Encore un poème que je jette dans la fosse de la critique.
Amour, qui sont tes sœurs
Pendant des années je t'ai attendu
Sous de vastes portiques aux rosiers suspendu
Mais, jusqu'à présent je ne t'ai pas encore vu
Ni même croisé ou aperçu
C'est alors que tu m'as blessé
Avec cette flèche qui m'a transpercé.
Amour aveugle, pourquoi m'as tu visé ?
Moi qui de toi m'était détourné a jamais
A cause de toi désormais
J'ai vu toutes ces choses, que j'avais oublié,
Ou que je ne voulais plus jamais voir.
Jamais mon cœur ne s'emplira de désespoir !
Amour, frère de la tristesse, de la douleur
Tu as envié mon cœur, puis tu t'en es saisi
Tu y a versé ce sentiment infini
Ce doux nectar que je boirais pendant des heures...
Amour, frère de la tristesse, de la douleur
Tu m'as blessé plus que je ne l'aurais pensé
Au plaisir j'ai gouté, sans pouvoir m'en passer...
Amour, frère de la tristesse, de la douleur
Ces derniers plaisirs tu me les as retiré...
Amour, frère de la tristesse, de la douleur...