A l’unique rêve de mes lenteurs fougueuses. La Mer tangue, et l’idée roule. Je gite en équilibre mes tranquilles balades. Je songeais au vent et me voilà Marin. C’était l’écume, mon capitaine et soufflant dans mes veines j’avançais en me noyant. Les sillons ont des rides au visage.
La mer, paisible fait glisser l’ombre de mon navire. Dois-je compter chaque vague ? Une par une. J’ai fermé les yeux pour mieux voir : le sang a viré de bord. Bientôt j’aurai fini de dompter les vagues : quand j’aurai mis l’infini dans ma poche, je rouvrirai les yeux.
Et si ma nuit s’appelait Vague ?
Vague dansait et l’Ecume voulait être mon Capitaine.