notre heure

Dans la joie ou le malheur
Je suis la pire des voleuses
Je ne suis pas une gueuse
Mais je vole vos heures

Je vole vos cœurs
Et chacun de leurs battements
Je les prends aisément
Et je vous fais peur

Mais vous ne pouvez m’échapper
Vous ne pouvez non plus pleurer
Car quand je suis sur vous
Vous me donné tout

Malheureusement je ne pose pas de lapin
On ne m’attend jamais en vain
Quand pour votre malheur
Moi qui si la pire voleuse
Moi la grande faucheuse
Je vient sonné votre heur

Je crois que la première chose qui vient à nous, c'est l'aspect enfantin du poème. Les pieds sont distribués au hasard des vers, la versification est quasi nulle si l'on fait abstraction des rimes pauvres ou lourdes.
J'insisterai sur ce qui a fait tourner mon pauvre oeil dans son orbite. Après quelques relectures (afin de m'assurer de cette réalité quelque peu ahurissante), il s'est avéré que je l'avais bien vu, ce pauvre vers honteux!
"Malheureusement je ne pose pas de lapin"
Joey Star n'aurait pas dit mieux. Peut-être assistons nous ici à quelque vers de slam, après tout? Quoiqu'il en soit, ces mots flashent autant qu'un tube de fluorine dans les bras de la Joconde (simplement pour l'image, le reste n'est bien evidemment pas à la hauteur de notre belle brune).

Ha j'oubliais, ce n'est pas notre belle brune, encore les Italiens. Si Clouet avait pu mettre un aussi beau taquet à ce vieu Léonard, nous n'en serions pas là.

Sorry pour toi l'ami, mais je ne suis pas vraiment d'accord. d'abord, les rimes sont là, bien qu'elles restent dans une certaine classe de simplicité, ensuite, je ne vois pas où est le mal dudit lapin... Lorsque j'écris, j'aime défier les lois de l'écriture en évitant de tourner sans cesse autour des mes stéréotypes. Lorsque tu empêches les gens de trouver de nouvelles formes ou de nouvelles expressions, tu oublies une chose. La créativité.

"Malheureusement je ne pose pas de lapin
On ne m’attend jamais en vain"

Je trouve l'expression plutôt pas mal après une seconde lecture.

Deuxième point que je vais aborder, ton ton acerbe, ton éloquence surjouée, ton égocentrisme étrange. Que tu n'apprécie pas le texte est une chose, que tu le fasses remarquer en est une autre, que tu insinue que personne ne peut trouver ce texte bien en est une autre. Le nous est hors de question pour ta critique, nous ne lisons et n'écrivons pas des dissertations... Ensuite, les remarques désobligeantes en prenant comparaison Joey Star, pour un mentor... je te renvoie la balle de ta Joconde et de son tube de fluorine.

Ceci dit, cela ne me dérange pas le moins du monde que tu critiques. Mais essai peut-être d'être moins centré sur une cécité du poême...

Effectivement, je n'avais pas vu ce post, mais Kensei, lors de tes prochaines interventions dans ma section, je te prierais de faire preuve d'un brin de tolérance, et de respect, on ne lynche pas ainsi un forumeur.

Pour ce qui est de l'appréciation, je me trouve entre ton avis et celui d'Aillas.

Effectivement, le fameux ver semble à la première lecture, faire un peu tâche, mais cependant, il s'accorde assez bien avec le ver suivant.

Pour le reste, je trouve que ton appréciation sur la distribution des pied est très, trop dure.
La fantasie n'empèche pas la poésie .
De surcroit, il s'agit là d'un critère très classique, et pour le moins archaïque. De nos jours, ces "règles" sont bien moins respectés.

Enfin, il n'en demeure pas moins, que les rimes manquent un peu de poésie, et la répétition des "Et" et "Mais" donne une impression "bancale".

Courage ! $Clin d\'Oeil$ .

» C'est l'heure de... l'heure quoi !
» Il est l'heure de fermer les yeux
» Sonne l'heure d'une bruine annonciatrice.