vous pour prendre soin d’elle et je vous souhaite d’être heureux ensemble.

Elle s’enfuit en même temps que le vampyre la remerciait pour sa confiance. Il promit de protéger la descendante des Vardas et s’éloigna avec elle.


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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeMer 8 Jan - 13:03

Pour le commentaire, le voici Clin d\'Oeil

Je pense que la trame principale et la base de l'histoire est formée et en place.
Il serait intéressant d'enrichir et de développer cet univers que ton personnage va quitter définitivement. Prends peut être le temps de décrire un peu plus son environnement, le conseil, ses parents, leurs réactions face aux "lubies" de leur fille. Pk la mère n'emporterait pas le tableau subversif avec elle par exemple?

J'ai bcp aimé le passage où Elwing se promène une dernière fois dans sa ville. Pq cette jeune fille va tout quitter, tout ce qu'elle a tjs connu et aimé et la mélancolie résignée que tu nous donnes la marche bien sans entrer dans le pathos, facile et agaçant.
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Mike001
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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeJeu 9 Jan - 17:19

En fait, contrairement à ce que j'ai dit plus haut je vais revenir sur le fond, j'y ai réfléchi et il m'est apparu une réponse.

La trame de l'histoire pour le moment est des plus basiques et reproduites : l'héritière pubère (ou qui agit comme telle) de sang royal décide de ne pas régner pour sortir avec son grand amour d'une autre classe/race que la sienne. Shakespeare et Disney (pour ne citer qu'eux) sont déjà passés par là et ont largement eu le temps d'user et d'abuser de toutes les ficelles.
J'ai l'impression de voir en Elwing une cheerleader américaine faisant le mur pour aller retrouver son copain quaterback et s'envoyer quelques bières derrière le stade municipal.

Et ce parce que contrairement à tes désirs, Elwing est égoïste. Elle somnole pendant un conseil des personnes les plus importantes de la cité et sa mère lui donne juste un coup de coude à la fin pour qu'elle sorte de la salle et ne reste pas plantée là, aucune remontrance.
Pour que ses desiderata d'escapade soient plus fort et légitime, il faudrait peut-être qu'Elwing s'occupe activement de son peuple, qu'elle goûte aux responsabilités, qu'elle s'aperçoive vraiment que diriger un royaume ce n'est pas fait pour elle. Sans cela Elwing a plus un comportement d'enfant capricieux que de jeune adulte surmené par sa mère.

Cette histoire romantique deviendra unique quand elle ne sera pas qu'une histoire romantique interdite (évidemment je ne sais pas comment tu envisages la suite et j'imagine que ça n'en restera pas là). J'espère que tu éviteras le sempiternel monomythe Complice 


J'ai une question également, est-ce que la genèse de cette romance sera développée plus loin ?


Edit : - Qu'est-ce que je dois mettre si "prêts à accepter" est une tautologie ?!
"le roi et la reine n'étaient pas prêts à ce que leur fille déroge [...]


- Est-ce que c'est choquant qu'ils "président à trois" ? Ce n'est pas possible ?
Mes collègues juristes me désavoueront ou approuveront (suivant si j'ai bon ou non), car m'est avis qu'une présidence s'exerce seule (le Président de la République préside le Conseil des ministres, le Premier ministre le supplée lorsque le chef d'État est en déplacement et encore il ne prend même pas sa place). Ainsi que je l'avais suggéré dans le commentaire de ton texte, il pourrait (et c'est toujours mon avis) être envisagé une présidence à trois s'ils avaient les mêmes pouvoirs et fonctions (à l'instar des consuls sous la République romaine et des deux rois de la monarchie qui la précéda) ; or ici, il y a un roi, une reine et la princesse.


Edit bis repetita placent : lorsque j'évoquais la présidence, je sous entendais évidemment la présidence de la séance, ça me semblait tellement logique que je n'aie pas cru bon devoir le préciser. De sorte que mes propos rejoignent ceux d'Aligby. Pour qu'il y ait présidence à plusieurs, il faut que les co-présidents aient la même valeur. Or, Elwing de part son rang de princesse, leur est inférieur.


Dernière édition par Mike001 le Jeu 9 Jan - 21:17, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeJeu 9 Jan - 18:54

Lorsque plusieurs personnes président ensemble, on parle plus généralement de "coprésidence", mais ils peuvent présider ensemble. Comme ce sont des rois et reines, ils règnent sur le pays, mais ici, ils président une séance.
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MessageSujet: Re: [WIP] Deux ombres dans la nuit.   [WIP] Deux ombres dans la nuit. Icon_minitimeJeu 9 Jan - 21:00

Merci pour vos remarques !

Lilith : Effectivement, "Mademoiselle" est plus logique que "Madame". Et ça pourrait être cool de trouver un titre honorifique spécifique à leur race... Un peu comme une Khaleesi Complice

Mike : C'est vrai que je ne voudrais pas tomber dans le cucul, et c'est pas facile quand on met en place une histoire d'amour. Je préfère écrire des passages comme le premier texte... Pour répondre à ta question, je n'ai pas l'intention de développer leur histoire par la suite (même si ce serait possible). Ce triptyque est surtout une introduction au background de Melaka, il permet de la positionner dans le contexte que j'ai imaginé. Lilith sera sûrement amenée à parler de Nathanaël dans d'autres récits puisqu'il s'agit d'un membre de la famille d'Erylie. Le troisième texte qui suivra celui-ci aura pour but de narrer la naissance de Melaka. J'avais pour idée de développer son enfance sous forme de "carnets", comme un journal dans lequel on suivrait sa vie avant le Sang.

Aligby : Il me semblait avoir le même raisonnement que toi, merci de nous l'avoir souligné.


Pour le moment je n'ai pas encore enrichi le texte, mais j'ai corrigé en fonction de vos remarques. J'ai simplement prévu deux passages à ajouter...
Melaka a écrit:
*décrire une journée type*
Depuis sa chambre, Elwing observait la forêt sombre qui s’étendait devant la cité de Varda. De longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules jusqu’à ses hanches, mettant en valeur sa silhouette gracieuse. Son visage fin et ses oreilles en pointe indiquaient clairement sa nature elfique. Un air triste ainsi qu’un regard vide troublait pourtant sa beauté habituelle. La princesse rêvait de pouvoir quitter les palais de son peuple, de réussir à s’engouffrer entre les arbres imposants de Yentarë et surtout de rejoindre le seul homme qui la tracassait autant. Adossée contre le rebord de la fenêtre, elle savait pertinemment qu’il n’était pas très loin. Sa présence rassurait la jeune femme et l'enveloppait dans un cocon apaisant. Elwing aurait juré qu’il avait un don particulier pour lui faire ressentir une telle aura, elle se contentait donc de sourire à la nuit calme qui l’entourait.
Un bruit résonna dans le couloir. Alors la princesse se hâta de fermer la fenêtre, se précipita vers une chaise quelques pas plus loin face à un chevalet, et prit en vitesse un pinceau pour feindre de poursuivre le tableau qu’elle avait en cours. La porte vola à la seconde.

- Elwing ! Nous t’attendons pour la réunion. Dépêche-toi voyons !

Une grande femme élancée se tenait froidement devant elle. Son expression rigide laissait deviner un caractère sévère qui contrastait avec la douceur de la jeune femme. La princesse détestait devoir lui obéir, lasse d’assister à ces débats ennuyeux concernant l’avenir du peuple de Varda. Sa mère ne pouvait évidemment pas comprendre son désir d’évasion, et par-dessus tout, son amour pour un être si différent des elfes. La reine Izilbêth et le roi Anàrion n’étaient pas prêts à accepter que leur fille déroge aux règles ancestrales de la cité. D’autant plus que la forêt de Yentarë était un lieu dangereux et beaucoup trop austère pour des personnes de leur rang, selon eux.

- Oui, mère, répondit Elwing en baissant la tête.

Izilbêth s’approcha de la peinture en fronçant les sourcils. Le dessin n’était pas achevé mais on devinait sans problème plusieurs loups, accompagnés d’une ombre aux yeux perçants. La reine n’avait nul besoin de plus de détails pour comprendre de quoi il s’agissait. Elle se crispa, serra les poings, et repartit aussi vite qu’elle était entrée en bougonnant.

- Satanés rêves idiots… Forêt dangereuse… Loups… Vampyre… Malheur… Espèce de… Impensable…

Elwing souffla quand sa mère se fut éloignée. Elle eut un dernier regard nostalgique en direction de la forêt puis ouvrit l’armoire qui contenait ses vêtements. La princesse opta pour une longue robe blanche. Ses épaules étaient dénudées et des motifs floraux discrets ornaient le tissu léger. Fin prête, son diadème de feuilles en place au-dessus de sa tête, elle se dirigea vers la salle où se tenait le Conseil chaque mois. Autour de la table, le roi, la reine et elle-même présidaient la séance. Une assemblée d’élus en face d’eux représentait les différents pôles de la cité elfique. *définir les pôles* Anàrion fit démarrer la réunion et les brouhahas des uns et des autres envahirent progressivement la pièce. Chacun exposait ses réclamations, demandait des réformes, exigeait plus de fonds, ou se plaignait simplement de la situation actuelle. L’esprit d’Elwing était déjà ailleurs. Elle n’avait que faire des problèmes futiles de son peuple, non pas par désintérêt, mais parce que tout cela faisait partie de ce qui l’empêchait d’avoir la vie qu’elle espérait. Elle aimait profondément sa cité, ainsi que les habitants qui la composaient. Mais la princesse se sentait terriblement en marge des elfes de Varda. Elle ne partageait pas leurs envies, ni leurs craintes, et personne ne comprenait véritablement ses ambitions. Un coup de coude sec de la part de sa mère la fit se redresser, la sortant quelque peu de ses songes. Le Conseil se dispersait à présent et elle n’avait même pas remarqué que la réunion avait prit fin. Soulagée, elle retourna s’enfermer dans sa chambre, suivie de sa servante particulière.

- Nessa, tu peux prendre congé. Je n’aurai pas besoin de toi ce soir, dit-elle gentiment à sa dame de compagnie.

- Est-ce que Mademoiselle se sent-elle bien ? Je vois bien que Mademoiselle se fait du souci. Si Mademoiselle désire que je fasse quoi que ce soit pour l’aider…

Nessa avait toujours apprécié la princesse qui était d’une amabilité infinie à son égard. En fait, au-delà des convenances, une réelle amitié les liait.

- Merci, Nessa. J’ai seulement besoin de repos.

La gouvernante s’inclina avant de se retirer sans un mot. Elwing en profita pour se mettre à l’aise et retourna se poster près de la fenêtre. La nuit se faisait encore plus noire que quelques heures auparavant et elle devait redoubler de concentration pour guetter une présence à travers bois. En se penchant encore plus, elle crut entrevoir deux yeux émeraudes briller entre les branches d’un buisson. A ce moment là, une autre forme attira son attention. Une silhouette sortie du palais se dirigeait vers le bois. La jeune femme se demanda qui pouvait bien s’aventurer à s’échapper en douce, à une heure aussi tardive. L’elfe encapuchonné disparut à travers la végétation pour n’en revenir que quelques instants plus tard. D’une allure aussi furtive qu’à son aller, il revint vers la cité. La princesse s’étonnait de ce qu’elle venait de voir mais n’eut pas plus le temps de réfléchir au fugitif que quelqu’un toqua à sa porte.

- Mademoiselle Elwing ! Excusez-moi d’insister mais je dois vraiment vous parler, chuchota Nessa.

La jeune femme ouvrit à sa servante et la fit entrer rapidement. Elle reconnut alors immédiatement la cape qui se déplaçait dans la nuit juste avant son arrivée.

- C’est toi qui étais dehors ! Que diable faisais-tu aux abords de Yentarë ?

Nessa regarda sa maîtresse avec beaucoup de compassion, mais ses yeux humides traduisaient une grande peine.

- Parle-moi !

Toutefois, le ton autoritaire employé par Elwing démontrait plus son inquiète que de la colère. Ce n’était pas dans ses habitudes de s’emporter facilement. Nessa prit enfin la parole en prenant une grande respiration, mais les mots semblaient la faire souffrir terriblement.

- Mademoiselle. Sir Nathanaël. Il est en bas. Il vous attend.

- Je sais bien qu’il est là, mais comment veux-tu que je m’absente ? lui chuchota-t-elle.

- Non, Mademoiselle. Il n’est pas là question de visite mais de départ.

La dernière phrase fut étouffée par un sanglot qu’elle retenait depuis un long moment. Elwing en resta bouche bée.

- Partir ? Je ne peux pas…

- Mademoiselle, avec toute l’affection que j’ai pour vous, il me semble que c’est au contraire le moment opportun. C’est le seul moyen pour vous d’être heureuse, vous le savez autant que moi.

Les deux femmes se toisaient sans prononcer un seul mot. Tout ce qu’elles voulaient se raconter ne passait que dans leurs regards embués. La princesse savait que Nessa avait raison. Malgré son désir de rejoindre Nate, elle était consciente des conséquences. Par ailleurs son attachement à la cité était important et elle ne pourrait probablement plus revenir une fois qu’elle aurait rejoint son amour. Il était temps pour la princesse de la cité de Varda de faire son choix. Il était temps pour elle de choisir quelle vie elle souhaitait.

- Très bien. Aide-moi à me préparer, je le suivrai.

Nessa ne se fit pas prier et empaqueta des affaires pour Elwing. Puis, après s’être assurée que tout le monde dormait profondément, elle entraîna sa maîtresse à l’extérieur. Les deux femmes déambulaient dans la cour qui reliait les appartements de la famille royale au reste du peuple. Elwing fit signe à sa gouvernante de s’arrêter. La jeune femme souhaitait faire le tour de la cité, une dernière fois. La nuit offrait un aspect étrangement calme aux rues pavées. Les murs de pierre avaient tant d’histoires à raconter qu’Elwing en entendait presque les murmures. Sa main passait d’une demeure à une autre, comme si elle cherchait à toutes les emmener avec elle, sa manière de dire au revoir aux habitants qu’elle abandonnait sans un mot. Tous allaient lui manquer. Les deux complices accélérèrent ensuite leur rythme, par peur que quelqu’un les surprenne. Les hautes tours s’élevaient au-dessus de leur tête, les petits jardins dénotaient des couleurs ocre des bâtiments, le silence de la ville endormie angoissait de plus en plus Elwing. Il fallait qu’elle s’en aille immédiatement, ou elle ne trouverait plus le courage de s’enfuir. Enfin à l’extérieur de la cité, la princesse et sa servante coururent jusqu’à l’orée de la forêt. Maintenant cachées derrière un buisson, Elwing aperçut celui qu’elle recherchait tant. Le vampyre lui faisait face à présent, un léger sourire illuminant son visage d’un blanc pur. Nathanaël tendit la main à l’elfe et remercia Nessa d’un signe de la tête. La gouvernante s’inclina et serra l’autre main d’Elwing dans la sienne. Cette dernière se retourna vers elle.

- Ne t’en fais pas ma chère Nessa. Nous nous reverrons. Ne t’inquiète pas de mon sort. Merci pour tous les risques que tu as pris pour moi, je ne t’oublierai pas.

L’elfe l’enlaça une dernière fois et réussit à articuler une réponse.

- Partez vite, on ne doit pas vous repérer ! Sir Nathanaël, je vous confie ma maîtresse. Je compte sur vous pour prendre soin d’elle.

Elle s’enfuit en même temps que le vampyre la remerciait pour sa confiance. Il promit de protéger la descendante des Vardas et s’éloigna avec elle.
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