Espoir

Une petite lueur tout au fond de mon cœur
Une fleur qui s’ouvre et éclaire ma vie
Quand tout est froid, triste, il est là me sourit
Je le ressens partout, aperçu de bonheur

Simple graine qui germe au fond de l’âme mortelle
Jeune pousse taillée, certaines fois, trop tôt
Il naît, vit et meurt et renaît aussitôt
Il est toujours présent, infime et immortel

Tel le phœnix survit et revient en nos âmes
Défiant raisonnement, logique autant que larmes
Un oiseau, un sourire, là perle l’envie

Un rien qui fait le tout, qui chasse les horreurs
Sentiment qui efface le silence, la peur
La vie est dans l’espoir, l’espoir est dans la vie.

Critique promise...

Citation :

Une petite lueur tout au fond de mon cœur
Une fleur qui s’ouvre et éclaire ma vie
Quand tout est froid, triste, il est là me sourit
Je le ressens partout, aperçu de bonheur

Je ne parlerais pas de césures et autres choses qui restent pour moi inconnues dans la poésie, mais je vais tout de même tenter de commenter au mieux ton poême et d'y apporter un critique qui, j'éspère, te fera avancer. Dans la première strophe, on remarque que tu coupe en deux tes vers plus ou moins au milieu, malheureusement le troisième ver est coupé deux fois, ce qui change le rythme donné et démoli du coup la structure de la lecture.

Citation :

Simple graine qui germe au fond de l’âme mortelle
Jeune pousse taillée, certaines fois, trop tôt
Il naît, vit et meurt et renaît aussitôt
Il est toujours présent, infime et immortel

Nouveau probleme quant à tes coupures. Le premier ver se lit d'une traite tandis que les trois suivants son hachés en trois parties distinctes (Et oui, la virgule donne un souffle et certains "et" aussi comme le second du troisième ver.).

Citation :

Tel le phœnix survit et revient en nos âmes
Défiant raisonnement, logique autant que larmes
Un oiseau, un sourire, là perle l’envie

Alors le premier ver ne me va pas du tout, je comprends bien ce que tu veux dire, mais l'agencement de phoenix et survit ne passe pas à mon oreille, pour moi, il manque un pronom. Le troisième ver est aussi à faire grincer les dents. En effet, tu l'as tellement haché qu'il enlève toute facilité de lecture et contrecarre tous les effets de douceurs voulus par le sens. Car le "là" implique en fait une virgule car il agit comme "Soudain, ..." ou "A la ferme, ...". J'ai peur de dire des bêtises mais je suis persuadé des mes dires du moins.

Citation :

Un rien qui fait le tout, qui chasse les horreurs
Sentiment qui efface le silence, la peur
La vie est dans l’espoir, l’espoir est dans la vie.

Ultime strophe et ultime problème de coupure. Au pifomètre, je dirais que tu as imposé un souffle au milieu de chacun de tes vers. Mais le second ver a été emputé d'un bout. J'explique par un ch'tit shéma:

ta ta ta ta ta / ta ta ta ta ta
ta ta ta ta ta / ta ta
ta ta ta ta ta / ta ta ta ta ta


Autrement, on remarque pas mal les images utilisées, réutilisées, usées et abusées de tous. (la lueur dans le coeur est vieille comme le monde au moins!) (la fleur qui s'ouvre et qui éclaire, renvoie à la lueur, trop usité par nos contemporains et nos ancetres) (la graine qui pousse) (le phoenix qui renait).
Et juste une dernière remarque sur le dernier ver, dommage d'utiliser pour clore un poême une phrase aussi facile, passe partout et peu recherchée. Le dernier ver est comme la dernière goutte d'un cocktail, si elle est mauvaise ou banale, on ne gardera une mauvaise impression. Alors soigne le, bichonne le. je sais que c'était tentant, voire agréable à écrire, mais à la lecture ça fait pas mal bâteau.

Voilà, je t'avais promis un commentaire, je te le donne. Et en plus je paraîs super sévère. Mais en fait c'est parce que je tiens à garder les compliments pour la fin. Tu parles d'un sujet qui reste important et que certains oublient ou abandonnent, mais je te suis reconnaissant de l'aborder. Tu l'amélioreras, ça je n'en doute pas, tu t'amélioreras, ça je te le souhaite, tu nous éblouiras, ça c'est ce que je t'impose. :heart:

Plein d'encouragements, ces critiques sont là pour te servir.