Du choix d'un départ ! [RP concerté]

Son visage luisait sous l’effort qu’il faisait pour avancer dans la brume épaisse et horrifiante, chaque pas lui coutant extrêmement cher. La brume l’entourait de toute par, la haine entrait en lui petit à petit et s’en prévenir devenait de plus en plus laborieux. Une petite fumerole bleutée vint bientôt l’entourer, et ainsi une aura de terreur commença à prendre possession de lui faisant corps avec sa haine montante.

Un énorme visage apparut alors devant lui, il mit un certain temps avant de reconnaître le visage de son confrère.

- Tu me demandes de l’aide. Tu refuses mon aide. J’accéderai à ta dernière requête mais le prix à payer, je te préviens, sera très élevé.

Sur ces mots le visage disparut dans un éclat de douleur. Séphi ouvrit ses yeux pour voir autour de lui une multitude de Teysa, chacun une expression différente sur le visage. Puis comme un carrousel, ils se mirent à tourner sans mouvement, de plus en plus rapidement. Et un a un ils entrèrent en lui. Lui offrant une douleur inconnue avant, et brisant les portes de son passé et de sa folie.

Teysa ramena alors le corps de Séphi à moitié mort hors du monde des rêves que son esprit ne supporterait plus.

Ils apparurent alors dans les rues de Galvorn dans un nuage bleuté et violacé.
Il allongea son confrère contre un mur et attendit patiemment que celui si se réveille.
Quand il commença à ouvrir les yeux, il lui souffla a l’oreille :

- Tu as dix jours devant toi avant que la folie ne te prenne dix jours pour voir clairement ton passé, et dix jours pour trouver de l’aide.

Sur ces mots il disparut laissant dans l’horizon une silhouette féminine s’approcher.

Astriel défilait dans les rues de Galvorn à la recherche de sa proie. Il l'avait déjà ferré et ressentait sa présence à défaut de son odeur. Il lui avait fallu plus de temps que prévu pour remonter le fil et la trouver. Le moins évident eut été de ne pas se laisser avoir par elle. Il savait parfaitement à qui il avait à faire, et le gibier était loin d'être un lionceau en la matière. Il bifurca dans une petit ruelle humide, sa cape à capuchon suivant la cinétique du mouvement. Il s'approchait petit à petit prenat des directions légèrement différentes et prenant ses précautions.

Quelques ruelles plus loin, il se mit à presser légèrement le pas, il était temps de ferré le poisson avant de le laisser s'échapper ou quoique ce soit d'autre. Il s'arrêta net après un énième virage, il l'avait repéré. Il prit le pas de cours en s'aidant des murs et des reliefs de ruelles pour gagne ren vitesse et se rapprocher. Elle fuyait, il ne la laisserait pas s'enfuir. La course effrénée et silencieuse se poursuyivit jusqu'à ce que l'ange soit à portée et se téléporte juste en face de sa proie. Effectuant un coup de pied circulaire, il l'évita de justesse. Chacun sortit ses lames et elles s'entrechoquèrent avant que chacun reprenne une distace respectable.

Aucune parole, il n'en avait pas besoin, il pouvait très bien soutirer des informations sans. Leur combat ne dura ps plus d'une minute, et trouvant une faille dans l'attaque de l'adversaire, l'ange l'utilisa contre celui-ci. Il se saisit de la paume de la main gauche du cadavre tout chaud accompagné par une auréole écarlate, et en arracha le cristal qui y était ancré. Il regarda la pierre, un petit bijou de technologie en vérité, qui permettait un stockage de données bien plus grande que n'importe quelle disquette, carte mémoire ou disque. Il le glissa dans une petite sacoche et la mit dans sa poche.

Il s'en retourna, laissant le cadavre derrière lui et s'éloigna telle une ombre du lieu du meurtre en prenant soin de ne pas être observé. Il n'avait plus qu'à éplucher les données acquises chez lui et il pourrait poursuivre sa route et se rapprocher d'elle, du moins, l'espérait-il.

L'elfe était plongé dans ses rêves, entre deux mondes quand Teysa l'abandonna.
Vague déferlante de souvenir l'empêchant de se déplacer.
Se tirant de sa torpeur, il se leva péniblement, s'aidant du mur.
Refoulant les souvenirs en arrière pour le moment, il devait avant tout trouver quelqu'un pour l'aider.
S'avançant lentement dans la direction des quais, l'elfe semblait ailleurs, il remarqua pourtant, une silhouette qui se demarquait devant lui dans la nuit.
Elle était toujuste distincte, mais elle venait d'apparaitre, sortant d'une petit ruelle.
Instinct primaire, le guidant à heller la silhouette.
Elle s'arreta, se détournant légèrement, alors que Sephi s'approchait, marchant aussi vite qu'il que la douleur lui permettait.

Un murmure, un gémissement, une aura effleura la sienne comme un appel de détresse, l'ange tourna son regard vers la source de cette souffrance, une silhouette se dessina et s'approchait se révélant aux rayons de la nuit. Astriel réprouva ses émotions instinctivement et la surprise se dessina naturellement sur son visage devant l'individu affaiblit. Il n'avait pas attendu ça.

- Sephi ?

Il sélança d'un pas rapide vers le gardien.

- Sephi, qu'est-ce que tu fais là ? Et comment est-tu arrivé ici ? Enfin je veux dire, qu'est-ce qui t'es arrivé, t'es salement amoché dit moi...enfin.

Il l'inspecta rapidement puis l'aida en le soutenant par l'épaule.

- Physiquement ça à l'air, mais t'as pas l'air bien. hey ho, t'endores pas hein, reste avec moi d'accord. Sinon je t'en colle une dont tu te souviendras.

La silhouette approcha, lui parla, l'elfe n'entendait pas tout, sn esprit était brumeux comme son regard.

Astriel ?

Voix tout juste audible, sans timbre. Se reprenant, légèrement en s'appuyant sur Astriel, il commença a répondre à une partie des questions.

Teysa, enfin non, son autre partie. Accès à mes souvenirs oubliés. Devenir fou ... Il m'a dit.

L'elfe tentait d'organiser ses pensées, son compagnon semblait plus ou moins perdus, ne comprenant pas trop.

Besoin d'aide, qu'il m'a dit. Sinon dans 10 jours, la folie m'emportera ...

Les yeux bleus de l'elfe semblaient émerger lentement, repoussant doucement les visions qui s'imposait à lui.

Les paroles de Sephi étaient confuses, vide de sens à ses oreilles. Il était vraiment paniquer comme si le temps lui était compté, mais sa faiblesse l'empêchait de faire trop d'effort ni d'aller très loin. Astriel l'intima de se taire pour l'instant et d'économiser ses forces. Il savait où aller pour lui permettre de récupérer un minimum de force et de se reposer. Un ami de longue date habitait non loin d'ici.

- Bon écoute, on va se rendre chez un de mes amis, il n'habite qu'à quelques ruelles d'ici. Tu pourras t'y reposer et on parlera après d'accord.

Sephi tentait désespérément de lui expliquer quelque chose, il ne paraissait pas d'accord avec lui. Il ne voulait pas vraiment suivre cette idée apparemment, ses gémissements et ses tentatives de se dégagés le démontrait. Il devait accomplir quelque chose. Mais fatigué comme il était, il ne pouvait pas faire grand chose, surtout pas partir seul. Il n'en aurait pas été question. Astriel s'arrêta de marcher, soutenant toujours son compagnon. Il se dégagea et le prit par les épaules.

- Bon écoute, je sais que tu dois faire quelque chose, que ça doit être vraiment important, mais là, le plus important c'est de te reposer un minimum d'accord ! Et je ne plaisante pas ! Si tu ne veux pas plus de séquelle, écoute moi et laisse toi faire. On parlera après t'être réveillé, à tête reposée. Sinon tu va faire n'importe quoi, et en plus regarde toi tu es incapable d'aller bien loin tout seul.

Astriel lui adressait un regard dur, il ne lui permettrait jamais de partir comme ça. Et il entendait bien faire passer le message à l'esprit confus de Sephi.

- Aller on y va. Et maugréer ne servira à rien. Fait pas ton gamin.

Ils reprirent la route, passèrent par un certain nombre de ruelles plus ou moins grandes et éclairées. Un peu plus d'une quinzaine de minutes plus tard, mais sans doute un temps sans fin pour l'elfe, ils s'arrêtèrent devant un porche. Puis reprirent leur chemin en empruntant un long corridor qui s'aboucha sur une petite place, d'un côté se tenait un jardin laissé à lui même, de l'autre une petite cabane en bois massif. En face une lourde porte en bois se tenait devant eux. Astriel frappa plusieurs fois suivant un rythme bien précis. La porte s'ouvrit sans qu'une personne vienne ouvrir le petit clapet. Ils rentrèrent.

- Orionnil, j'espère que t'as un lit de libre en plus pour ce soir.

Pas de réponse, Astriel aida Sephi à monter les escalier, ce qui ne fut pas une mince affaire. Il l'emmena dans une chambre, modeste, un simple lit avec couverture, une étagère, une lampe à huile et un petit tabouret desservaient la pièce. Sephi s'allongea, Astriel entendit un grognement et descendit discuter promptement à Orionnil pour lui expliquer la situation...

L'elfe dormit quelque peu, d'un sommeil troublé. Voyageant inlassablement dans son passée.
Trouvant enfin, le doux repos de morphée il s'y enfonca.
Se ressourçant corps et âme pour la suite.

A son réveil, ses rêves étaient encore présent dans son esprit, enfin il savait tout ce qu'il avait à savoir.
Le lieu lui paraissait étrange, où donc était-il ?
Astriel, l'aidant, une maison, un ami. Lentement il se remémora l'histoire.
Personne autour de lui, l'elfe se sentait perdus dans cet endroit, où donc était le gardien astriel.

Astriel ?

La voix de l'elfe résonnait dans la pièce, plus forte que la veille, il retrouvait lentement ses esprit et sa force, pour un temps cours. 9 jours, il ne lui en restait que 9.

Aucun signe de vie, aucun bruit sinon le grincement des planches de bois sous le poids pourtant léger de l'elfe. L'endroit paraissait vide. Puis un bruit d'implosion éclata tel un coup de tonnerre, suivit de plusieurs craquements sinistres, la maison trembla légèrement sous la violence du choc. Une odeur de brûlé commença à titiller les narines sensibles de l'elfe dont l'ouïe était encore douloureuse.

Puis un grognement se fit entendre dans une langue que l'elfe ne connaissait pas, on aurait dit que quelqu'un jurait comme pas permit.

- Heu heu, vient, descend jeune elfe...en tiraa nimessa ! si tu as faim, kina kila mas ! Gnnnn.....

* crac *

- Netzimaa....

La créature était au moins aussi grande que lui, de peau bleu-turquoise, de nombreuses rides parcouraient son visage uniquement dont les yeux sans pupille ni iris luisaient d'un jaune étrange. Il jeta un tuyau dans un coin de la pièce qui devait sans doute etre la cuisine vu les ustensiles et l'ameublement et se saisit d'un torchon de sa grosse main à trois doigts.

- Ne fait pas attention au bordel, c'était pire hier soir, j'ai un peu ranger, et désolé pour le dérangement, le mixineur phasique n'a pas aimé la bière. C'est fragile ces machin là, sur ma planère on en fait des plus résistant, mais avec le matos qu'on peut se dégoter ici, c'est même pas la peine d'espérer avoir des engins très fiables...mais si tu as faim va voir dans le frgo, il doit avoir des trucs à grignoter. Ah oui, je m'appelle Orionnil, en tarau aduun visiteur, et connaisseur de l'emplumé, humble protoss, je ne pense pas que tu dois connaître mon espèce. Il ne devrait pas tardé d'ailleurs celui-là. Il avait des choses importantes à faire, je sais pas trop quoi.

Il alla vers l'établit de cuisine, se saisit d'une poignée de légume qu'il aligna soigneusement et de son brassard métallique sortit une lame psionique. En quelques gestes, le tout était découpé en petits morceaux qu'il entreprit de redécouper en plus petits morceaux.

Remit de sa surprise en voyant l'étrange individu l'elfe s'assit calmement à la table.

J'attendrais juste le retour de l'emplumé. Tant qu'il ne traine pas trop.
Et non avant ce matin, je n'avais jamais vu quelqu'un vous ressemblant.
Bien étrange personne. Sans vouloir vous offenser, d'où êtes vous originaire ?

L'elfe était subjugué par la créature humanoïde devant lui. Intrigué comme le serait n'importe qui.
Et puis quitte a attendre le gardien de l'arène, autant apprendre davantage sur cet individu.

Tout en poursuivant sa cuisine, il jeta un regard étrange sur l'elfe.

- Assez loin pour que la distance de ce monde au mien te paraisse impossible à appréhender. Je ne pense pas que tu connaisses. Mais je n'ai plus d'origine, elle s'appelait Aiür mais elle a disparut, rasé par une autre espèce qu'il ne vaut mieux pas rencontrer.

Il entreprit de mettre tous les morceaux de légumes dans une marmite dans laquelle l'eau commençait à bouillir grâce au foyer qui rougeoyait de bon coeur.

- Et toi, tu m'as l'air perdu. Egaré dans ton propre monde, apeuré par quelque chose. Ton histoire ne dois pas être pleine de joie vu ton regard.

Aiür, un bien jolie nom.
Mon Histoire, n'est pas tout simplement. Ou pas complète.
Ainsi toute joe ou peine la fuit.
Et apeuré, non. Anxieux oui. Les amis peuvent parfois en nous aidant nous envoyer dans les ténèbres le splus profondes.

A ces mots, l'elfe se tue. Se prenant la tête dans les mains, il se ressassait en continue les dernières paroles de son confrère. Elles seules et ses souvenirs semblaient clairement distinct. le reste n'était qu'une brume qui passait et repassait devant ses yeux.

Ne sais tu pas quand il reviendra ? A moins que toi ne puisses m'aider.

Le visage de l'elfe semblait terne, ses yeux luisant de désespoir devant sa position.

- ça dépend de quelle aide tu as besoin. Pour ma part, si tu as besoin d'un coup de pouce pour la mécanique, physique ou quantique, sur la construction d'une petite machine volante ou d'un vaisseau. Un peu de métal, de l'élément zéro et des circuit électroniques et je construis un vrai vaisseau de guerre. Si tu cherche une bonne recette de cuisine ou un tuyau sur le raisonnement et le mécanisme psychique des créatures des bordures extérieures, je peux t'aider. Mais demande toujours, je pourrais peux être trouver quelqu'un qui lui pourrait t'aider.

Tout en discutant avec l'elfe, il piochait différentes herbes et épices qui paraissaient pour certaines inconnues aux connaissances de son invité. La soupe bouillait tranquillement, un soudain jet de vapeur tel une quinte de toux, émana du bouillon. Un odeur imprégnée d'épices emplit la pièce.

- Mais je ne pense pas qu'il va tardé, il m'a signifié qu'il serait là pour le midi, et il est bientôt l'heure. Tu sait un chat pour le moment du repas, c'est très ponctuel contrairement au reste du temps.

L'odeur piqueta légèrement le nez de l'elfe, l'emplissant de savantes senteurs.
Tout en discutant avec le curieux être l'elfe, évacuait quelques peu la tension qui l'habitait.

Ta soupe sent rudement bon en tout cas. Ta cuisine ferait-elle parties des différentes choses que ce chat adore dans le coin ?
M'aider, je crains que non, à moins qu'en folie tu te débrouille ...

Sur ces paroles, l'elfe se replongea dans l'amertume de ses pensées. Cherchant de son côté une solution à son problème.

- Merci. Et il paraît que c'est mangeable en plus. C'est en effet l'une des raison pour laquelle l'emplumé vient par ici, non pas qu'il cuisine si mal que ça, mais que c'est un gros feignant sélectivement parlant.

Il mijota la soupe afin de bien mélanger le tout, de dissocier pour associer les différentes saveurs et en créer de nouvelles.

- En folie, oui, mais pas ceux de ton espèce. Il fit la mou, se boudant à lui même, puis retrouver son regard concentrer. Le temps est un de mes défaut, sur ce monde, je n'ai pas encore eut le temps de me pencher sur les cultures elfiques, naines, lutines, dragonières, et autres races communes par ici. A vrai dire, je pourrais, si je ne m'adonnais pas à plusieurs problèmes arythmético-logarythmique de physique spatio-temporelle. ça prend un temps que j'ai bien trop sous-estimé. Cependant dans un petit cycle ter-sol, je pourrais t'être utile. Et je ne vais pas m'avancer dans un complexe psychique en inconnue absolue, je ne saurais en qualifier ni quantifier les effets, positifs ou négatifs. Autant essayer de s'attaquer aux relations inter-univers et inter-planaires sans connaître le principe de causalité parallèle.

Un instant plus tard, et alors qu'Oniorril se proposait à trouver une solution subsidiaire au problème de l'elfe, qui d'ailleurs ne comprenait pas un mot du jargon technique du Protoss et ne l'aidait en rien à se sentir mieux, la porte de derrière s'ouvrit avec fracas. Astriel, tout trempé du déluge qui s'acharnait dehors, avait les traits tirés et ses yeux fustigeaient une sombre colère. Il ferma la porte avec plus d'attention, et fit irruption dans la cuisine.

- Orionnil, quand tu installe des pièges à gros rats dehors, non loin de ton palier, s'il te plaît, indique le moi.
- Un détail que j'avais omit, mais je pensais que tu l'aurais remarqué, tu as perdu en analyse, ce n'est pas une bonne chose, je peux te prévoir des cours de remise en forme si tu...

L'ange coupa nette la proposition du protoss

- Non merci ça ira, et mes sens vont très bien, c'est juste que je ne te pensais pas si accro à ces bestioles pour essayer de les coincer devant ta porte.
- Question d'efficacité, ils passent juste devant la porte la nuit, et sont de parfaits sujet d'expertises et d'expériences. Mais je suis très sérieux, tu as une baisse d'analyse prédatorienne, pour un félin de ton espèce, c'est très mauvais, analysa Orionnil avec un réel ton d'inquiétude dans sa voix.
- Merci de cette inquiétude fort louable. On en reparlera.

L'ange n'était pas d'humeur à parler d'un tel sujet. Il alla se cala sur le rebord de la table, fit un grand soupir et posa son capuchon dégoulinant sur la chaise qui se trouvait à portée de bras. Il tourna son regard vers l'elfe.

- Désolé d'avance. Bon, je pense que nous devons nous expliquez pour clarifiez la situation.

Il lui proposa de s'assoir.

- Je t'en prie. Dis moi, qu'est-ce que tu faisais, dans un tel état, hier soir dans une ruelle de cette ville ?
- Un peu de thé ?
- Volontiers, merci.
- Quelques minutes le temps de préparer.

L'elfe soupira, se tourna vers astriel commençant son récit.

L'état d'hier, est du à la folie de l'hôte indésirable de mon confère.
Étant rentré dans ce qu'il considère comme son monde : l'Onirie.
Mon seul but, était d'avoir accès à mes souvenirs oubliés, Retrouver quelques bribes des traces de mon passée.
Et voulant m'aider, ce fou m'a imprégné de sa folie.
Dix jours avant de le devenir, et tout cela pour quelques souvenir.
J'ai donc besoin d'aide, me soigner de cette folie ou l'enfermer.

L'elfe se replongea sur sa tasse de thé se perdant dans les volutes de fumée.

Ecoutant l'histoire de Seph', l'ange finit par froncer les sourcils. Il prit une gorgée de son thé encore brûlant et se maudit d'en avoir prit autant sans en juger sa température. Le liquide lui brûla l'oesophage jusqu'à l'estomac. La gorge douloureuse, il reposa la tasse, le visage rouge.

- Hum. Il y a plusieurs choses que je ne saisis pas. Ton confrère, qui est-ce ? Ah oui, et, qu'est-ce que l'Onirie ? Une sorte de monde des rêves ? Ou quelque chose comme ça ? Le nom est assez explicite, mais ça n'a peut être pas de rapport.

L'ange était intrigué par le récit de l'elfe. Il devait en savoir plus pour trouver et tenter quoique ce soit avec Seph'.

Orionnyl s'absenta sans mot dire, laissant la soupe reposer.

L'elfe soupira.

Mon confrère, l'âme sombre de ce monde. Teysa.
L'onirie n'est autre que le royaume des rêves, chaque rêves ou souvenir y est stockée et y vit à sa manière. Rare sont ceux qui en ont l'accès.
En savoir plus, ce que je peux je te le dirais.

L'elfe posa son regard sur la soupe qui cuisait lentement. sans Orionyll, ils semblait inadpté au milieu.
Seul l'être bleuté s'adaptait à sa maison.

Le regard d'Astriel changea, il parut surprit en premier lieu, et son visage se fit plus sombre. Ce froncement de sourcil n'était pas de bon augure. Orionnyl reparut avec quelques buchettes qu'il posa dans un panier situé près du foyer. Il en profita pour ravivé les flammes qui dansèrent de joie de recevoir les bouffées d'oxygène que leur envoyait le souffleur. Il plaça deux buchettes avec précaution et se saisit d'une pince en fonte pour trifouiller le foyer afin d'assurer une répartition homogène des flammes autour de la marmite dont le contenu gargouillait joyeusement en réponse aux crépitements incandescents.

- Il ne m'avait jamais dit qu'il s'était octroyer le royaume des rêves, enfin son royaume des rêves. Je ne pensais d'ailleurs pas qu'il y en avait plusieurs, mais le fait qu'il soit "roi" de l'"onirie" c'est bien ça ? Enfin ce n'est pas là le problème. Donc si je comprends bien, tu avais besoin de retrouver d'anciens souvenir, et il t'a proposer d'y accéder en passant par son royaume. Vous vous êtes disputés d'une manière ou d'une autre, et il a finit par te "maudire" en quelque sorte. Et tu n'a qu'une poignée de jours pour trouver une solution. J'ai raison ?

Orionnyl ayant finit son travail, tira une chaise à côté de l'ange et s'assit en silence tout en se servant une tasse de thé. Il s'en saisit, percevant la chaleur brûlante qui s'en dégageait et s'en délectait. Il ne faisait pas chaud dehors. Mais il ne prononça aucun mot et ne semblait pas se soucier de leur conversation, du moins son expression ne permettait pas de le savoir.

- Comment ça s'est passé ? Il t'as dit quelque chose de précis ? ça pourrait nous éclairer pour trouver une solution, le mieux serait que tu me raconte tout ce qui s'est passé si tu veux bien. En détail. Et je pense que je peux t'aider.

L'elfe se remémora douloureusement ses souvenirs.

Une entité intérieur prit possession de lui, quand j'ai refusé son aide en partie.
Je lui ai juste demandé de m'aider à retrouvé mes souvenirs. Il voulait me suivre après.
A ce moment il c'est mit en colère.
j'ai, j'ai vu son passée par image, du sang, de la violence, de la tristesse.
Puis, puis ...

Sa voix se brisa un instant, il reprit son souffle.

L'entité, elle est maléfique mauvaise. Une immense brume nous a entouré.
Je suis parti dedans le laissant seul, devant le choix de me suivre ou non.
Il accepta de m'aider en me disant que le prix sera élevé.
Il c'ets multiplier, est entrée en moi comme un ouragan, brisant toute les portes intérieur de mon âme.
D'ici dix jour, la folie qu'il y a créé l'habitera entièrement ...

Une unique larme perla des yeux de l'elfe, montra son désespoir.

Je ne me souviens de rien d'autre ... Me le remémorer est si dur ...

Astriel l'avait écouté en silence, d'un regard compatissant et qui lui intimait à poursuivre son histoire. Il aurait d'ailleurs cru que l'elfe aurait plus de chose à dire, mais son séjour dans ce monde des rêves l'avait malheureusement un peu trop secoué pour qu'il se souvienne de tout. En y réfléchissant ,parcourir consciemment l'onirie n'était pas une partie de plaisir à moins d'avoir le luxe de nagé dans un océan de doux sentiments, sans bulle de cauchemar.

Il était clair que la source de son état était cette "entité" maléfique qui avait prit possession de Teysa. L'ange se demandait si c'était ce qu'il avait ressentit chez l'ange déchu lors de leur dernier combat. Probable. Sinon, cet esprit maléfique devait être particulièrement vicieux et puissant pour avoir percer une faille chez son confrère obscur. Il y avait encore trop d'inconnues, trop de possibilités, Astriel n'aimait pas cela. Cela devait caché quelque chose de plus sombre, de plus profond dans l'histoire. Si Teysa voulait l'aider pour ensuite se débiner et finalement retourner une fois de plus sa chemise...soit Seph avait commit une grave erreur de sa part, un affront que peut être seul Teysa pouvait comprendre. L'autre solution était plus inquiétante.

Il était par contre clair qu'il n'y était pas aller de main morte. En ouvrant toute les portes closes de son esprit, l'elfe devait se sentir englué dans une marée de souvenir se mélangeant telle une cacophonie assourdissante pour son esprit. Et s'il n'en montrait rien pour l'instant, l'effet deviendrait de plus en plus fort jusqu'à ce qu'il soit lui même submerger par sa vie, ses souvenirs. Il n'était pas question de le laisser sombrer vers un tel sort, peu enviable.
L'ange connaissait assez de chose sur la chose, et expliqua se qui lui arrivait. Orionnyl resservit une tasse de thé à Astriel, et se resservit lui-même, n'en proposant pas à Seph qui n'avait pas commencé le sien.

- Il est urgent que je barricade à défaut de vérouiller quelques portes clés pour que les effets indésirables ne s'amplifient pas trop vite. Si dans une dizaine de jours tu ne pourras plus en arrière, ça permettra de t'aider à lutter contre ce flot anarchique de pensées. ça t'épargnera de trop gros maux de têtes, des hallucinations, et des bourdonnements dans les oreilles, sans parler des vertiges, nausées et j'en passe.

L'ange bu son deuxième thé d'un très.

- Je vais laisser de côté mes affaires personnelles pour t'aider.

* en espérant qu'elles n'interfèrent pas..sans quoi...*

Il lui adressa un regard plein d'assurance et de détermination, oui il pouvait bien lui apporter son aide le temps de régler son histoire et il reprendrait ses recherches plus tard. Le laisser mourir ainsi ou même ne pas lui offrir son aide aurait été impardonnable, malgré tout il avait toujours quelques grands principes. Ce qui le rassura.

- Si tu accepte mon aide, lui proposa-t-il, après s'être levé. il lui tendait une main qui ne demandait qu'à être serrée, peut être un peu trop solennel, mais il y tenait.

L’elfe sourit à ces paroles. Astriel savait rassuré les gens, leur donnant confiance.
Un instant durant, il se perdit à contempler la main, avant de la saisir.
Un léger sourire apparut sur la figure de Sephi, il attrapa sa tasse et goûta le délicieux breuvage.

- Merci de m’aider, je me sentais quelque peu perdus. Cependant, j’aimerais rejoindre ou envoyer chercher un ami si cela ne t’ennuie. Sa présence sera précieuse pour moi.

Une étincelle passa dans les yeux de l’elfe. Astriel se plongea dans sa réflexion. Il n’avait visiblement pas envie d’amener un autre étranger ici.

- Allons à sa rencontre alors, Orionnyl, merci de nous avoir accueillit.
- C'est toujours un plaisir partagé.
- Tu restes dans les parages dans les prochains jours.
- Ici, quelques jours, mais je reste toujours joignable.
- Hum, je pense que nous aurons peut être besoin de toi.
- Il te suffira de me contacter.
- Merci.

Astriel s'approcha de Seph, prit appuie sur le rebord de la table et se pencha vers lui.

- Mais avant que nous partions rejoindre ta connaissance, laisse moi posé quelques barrières dans ton esprit.

L’elfe le regarda lentement. Il acquiesça d’un signe de tête.

Que vas tu faire ? Qu’as tu besoin que je fasse pour cela ?
Ne m’y connaissant pas du tout, tu devras me guider.

L’elfe regardait l’ange d’un air interrogateur. Puis se tourna vers Orionnyl.

Merci de m’avoir accueillis sous ton toit. Si tu as besoin un jour, n’hésite pas.

Orionnyl hocha la tête.

- Mon esprit va aller à la rencontre du tien, tu vas sortir comme une sorte de poussée, de pression. Il va falloir que tu laisse mon aura, mon esprit ou ma magie ou peut importe le nom. Mais tu auras l'impression de te faire violer l'esprit, surtout si tu résistes. ça pourras te donner la chair de poule, des nausées, l'envie de vomir ou plein d'autres sensations. Je m'arrangerais comme je peux pour que ça ne soit pas douloureux, mais vu ton état ça risque d'être malgré tout très désagréable. D'habitude, ça peut donner des sensations extraordinaire mais là...Tu es près à subir cela ?

Sephi regarda son compagnon, acquiescent légèrement de la tête :

Fais donc, si cela peut m'éviter une douleur continuelle dans les années à venir. J'essaierais de ne t'opposer aucune résistance.

Garde les yeux ouverts et regarde les miens, ces derniers mots résonnèrent alors que ses iris prirent une légère teinte dorée surnaturelle avant de retrouver leur bleu-jade habituel. Mais ses yeux gardèrent leur intensité, pour même augmentée jusqu'à ce qu'ils deviennent de véritables source de lumière.

Puis l'elfe sentit un frisson le parcourir lorsque l'essence de l'ange prit doucement le contact avec le sien.
Le frisson s'insinua lentement le long de son corps, l'elfe respirait calmement, cherchant à se détendre le plus possible, s'adaptant doucement à l'essence de l'ange.

L'ange s'insinua progressivement dans l'essence de l'elfe, la sensation n'était pas douloureuse, mais il avait nettement l'impression de se sentir disséquer de l’intérieur, sans méchanceté, mais ce voyeurisme était vraiment déconvenant. Il lui intima de se calmer, de penser à une chose qui le réconfortait, toujours en fixant ses yeux.

Que vois tu ?

Que vois je ? Deux yeux luminescent au cœur d'un visage. Un filament d'essence qui se glisse en moi.

L'elfe s'habituait avec difficulté à cette présence, l'impression d'être fouillé de l'intérieur lui déplaisait, pour le moment il subissait calmement, et restait décontracté.
L'ange émit un petit rire discret à la réponse de l'elfe.

Très observateur, mais plus encore ? Et sais-tu ce que j'ai dans ma main gauche ?

Tout en disant ceci, il posa sa main droite sur le front de l'elfe, sa paume était chaude et apaisante.

Dans ta main gauche ? Je ne sais pas, celle ci n'étant pas visible.

La chaleur de la main, apaisa l'elfe, le détendit un peu plus. Il se forçait à se concentrer sur les yeux d'Astriel, garder un seul point de repère, ne pensez plus qu'à cela et oubliez l'environnement extérieur

Puis l'ange entreprit l'instauration des barrières, il usa de l'essence même de l'elfe pour élaborer un sceau en la manipulant avec dextérité. Et dans le même temps, un douleur de déchirement vrilla son esprit. Astriel raffermit sa prise au front de l'elfe et l'obligea à ne pas bouger de trop. Il poursuivit son travail et la douleur s'estompa progressivement pour soudainement reprendre violemment telle une série de vague s'écrasant contre le rivage qui se retirait pour laisser la suivante.

Il sentait par delà la douleur une sorte de confinement qui se dessinait peu à peu, liant progressivement ses pensés refoulées et le lourd passé qu'il possédait désormais.

Tu ne sais toujours pas ce que j'ai dans ma main gauche ? sa question avait un ton plus autoritaire, ou était-ce la douleur qui lui donnait l'impression que l'ange forçait la voix et paraissait plus menaçant.

La voix de l'ange semblait plus menaçante, comme surfant sur les vagues de douleurs qui l'assaillait. Une multitude d'attaque qui affaiblissait lentement Sephi.

Je ne vois pas, hors la douleur que tu m'envoies, quelque chose de pas naturel autrement ?

L'elfe se forçait à fixer les yeux, repoussant les crises de violence qui l'assaillait tant bien que mal.

L'ange utilisa un petit fragment de sa propre essence comme ciment de l'engrenage complexe des jeux de barrière qu'il venait de réaliser. Cet alliage essentiel impliquait plusieurs choses qu'il expliquerait à l'elfe. Mais celui-ci pouvait déjà deviner une chose, de manière infime il pouvait savoir où se trouvait l'ange, il pouvait le ressentir, et même en savoir un peut plus. L'ange n'aimait pas ça, mais il se devait de le faire.

Une autre chose était que la douleur qui s'empara de l'elfe au moment précis où son essence et celle de l'ange fusionna dans la barrière psychique fut tout aussi mutuelle qu'insupportable. Astriel lui, manqua de s'évanouir sur le coup, et faillit lâcher prise alors qu'il hurlait intérieurement à Sephi de s'accrocher.

L’elfe ressentait une douleur insupportable, il commençait à s’évanouir, la voix d’Astriel lui semblant plus lointaine qu’autre chose. Une seule chose restait présente dans son esprit torturé, ces deux yeux luminescent.
Comme un rappel, un avertissement. Surpassant la douleur, haletant légèrement, l’elfe réussit à traverser la douleur causé par cette fusion.

Astriel lâcha son étreinte et s'effaça de l'essence de Sephi telle une vague se retirant du bord de la plage. La tâche n'avait guère été facile mais elle en valait la peine. L'endiguement de ses souvenirs calmerait la douleur lancinante qui menaçait l'elfe de se briser en éclats écarlates. Cependant ce verrou psychique ne serait d'aucune utilité s'il venait à vouloir la briser de lui même ou si ses flux émotionnels tendraient à le submeger. L'ange souffla et relâcha ses muscles contractés par la douleur qu'ils avaient ressentit tout deux.

- Voilà qui est fait, ça devrait être supportable pour toi dorénavant, sauf si tu te retrouve submerger par tes émotions.

Il se leva et prit sa veste et son sac dans lequel il déposa plusieurs affaires. Il hêla le propriétaire de la petite demeure et échange#00bfffa quelques mots avec lui pour revenir vers l'elfe.

- Tu reprends peu à peu tes esprits ?

Astriel sortit un petit appareil et un hologramme s'afficha, il le passa brièvement et d'un geste le long du corps de Sephi. L'hologramme afficha de nombreuses données qui échappèrent pour beaucoup à l'elfe, la raison étant qu'il ne reconnaissait pas du tout les inscriptions utilisées. L'ange rangea son outil.

- Tu es stable aussi bien physiquement, mentalement qu'au niveau de tes flux d'essence et d'énergie. C'est bon signe. Il prit le temps d'une pause. Tu dois ressentir une certaine gêne. Comme si quelqu'un t'épiais constamment, comme si je te toisais sans répit. C'est un lien qui s'est créé au moment où j'ai utilisé un peu de mon essence pour verrouiller tes souvenirs et une partie de ton âme, de ton être. La sensation va vite disparaître ne t'en fait pas, l'esprit est assez ouvert pour s'accommoder de ce genre de voyeurisme passif. On a bien accepter d'être filmé par des caméras non ? Ici c'est un peu la même chose sauf que c'est plus intime. Mais ce n'est qu'une impression.

Il invita Sephi à se lever et partir discrètement. Dehors, il suivit l'elfe qui connaissait mieux leur destination que lui. Il en profita pour parler, faisant attention à ne pas parler trop fort.

- Pour revenir à ce lien, cela signifie plusieurs choses. Primo, nous savons mutuellement où se trouve globalement l'autre, d'autant mieux si nous connaissons bien l'endroit. Deusio, nous pouvons ressentir l'état d'esprit de l'autre dans une certaine mesure quelque soit la distance qui nous sépare. Tersio, nous pouvons discuter par télépathie jusqu'à une certaine distance, que je ne connais pas. Et si il existe d'autres détails, je ne les connais pas encore. Je connais que la théorie pour ce genre de « chirurgie spirituelle ». Ah oui, dernier point, ça ne m'enchante pas plus que toi.

Sa dernière phrase était froide et contrariée. L'ange avait ses raisons et même si il s'en voulait, il ne désirait pas non plus cacher cet aspect des choses : il aurait aimé tomber sur une personne moins proche pour ne pas avoir à intervenir. Le cours des évènements devinrent flous dans son esprit et son objectif tendait à s'éloigner. La frustration laissa peu à peu place à une certaine lassitude qu'il ne s'expliqua pas.

Une sorte de lien psychique, il était décidément bien partit sur le chemin de la folie.
L'elfe s'en voulait d'avoir voulu tant approcher son confrère, il lui infligeait une terrible malédiction et sans Astriel, qui sait ce qu'il serait devenu.
Cependant, l'intervention de l'ange le gênait quelque peu encore, cette sensation ne lui plaisait pas.
Impossible de passer outre, Sephi s'en dégagea, tourna la tête vers l'ange et l'invita à le suivre dans les ruelles.

Nous allons vers le port, cette sensation ne s'en ira donc jamais n'est ce pas ?
Être observer en continue, c'est dur pour quelqu'un de solitaire. Mais la distance de ce lien sera éprouvé sous peu, je partirais bientôt pour une longue période.

L'elfe se dirigea dans les ruelles approchant petit à petit des auberges. Il se dirigea vers l'une d'elle.
Sur la terrasse, un nain fumait une pipe bourré semblant attendre impatiemment quelqu'un.
Sephi sourit à sa vue, il l'avait attendue.

Nous sommes arrivés, je risque peut être d'avoir besoin de toi encore un peu. Le temps que mon ami me fixe le tout dans un sceau, qui renforcera ce que tu as déjà fait. Mais en cas de problème il ne pourrait rien faire ...
Peux tu rester ? Car je vois bien que je t'ai retardé, peut être auras tu besoin d'aide aussi ?

L'ange suivit l'elfe dans les ruelles où peu d'âmes passaient. Sa remarque le fit sourire, il ne s'en inquiéterait pas plus que ça dans quelques jours. Et c'était bien là un menu détail parmi tant d'autres.

- Oui et non. Tu finiras par t'y habituer à force à ne plus y faire attention. Puis cela deviendra naturel. De plus c'est de l'observation mutuel, alors dis toi que c'est pareil pour nous deux. De toute manière, tu apprendras bien vite à ne plus y songer à ne percevoir que les changements de sensations et de capter la détresse, la tristesse, un changement brusque d'émotions, etc...Là tu le ressens fortement car ceci et nouveau et nous sommes côte à côte. C'est normal. Avec la distance et sans la vision physique de l'autre, la sensation n'est plus qu'un murmure que tu sauras écouter à bon escient.

Ils arrivèrent devant une auberge et s'arrêtèrent en face d'un nain dont la patience semblait être déjà bien éprouvée.
Les nains n'étaient de toute façon pas connus pour leur grande patience.

- Un nain. Etonnant. Je me demande quelle est l'étendue de ses connaissances en matière de sceaux.

Il adressa un sourire respectable au barbu puis murmura à l'oreille de son compagnon.

- Avec un peu d'entrainement nous pourrons même s'échanger quelques paroles par télépathie, mais ce n'est pas pour aujourd'hui. Et tu es sûr qu'il s'y connais vraiment ? Je suis surprit que tu demandes l'aide d'un nain.

» Une vie de choix ?