Je relève tout d'abord quelques fautes gênantes (oui je sais c'est un peu brutal de débuter par ce genre de choses, mais autant commencer par le plus piquant, non ?) : "cachés", "laisse", "fait" , "passé", "fixée" ... (relevé non exhaustif). C'est gênant comme déjà dit, voir frustrant, surtout sur un texte court comme celui-ci. Si le texte était assez long, les fautes auraient été "noyées" dans les lignes, et pourraient presque passer comme secondaires, mais là, c'est perturbant pour le lecteur. Essentiellement des fautes d'accords, je pense qu'une bonne relecture permettrait d'en enlever une très bonne partie, après à toi de jouer
Bon attaquons-nous à la moelle... Mon premier sentiment fut tout d'abord sur le plan médical pur (et oui, je suis un fan de
Dr House, et pas de bol aujourd'hui yen avait deux ^^), j'avoue que ça me fait froid dans le dos. Un coeur, c'est bien la pompe toute chaude qui balance le sang partout dans le corps non ? Bon bah ça me rassure alors...
Après une relecture nettement plus attentive, je fais toujours la même remarque, mais d'un point de vue moins "chirurgical" cette fois. Comparer son coeur à une pierre déjà, je trouve que c'est un peu dur, ne serait-ce que pour toi. Qu'il laisse passer les amitiés, c'est normal, enfin c'est pas plus mal, on sait jamais des fois que tu voudrais avoir une vie sociale normale. Après, je ne suis pas certain qu'il ne laisser réellement rien passer d'un point de vue affectif (je parle du coeur comme de l'allégorie bien entendu, et pas de la pompe
). Bien entendu, tu évoques très justement la volonté d'ignorer ces sentiments dans un désir tout d'abord de protectionnisme, ou encore tel une missive punitive (mais pour être puni, ne faut-il pas avoir fait un tord ? Tu admets toi même dans la foulée que non...). De plus, s'il était vraiment parti, l'évocation de tes amitiés tomberait avec.
Né pour regarder les gens et ne jamais s'y attacher ? Arf mais c'est qu'il me piquerait presque mon costume de
Vagabond sur ce coup là (je te pardonne sur ce coup là va ^^). Après, n'est-il pas quelque part logique de ressentir de la frustration lorsque nos proches vont mal, et de nous même nous sentir mal, non pas pour nous, mais pour eux ? On a tous connu ça (sauf certains chanceux sans nul doute), et quoi qu'il arrive, on le connaîtra aussi longtemps que ceux nous entourant seront là... Tes sensations ne sont rien comparées à celles des autres ? ... *se gratte la tête* Peut-on comparer les sensations d'une carotte et celles d'un radis ? (quoi ? c'est super réaliste comme exemple xD). Ce que je veux dire par là, c'est que nous sommes tous différents, que nos réactions sont toutes différentes selon la situation dans laquelle nous nous trouvons. Ainsi, là où je veux en venir, c'est : Peut-on comparer ce qui n'est au final, pas comparable ? Oui techniquement on peut je te l'accorde, mais
la comparaison perd un peu de son sens, non ?
On résume donc que tu es un C-825 (
Terminator pour les incultes, tu sais avec "
Hasta la vista, baby " et tout et tout ... bon ok *sors* ), tu as un caillou tout froid à la place du palpitant (quelle belle métaphore =) ), et qu'en plus tu me piques ma place de
Vagabond attitré. Tu dis ensuite que la vie n'est rien... Puisque tu le dis, on va pas te contredire... Pourtant, dis-toi que c'est quand ça va mal qu'on se rend compte à quel point notre vie peut avoir une importance, non pas à nos yeux mais à ceux des autres... Tu n'existes qu'à travers les autres ? Oui comme beaucoup de personne dans ce monde (pas loin de 6,5 Milliards il me semble). Finalement, nous ne sommes que parce que d'autres sont là. C'est grâce à cette présence que tout homme peut prendre conscience, selon moi, de sa situation d'être à part entière (on se rend pas compte de la chance que l'on a à être le seul sur Terre à être notre propre personne, ça va ptèt changer avec le clonage tu me diras....). S'il n'y avait personne pour que l'on puisse vivre à travers eux, on aurait soit : un problème de clonage, un monde bourré de clones (nous ne serions rien d'autre que de simples numéros), ou bien alors nous serions tout seul sur Terre (si ça, ça fait pas froid dans le dos... :pale: ).
Tu achèves enfin ton texte par la phrase, fatidique : " je suis un corps sans coeur". Outre l'impossibilité matérielle de la chose *dehors*, je te trouve bien réducteur. Tu dis plus haut que ce coeur froid comme la glace permet tout de même de te réchauffer en laissant passer l'amitié par exemple. De plus, tu indiques avoir de la peine quand ces mêmes amis traversent une période difficile, moi j'appelle cela de la compassion... Si tu t'en foutais royalement (passe moi cette expression au combien laide), si ça te laissait totalement indifférent, là, et seulement à ce moment là, tu pourrais affirmer que tu n'as pas de coeur.
Bon, j'ignore totalement si mon point de vue concernant une vision si noire de ta condition a changé quoi que ce soit pour toi (ce dont je doute honnêtement, ça marche rarement >_<), j'aimerai revenir sur un point présent tout le long de ce texte, que l'on retrouve d'ailleurs dans d'autres productions, elles aussi assez personnelles. On a très facilement tendance, en tant que principal concerné par nos écrits, à noircir à l'encre de Chine notre vision... (qu'on ne vienne pas me contredire) Pourquoi ? Bah un processus d'endiguement plus ou moins conscient. On est dans un état d'esprit assez sombre, et qui plus est, on l'auto-entretient, plus ou moins contre notre volonté (oui ya aussi les sadomasos purs qui eux noircissent, mais exprès, pour avoir ensuite une bonne raison à leurs yeux de se suicider... que de réjouissance en somme !
). Si je résumes de façon très très grossière, tu affirmes en gros que tu estimes ton coeur incapable d'aimer... Seul l'avenir te le dira, mais tu ne pourras le juger qu'une fois ta vie achevée je pense, on ne sais jamais à quel coin de rue frappe ces drôles de bestioles là tu sais. Je ne sais plus quel proverbe disais qu'il est bien une jouissance que d'aimer, la seule chose que je puisse te souhaiter, c'est bien d'un jour découvrir cette jouissance
(bon fais gaffe, c'est livré avec d'autres objets indésirables avec assez souvent...)
Allé, regarde par la fenêtre, le beau Soleil briller de toute sa splendeur. Admire le ciel bleu, et qu'un grand sourire vienne arborer ton visage, il n'est jamais bon de fustiger son coeur (et soi) de la sorte
(et c'est moi qui dit ça xD ... *sors par la porte de derrière*).
" Life is beautiful ... "