Souffle au coeur

Elle avait arrêté de pleurer. Ce qui avait plusieurs effets.
Les larmes chaudes tombaient par précipitation émotionnelle dans la région de son coeur.
Celui- ci se retrouvait dans une flaque de tristesse, à la fois salissante et qui s'évapore à l'aube des beaux jours.
De temps en temps c'était si baigné qu'à chaque marée qu'elle en avait des hauts le coeur.
Plus de larmes, ce qui n'empêchait la tristesse de transparaitre dans ses yeux assoiffés.
L'incompréhension se mêlait à l'émotion.
Des fois ça débordait.
Et le visage de sable, mouvant et fragile, disparaissait sous des vagues de douleur qui sillonaient toute son expression jusqu'à refermer les portes des mots. A en être muette. Bouche bée. Arrêtée en pleine tirade.
Les maux les avaient remplacés.
C'était si paralysant, si brulant que le coeur lourd gorgé d'eau se transformait en pierre par un quelconque calcul chimique chimérique.
Prendre le parti de la force à la faiblesse pour secourir sa détresse.

Ce souffle au cœur est ici si bien décrit que je le vis en lisant le texte, il est reluisant de lucidité et évoqué avec une vérité qui étend sa douleur indicible.

Je n’y regrette que quelques fautes qui pourraient être bien facilement corrigées.

Citation :

Elle avait arrêté de pleurer. Ce qui avait plusieurs effets.
Les larmes chaudes tombaient par précipitation émotionnelle dans la région de son cœur.
Celui-ci se retrouvait dans une flaque de tristesse, à la fois salissante et qui s'évapore à l'aube des beaux jours.
De temps en temps, c'était si baigné qu'à chaque marée qu'elle en avait des hauts le cœur.
Plus de larmes, ce qui n'empêchait la tristesse de transparaitre dans ses yeux assoiffés.
L'incompréhension se mêlait à l'émotion.
Des fois ça débordait.
Et le visage de sable, mouvant et fragile, disparaissait sous des vagues de douleur qui sillonnaient toute son expression jusqu'à refermer les portes des mots. A en être muette. Bouche bée. Arrêtée en pleine tirade.
Les maux les avaient remplacés.
C'était si paralysant, si brûlant que le cœur lourd gorgé d'eau se transformait en pierre par un quelconque calcul chimique chimérique.
Prendre le parti de la force à la faiblesse pour secourir sa détresse.

Il faudrait aussi changer des lourdeurs comme : et qui s'évapore ( à la fois ... et qui.... ne vont vraiment pas ensemble^^).


"De temps en temps, c'était si baigné qu'à chaque marée qu'elle en avait des hauts le cœur." ne va pas. Il faudrait supprimer le "qu'"et "c'était si baigné" me gêne, j'aurais préféré "il était si baigné..." Ce qui donnerait : "De temps en temps, il était si baigné qu'à chaque marée elle en avait des hauts le cœur.

Prendre le parti de la force sur celui de la faiblesse me paraitrait meilleur pour finir le texte.

J'aime la tristesse qui transparait dans les yeux assoiffés... Et le visage de sable, mouvant et fragile, disparaissait sous des vagues de douleur qui sillonnaient toute son expression jusqu'à refermer les portes des mots....

Tu as très bien exprimé un sentiment qui me paraissait inexprimable.