Pour répondre le plus simplement, le titre du poème-acrostiche fait référence à la forme de la constellation Cassiopée qui confine à celle de la lettre "W". Dans le texte, ce symbole mystérieux, voire ésotérique, est gravé au fer sur le cœur du personnage féminin : il lui confère un pouvoir de l'art, du Beau et du plaisir, à la fois gravitationnel et de pesanteur. Dans la première partie, ce pouvoir "écrase" et "soumet". En fin de poème, "elle emporte, et la vie et la mort au-dessus des nations" pour enfin danser vers les étoiles. Si tu me dis que "En dansant et haut" n'est pas correcte, je te répondrai que oui. J'ai voulu mettre une petite fantaisie stylistique pour cette chute en précipitant un peu son rythme (il se distingue légèrement de l'éloquence des deux autres strophes). La figure de style qui consiste à mettre sur le même plan deux mots qui ne peuvent être associés selon la logique se nomme, le zeugma. Ici, la préposition "en" présente une action avec le participe présent "dansant" et une position spatiale "haut". Je joins dans une même réalité, dans une syntaxe curieuse, l'action de danser et l'idée des hauteurs.