[WIP] Tout est sur la table

Et bien me revoilà ! Mais pas d'affolement, je reviens doucement.
J'ai depuis bien trop longtemps abandonné l'écriture alors je reprends doucement...

Donc, le texte que je viens d'écrire, outre sa petitesse, cherche à extérioriser une sorte de malaise personnel.

Si je pouvais avoir vos avis sur la forme, et le fond j'aimerais beaucoup. Et si vous aviez quelques conseils pour l'allonger. Est-ce que y ajouter une accumulation d'adjectif ne ferait pas plus penser à un texte (très) répétitif ?

Je vous laisse lire :

Citation :: J'arrive et je pose tout sur la table : papiers, permis, argent, carte de crédit, chéquier, clefs, chewing-gum. Plus rien dans les poches.

Voilà, devant vous, vous avez mon identité. Mais est-ce que toutes ces choses montrent qui je suis ? Bien sûr que non. Je ne suis pas qu'un simple prénom et un nom sur une carte. Je ne suis encore moins un numéro. Je suis une personne, comme vous. Seulement, je décide de tout mettre à plat. De laisser mon passé derrière moi.
Il arrive un moment où on se remet complètement en question, et bien c'est aujourd'hui que je le fais. Je change. Entièrement. Finis les mensonges, finis les convictions non respectées. Adieu les promesses en l'air. Bonjour à la vie jour pour jour. Cela n'est sûrement pas la première fois, mais ça ne sera pas la dernière. Ras le bol.
Vous y croyez-vous ? Sentir ce pétage de câble monter, et ne rien faire pour l'empêcher d'éclater. Juste le ralentir. Ralentir le moment opportun. C'est à la fois jouissif et triste. Le plaisir de sentir toutes ces émotions partir d'un seul coup, la tristesse que quelqu'un s'en prenne dans la gueule. Pour rien.
Mais au pire, qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Allez quoi ! Assume le gros connard que tu as pu être depuis tout ce temps ! Assume le ! Mais change.

Voilà. Je pense que la chose la plus difficile d'une existence, c'est d'assumer chacun de ses choix. De ses décisions. Du début, à la fin. Mais croyez-le ou non, j'ai décidé de me reprendre en main. De faire ma vie comme je l'entends, sans interdictions. Sans guide.

Alors maintenant, je reprends papiers, permis, argent, carte de crédit, chéquier, clefs, chewing-gum.
Et devant vous se trouve un nouvel homme.

Areilos a écrit:: J'arrive et je pose tout sur la table : papiers, permis, argent, carte de crédit, chéquier, clefs, chewing-gum. Plus rien dans les poches.

Voilà, devant vous, vous avez mon identité. Mais est-ce que toutes ces choses montrent qui je suis ? Bien sûr que non. Je ne suis pas qu'un simple prénom et un nom sur une carte. Je ne suis encore moins un numéro. Je suis une personne, comme vous. Seulement, je décide de tout mettre à plat. De laisser mon passé derrière moi.
Il arrive un moment où on se remet complètement en question, et bien c'est aujourd'hui que je le fais. Je change. Entièrement. Finis les mensonges, finis (enfin je crois ^^) les convictions non respectées. Adieu les promesses en l'air. Bonjour à la vie jour pour jour. Cela n'est sûrement pas la première fois, mais ça ne sera pas la dernière. Ras le bol.

Vous y croyez-vous ? Sentir ce pétage de câble monter, et ne rien faire pour l'empêcher d'éclater. Juste le ralentir. Ralentir le moment opportun. C'est à la fois jouissif et triste. Le plaisir de sentir toutes ces émotions partir d'un seul coup, la tristesse que quelqu'un s'en prenne dans la gueule. Pour rien.
Mais au pire, qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Allez quoi ! Assume le gros connard que tu as pu être depuis tout ce temps ! Assume le ! Mais change.

Voilà. Je pense que la chose la plus difficile d'une existence, c'est d'assumer chacun de ses choix. De ses décisions. Du début, à la fin. Mais croyez-le ou non, j'ai décidé de me reprendre en main. De faire ma vie comme je l'entends, sans interdictions. Sans guide.

Alors maintenant, je reprends papiers, permis, argent, carte de crédit, chéquier, clefs, chewing-gum.
Et devant vous se trouve un nouvel homme.

J'aime beaucoup la fin qui reprend la phrase initiale, avec un petit plus "je suis un nouvel homme".
Je ne sais pas exactement quelle sensation/ressenti tu essaies de faire passer ici. Moi je le ressens comme: je suis fatigué de l'image que je véhicule et d'essayé de coller à cette image. Alors je prends tout ce qui fait que j'ai été moi jusqu'à maintenant, je l'accepte, je l'intègre, mais à partir d'aujourd'hui je vais en faire quelque chose d'autre.
MAis ce n'est peut être pas ça du tout ^^

Pour ta question de quoi faire pour rallonger ce texte, si tu veux absolument le faire, je pense qu'il faut rajouter un contexte. Quel est l'élément déclencheur dans la vie du narrateur qui l'a poussé à cet acte extrème? Qu'est ce qui l'a amené à dire stop et à changer?
EN gros, remonter dans le temps pour expliquer le pourquoi de cette décision. Cela étant, bien sur, uniquement si tu souhaites développer une histoire autour, à mon avis Heureux

Et bien, ce que tu as ressenti colle assez à ce que je veux faire passer.
Juste, qu'à la place de dire "je vais en faire quelque chose d'autre", "je vais passer à quelque chose d'autre" serait plus juste.

Pour les fautes, merci, et pour les "s" de "fini(s)" je ne sais jamais mais il me semble qu'il y a bien un "s".

Après, pour continuer, oui, peut être u'avec un contexte ça pourrait s'allonger. Après, j'ai beaucoup de mal à créer quelqu'un qui n'est pas moi. Et je me vois mal écrire une fiction à partir de vécu, enfin, pour ma part du moins, je trouve cela délicat. Mais je comprends l'idée. Heureux

Outre ma pensée, rajouter un contexte, est-ce que ça ne fera pas perdre son "charme" (je n'ai pas trouvé d'autres mots) aux deux phrases répétées ? (la première et la dernière )

Citation :: Voilà, devant vous, vous avez mon identité. Mais est-ce que toutes ces choses montrent qui je suis ? Bien sûr que non. Je ne suis pas qu'un simple prénom et un nom sur une carte. Je ne suis encore moins un numéro. Je suis une personne, comme vous. Seulement, je décide de tout mettre à plat. De laisser mon passé derrière moi.

On a pas sont identité, sa carte est posée mais tu ne nous la fais pas lire. On aimerait savoir qui il est et ce qu'il fait là.

Citation :: Il arrive un moment où on se remet complètement en question, et bien c'est aujourd'hui que je le fais. Je change. Entièrement.

Pourquoi faut-il qu'il ce remette en question ? Pourquoi aujourd'hui ?

Citation :: Finis les mensonges, finis les convictions non respectées. Adieu les promesses en l'air

Quels mensonges/convictions/promesses ? On ne sait rien de ton personnage !

Citation :: Allez quoi ! Assume le gros connard que tu as pu être depuis tout ce temps ! Assume le ! Mais change.

C'est un connard, on en apprends déjà un peu plus. Ah ben non, on ne sait toujours pas pourquoi il pense ça de lui...

Tu voulais un commentaire sur le fond et la forme de ton texte, voici mon ressentit : beaucoup trop de questions sans réponses qui ce baladent dans ma tête de lecteur idiot. On ne sait rien de ton personnage, on a pas d'indices quand à sont physique. Tu tiens une bonne base psychologique, mais tu ne nous la dévoile pas. Tu pars sur une conclusion bien trop hâtive, tu omets de nous (les lecteurs) faire comprendre POURQUOI ton personnage à ce besoin brutal de changement.

Merci pour le partage en tout cas $Clin d\'Oeil$

Héliaste Nombre de messages : 4758 Age : 36 Date d'inscription : 27/11/2007

Effectivement, le texte ne donne aucune prise, aucune accroche : on ne sait rien du pourquoi du comment. Ce texte n'est qu'une sorte de résultat, de conclusion.

voici un second jet, assez différent mais j'ai essayé de garder l'esprit que je voulais donner. En prenant en compte vos remarques.

LIS, tu n'auras sûrement pas encore toutes les réponses à tes questions, mais peut être que certaines seront plus claires. (Par contre, concernant le physique, je trouve qu'il y a aucune importance à le connaitre)

Ambroise : Dans ce second jet, peut être qu'il y aura une introduction, mais je vois ce que tu veux dire par "conclusion", enfin je pense. (Ceci dit, c'est le fait de lire quelque chose sans avoir énormément de détails, qui pousse la curiosité du lecteur à s'imaginer tout un tas de choses, et c'est cet effet qui me plait. Mais peut être qu'il y a vraiment très peu de détails, et de ce fait, le lecteur n'a aucune piste sur ce qu'il doit penser)

Le voici :

Citation :: Je sens mes paupières lourdes, je m'endors...

Je me retrouve dans un lieu étrange, mais je le reconnais. Je ne sais pas quel nom on lui donne, mais je sais ce qu'on y fait. Cet endroit ressemble à un bureau, avec une pancarte où est inscrit « bureau du pardon » ou « bureau de la rédemption » l'image que je vois est floue. Je m'avance doucement, allié d'une certaine méfiance. Une personne se trouve devant moi, de dos. J'entends alors ses mots :
« Si tu es venu ici pour avoir ton pardon, commence donc par vider tes poches. » Je m'exécute et je pose tout sur la table : papiers, permis, argent, carte de crédit, chéquier, clefs, chewing-gum. Plus rien dans les poches.

« Voilà, devant vous, vous avez mon identité. Enfin, ce n'est qu'un nom, vous ne savez rien de moi, ni même comment je suis, vu que vous me tournez le dos. Mais peu d'importance, après tout. Ce qui compte, c'est ce que j'ai fait, n'est-ce pas ? Vous vous en foutez du reste, je me trompe ? »

« Non, vous avez raison » répond cette personne, d'une voix calme et grave.

« Alors qu'attendez-vous de moi ? Je ne suis qu'un minable et vous le savez très bien. Je suis persuadé que vous m'observez chaque jour. D'ailleurs, c'est pour ça que vous m'avez fait venir ici ? Pour que je vous demande pardon c'est ça ? Alors oui je vous demande pardon ! Mais je le demande à tout le monde, tous ces gens que j'ai trompé, toutes ces personnes à qui j'ai menti ! Je suis une belle enflure je le sais, pas besoin de le répéter ! Toute ces personnes qui m'aimaient et que j'ai trompé, trahi. Mais merde ! C'est du passé non ? Tout ça c'est fini, vous m'entendez ?! C'est fini, parce que je ne veux plus rien de tout ça, je ne veux plus recommencer toutes ces erreurs. D'accord je l'ai répété à ces gens. Mais je les ai tous perdus, ou presque. Ca ne vous suffit pas ? Vous voulez me poursuivre toute ma vie avec ce passé minable ? Mais faites donc ! Faites ! Je n'en ai rien à faire parce que je vais vous dire : je l'assume. J'assume le connard que j'ai pu être vis à vis des gens que j'aimais durant toutes ces années. Mais je l'enfouis, au plus profond de moi, je le mets au fin fond de mon cœur que j'endurcis. Ce cœur pour lequel je ferai tout pour qu'il devienne pierre comme il aurait du l'être depuis toujours. Cela fait quelques semaines que je me suis totalement remis en question, que j'ai fait des choix à contre cœur pour le bien de tous ! Et d'abord pour eux, plutôt que pour moi. Alors quoi ? J'aurais du ouvrir ma gueule à chaque fois que quelque chose n'allait pas ? J'ai bien trop de fierté pour ça. J'ai toujours voulu plaire aux autres et en faisant ça, je n'ai fait que tout détruire puisqu'en plaisant aux autres, j'en ai oublié de me plaire à moi même et de garder toutes ces choses qui me tenaient à cœur...
Mais là n'est pas la question ! Choisissez ou non de m'accorder le pardon, j'en ai rien à faire. Maintenant, j'assumerai tout. Ce que j'ai été, ce que je suis. Et toutes les décisions que j'aurais à prendre. Même si assumer ses choix, est la chose la plus difficile d'une existence, je le ferai. Je le ferai pour reprendre ma vie en main. »

« Je pense que tu es prêt. Remplis tes poches, et fais en sorte d'être celui que tu veux être.»

Je reprends papiers, permis, argent, carte de crédit, chéquier, clefs, chewing-gum.
Devant vous se trouve un nouvel homme, tandis que le réveil sonne...

Héliaste Nombre de messages : 4758 Age : 36 Date d'inscription : 27/11/2007

Désolé pour mon message précédent, j'ai du le publier alors qu'il n'était pas terminé, je m'en suis rendu compte plus tard, d'où le fait qu'il ne soit pas clair. Il n'était pas d'un grand intérêt, ce qu'a dit LIS exprimait bien ma pensée.

Pour cette deuxième version, elle est beaucoup mieux. Non seulement on comprend mieux la démarche, tout en renforçant l'énigme, mais en outre, ce monologue a quelque chose de beaucoup plus intéressant : on ressent l'obsession du protagoniste qui fait les questions et les réponses.

Après lecture et re-lecture, je suis assez content de moi (ceci dit, je suis ouvert à toute critique, bien au contraire ! ). Après me vient une question tout de même : le langage familier dans un texte ?

"je n'en ai rien à faire" => "je n'en ai rien à foutre".

La vulgarité intensifierait le ton à la lecture, non ? Enfin, je me tâte beaucoup.

La vulgarité est assez subtile, bien placée elle peut avoir sont effet. Il faut savoir doser et le tout peut donner un style intéressant. Lâche toi, mais pas trop !

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