- Citation :
- Comment les autres les
voient
Ils ont tendance à ne pas
les voire.
Le défit à la gravité lancé
par le bourdon représente la prouesse de l'économie Suisse, de même la
possibilité du caméléon de changer et de se fondre dans son environnement
illustre pourquoi les Suisses ne sont pas vu par les autres.
Les Suisses Romands sont
difficile à différencier d'un Français extrêmement pointilleux. Les Tessinois
peuvent facilement être confondus avec un Italien guindé. Et les Suisses
Allemands peuvent souvent être entrevus comme des Allemands calmes.
Les Suisses sont très
soucieux de l'image qu'ils donnent aux autres nations. Ils croient fermement
qu'ils sont l'objet d'une surveillance constante par le reste du monde. Ils
s'observent eux-mêmes c'est pourquoi ils croient que les autres le font. C'est
pourquoi ils sont offusqués quand ont les confond avec L'Allemagne du sud et
l'Autriche, ou la Suède comme cela se passe souvent comme les deux pays sont
neutres, commencent avec " SW " (en anglais) et ont de la neige. Même
la capitale de la Suisse fait l'objet d'une question dans le " Trivial
pursuits ". Ce n'est ni Genève, ni sa plus grande ville Zürich, ni même,
comme plus d'un touriste peut le croire Interlaken, mais Berne.
L'usage libéral du mot
" Helvetia " n'aide pas cette conception erronée, ce qui a causé une
confusion non racontable parmi les jeunes collectionneurs de timbres.
Le fait de percevoir les
Suisses comme étant ternes et ennuyeux, et en même temps montrant du talent
pour une efficacité impitoyable et une capacité sans limite de travailler dur,
est proche de la réalité. Les clichés de haute montagnes, montres, fromage
(avec ou sans trous), chocolat et or sont exactes.
Mais demander à quiconque à
Zürich, où sont les gnomes et vous verrez des regards vides.
Ne soit pas heureux, fait
toi du souciLes Suisses pensent qu'il y
a trop de personnes qui se la coule douce dans ce monde, au lieu de travailler
dur et de se préparer pour le prochain désastre. Aussi ils ont chargé sur leurs
épaules le fardeau d'être sensible à la place des nations moins sensibles -
c'est-à-dire le reste du monde.
Les Allemands peuvent se
sentir coupables d'être à l'origine de deux guerres mondiales au cours du
20ième siècle. Les Suisses se sentent coupable de n'être à l'origine d'aucune
guerre et de rien d'autre. La vie est sérieuse, et vivre dans une communauté
autogérée avec des demandes continuelles de prendre des décisions de vie ou de
mort à propos du future de votre pays ne laisse aucune place à la frivolité.
Tous sont supposés
s'inquiéter continuellement et se préparer pour toute sorte de désastre qui
peut intervenir dans le monde à tout instant. Aussi, aucune construction n'est
envisageable sans abri antinucléaire dans la cave. Le reste de l'Europe de
l'après guerre froide se relaxe, alors que les Suisses, en théorie au moins,
ont les stocks qui débordent pour survivre à un hiver nucléaire. Un fois par
année les citoyens sont soumis à des tests d'alarmes qui seront utilisées en
cas d'inondation, attaque nucléaire, tremblement de terre, éruption volcanique,
etc.
Seul un gouvernement Suisse
est concerné par des choses sans importance comme éliminer un déficit. Seul un
gouvernement Suisse concevra un plan pour absorber la dette nationale en
augmentant les impôts. Ensuite seule une population Suisse acceptera en
votation de payer plus d'impôts pour éliminer le déficit budgétaire.
Les Suisses sont les
premiers à admettre qu'ils sont trop sérieux et trop préoccupés avec des lois
et règlements. Mais, quand ils craquent, ils ne peuvent pas s'aider eux-mêmes
et se sentant impuissant face à leur propre sort, ils continuent de
s'inquiéter.
Croyances et valeursComme les Suisses ne
croient pas en eux-mêmes, il doivent croire en d'autres choses. Au sommet de la
liste viennent le travail, la paperasse, l'éducation, le travail, la formation,
le franc Suisse, le travail et même l'or.
L'église possède la plus
grande domination en Suisse que dans la plupart des sociétés occidentales
modernes. En témoigne le son des cloches que les touristes trouvent tellement
charmant mais qui cause la mort prématurée de Suisses qui, vivant dans le
voisinage des clochers, le trouve moins alléchant.
Les cloches sonnent jour et
nuit à tout propos - disant au paysans qu'il est temps de manger, disant aux
paysans qu'il est temps de retourner au travail; les samedis pour rappeler aux
fidèles que demain c'est dimanche et les dimanches pour leur dire que "
c'est le jour ".
Comportement et manièresLes Suisses se manifestent
par des poignées de mains qui prennent d'absurdes longueurs. Même les écoliers
peuvent être vus se serrant la main quand ils se rencontrent dans la rue.
Il est essentiel de se
rappeler le nom des autres personnes en Suisse. On ne dit pas simplement
bonjour à un voisin mais les salutations doivent également inclure leur nom. De
même lorsqu'on téléphone à la gare pour connaître l'horaire du train ou avoir
d'autres informations il est essentiel de s'annoncer. Cet exercice semble
uniquement être suivi pour contrôler si le correspondant pourra se rappeler le
nom de l'appelant à la fin de la conversation.
Les manières à table sont
également robuste, excepté en buvant du vin. Aucun Suisse ne songe à boire un
verre de vin en compagnie avant d'avoir salué toutes les personnes à la table.
Il peut arriver que les repas soient terminés avant que l'hôte se souvienne de
lever son verre dans un toast libératoire permettant aux invités de boire. A ce
moment toutes les conversations cessent brusquement et les invités lèvent leur
verre. Chacun des convives regarde dans les yeux les autres convives en disant
" santé " suivi bien sûr du nom de la personne. Simultanément les
verres sont entrechoqués pour contrôler si l'hôte a servi dans du vrai cristal.
Plus il y a de convives, plus long va durer ce procédé - une table de quatre va
imposer 6 impacts au verre. Une table de 6 en impose 15 et avec une table de
15, seuls les verres, pour ne pas dire les buveurs, les plus solides vont
survivre.
Il est impoli d'être en
avance et impardonnable d'être en retard.
Le vent est quelque chose
que les Suisses n'ont pas encore pu contrôler. On peut penser que le Föhn est
juste ce dont la Suisse a besoin durant les froides journées. Mais non,
lorsqu'il souffle, arrivent les maux de tête, le taux de suicides augmente, les
automobilistes se mettent à avoir des accidents et la docile Suisse devient
folle. Les autres pays accusent de leurs maux leur gouvernement et leurs
politiciens, les Suisses accusent le Föhn.
Gouvernement et démocratieLe système fédéral Suisse
est comme une démocratie devenue folle. Si les citoyens réunissent suffisamment
de signatures, ils peuvent mettre en votation n'importe quel objet. Seul leur
bon sens les a prévenus contre toute proposition irresponsable comme : "
bière gratuite pour tout le monde ".
Le gouvernement Suisse
n'est pas basé sur la confrontation comme en UK et aux USA où la droite est
opposée à tout ce que dit la gauche et vice versa. Quelque soit la couleur
politique, le résultat final est gris.
Règles de conduiteLe système de conduite sur
les autoroutes reflète la vie Suisse. Le trafic évolue à 5 km/h au-dessus de la
vitesse limite. Rouler plus lentement attire les critiques des autres
conducteurs. Ceci prendra la forme de rouler très près de la voiture fautive
comme pour forcer le conducteur à accélérer. Le seul moyen pour les conducteurs
Suisses de se particulariser est de ne pas boucler la ceinture. Continuellement
amendé par la police et par les autres chauffeurs, l'automobiliste Suisse n'est
pas heureux.
CriminalitéMalgré le bas niveau de la
criminalité les prisons Suisses sont toujours pleines. Même si les électeurs
acceptent la construction de nouvelles prisons, elles se remplissent avant
d'être terminées. Les Suisses ne semblent pas faire la corrélation entre la
surcharge des prisons et le fait que leurs prisons ressemblent à des hôtels
trois étoiles.
Désolé
pour les n'oeils, mais j'ai apssé le texte sous Word, j'ai fait ce que
j'ai pu, ca passe bien, mais des que je fais Copier-Coller le texte se
met comme ca... :suspect: