Caprice ou l'enfant-Joie ·

bibelot qui m'a plu, je me suis entiché
d'un autre bibelot, et si je te lachais ?
tu pourrais rester un peu de temps caché,
comme si je ne t'aimais plus, ou que je me fachais.

je te lache donc, alors, je te lache et adieu,
tu vas rouler trésor, au milieu de mes jeux.
là-bas tu rejoindras dans l'obscurité sale
d'une malle, à tâtons, une araignée, sa toile.

tu me verras de là mieux que quiconque, sois sûr
que te rendre jaloux est mon jeu préféré.

je ne jouerai cette scène que pour ton regard mort
et, qui sait si un jour tu ne laisseras pas tomber
cette gangue de bois, devant mes yeux trop vides
à jamais le silence laissant place à la Joie

Ah franchement je vais pas avoir grand chose à dire, j'essaierai de commenter mieux plus tard, je reviendrai.
Mais j'aime bien, tes répétitions ne sont pas gênantes, ça glisse impec. J'aime bien tes petits détails, tes poésies sont vraiment agréable à lire.

Ah ! Par contre ça me gêne un peu ça... caprice ou l'enfant-joie ·agréable à lire ? Voui, peut-être, un peu équilibré... et puis le message est peut-être pas si noir que ce que je crois puisque c'est la Joie qui arrive à la fin. N'empêche, au début il avait une autre signification, mais je vais vous laisser chercher, même si, après une légère réflexion, c'est un peu difficile...

Enfin, chacun ses trips, hein ?

Bon, je vais peut-être me risquer à commenter alors... parce que plus j'y pense et plus il me semble abscons, moi je sais ce que j'ai voulu dire, donc évidemment ça me semble transpirer de partout, mais si vous le voyez pas, vous ne lirez jamais qu'un autre poëme que celui que j'ai voulu écrire...

Enfin non, j'attends un peu, je suis déjà en train d'essayer de m'expliquer sur plusieurs autres, je regretterais presque d'être tant pris à parti par mes écrits... au point que je n'ai guère le temps de lire ceux des autres ou de les commenter, mais pas d'inquiétudes, je me rattraperai... parce que j'aime vous lire et vous analyser, même si vous ne le savez pas encore...

Étonnant comme ce poème ressemble à un jeu. Un jeu pervers cependant qui hésite entre l’inconstance, le rejet et l’amour.

Sa fluidité le fait ressembler au discours que l’on prononce en notre tête quand on désire se convaincre qu’on a raison ou que l’on cherche la bonne voie.

Pour moi, ce bibelot est humain. Mais je ne sais s’il est femme ou homme. C’est en tout cas un être uniquement présent pour faire joli. N’est-ce pas le propre des bibelots ? Joli mais sans vie, avec ses yeux vides et morts.

Tu pourrais t’adresser autant à une femme qui t’es proche mais que tu souhaites délaisser pour lui apprendre la vie ou par ennui, qu’à toi-même qui te joue la comédie mais dont la comédie laisse froid. Cette dernière version me plait assez et je t’imagine aller à la rencontre de cette araignée mentale qu’on peut nommer folie. Une folie qui prend ici l’aspect d’un masque…

J’arrête ici les interprétations, car je vais dépasser l’entre ligne et me perdre.

Une faute à corriger : tâche (avec un accent circonflexe)
Tu ne mets aucune majuscule. Pourtant ce poème est ponctué.
Pourquoi ces deux vers en troisième strophe ? Pourquoi ne pas en avoir mis quatre ?

J’ai bien apprécié te lire. Merci.