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| Les pleurs d'un guerrier | |
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+5Le Fondateur Egorann Goldmund Irrumo Calaïs 9 participants | Auteur | Message |
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Calaïs
Nombre de messages : 187 Age : 33 Localisation : partout et nulle part je suis un courant d'air en aelis je parcourt ses terres sans m'arrêter Date d'inscription : 20/02/2008
| Sujet: Les pleurs d'un guerrier Dim 24 Fév - 16:02 | |
| Ce poème, je l'ai écrit suite a un saint qui n'a pas daigné veiller sur moi le jour de sa fête, vous comprendrez en lisant
Les pleurs d'un guerrier
J'ai vu un guerrier pleurer Pour son être aimé J'ai vu un guerrier pleurer Lui qui avant ne l'avait jamais fait J'ai vu un guerrier pleurer Une bague dans sa main fermée
Cette bague était un présent Chargé de son amour Pour l'être aimé ce sont de trop grands sentiments De son amour ne voudra jamais, pour toujours
Belle femme aux cheveux d'or Amie éternelle, dans ses yeux verts un trésor Son amour, qui, pour un autre elle réserve
Le pire combat que ce guerrier dût faire Ce fût ce jour là, où il dût se taire Pour sa belle il éprouvera un amour sans réserve
Beau guerrier au visage fermé Hier tes larmes j'ai vu couler Elles qui avant n'étaient jamais sorties
Sur ta joue je les ai vu rouler mon ami Et sur la bague je les ai vu tomber Chargé de toute ta tristesse de guerrier.
Triste de moi ? Triste de mon sort ? C'est du passé il faut y repenser Mais ne pas le ressasser Une erreur peut arriver une fois mais ne la refaites point deux fois Ressentez à travers mes poèmes mes peines Je prie pour que ma douleur ne vous prenne | |
| | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Mer 27 Fév - 1:47 | |
| En finissant de lire le poème sanglottant, je me suis demandé : d'où vient cette impression de pesanteur? Je vais tâcher de répondre. Dans la première strophe, trois fois est répété le même vers : "J'ai vu un guerrier pleurer". Il y a un effet d'insistance lourde sur la manifestation lacrymale de la peine. C'est un peu comme si au cinéma, on voyait ton chevalier pleurer au ralenti, avec un gros zoom sur la larme qui tombe lentement. L'effet est si appuyé qu'il détruit le pathétique de la chose. La structure aussi est assez lourde : il y a la scène de pleurs, et par bribes, l'explication de ces pleurs. Ces bribes s'enchainent les unes aux autres par reprise: "une bague dans sa main fermée... Cette bague" "chargé de son amour... de son amour ne voudra jamais... son amour qui pour un autre..." "tristesse du guerrier... triste de moi?" Tout ce jeu qui peut être a semblé beau à l'écriture, fait piétiner la lecture. Je ne parlerai pas des malheureureuses inversions qui tordent la phrase. Aussi mon conseil serait assez simple, car j'ai l'impression que la chose a été écrite dans un certain enthousiasme: il faut se relire avec recul, impitoyablement. | |
| | | Calaïs
Nombre de messages : 187 Age : 33 Localisation : partout et nulle part je suis un courant d'air en aelis je parcourt ses terres sans m'arrêter Date d'inscription : 20/02/2008
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Mer 27 Fév - 12:25 | |
| Les effets d'insistance ont été fait un peu exprès tout du moins dans la première strophe, l'effet que je recherchais était celui que vous avez ressentit. En effet je me suis placé sur le fait qu'il est rare de voir un guerrier pleurer, ceci est surtout dut au fait que les guerriers sont entrainé au long de leur vie à cacher leurs émotions, en voir un pleurer montre ainsi des émotions plus que fortes et surtout des émotions rares. Ensuite les répétitions nous permettent de passer d'un fait à l'autre, en effet nous passons ainsi de la bague à l'amour du guerrier puis de l'amour ainsi que de la tristesse du guerrier à la bague. Ainsi dans ce poème nous pouvons trouver une sorte de fil directeur symbolisé dans une partie du poème par la bague et dans l'autre partie par la tristesse et l'amour pour que dans la dernière partie ces deux éléments se rejoignent et donnent une certaine conclusion.
Pour ce qui est des derniers vers qui ne sont pas en italique de mon derniers post il s'agit d'un petit amusement que je me suis accordé pour faire passer une sorte de morale il ne s'agit pas du poème original qui se termine par :
Sur ta joue je les ai vu rouler mon ami Et sur la bague je les ai vu tomber Chargé de toute ta tristesse de guerrier.
Pour ce qui est des inversions de phrase dans le poème lui même j'ai un peu de mal à les trouver je vous l'avoue... | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Jeu 28 Fév - 3:03 | |
| - Citation :
- Les effets d'insistance ont été fait un peu exprès tout du moins dans la première strophe, l'effet que je recherchais était celui que vous avez ressentit.
Crois-en ma petite expérience de fureteur du web: vous êtes des milliers chaque jour, sur les blogs et autres communautés virtuelles, à révolutionner la poésie avec de pareils procédés. Je te répondrais donc la même chose que ce que je réponds communément aux autres: qu'elle soit justifiée ou non, une répétition lourdingue reste lourdingue. | |
| | | Calaïs
Nombre de messages : 187 Age : 33 Localisation : partout et nulle part je suis un courant d'air en aelis je parcourt ses terres sans m'arrêter Date d'inscription : 20/02/2008
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Jeu 28 Fév - 12:51 | |
| Mais dites moi, la poésie n'est elle pas un art ? Et l'art n'est-il pas fait pour être changé au fil des siècles et des années ? Ainsi donc nous révolutionnons peut être la poésie mais peut être qu'un jour cette révolution sera acceptée. | |
| | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Jeu 28 Fév - 15:08 | |
| Euh la technique de répétition et d'insistance n'est en rien révolutionnaire, et date de la plus haute antiquité. Aucun des procédés qui sont employés ne relèvent de l'invention. Tu n'es pas à un niveau où tu peux faire évoluer l'art des autres, mais où l'art des autres peut te faire évoluer.
Si tu veux je peux te donner un exemple de répétition mieux fait que le tien, de Vigny. Il s'agit d'un extrait de Moïse :
Et, debout devant Dieu, Moïse ayant pris place, Dans le nuage obscur lui parlait face à face.
Il disait au Seigneur : " Ne finirai-je pas ? Où voulez-vous encor que je porte mes pas ? Je vivrai donc toujours puissant et solitaire ? Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre. Que vous ai-je donc fait pour être votre élu ? J'ai conduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à la terre promise. De vous à lui qu'un autre accepte l'entremise, Au coursier d'Israël qu'il attache le frein ; Je lui lègue mon livre et la verge d'airain. Pourquoi vous fallut-il tarir mes espérances, Ne pas me laisser homme avec mes ignorances, Puisque du mont Horeb jusques au mont Nébo Je n'ai pas pu trouver le lieu de mon tombeau ? Hélas ! vous m'avez fait sage parmi les sages ! Mon doigt du peuple errant a guidé les passages. J'ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois ; L'avenir à genoux adorera mes lois ; Des tombes des humains j'ouvre la plus antique, La mort trouve à ma voix une voix prophétique ; Je suis très grand, mes pieds sont sur les nations, Ma main fait et défait les générations. Hélas! je suis, Seigneur, puissant et solitaire, Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre! Hélas ! je sais aussi tous les secrets des Cieux ; Et vous m'avez prêté la force de vos yeux. Je commande à la nuit de déchirer ses voiles ; Ma bouche par leur nom a compté les étoiles, Et dès qu'au firmament mon geste l'appela, Chacune s'est hâtée en disant : " Me voilà ". J'impose mes deux mains sur le front des nuages Pour tarir dans leurs flancs la source des orages ; J'engloutis les cités sous les sables mouvants ; Je renverse les monts sous les ailes des vents ; Mon pied infatigable est plus fort que l'espace ; Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe, Et la voix de la mer se tait devant ma Voix. Lorsque mon peuple souffre, ou qu'il lui faut des lois, J'élève mes regards, votre esprit me visite ; La terre alors chancelle et le soleil hésite, Vos anges sont jaloux et m'admirent entre eux. Et cependant, Seigneur, je ne suis pas heureux ; Vous m'avez fait vieillir puissant et solitaire, Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre.
Sitôt que votre souffle a rempli le berger, Les hommes se sont dit : " Il nous est étranger " Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils venaient, hélas ! d'y voir plus que mon âme. J'ai vu l'amour s'éteindre et l'amitié tarir ; Les vierges se voilaient et craignaient de mourir. M'enveloppant alors de la colonne noire, J'ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j'ai dit dans mon cœur : " Que vouloir à présent ? " Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, Ma main laisse l'effroi sur la main qu'elle touche, L'orage est dans ma voix, l'éclair est sur ma bouche ; Aussi, loin de m'aimer, voilà qu'ils tremblent tous, Et, quand j'ouvre les bras, on tombe à mes genoux 0 Seigneur ! j'ai vécu puissant et solitaire, Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre! "
Or, le peuple attendait, et, craignant son courroux, Priait sans regarder le mont du Dieux jaloux ; Car, s'il levait les yeux, les flancs noirs du nuage Roulaient et redoublaient les foudres de l'orage, Et le feu des éclairs, aveuglant les regards, Enchaînait tous les fronts courbés de toutes parts. Bientôt le haut du mont reparut sans Moïse. Il fut pleuré. - Marchant vers la terre promise, Josué s'avançait pensif et pâlissant, Car il était déjà l'élu du Tout-Puissant.
Tout d'abord, Vigny ne répète pas avec insistance un vers raplapla et inintéressant, du genre: j'ai vu le chevalier pleurer.
Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre!
Formellement il est impeccable (comme les autres), et d'une parfaite régularité : 3/3//3/3. Au point de vue du sens, il s'agit d'une supplique adressée à Dieu, une demande humble. Au lieu de dire simplement: laissez moi mourir, il emploie le verbe "endormir", qui atténue tout ce que la mort a d'affreux, et la ramène à une sérénité. Par ce simple emploi de mot, la mort change de visage et devient un hâvre souhaité. Enfin le complément d'objet interne "du sommeil de la terre", opère une autre modification, par laquelle le sommeil prend un sens universel et naturel, et réciproquement la terre prend un aspect humain. Ce vers exprime par des moyens rhétoriques une profonde lassitude, dans le renversement de l'image de la mort, qui devient un genre d'asile et de retour à l'origine.
La manière de placer le vers est beaucoup plus habile, le vers vient après des amplifications sur tout ce que Moïse a fait. L'accumulation de tous ces travaux et de toute cette usure appelle irrésistiblement cette plainte finale. La répétition elle même donne un caractère lancinant: elle s'accorde avec le ton de lassitude.
En somme on ne répète pas parce qu'une chose est importante: la répétition ne doit pas être un genre de stabylo. Elle a un sens propre, qui dépend du contexte. Là tu répétais parce que tu trouvais surprenant que ce chevalier pleure. Mais pour exprimer ce bouleversement, il y a mille autre moyens rhétoriques, et certains sont mieux adaptés. Ce qui vient à l'esprit naturellement, c'est l'antithèse: tu pouvais faire une amplification sur le chevalier son coeur de roc son âpreté, et alors par contraste le fait qu'il pleure serait mis à la fin comme un net couperet qui tire son sens du contrast. Tu pouvais imaginer que le spectateur imaginaire qui raconte l'histoire manifeste en quelque manière son émotion, et qu'il ne se contente pas de répéter. Tu t'es accroché à ce moyen de la répétion d'une manière trop systématique et trop ressérée. Le vers que tu répètes trop n'est pas assez bon, et le contexte ne justifie pas un tel traitement. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Jeu 28 Fév - 16:24 | |
| Euh, juste pour résumer, on ne peut s'échapper des contraintes classiques seulement lorsqu'on les maîtrises bien. (et puis, la répétition du poème qu'Irrumo cite présente une autre différence. Elle est beaucoup plus espacé dans la création. D'où une formulation moins lourde ) |
| | | Calaïs
Nombre de messages : 187 Age : 33 Localisation : partout et nulle part je suis un courant d'air en aelis je parcourt ses terres sans m'arrêter Date d'inscription : 20/02/2008
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Jeu 28 Fév - 20:40 | |
| d'accord ainsi représenté je ressens mieux la lourdeur de mes propos... Je vous remercie maitre irumo | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Ven 29 Fév - 11:34 | |
| Il faut se méfier des grands mots tels que "art" et "révolution". Ils sonnent plutôt bien, ce qui explique qu'on les retrouve à toutes les sauces: mais ce n'est pas une défense en soi. | |
| | | Egorann
Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Ven 29 Fév - 13:24 | |
| Moi, je l'aime bien ce poème. je trouve juste que le fait que tu n'ait pas fait des groupes de quatre ou cinq vers par strophes, au lieu que ça soit 5, 3,3... rend le poème étrange. | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Ven 29 Fév - 19:54 | |
| Il ne faut pas que tu lises de poésie surréaliste alors :heart: | |
| | | Le Fondateur
Nombre de messages : 485 Age : 33 Localisation : Se gèle aux Pôles avec Paulette. Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Sam 1 Mar - 19:50 | |
| - Citation :
- Mais dites moi, la poésie n'est elle pas un art ? Et l'art n'est-il pas fait pour être changé au fil des siècles et des années ? Ainsi donc nous révolutionnons peut être la poésie mais peut être qu'un jour cette révolution sera acceptée.
Je n'ai jamais vu ça sous cet angle... Mais c'est pas con du tout.Sinon, c'est vrai que ça fait un peu lourd, cette triple répétition dans la même stophe. Peut-être faut-il changer les verbes utilisés ?Mais comme je l'ai déjà dit, Goldminchet et Irrumo sont des chercheurs de p'tites bêtes. Si ton style te plaît, pas besoin de faire du Voltaire ou Vigny.Sinon, c'est très bien comme ça. Bravo. | |
| | | Aillas Coordonnateur Rôliste
Nombre de messages : 3785 Age : 35 Localisation : Utopie flagrante des Arts. Date d'inscription : 23/12/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| | | | Le Fondateur
Nombre de messages : 485 Age : 33 Localisation : Se gèle aux Pôles avec Paulette. Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Sam 1 Mar - 20:01 | |
| J'ai jamais dit que c'était PARFAIT ! Ce mot est même en soi une abbération car PARFAIT équivaut à atteindre une valeur et une "force" divine. Impossible donc. (Bon, on a pas rentrer dans les détails). Je dis pas que c'est parfait, mais selon mon point de vue, je dis que c'est mieux que ce que certains peuvent prétendre. | |
| | | Dounette
Nombre de messages : 4122 Date d'inscription : 22/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Dim 2 Mar - 1:32 | |
| Bien bien bien... Effectivement, Irrumo et Gold ne font ici que leur travail, et ils le font bien, dans le cadre précis de cette poésie. Ce ne sont pas des "chercheurs de petites bêtes" mais des mentors. Ils font donc leur job, le fondateur. Irrumo, Gold, n'oubliez pas que vous vous adressez à des amateurs, très doués, certes, mais qui ne sont pas ici pour se faire rabrouer. Je pense à certains de vos commentaires sur les autres poèsies de ce jeune homme... Soft, les corrections, mes amis... Et de manière générale, pas de débat en ces lieux. Ou en tout cas, pas trop... :heart: Très jolie poésie, même si j'abonde dans le sens des deux mentors ; les répétitions, mêmes si elles servent l'intérêt du texte, alourdissent. Mais le thème est doux, et les mots joliment choisis. | |
| | | Narmacil
Nombre de messages : 32 Age : 34 Localisation : Sous le chêne qui a connu tous mes doutes, mes joies et mes souffrances... Date d'inscription : 11/02/2008
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Dim 2 Mar - 1:56 | |
| Si je peux juste placer deux mots ou trois...
Je parle en tant qu'ami de Calaïs et je connais donc son style depuis un peu plus longtemps... Je crois que la répétition connote le poids de son coeur à ce moment là. J'étais présent quand il l'a écrit et je dois dire que si je pouvais verser des larmes, je les aurais versées devant tant de... Desespoir.
Je n'attaque pas les mentors, ils ont raison. Mais, disons que je connais le contexte très précisément, trop d'ailleurs mais bon...
Enfin, ceci n'est que mon humble avis... | |
| | | Green Partizan Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 3951 Localisation : Ici, c'est Saint-Denis. Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Dim 2 Mar - 4:08 | |
| - Narmacil a écrit:
- Enfin, ceci n'est que mon humble avis...
En terme de commentaires sur les écris des bibliothèques, il n'y a pas d'avis plus humble qu'un autre, cher Narmacil .
Pour le poème, il y a quelque chose !
Evidemment, il y a quelques tournures maladroites, dont une qui m'a le plus frappé : - Citation :
- Beau guerrier au visage fermé
Hier tes larmes j'ai vu couler Elles qui avant n'étaient jamais sorties Des larmes qui "sortent", ça manque de poésie à mon goût.
Certaines règles élémentaires de poésies manquent également à l'appel, et bien que cela puisse être intentionnel, les différences de nombres de pieds des vers est parfois assez maladroit .
Par contre, à l'inverse de mes camarades, les répétitions du début me plaisent .
Enfin, c'est dommage que l'émotion du poème ne soit pas assez cristalisée par la poésie... Mais c'est en forgeant que l'on devient forgeron. | |
| | | Calaïs
Nombre de messages : 187 Age : 33 Localisation : partout et nulle part je suis un courant d'air en aelis je parcourt ses terres sans m'arrêter Date d'inscription : 20/02/2008
| Sujet: Re: Les pleurs d'un guerrier Dim 2 Mar - 13:38 | |
| Je vous remercie messire green partizan. Sachez que ce poème fût le premier poème qui dépassait 4 vers venant de moi, jusqu'à présent je me contentais des vers que vous vous peut être aperçu dans le café des poètes. Le jour ou j'ai écris ce poème je me suis rendu compte que je n'arriverais pas a faire tenir cela dans quatre vers. La première forme qu'avait prit mon poème était un sonnet, mais je me suis rendu compte qu'il manquait encore des choses pour montrer mon état d'esprit et pour conclure, j'en ai donc rajouté les deux vers centraux de la première strophe et les tercets finaux. | |
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