- Avis:
petit dialogue poétique entre aikoh et moi
Défi
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Mon pauvre, tu vas te noyer en moi...
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Dans les ténèbres de tes pupilles ?
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Tout à fait.
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Je vais y ajouter le reflet de l'océan, ce sera magnifique
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Hoooo comme c'est poétique...
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Et face à cette lumière, tout petit papillon, tu te brûleras les ailes, mais nous nous envolerons, portés haut dans les airs, jusqu'aux portes d'Avalon.
(prononcé en français moche)
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Nous nous regarderons, droit dans les yeux, je me noierai dans leurs beauté si bleu. Et à cet instant, tout deux, nous nous enflammerons...
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Ça fait battre mon cœur, si vieux, si endormi, d'une flamboyante jeunesse que je pensais perdue.
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Ça fait voler mon âme, si lourde auparavant, et si je vois mes larmes, ce sera de l'enjouement.
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Je me fissure et me brise, face à ta fragilité, mais c'est ta force cachée, qui plus cruelle encore me perce comme une pointe, aux dents trop recourbées pour pouvoir me l'ôter, sans d'atroces douleurs.
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Ma colère me consume, cette soif de voir voler tes plumes, parce que tu joues, vil carnassier, et je m'endors comme un chat. Tu es gentil et j'aime tant ça, la courtoisie ne t'effraies pas. Le mieux? Jouer avec toi... Notre rivalités me perdra!
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Mon âme explose alors, du bonheur bien trop rare, d'avoir en face de moi, adversaire si noble, un cœur si hardi, si prompte à défier. Étoufferas-tu ma convoitise de posséder âme si pure, pour céder à l'appel du duel que tu m'imposes ? Seule façon pour moi d'exister à tes yeux. Mais j'en suis si joyeux que je double d'ardeur. Car si l'amour fugace, d'une seconde s'enfuie, une amitié rivale jamais ne se perdra.
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Cette amitié devient une loi, un jeu, un défi sans fin ni roi. Cette explosion de douceur, cette gentillesse dans ton cœur, m'ouvre à toi et je me sens pleine de joie! Tu es comme un démon désireux et sournois, et pour cela, tu ne gagnera pas! Mais si tu crois que c'est la seule façon d'exister à mes yeux, et si tu pense que le jeux en vaut la chandelle, tu es un idiot qui s'imagine qu'un simple duel, peut tout changer aux yeux d'une demoiselle...
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Qui y a t-il de plus cruel, ou de plus délicieux qu'un jeu sans autre fin que d'être jeté, seul, dans un abîme de désespoir ? Pourquoi l'homme et la femme, depuis la nuit des temps, n'ont d'autres plaisirs que le tourment ? Serait-il possible que le bonheur effraie ? Serait-il possible que la douleur grandit ? Puis, comme une renaissance, nous durcissons nos cœurs et le bonheur revient. Enfin, comme deux égaux nous nous contemplerons et nous verrons alors que nous sommes semblables. La complainte cessera, de même que la douleur, et nous gambaderons, vêtu de l'insouciance vers de nouveaux défis, mais toujours ensemble, et plus jamais tout seul.
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L'insouciance n'existera plus, il y aura toi, moi, nos jeux si mystérieux... Nous serons mis à nus par notre rapport incongru, serons nous plus heureux? serons nous malchanceux ? Car à jeu dangereux, la limite n'est pas viable même à nous deux...
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Si limite il y a iront nous la franchir ?
Si le jeu continue, faudra t-il s'abstenir ?
La toile du futur, à jamais s'épaissit.
Les fils du destin sans arrêt se tricotent,
dans un imbroglio toujours indéchiffrable.
Car à toute conséquence, il existe une cause.
Mais à toute douleur, il y a une raison.
Si la raison s'efface, alors que reste t-il ?
Pourquoi mon cœur se trouble ? Et pourquoi ces questions ?
Pourquoi ai-je tant peur, quand pas plus tard qu'hier,
J'étais si sûr de moi, mon esprit valeureux ?
Non, chut, ne réponds pas, car plus que mes questions
j'ai trop peur des réponses, qui une fois émises
restent définitives
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Pour toi, mon ami, j'ouvrirai le ciel pour te donner l'espace, pour un être si valeureux, je ne peux rester de glace, pour ces valeurs que nous aimons, pour ce jeux qui est nôtre, pour cet espoir qui palpite en mon sein, je résisterai au démon, je voguerai sur un cotre, te trouverai et te tendrai la main, pour qu'ensemble, nous restions, rivaux.
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Amen