Feuille blanche

Comme pour le poème précédent, celui-ci était le résultat d'un duel sur le thème de la page blanche, datant d'il y a deux ans.

Et je restais ainsi, je te regardais, toi.
Mais à beau réfléchir, rien. Non rien ne venait.
Ma main tenant la plume, je m'approchais de toi,
Mais hélas jusqu'à toi, nul mot ne parvenait.

Quand mon regard te fixe, ta nudité m'attriste.
Qui va m'aider, me dire, susurrer, murmurer
Toutes mes joies, mes peines, mes pensées emmurées
Au plus profond de moi, dans mon coeur si triste?

Toi? Non, car tu n'es rien sans ton habit sombre.
La lumière de mon âme, plongée dans la pénombre,
N'existe plus, sans vie. Elle m'a abandonné.

Et je reste ainsi, nulle ampoule ne s'allume.
Tu resteras ainsi; vas-tu me pardonner?
Lettre morte tu es, je repose ma plume.

Tu n'aurais pas des poèmes de toi, plutôt que des poèmes qu'on t'aurait imposés ? Je t'accorde que ça peut être intéressant, en l'occurrence j'y vois pas beaucoup d'intérêt sur le plan de l'originalité de l'interprétation ni de la forme. Mais je veux bien voir des trucs venant de toi, réellement. S'il y en a.

Je suis plutôt d'accord avec Chik.
C'est un peu dommageable car ça ne vient pas réellement de toi.
C'est un exercice que tu respectes bien mais ça n'apporte rien de personnel, d'original.
C'est bien fait mais voila.