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 La Soif [Otalimar]

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Otalimar




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MessageSujet: La Soif [Otalimar]   La Soif [Otalimar] Icon_minitimeDim 28 Sep - 23:07

Voilà, je voudrais avoir vos avis sur ce texte, que j'ai commencé il y a deux jours, et dont je suis personnellement assez content, mais vous?

c'est par ici
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MessageSujet: Re: La Soif [Otalimar]   La Soif [Otalimar] Icon_minitimeJeu 2 Oct - 14:01

Alors alors, commençons par quelque chose qui m’a tout de suite choquée et fait reculer (du coup il aura fallut attendre plusieurs jours avant que je ne le lise^^) : mon dieu que c’est serré !!! Un peu d’espace que diable ! Là c’est un pavé qui semble tout à fait indigeste.
Cependant, une fois qu’on a pris notre courage à deux mains et qu’on s’est lancé dans la lecture, c’est agréable. Bien commençons le décorticage du bidule.
Citation :
Une musique sinistre perce le silence, d’abord doucement, imperceptible, puis progressivement sa puissance augmente.
Un bon début mais tu aurais pu le faire durer plus longtemps, laissant monter la musique. Là on commence doucement puis pif paf hop c’est fini. Dommage

Citation :
Il sort de chez lui, les premiers rayons su soleil réveil une peau d’un blanc pur sublime
Là je pense bien que tu as voulu dire « révèlent » et même si c’est « réveillent » bah y’a une faute Tire la Langue

Citation :
La sonnerie retentit, ils s’installèrent. Vladimir n’arrivait pas à garder son calme, le parfum entêtant d’Anna l’envoûtait, l’empêchant de penser correctement. Depuis qu’il la connaissait, il était malade de ne pas oser lui demander de sortir avec lui, terrifié par une hypothétique réponse négative, mais cette odeur !
Encore une fois, tu vas trop vite. Ils viennent à peine d’arriver que déjà ça ne va plus. Non, fais monter la pression, doucement, insidieusement, jusqu’à ce que ça éclate !

Citation :
Il demanda au professeur de sortir, prétextant un malaise, pourvu qu’elle ne l’accompagne pas à l’infirmerie !
Deux phrases séparées n’auraient pas été plus mal je pense.

Citation :
A l’odeur d’Anna venait désormais s’ajouter toutes celles de la classe, l’oppressant. Le professeur demanda à un volontaire de l’accompagner à l’infirmerie, et, au grand dame de Vladimir, Anna l’accompagna.
C’est pas mal, mais on dit « au grand damne », comme dans âme damnée^^ Parce que c’est peut être une grande dame Anna mais ça n’a rien à voir 

Citation :
elle attendait qu’il fasse le premier pas, et elle croyait que c’était la raison pour qu’il aie simulé un malaise.
Outre le fait qu’elle est un peu bête de penser qu’on simule un malaise pour déclarer sa flamme (quelle drôle d’idée surtout au lycée…), ici il faut mettre « avait ».

Citation :
lui qui était sortit pour la fuir et la protéger.

« sorti »

Citation :
Son malheur le fit sourire, d’un sourire bien plus grand que ce qu’il s’autorisait habituellement, dévoilant deux canines effilées. Les yeux d’Anna le regardait, ébahis, devant ce spectacle incongru, terrifiant.
Ce sont les yeux qui « regardaient », mais pourtant peut-on dire qu’ils sont ébahis ?

Citation :
Il sentit la raison l’abandonner, lutta faiblement pour rester maître de son corps, puis se jeta sur elle, en songeant juste une goutte, une toute petite goutte...
Aucune volonté ce mec…

Citation :
Des élèves et des enseignants ayant entendu le hurlement arrivaient désormais sur place, et découvraient Anna allongée par terre, les yeux dans le vague, la marque des larmes sur les joues et la gorge dégorgeant du sang goutte à goutte, les cheveux baignant dans le fluide passant du blond au pourpre, et une classe terrifié devant un adolescent habillé en noir, du sang au coin des lèvres, suintant de ses canines, les dents découvertes dans une grimace d’horreur, donnant une dimension démoniaque au visage exprimant la sauvagerie animale à l’état pur.
Piouf, c’était long ! A découper, reprendre. La « gorge dégorgeant », c’est un peu lourd ça.

Citation :
Oscar n’arrivait toujours pas à croire à ce qu’il avait en face de lui, un véritable vampyre
Et alors là, je tombe des nues. Comment ? Personne ne s’est posé de questions à son sujet ? Le mec est pâle comme la mort avec les yeux rouges et tout le monde trouve ça normal ? En plus je parie qu’il mange même pas avec eux…

Citation :
Vladimir pivota et se redressa dans le même mouvement vers l’importun qui osait le déranger durant son repas, et fut cueillit par un violent coup de pied ascendant de tennis, qui envoya sa tête en arrière, décuplant sa rage animale.
Citation :
Les deux adversaires se fixait, haine pure dans les yeux de l’un, colère froides dans le regard de l’autre.
Quelques fautes.

Citation :
Soudainement, après l’avoir dévisagé durant d’interminables secondes pour les spectateurs, il lui planta ses crocs dans le cou, aspirant bruyamment le fluide vital.
Anna ouvrit les yeux, cherchant à comprendre ce qu’il s’était passé, persuadée d’avoir fait un horrible cauchemar, et hurla de terreur à l’unisson de sa meilleure amie en voyant Vladimir aspirer la vie de son meilleur ami dans un bruit de succion insupportable.
Il est mal élevé ce vampyre, on lui a jamais dit qu’on ne mangeait pas bruyamment ?

Citation :
L’un des enseignants qui assistaient à la scène se repris suffisamment pour appeler la police, à qui il ne réussit pas à faire comprendre autre chose que le fait qu’un certain Vladimir Vampyre saignait abondamment suite à une morsure au lycée Arthur.
J’adore la pointe d’humour qui transparaît ici.

Citation :
Trébuchant à chaque pas, elle approcha de la scène morbide dont les deux garçons dont elle était la plus proche était les acteurs, et fut soutenue par Lanna lorsque celle-ci l’aperçut, alors qu’elle détournait les yeux pour échapper à la mort de son amant, qui appliqua également un mouchoir sur sa plaie, épongeant le sang.
On s’emberlificote un peu là, on ne sait plus qui fait quoi bien qu’on soupçonne que ce soit Lanna qui mette un mouchoir sur le cou de sa copine (et non pas de son amant comme on aurait tendance à le lire)

Donc voilà, il reste quelques fautes que je n’ai pas soulignées mais le plus gros est fait.

J’ai fait quelques remarques sur l’histoire au fur et à mesure et je vais un peu les reprendre. Tout d’abord, une histoire de vampires, pourquoi pas. Faire dans l’originalité sur ce sujet peut être assez délicat. Cependant le début semblait prometteur, avec un vampyre qui, aux premiers abords, est intégré dans la société. Il sort le jour et, si quelques uns le regardent bizarrement, a des amis. Tout bascule pendant les cours. Non seulement personne ne sait qu’il est un vampyre (incrédulité de ma part) mais en plus un vampyre qui ne sait même pas se contrôler… mais comment a-t-il fait jusqu’ici ??!!!
Cette histoire me laisse perplexe et je m’interroge quant à une éventuelle suite. Je ne vois pas bien où est-ce qu’on va aller. Cependant tu as encore le bénéfice du doute.

Ps : et les dragons, ça avance ?
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MessageSujet: Re: La Soif [Otalimar]   La Soif [Otalimar] Icon_minitimeJeu 2 Oct - 19:32

Donc, d'abord quelques explications: dans la suite, on apprend qu'il a besoin de se nourrir régulièrement pour ne pas attaquer la première proie à côté de lui, mais qu'il a essayé de tenir plus longtemps, et qu'il a échoué. Je remarque que j'ai fait un certain nombre d'erreurs et que je suis toujours aussi doué pour faire durer des phrases longtemps, au risque de me perdre Très Heureux Le truc du bruit lorsqu'il attaque son ami, c'est pour rajouter un côté répugnant à la scène, un peu écœurant. Et sinon, pour le fait que personne ne sache que c'est un vampyre, on est dans une société comme la notre, donc si tu croise un albinos (qui ont généralement les yeux rouges - oui les cheveux blancs aussi, je sais - et la peau très pâle), tu ne te diras pas "tiens, un vampire!". Et je pense qu'une explication crédible verra le jour dans les réflexions des personnages. Je vais donc éditer les fautes d'orthographe et de conjugaison, ainsi que certaines de syntaxe, avant de continuer, paufinant le tout à une deuxième correction, si j'arrive au bout d'une histoire qui se tient Très Heureux
Sinon, pour les dragons, j'attends un manuscrit vierge pour m'y remettre, tout en réfléchissant à une meilleure trame, tout en gardant l'histoire, mais pour qu'on aie pas l'impression d'avancer dans un jeu vidéo avec des quêtes et des boss-s Très Heureux
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MessageSujet: Re: La Soif [Otalimar]   La Soif [Otalimar] Icon_minitimeDim 14 Déc - 13:04

Voilà la signalisation des défauts. Précision, j'ai ajouté en gras les phrases trop longues. A toi d'apporter des améliorations en réponse...

Otalimar a écrit:


La Soif


____Une musique sinistre perce le silence, d’abord doucement,
imperceptible, puis progressivement sa puissance augmente. Quand elle
ne peut plus feindre de ne pas l’entendre
, la silhouette encore
somnolente abat sa main violemment sur le réveil, stoppant la musique.
Bien qu’elle sache ce qu’elle va lire, elle regarde les chiffres
lumineux : six heures et demie. La main cherche à tâtons la chaise sur
laquelle sont posés des habits. Pas le moins du monde dérangé par
l’obscurité, le jeune homme se lève et enfile rapidement ses habits
noirs. Il ne mange pas, il n’en a pas besoin. Il sort de chez lui, les
premiers rayons du soleil révèlent une peau d’un blanc pur sublime,
contrastant étonnamment avec ses habits et ses cheveux de jais, qui
fait ressortir également le rouge profond de ses yeux.
Il savoure cette
nouvelle journée d’avance, l’air frais du matin, et se dirige vers son
lycée. Quand il arrive devant le bâtiment, il sent tous les regards se
tourner vers lui, bien qu’il soit élève dans ce lycée depuis deux ans.
Il aperçoit Anna, un sourire illumine son visage, il se dirige vers
elle.


« Salut ! Prêt pour une nouvelle journée ? son ironie de tous les matins décroche un sourire rayonnant à Anna.

-Impeccable ! Et toi, Vlad ’? Toujours aussi drôle ! s’exclama-t-elle.

-Pareil, on y va ? Les cours commencent dans cinq minutes. »

____Un signe de tête d’Anna, et ils se dirigent vers la bâtisse,
attirant les regards comme un aimant, effet dû aussi bien à l’apparence
surprenante de Vladimir qu’à la beauté flamboyante d’Anna, les formes
avantageuses de son corps sublimées par sa tenue : un corset noir et
une jupe identique, lui arrivant à mi-genoux, ses jambes mises en
valeur par ses cuissardes remontant jusqu’aux cuisses.
Sa longue
chevelure blonde lui tombait dans le dos sous la forme d’une longue
tresse. C’est donc dans une discrétion toute relative qu’ils arrivèrent
devant la salle de cours. Ils retrouvèrent leurs meilleurs amis
respectifs : Lanna et Oscar, un couple plus discret que leur amitié,
mais pas de beaucoup, la plupart des filles crevant de jalousie devant
le jeune homme au physique on ne peut plus sportif, aux traits
avenants, et à la tenue idéale qu’il portait, peu importe le style
qu’il choisissait.
La manie des robes moulantes de Lanna lui avait valu
bien des sarcasmes de la part des autres filles, vite ravalés
lorsqu’Oscar et elle se mirent ensemble. La sonnerie retentit, ils
s’installèrent. Vladimir n’arrivait pas à garder son calme, le parfum
entêtant d’Anna l’envoûtait, l’empêchant de penser correctement. Depuis
qu’il la connaissait, il était malade de ne pas oser lui demander de
sortir avec lui, terrifié par une hypothétique réponse négative, mais
cette odeur ! Il se voyait avec elle, rêvait de sa voix, de son odeur,
de son goût, de son sang. Il revint à la réalité, il salivait, ce
n’était pas bon, il pensait qu’il aurait pu tenir un peu plus sans
boire à nouveau, et avait fixé(e) son excursion vitale pour le soir même.

Il demanda au professeur de sortir, prétextant un malaise, pourvu
qu’elle ne l’accompagne pas à l’infirmerie !
A l’odeur d’Anna venait
désormais s’ajouter toutes celles de la classe, l’oppressant. Le
professeur
demanda à un volontaire de l’accompagner à l’infirmerie, et,
au grand dam(e) de Vladimir, Anna l’accompagna. Une fois sorti(t) de la
classe, Vladimir s’adossa au mur et se laissa glisser à terre. Anna
espérait plus que tout qu’elle avait vu juste, elle avait été frappée
par l’inattention inhabituelle de Vladimir par rapport au cours, et
l’avait vu la regarder, une étincelle dans les yeux. Depuis que son
dernier petit ami l’avait larguée il y a six mois, il l’avait soutenue
indéfectiblement, tant et si bien qu’elle en était tombée follement
amoureuse, cependant, elle ne savait pas comment l’aborder, elle
attendait qu’il fasse le premier pas, et elle croyait que c’était la
raison pour qu’il avait simulé un malaise.
Elle s’accroupit à côté de
lui et attendit qu’il lui parle. Quelle ironie ! Elle était là, à côté
de lui, se méprenant sur la raison de son geste, lui qui était sorti
pour la fuir et la protéger. Son malheur le fit sourire, d’un sourire
bien plus grand que ce qu’il s’autorisait habituellement, dévoilant
deux canines effilées. Les yeux d’Anna le fixaient, révélant son
ébahissement devant ce spectacle incongru, terrifiant. Il sentit la
raison l’abandonner, lutta faiblement pour rester maître de son corps,
puis se jeta sur elle, en songeant juste une goutte, une toute petite
goutte...
Un hurlement strident déchira l’air lorsqu’il planta ses
dents dans la chair tendre de sa gorge, il commença à savourer ce
succulent repas, quand la porte de la salle s’ouvrit.


____Le
professeur et Oscar apparurent les premiers et restèrent pétrifiés
devant ce spectacle morbide, cette étreinte sensuelle et mortelle à
laquelle s’abandonnait désormais Anna était tellement aberrant qu’ils
n’arrivaient à réaliser la gravité de la situation.
Oscar reprit ses
esprits le premier et ceintura Vladimir, le tirant pour lui faire
lâcher sa proie. Le professeur s’apprêtait à l’aider quand le vampyre
se retourna et envoya valdinguer Oscar dans ses camarades de classe
avec une force stupéfiante, le corps renversant le professeur au
passage ainsi que les quatre élèves qu’il percuta. Des élèves et des
enseignants ayant entendu le hurlement arrivaient désormais sur place,
et découvraient Anna allongée par terre, les yeux dans le vague, la
marque des larmes sur les joues et la gorge dégorgeant du sang goutte à
goutte, les cheveux baignant dans le fluide passant du blond au
pourpre, et une classe terrifié devant un adolescent habillé en noir,
du sang au coin des lèvres, suintant de ses canines, les dents
découvertes dans une grimace d’horreur, donnant une dimension
démoniaque au visage exprimant la sauvagerie animale à l’état pur.
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Otalimar




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MessageSujet: Re: La Soif [Otalimar]   La Soif [Otalimar] Icon_minitimeMar 16 Déc - 21:23

Voilà le fruit de mes efforts Heureux Jaune

Citation :
____Une musique sinistre perce le silence, d’abord doucement, imperceptible, puis progressivement sa puissance augmente. Quand la mélodie atteint un volume intolérable, la silhouette encore somnolente abat violemment sa main sur le réveil, stoppant la musique. Bien qu’elle sache ce qu’elle va lire, elle regarde les chiffres lumineux : six heures et demie. La main cherche à tâtons la chaise sur laquelle sont posés ses vêtements. Pas le moins du monde dérangé par l’obscurité, le jeune homme se lève et enfile rapidement ses habits noirs. Il ne mange pas, il n’en a pas besoin. Il sort de chez lui. Les premiers rayons du soleil révèlent une peau d’un blanc pur sublime, contrastant étonnamment avec ses habits et ses cheveux de jais. Le pourpre de ses yeux n’en ressort que mieux. Il savoure cette nouvelle journée d’avance, l’air frais du matin, et se dirige vers son lycée. Quand il arrive devant le bâtiment, il sent tous les regards se tourner vers lui, bien qu’il soit élève ici depuis deux ans. Il aperçoit Anna. Un sourire illumine son visage. Il se dirige vers elle.

« Anna ! Comment ça va ce matin ? Motivée pour une nouvelle journée de cours ? lance-t-il, les lèvres étirées dans un léger sourire.

-Super ! Et toi, Vlad ? Toujours aussi drôle ! s’exclama-t-elle.

-Pareil, on y va ? Les cours commencent dans cinq minutes. »

____Un signe de tête d’Anna, et ils se dirigent vers la bâtisse, attirant les regards comme un aimant. L’attraction que ce quo générait était impressionnante. Outre l’apparence étonnante de Vladimir, la tenue d’Anna y était pour quelque chose : ses formes avantageuses mises en valeur à l’aide d’un corset noir et d’une jupe identique, lui arrivant à mi-genoux, ainsi que par ses cuissardes qui disparaissaient sous sa jupe. Sa longue chevelure blonde lui tombait dans le dos sous la forme d’une longue tresse. Leur arrivée devant la salle de cours ne passa donc pas inaperçue. Ils retrouvèrent leurs meilleurs amis respectifs : Lanna et Oscar. Ce couple plus discret que leur amitié. La plupart des filles crevant de jalousie devant le jeune homme au physique on ne peut plus sportif, aux traits avenants, et à la tenue idéale qu’il portait, peu importe le style qu’il choisissait. La manie des robes épousant ses courbes de Lanna lui avait valu bien des sarcasmes de la part des autres filles, vite ravalés lorsqu’Oscar et elle débutèrent leur relation. La sonnerie retentit, ils s’installèrent. Vladimir n’arrivait pas à garder son calme, le parfum entêtant d’Anna l’envoûtait, l’empêchant de penser correctement. Depuis qu’il la connaissait, il souffrait de ne pas oser lui demander de sortir avec lui, terrifié par une hypothétique réponse négative, mais cette odeur ! Il se voyait avec elle, rêvait de sa voix, de son odeur, de son goût, de son sang. Il revint à la réalité, il salivait, ce n’était pas bon. Il pensait qu’il aurait pu tenir un peu plus sans boire à nouveau, et avait fixé son excursion vitale pour le soir même. Il demanda au professeur de sortir, prétextant un malaise. Pourvu qu’elle ne l’accompagne pas à l’infirmerie ! A l’odeur d’Anna venait désormais s’ajouter toutes celles de la classe, l’oppressant. L’enseignant demanda à un volontaire de l’emmener à l’infirmerie, et, au grand dam de Vladimir, Anna l’accompagna. Une fois sorti de la classe, Vladimir s’adossa au mur et se laissa glisser à terre. Anna était agitée, elle avait été frappée par l’inattention inhabituelle de Vladimir pendant le cours, et l’avait vu la regarder, une étincelle dans les yeux. Depuis que son dernier petit ami l’avait largué il y a six mois, il l’avait soutenue indéfectiblement, et elle s’était sentie attiré par lui. Cependant, elle ne savait pas comment l’aborder, intimidée par son étrangeté. Elle attendait qu’il fasse le premier pas, et espérait naïvement que son malaise serait une occasion. Elle s’accroupit à côté de lui et attendit qu’il lui parle. Quelle ironie ! Elle était là, à côté de lui, se méprenant sur la raison de son geste, lui qui était sorti pour la fuir et la protéger. Son malheur le fit sourire, d’un sourire bien plus grand que ce qu’il s’autorisait habituellement, dévoilant deux canines effilées. Les yeux d’Anna le fixaient, révélant son ébahissement devant ce spectacle incongru, terrifiant. Il sentit la raison l’abandonner. Il lutta intérieurement pour rester maître de son corps, contre la soif qui l’envahissait, puis se jeta sur elle. Il se répétait « juste une goutte, une toute petite goutte... » Un hurlement strident déchira l’air lorsqu’il planta ses dents dans la chair tendre de sa gorge. il commença alors à savourer ce succulent repas. La porte de la salle s’ouvrit violemment.

____Le professeur et Oscar apparurent les premiers et restèrent pétrifiés devant ce spectacle morbide. L’étreinte sensuelle et mortelle à laquelle s’abandonnait désormais Anna était tellement aberrant qu’ils n’arrivaient pas à réaliser la gravité de la situation. Oscar reprit ses esprits le premier et ceintura Vladimir, le tirant pour lui faire lâcher sa proie. Le professeur s’apprêtait à l’aider quand le vampyre se retourna et envoya valdinguer Oscar dans ses camarades de classe avec une force stupéfiante, le corps renversant le professeur au passage ainsi que les quatre élèves qu’il percuta. Des lycéens et des enseignants ayant entendu le hurlement arrivaient désormais sur place, et découvraient Anna allongée par terre, les yeux dans le vague. Ses joues étaient marquées par les sillons de ses larmes et sa gorge dégorgeait du sang goutte à goutte. Ses cheveux baignaient dans son fluide vital passant du blond au pourpre. La classe bouchait le couloir, tétanisée devant un adolescent habillé en noir, du sang au coin des lèvres, suintant de ses canines. Les dents de Vladimir étaient découvertes dans une grimace cauchemardesque, rendant plus terrifiant encore son visage exprimant la sauvagerie animale à l’état pur.
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MessageSujet: Re: La Soif [Otalimar]   La Soif [Otalimar] Icon_minitimeSam 7 Mar - 19:43

Citation :
____Une musique sinistre perce le silence, d’abord doucement, imperceptible, puis progressivement sa puissance augmente. Quand la mélodie atteint un volume intolérable, la silhouette encore somnolente abat violemment sa main sur le réveil, stoppant la musique. Bien qu’elle sache ce qu’elle va lire, elle regarde les chiffres lumineux : six heures et demie. La main cherche à tâtons la chaise sur laquelle sont posés ses vêtements. Pas le moins du monde dérangé par l’obscurité, le jeune homme se lève et enfile rapidement ses habits noirs. Il ne mange pas, il n’en a pas besoin. Il sort de chez lui. Les premiers rayons du soleil révèlent une peau d’un blanc pur sublime, contrastant étonnamment avec ses habits et ses cheveux de jais. Le pourpre de ses yeux n’en ressort que mieux. Il savoure cette nouvelle journée d’avance, l’air frais du matin, et se dirige vers son lycée. Quand il arrive devant le bâtiment, il sent tous les regards se tourner vers lui, bien qu’il soit élève ici depuis deux ans. Il aperçoit Anna. Un sourire illumine son visage. Il se dirige vers elle.

« Anna ! Comment ça va ce matin ? Motivée pour une nouvelle journée de cours ? lance-t-il, les lèvres étirées dans un léger sourire.

-Super ! Et toi, Vlad ? Toujours aussi drôle ! s’exclama-t-elle.

-Pareil, on y va ? Les cours commencent dans cinq minutes. »

____Un signe de tête d’Anna, et ils se dirigent vers la bâtisse, attirant les regards comme un aimant. L’attraction que ce quo générait était impressionnante. Outre l’apparence étonnante de Vladimir, la tenue d’Anna y était pour quelque chose : ses formes avantageuses mises en valeur à l’aide d’un corset noir et d’une jupe identique, lui arrivant à mi-genoux, ainsi que par ses cuissardes qui disparaissaient sous sa jupe. Sa longue chevelure blonde lui tombait dans le dos sous la forme d’une longue tresse. Leur arrivée devant la salle de cours ne passa donc pas inaperçue. Ils retrouvèrent leurs meilleurs amis respectifs : Lanna et Oscar. Ce couple plus discret que leur amitié. La plupart des filles crevant de jalousie devant le jeune homme au physique on ne peut plus sportif, aux traits avenants, et à la tenue idéale qu’il portait, peu importe le style qu’il choisissait. La manie des robes épousant ses courbes de Lanna lui avait valu bien des sarcasmes de la part des autres filles, vite ravalés lorsqu’Oscar et elle débutèrent leur relation. La sonnerie retentit, ils s’installèrent. Vladimir n’arrivait pas à garder son calme, le parfum entêtant d’Anna l’envoûtait, l’empêchant de penser correctement. Depuis qu’il la connaissait, il souffrait de ne pas oser lui demander de sortir avec lui, terrifié par une hypothétique réponse négative, mais cette odeur ! Il se voyait avec elle, rêvait de sa voix, de son odeur, de son goût, de son sang. Il revint à la réalité, il salivait, ce n’était pas bon. Il pensait qu’il aurait pu tenir un peu plus sans boire à nouveau, et avait fixé son excursion vitale pour le soir même. Il demanda au professeur de sortir, prétextant un malaise. Pourvu qu’elle ne l’accompagne pas à l’infirmerie ! A l’odeur d’Anna venait désormais s’ajouter toutes celles de la classe, l’oppressant. L’enseignant demanda à un volontaire de l’emmener à l’infirmerie, et, au grand dam de Vladimir, Anna l’accompagna. Une fois sorti de la classe, Vladimir s’adossa au mur et se laissa glisser à terre. Anna était agitée, elle avait été frappée par l’inattention inhabituelle de Vladimir pendant le cours, et l’avait vu la regarder, une étincelle dans les yeux. Depuis que son dernier petit ami l’avait largué il y a six mois, il l’avait soutenue indéfectiblement, et elle s’était sentie attiré par lui. Cependant, elle ne savait pas comment l’aborder, intimidée par son étrangeté. Elle attendait qu’il fasse le premier pas, et espérait naïvement que son malaise serait une occasion. Elle s’accroupit à côté de lui et attendit qu’il lui parle. Quelle ironie ! Elle était là, à côté de lui, se méprenant sur la raison de son geste, lui qui était sorti pour la fuir et la protéger. Son malheur le fit sourire, d’un sourire bien plus grand que ce qu’il s’autorisait habituellement, dévoilant deux canines effilées. Les yeux d’Anna le fixaient, révélant son ébahissement devant ce spectacle incongru, terrifiant. Il sentit la raison l’abandonner. Il lutta intérieurement pour rester maître de son corps, contre la soif qui l’envahissait, puis se jeta sur elle. Il se répétait « juste une goutte, une toute petite goutte... » Un hurlement strident déchira l’air lorsqu’il planta ses dents dans la chair tendre de sa gorge. il commença alors à savourer ce succulent repas. La porte de la salle s’ouvrit violemment.

____Le professeur et Oscar apparurent les premiers et restèrent pétrifiés devant ce spectacle morbide. L’étreinte sensuelle et mortelle à laquelle s’abandonnait désormais Anna était tellement aberrant qu’ils n’arrivaient pas à réaliser la gravité de la situation. Oscar reprit ses esprits le premier et ceintura Vladimir, le tirant pour lui faire lâcher sa proie. Le professeur s’apprêtait à l’aider quand le vampyre se retourna et envoya valdinguer Oscar dans ses camarades de classe avec une force stupéfiante, le corps renversant le professeur au passage ainsi que les quatre élèves qu’il percuta. Des lycéens et des enseignants ayant entendu le hurlement arrivaient désormais sur place, et découvraient Anna allongée par terre, les yeux dans le vague. Ses joues étaient marquées par les sillons de ses larmes et sa gorge dégorgeait du sang goutte à goutte. Ses cheveux baignaient dans son fluide vital passant du blond au pourpre. La classe bouchait le couloir, tétanisée devant un adolescent habillé en noir, du sang au coin des lèvres, suintant de ses canines. Les dents de Vladimir étaient découvertes dans une grimace cauchemardesque, rendant plus terrifiant encore son visage exprimant la sauvagerie animale à l’état pur.

Alors, c'est déjà beaucoup mieux, mais il reste quelques problèmes majeurs, le premier étant la concordance des temps. Je t'ai souligné en rouge des expressions que tu emploies dans un système passé alors même qu'elle correspond à un système présent. De plus, dans le début du texte, tu changes sans cesse entre systèmes passé et présent : choisis-en un ! Je te conseillerais celui au présent, que tu sembles mieux maîtriser.

Ensuite, j'ai relevé aussi des fautes d'accord, toujours en rouge, et une phrase qui ne contient pas de verbe. J'avais souligné plus de choses mais j'ai effacé le message sans faire exprès et ça me prendrait trop longtemps de recommencer : fais attention aux accords de tes participes passés.

Autre chose, en orange, une répétition sur laquelle je suis encore tombée, à rectifier aussi. Pour plus de précisions, msn ou mp Clin d\'Oeil
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