Une amie, simplement...

Un texte que j'ai écrit pour une amie, parce que j'ai peur pour elle, parce qu'elle est mal depuis un moment, et que je ne sais plus comment lui dire que je tiens à elle...

Hey petit ange, où veux-tu aller ?
Le ciel est encore loin de toi,
Tu es indispensable ici-bas !
Ne vas pas tout abandonner !

La lune m’a offert ses rayons de joie,
Un peu de bonheur et quelques rêves,
Qu’elle m’a avoué être pour toi,
Pour que tu puisses faire une trêve.

Je suis venue, simple messagère,
T’apporter ces quelques présents
Pour que tu puisses, rien qu’un instant,
Poser tes armes bien à terre.

J’ai encore quantité d’espoirs,
Bien assez pour t’en donner,
Si seulement tu en voulais,
Pour t’éclairer quand tout est noir.

Je veux te voir rire et sourire,
Recevoir cadeaux du ciel,
Simple bien-être éternel,
Profiter de la vie avec plaisir.

Si tes ailes sont tombées,
Si tu ne sais plus où les chercher,
J’irais, pour toi, les trouver,
Afin de te les ramener.

Si tu me repousses à jamais,
Je continuerais de m’accrocher,
Pour voir une fraction de seconde
Le bonheur ou la joie qui t’inondent.

Si ces sensations ne te viennent pas,
J’arracherais celles de mon cœur,
Pour que tu puisses, avec cela,
Oublier un peu ton malheur.

Tu as beau dire, tu restes un ange…
Une amie que je ne veux perdre…
Dans ton cœur, drôle de mélange,
Un peu d’amour, petite perle…

EDIT: Modifications après un retravaillage du texte.

Nombre de messages : 37 Age : 35 Date d'inscription : 21/01/2008

j'aime beaucoup, bon c'est vrai je ne suis ni un professionel de la poèsie ni un réel amateur ...
Mais je dois avouer que ton texte m'a touché, on sent vraiment que tu tiens à cette personne, on ressent ton attachement et cette main tendue.
Vraimant très touchant je trouve, j'espère que ton amie comprendra et prendra cette main tendue Heureux

De même que mister Balor, je ne suis pas une experte en poésie. Je ne sais pas compter les pieds ni juger des rimes. Mais j'ai trouvé ton poème très bon. Les mots sont légers et puissantes, les sentiments doux et douloureux...

La seule chose peut être : je l'ai trouvé un peu longuet....deux "paragraphes" (oui je sais on dit pas paragraphe pour un poème mais je trouve plus le mot...strophes?) aurait été bien à mon sens.

L'on parlera de strophes oui, ou de quatrains - quatre vers par strophe.

Il y a des passages poétiques, et parfois moins, par exemple le premier vers :

"Hey petit ange, où veux-tu aller ?"

Le "Hey" anglophone, me gêne un brin, pour ne citer que lui.

Cependant, le poème demeure emprunt de beauté, ce qui me suffit pour l'apprécier, surtout lorsqu'il sert un si belle cause que l'amitié.

$Clin d\'Oeil$

Merci de vos commentaires tout d'abord! ^^

Pour l'info, j'ai offert ce poème à mon amie, et je peux dire qu'il a eu l'effet escompté. J'en suis ravie.

Ensuite, pour ce qui est de la qualité du poème, il est évident qu'elle n'est pas exceptionnelle, n'étant pas moi même une experte ou même professionnelle en poésie.

Pour le "Hey" anglophone, qui gène, le principe est que j'ainterpèle la personne. c'est donc une manière claire de dire que je lui parle à elle dès le début.

Seulement 2 strophes? C'est la taille qu'il faisait avant que je ne veuille y inclure un message plus lourd. Que je n'aurais pas réussi à faire passé en si court... A mon avis.

Invité

Je pense qu'il n'y a pas de règle en poésie. Je ne suis pas particuliètement anarchiste (lol) mais c'est le langage du coeur, la poésie. Et je crois sincèrement que si ton amie t'aime, et si tu l'aimes, alors elle parle le même langage du coeur que le tiens, ou pas loin, et qu'il lui plaira.

Ce poème ne m'a pas particulièrement touché mais je l'ai trouvé agréable.

Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008

La poésie certes n'a pas de règles par définition, mais telle qu'elle a été pratiquée grosso modo depuis les aèdes et autres chanteurs bien avant l'invention de l'écriture, jusqu'à Apollinaire inclus, les poètes ont tous pratiqué une poésie avec règles et contraintes.
Et si la poésie est le langage du coeur, elle se doit d'être au delà d'un langage simplement correct, non en deça.

Première chose : le poème est centré, c'est visuellement laid et puéril. Par ailleurs l'usage de l'alignement en métrique à un sens : elle rend la régularité visible. C'est comme une battue de tempo, cela ne doit pas zigaguer onduler sans cesse.

Hey petit ange, où veux-tu aller ?
Le ciel est encore loin de toi,
Tu es indispensable ici-bas !
Ne vas pas tout abandonner !

Ici les rimes sont faibles, il n'y a aucune régularité, aucune musique, angellique ou non, ne s'installe. Ce qui est étrange, c'est que celle qui ne doit pas partir est qualifiée d'ange (c'est à dire qu'elle tient déjà du ciel, et qu'elle est déjà loin : si l'effet est voulu, c'est pas mal).

Pour la suite je n'ai pas le courage d'aller en détail, mais il me semble que cela gagnerait en force, si les choses étaient plus claires, et si les voix étaient bien distinctes.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Très beau poème, basé sur un sujet intéressant...

Rythme indéfini mais joli quand même!!

Si après sa marguerite n'est pas contente!!!

Je ressort un sujet des limbes oubliées de la bibliothèque, mais ce n'est pas pour rien, au contraire ! Je vous propose une seconde version bien plus retravaillée du même poème, sur laquelle je quémande vos avis !

Oh, petit ange, où veux-tu aller ?
Le ciel est encore si loin de toi.
Tu nous es indispensable ici-bas,
N’essaye pas de tout abandonner !

La lune a donné ces présents pour toi
Petite perle : ces quelques rayons de joie,
Un peu de bonheur et quelques rêves,
Pour que tu puisses faire une trêve.

Je suis venue, simple messagère,
Et j’ai encore quantité d’espoirs.
De tout mon cœur j’aimerais à te voir
Rire et sourire a notre belle Terre.

Si par malheur tes ailes sont tombées
Et si tu ne sais plus où les chercher,
Pour toi, j’en construirai de nouvelles
Encore plus solides et plus belles.

Si alors tu me repousses à jamais,
Encore et encore je m’accrocherai.
J'arracherai de mon cœur le bonheur
Pour te l'offrir, effacer tes malheurs.

Tu as beau dire tu restes un ange,
Une fleur de l’amour si fragile,
Et dans ton cœur, drôle de mélange
De tristesse et de ce bonheur subtil.

Oui tu l'as retravaillé et c'est bien. C'est un poème emprunt de fraîcheur alors qu'il est sensé consolé quelqu'un de triste. Comme si tu t'adressais à un enfant, à une personne si petite, si fragile que tu tiens contre ton cœur l'espace de ces rimes.

Une manie qui me gêne dans ton poème cependant : le Et de début de vers... Il alourdit ce poème si léger.

» Tout simplement
» [HRP] Le retour de Silissia ? Ou simplement une illusion ?