Sans importance la vie balance

Banquette et corps à l’arrière
Débridée en bandoulière
Harnachée de déraison
Pour une vie de paillasson.

Bécassine en bataille
Bottines et meule de paille
Jolie pouliche qui émeut
Les barbiches du graveleux

Débobine à perdre haleine
Tous les serments à la chaine
Héron menteur qui rapplique
Pernicieux sourire pudique

Le chanceux libère sa chique
Crachat d’un rêve chimérique
Solitaire mais sans gène
Fauteur de trouble et migraine

Petites billes lancées par deux
Oubli les règles d’un mauvais jeu
Sœurette s’ébroue, s’étend et raille
Plaisirs passés qui s’encanaillent

Fiction, fredaines en colimaçon
Balivernes s’achèvent en chanson
Au-delà des freins et des barrières
Patachon dont elle est fière



( Pas la peine de compter.... J'ai pas eu envie.... Mais c'est même pas par flemme....)

Attiré ici par le titre (comme quoi*), ton poème m'a interpellé.
Foin de technique, de rimes, de formes, je n'y ai vu que le fond ausi opaque qu'un café fort.
Ca sent le lâchage d'émotions, le débridage des limites et l'envie de coucher par écrit son être.
On pourrait presque croire, à la première lecture, que ce n'est qu'enchevêtrement de mots sans suite logique.
Oh, il y en a sans doute une, mais quand je vois qu'Ayasse y perd sa logique, je me range à l'avis que c'est un pur sang. Un jet. Mais un bien beau et bien frais.

* Vous les compterez, les comms de poèmes, chez moi.

Quel talent, l'incompréhension nous laisse souvent sur notre fin mais là...là elle prend une un sens : l'agréable. Un monde trop complexe pour les seuls observateurs et tellement bien construit.

Effectivement, ton poème est

Citation :

en colimaçon

Un plaisir, chapeau bas.