Alwenn, devoir n°1 [TrOn]

Un paysage quelconque dans un jardin banal. Juste un de plus parce qu'au fond ils ressemblent tous ces jardins, des fleurs, des arbres, un étang ou petite rivière au choix voir les deux, des oiseaux et quelques petites bêtes ...

Une jeune fille les yeux plongés dans une cascades d'arbre qui se jette dans une rivière de fleurs. Elle ne les regarde même pas j'en suis sûr. Trop plongée dans son monde. Ca sent les bons sentiments à plein nez. Mélancolie. Je dirais une scène tiré de ces romans à l'eau de rose qu'affectionne les jeunes filles en fleurs : un joli jardin où rêver du prince charmant. Esprit vagabond. Pourtant elles sont belles ses fleurs, elles rendent la vie moins fade par leurs couleurs, des roses les plus tendres, en passant par des jaunes qui rappelle le soleil aux couleurs plus froide: le bleu, le mauve. Leur odeurs suaves, charnelles ou fruités mettent mes sens en éveil. Leurs forment, généralement ronde, sans courbe brusque pour ne pas choquer l'oeil et pour plus de douceurs sont agréable à mon oeil. Elles fleurissent de toute leurs forces mais elles finissent par perdre leur éclat et son remplacée aussi vite qu'elles ont fanées. Tristesse. Leurs beautés est volatile.

A quoi penses-tu jeune fille?
A qui penses-tu ?
Quels sont tes rêves?
Qu'est ce que j'en ai à faire de tes pensées ?

Moi ce qu'il me faut c'est juste un bon angle de vue, un petit réglage, et une pression sur un bouton. Je peut rester des heures sans bouger s'il le faut, juste à observer les manières des gens qui passe. Agréable, Drôle. Je suis tel un chasseur, je guette mes proies. Patient. Je les captures. A la différence près que je ne les tue pas, même si cela me traverse l'esprit de temps à autre. Quel sentiment de puissance de savoir que l'on peut si facilement prendre la vie. Menace en l'air? réalité ? Allons, simplement une idée qui germe parmi tant d'autres . . .

Moi, je fige des instants qu'ils soient magiques ou tragiques, je m'en fiche. Ce ne sont pas mes moments. Peut être que je le dirais autrement si c'était ma vie qu'on affichait sur de petit morceau de papiers glacés. Exibées dans un vieil album en plastique et en carton orné de reliures imondes, ma vie ne ressemblerais vraiment à rien. Ca à dû m'emouvoir à une époque. Souvenir. Mon métiers, mon art, ma passion est de rendres ces moments le plus beaux possibles même s'il sont laids. Tenez comme cette fille au pantalon au zig-zag que j'observe, je vais l'embelir en choisissant un angle qui la mette en valeur le mieux possible pour qu'elle garde un bon souvenir d'elle et de ces belles fleurs.

Un petit jeu de lumière? Noir et blanc ? Couleur ? Sépia ? je suis un artiste devant un tableau mouvant. Tableau qui devient immobile à mon passage. Talent. Tout comme cette petite que je vais figer dans un payasage totalement banal et qui pourtant quand elle verra plus tard, la photographie de ce lieu, se souviendra de l'ensemble de l'endroit alors que j'en ai prit qu'un morceau. Les photos aident à se souvenir, il parrraît et je suis là pour les prendre.

Chaque nouveau paysage est source infini de lumière et d'ombres, de formes. Chacun sa personnalité. Un artiste qui piège des morceaux de vie, un peu comme un écrivain décrirais une scène cependant, moi je n'ai pas besoin de mots pour m'exprimer. Simplicité. Il me suffit de mes yeux. Certaines anciennes religions pensent que faire un portrait de quelqu'un c'est capturer son âme et bien capturons.

Mais finalement, petite minaude, je m'en fou de toi. Ce qui est primordial ce n'est pas toi ni ta couleur de cheveux délavée et encore moins ton manteau aforme. De dos c'est très bien pas de problème à avoir avec la lumière du visage parce qu'au final j'en ai rien à foutre. Ce qui compte pour moi c'est prendre une photo et la réussir. Mes yeux sont là pour moi. Fierté. Ca à l'air facile dit comme ça détrompez-vous. Ce n'est pas pour rien que c'est un art.

Je m'installe en silence, je prends mon temps. je la fixe un moment avec mon appareil pour avoir une idée du rendu, je zoom, je revient à la position normale. Je suis la lumière et juste une dernière chose avant de partir ailleur, comme on dit :
c'est dans la boîte.
.

J'aurais préféré que tu reprennes paragraphe par paragraphe à corriger chacune de tes expressions; ce sera d'ailleurs ce que tu devras me faire pour la prochaine fois.

Citation :

Une adolescente, les yeux plongés dans une cascade d'arbre enfantant une rivière de fleurs

La métaphore est mauvaise. Une cascade qui "enfante", le lien entre la cascade des arbres et la rivière de fleurs n'est toujours pas suffisamment recherché. C'est déjà un chouilla mieux, mais le terme ne correspond pas à l'image que tu veux transmettre. Deux orientations possibles.

1- Une adolescente, les yeux plongés dans une cascade d'arbres se déversant dans une rivière de fleurs. Ce sont les arbres qui prennent le dessus sur les fleurs.

2- Une adolescente, les yeux plongés dans une cascade d'arbres jaillissant d'une rivière de fleurs. Ce sont les fleurs qui sont plus importantes.

En résumé, le choix du verbe de transition dans la comparaison ne va pas.

Citation :

Son regard absent ignore le
monde qui l'entoure. Elle s'embrume dans les bons sentiments. Une scène
copier/coller d'un roman de Barbara Cartland.

Tu fais deux phrases sans verbe au départ et tu enchaînes par une phrase "classique". Ca tranche, ça coule moins alors que ta comparaison au départ est plutôt bonne. Il faut faire coller les mots/le vocabulaire à la syntaxe/structure. Par exemple là tu utilises des mots comme rivière, enfanter, cascade, arbre, plonger, fleurs. C'est doux. Ton paragraphe doit donc être l'archétype même d'un méandre de la Seine sur le plateau de Langre. Ne tranche pas trop directement.

Par exemple, si tu souhaites introduire un verbe fait le plus "lentement" et diminue la longueur des phrases.

Ce qui pourrait donner.

Un paysage floral.

Une adolescente.

Les yeux plongés dans une cascade [...]

Son regard absent.

Elle ignore le monde qui l'entoure, s'embrume dans les bons sentiments. Une vieille scène copy/paste d'un roman de Barbara Cartland.

Citation :

Elle s'embrume dans les bons sentiments. Une scène copier/coller d'un roman de Barbara Cartland.

Pareil c'est mieux. But, "bons". Tu as encore un mot parasite. Le "copier/coller" c'est une bonne idée. A creuser un chouilla plus. Tu dois pouvoir trouver une tournure très bonne qui "crache" un peu plus ce bon sentiment qui paraît être un problème dont tu veux parler. Alors fais que les mots que tu choisis soit vomis de ces "bons sentiments". Mon coeur... Mon amour ?! Une petite chansonnette qui parle beaucoup par exemple dans "l'expression musciale". Imagine que tu veuilles faire passer ce sentiment par écrit.

Citation :

son regard épancher sur le fleuve de couleur, rivées dans son songe, rien ne l'atteind pourtant ces fleurs sont magnifiques.

Outch. Attention à ne pas abuser des "synonymes" qu'on ne maîtrise pas. Toujours utiliser des mots que l'on connaît. Je ne comprends pas ce que tu veux dire ou exprimer dans cette phrase. L'orthographe est vraiment très mauvaise là. Le verbe "s'épancher" est pas mal, mais très mal utilisé.

Citation :

Des roses les plus tendres, en passant par des
jaunes
qui rappellent le soleil aux teintes plus froide: le bleu, le mauve ,
Elles eclaircissent la vie. Leur odeurs suaves, charnelles ou fruités
attirent mes sens. Avec des courbes légères pour accrocher l'oeil,
Elles fleurissent de toute leurs forces. Leurs éclats inondant les yeux
se fânent, emportés par de nouvelles venues. Beauté volatile.

Très bien, rien à ajouter. Peut être un peu de "fluidité" en lisant à voix haute.

Ensuite ça va. Mis à part le fait que les paragraphes ont des transitions trop tranchées. Il faut rendre plus fluide. Par exemple. Tu passes de ce joli paragraphe à "paf" le photographe d'un coup. Sans petite introduction, sans sérénité comme ce fleuve, ces couleurs, cet aspect charnel qui fait rêver.

Citation :

pourtant cela me traverse l'esprit de temps à autre.

Lourd. Dommage, les phrases avant sont biens tranchées, bien expressives.

La fin me va bien. Mais fais attention à bien chercher les mots juste à trouver l'équilibre entre le "long", le "tranché" et le "court" de manière à bien fluidifier le rythme. Pour conclure je dirais qu'il est encore quelques structures à retravailler, même à la fin. C'est en net progrès. Je ne mettrais pas cette fois l'accent sur ce qui est "lourd", et les erreurs de syntaxe, tu dois normalement être capable avec les informations que je cite précédemment de les trouver comme une grande fille.

Allez hop au maille.

Exemple

Citation :

Si c'était ma vie qu'on
exibait sur papier glacé dans un album de carton songer bien que je le
dirais pas, ma vie serais vide. A l'époque, les photographies
m'emouvaient.Souvenir.

Encore le verbe être simple.

Phrase longue.

Idée.

Si ma vie était ainsi exhibée, sur ces velins de papier glacé, dans ces albums cartonnés, songez bien que je hurlerais à l'infamie... Dépouiller ainsi la vie de ses atours... A l'époque les photographies m'émouvaient. Souvenirs...

Orthographe

Je n'ai sans doute pas tout corrigé, j'ai survolé rapidement pour te montrer quelques fautes.

Un paysage florale. Une adolescente, les yeux plongés dans une cascade d'arbre enfantant une rivière de fleurs. Son regard absent ignore le monde qui l'entoure. Elle s'embrume dans les bons sentiments. Une scène copier/coller d'un roman de Barbara Cartland. Son regard épanché sur le fleuve de couleur, rivées dans son songe, rien ne l'atteint pourtant ces fleurs sont magnifiques. Des roses les plus tendres, en passant par des
jaunes qui rappellent le soleil aux teintes plus froides: le bleu, le mauve , Elles éclaircissent la vie. Leurs odeurs suaves, charnelles ou fruitées attirent mes sens. Avec des courbes légères pour accrocher l'oeil, Elles fleurissent de toutes leurs forces. Leurs éclats inondant les yeux se fânent, emportés par de nouvelles venues. Beauté volatile.

Tu es toujours là immobile innocente, à quoi penses-tu ?
A qui penses-tu mon enfant ?
Quels sont tes rêves ?

Moi ce qu'il me faut: un bon angle de vue, un excellent réglage, et une pression sur un bouton. Je peux rester des heures sans bouger s'il le faut, juste observer les
manières des passants. Agréable. Je suis un chasseur, je guette mes proies. Patient. Je les captures. Je ne les tue pas pourtant cela me traverse l'esprit de temps à autre.
Sentiment de puissance de savoir qu'il est facile de prendre la vie. Menace en l'air? Réalité ? Une idée qui germe parmis tant d'autres . . .

Agréable ou hideux, je fixe sur sur pellicule des moments qui ne m'appartiennent pas. Si c'était ma vie qu'on exhibait sur papier glacé dans un album de carton, songez bien que je le dirais pas, ma vie serait vide. A l'époque, les photographies m'emouvaient.Souvenir.

Mon métiers, mon art, ma passion racontes des souvenirs élégants. Tenez, cette jeunette que j'observe, sous un angle, je la piège dans son délire floral. C'est un jeu de lumière? Noir et blanc ? Couleur ? Sépia ? Artiste devant un tableau fugace. Talent. Instant fugitif s'envolant comme un signe. Sources infinies de lumière, d'ombres, de formes, toutes ont leur personnalité. Ecrivains sans mots aux images trophées, je piège des morceaux de vie. Simplicité.

Au final, on s'en fout de ce qui nous entoure, je vous le montre. Fierté. Simple ? Un piège qui fonctionne.