Z'ot la zour de maryaz

"Le premier mariage de Ter Aelis! Le tout premier... Ohooo !"

Dounette, sans pouvoir finir sa phrase, venait de nouveau de plonger dans son grand mouchoir, terrassée par l'émotion. Ramrod, qui lui tapotait gentiment le dos, leva les yeux au ciel. Ah les femmes !

Ce ne fut qu'après avoir déversé plusieurs décilitres d'eau salée que Dounette se rappela sa deuxième préoccupation de la journée :

"J'ai rien à me mettre !"

Ramrod, qui s'y attendait - on se demande bien pourquoi - désigna d'un geste rassurant l'immense penderie qui occupait tout un pan de mur de leur appartement de Belthil.

Dounette, exaspérée par l'obscurantisme dont faisait présentement preuve son compagnon, balaya d'un geste ces vieilles frusques, et s'exclama, en détachant bien les mots, histoire de bien faire comprendre à son compagnon l'urgence de la situation :

"Mais on va au-mariage-de-Grendelor-et-Nichiren ! Je ne peux pas me montrer dans une toge déjà portée ! C'est une catastrophe je te dis !"

Décidément, Dounette était inconsolable. Ramrod, après un court temps de réflexion, esquissa un malin sourire.

"Si tu es raisonnable, et que tu t'habilles vite, ma chérie, je t'emmènerais au Troquet Romantika ce soir !"
Dounette redressa la tête, soudainement intéressée.
"Vrai?" demanda t elle d'une toute petite voix.
"Je te promets. Mais maintenant, habille toi, ou nous seront en retard. Je te laisse imaginer comme ce serait mal vu..."

Boostée par la promesse d'une soirée romantique, l'âme damnée ne mit pas très longtemps avant de dénicher une toge tout à fait ravissante et presque pas portée.

Bras dessus bras dessous, Dounette ayant retrouvé les couleurs de la bonne humeur, les âmes damnées descendirent l'immense rampe de la tour australe de Belthil, et prirent place dans une confortable voiture, tirée par un couple de lézard géant, seul animal de trait capable de résister aux chaleurs de Sûl-Nar, leur destination.

Dans sa maison de Sûl-Nar, Nichiren se préparait, au sortir d'une fête aviné avant hier, il était en pleine forme, le soleil se levait doucement apportant lumière et surtout chaleur dans le monde des sables. D'un bond il s'était imaginé ce jour-ci toute sa vie. Il avait trouvé l'amour, il avait trouvé la reine d'amour Grendelor, la sublime femme au cheveux turquoise, le chevalier ferait tout pour la rendre heureuse aujourd'hui ainsi que tout les autre jours,la rendre heureuse toujours un peu plus que la veille.

Après avoir prit qu'un frugal petit déjeuner et s'être lavé et parfumé, le chevalier mit son costume sur sa chemise blanche. Regardant au dehors, un nouveau bâtiment était arrivé en Sûl-Nar, la chapelle itinérante avait bougé de Belthil jusqu'à la ville de l'est.

*Il faudrait que je demande aux Âmes de m'expliquer ce prodige quand même*

Descendant les escaliers (oui Nichiren vit au dernier étage d'une maison de Sûl Nar), il sortit dans la ruelle afin de sentir sur lui les rayons du soleil qui commençait déjà à chauffer les cœurs. Se demandant parfois ce que Grendelor pouvait faire, par curiosité, il se rappela qu'il devait venir en avance à la cérémonie. C'est ainsi qu'il marcha jusqu'à la Chapelle ou sans doute Mama Doudou ferait l'office, certes ce serait plus animé que l'austère prêtre des Carpates .... non, il était Scandinave à la base.

Arrivé dans un lieu solennel et summum de la technologie, Nichiren put apercevoir un ami de toujours, Mido qui était pour une fois en avance. Le chevalier le prit fraternellement dans ses bras, lui disant à quel point ça le faisait plaisir de le voir ici.

D'autres personnes arrivaient de tout horizon, bientôt ce serait rempli de monde, un sourire s'esquissait sur les lèvres du chevalier, bientôt sa promise viendrait également, elle sera la plus belle.

Ambre avait passé sa nuit à errer dans la cité endormie, mais elle ne se sentait pas du tout fatiguée. Le spectacle d'un lever de soleil magnifique encore à l'esprit, elle fit un petit tour par chez elle pour enfiler sa tenue de cérémonie et chercher les cadeaux. Elle avait décidé d'abandonner son habituelle tenue délavée pour une autre du même modèle, mais entièrement recolorée. Elle allait à un mariage tout de même.

Après un dernier regard au miroir, elle se saisit des cadeaux soigneusement empaquetés qui trônaient sur son lit et se mit en route, sa marmotte-tortue-taupe, à laquelle elle avait limé les dents pour l'occasion (enfin, juste un peu), sur ses talons.

Il y avait déjà du monde lorsqu'elle arriva et elle prit le temps de saluer tout le monde. Puis la bouffonne posa ses présents dans un coin et les confia à la garde vigilante de sa marmotte-tortue-taupe (qui avait encore assez de dents pour les défendre) avant de rajuster sa tenue. Elle était très fière d'être demoiselle d'honneur aujourd'hui. Elle se dirigea vers son frère avec un grand sourire.

"Bonjour ! Tu es prêt ? C'est beau ici, très bien organisé, j'aime beaucoup..."

Mama Doudou attendait, un peu a l'écart, assise sans cérémonie sur un coin d'herbes pas trop sèches, et se massait les pieds en poussant de petits soupirs.

"Ah ces soulyé, ils veulent me kiné, c'est sûr !"

Levant les yeux, Mama Doudou aperçut deux silhouettes qui se dirigeaient vers elle; le marié, Nichiren, et un inconnu, assez bel homme.

"On peut pas être trankil ici va! ayi !" grommela t elle
Puis, plus souriante, elle se leva avec effort et accueilli les nouveaux venus :
"Bonzour, komen i lé, en ce beau zour? Vous êtes trakasé, c'est normal...

Je ne peux vous akorder de conseils, mais par chez nous, dans les îles, on a une résitasyon ...

"A pa an kiraj ou ka maré fanm a-w"*

Puis, croisant les mains sur son ventre, elle les regarda avec bienveillance.


*(Les femmes ne se nourrissent pas d'herbe) Si tu veux garder ta femme, débrouille-toi pour gagner de l'argent

[ Green / Kyara ]

Quel était cette sensation douce et agréable qui enveloppait son corps d'enfant ? Une paupière se souleva mais se referma aussi tôt. Il y a avait du soleil, bien trop de soleil. Et puis le coussin était drôlement confortable. La brise du printemps caressant sa peau lui arracha paresseusement un frisson. C'était une drôle d'idée de s'endormir à la belle étoile la veille d'un mariage.

* Heinnn ?!*

Mariage ? Belle étoile ? Tout lui revint en mémoire. Son corps se souleva à une vitesse impressionnante, le soupir d'une respiration régulière l'avertit qu'elle n'était pas seule. Ses jambes étaient emmêlées avec celle d'un homme, son torse lui avait servit de support pour sa tête. Le choc émotionnel de la veille l'avait épuisé et elle s'était endormie contre lui avant même d'avoir pu observer les cieux. Bon sang elle allait être en retard et il fallait encore rentré pour se changer.

- Green réveils toi s'il te plait ! Green réveils toi !! Nom d'un petit elfe de l'enfer, tu vas te réveiller oui ?!

Un grognement significatif l'invita à penser que non. Après beaucoup d'effort, Kyara parvint à faire émerger son fiancé. Celui-ci se releva lui adressa un sourire et partit jusqu'à la rivière pour se passer un coup d'eau sur le visage. La jeune femme faisait les cent pas, ils n'y seraient jamais à temps. Green avait reprit contenance. Il arborait une mine difficile, même s'il conservait largement l'air d'un homme qui vient de passer une nuit entière dans les bras de son aimée. Leurs vêtement avaient séché, depuis le bain forcé d'hier.

- Misère, on n'a dormi bien trop longtemps, on ne sera jamais à l'heure !

Kyara semblait paniquée. Sûl-Nar devait bien être à encore quelques lieues. D'autant que même s'ils arrivaient à l'heure, ils devraient passer chez eux pour se préparer. Green ne pouvait pas se permettre de garder sa veste de cuir, et il avait de toute manière impérativement besoin de passer chez lui pour le cadeau de mariage. S'avançant vers sa bien aimée qui tournait en rond, il la pris par les épaules. Passant sa main dans son dos, il lui dit :

- Ma douce, il serai peut-être le moment opportun pour se servir de... tes ailes...

L'amnésique tourna sa tête vers Green. Elle aussi y avait pensé, mais c'était loin d'être aussi facile que ça. Elle se mordit les lèvre tant le dilemme était terrible.

- Mais je m'en suis jamais servit ...

Un sourire rassurant lui fit reprendre courage. Allons allons, il faut un début à tout. Ses mains tremblaient légèrement, Green s'en saisit pour lui faire comprendre que le calme l'aiderait plus que le stress. Il fallait qu'elle y arrive. Avec un peu de chance Nichi ne s'apercevrait pas qu'elle avait découché. Ses doigt défirent une partie de sa robe qu'elle fit glisser légèrement sur ses épaules. C'est a cet instant que le tatouage multicolore qui enveloppait son dos se changea. Une vive lumière s'empara de l'enfant, l'obligeant à fermer les yeux. Deux ailes immenses de papillon se formèrent. Leurs couleurs étaient éclatante.

- Bon, j'ai jamais fait ça mon amour, mais il faudra que tu t'accroches car je ne te garantie pas un vol tout en douceur !

Toute en prononçant sa phrase, elle s'empara des bras de Green, qui s'accrocha à son cou. Finalement elle fut surprise de voir à quel point voler était facile. Puis elle se souvint des révélation de son frère la veille. A présent elle avait pris de la hauteur, mais ce n'était décidément pas le moyen le plus efficace de locomotion pour deux personnes.

- Green, tu vas devoir me guider, je ne sais pas par ou on doit aller...

Et cette maudite robe qu'elle sentait glisser... Green était dans une position bien inconfortable, pendu au cou de sa belle, et il craignait surtout de lui rendre les cervicales douloureuses. Comment s'orienter ? Il réfléchit un instant. Lorsqu'il pilotait le Papillon, il se servait toujours de sa boussole. Sa boussole...

- Kya, sert toi du soleil ! Il n'est pas encore au zenith ! Il nous faut voler vers le Nord ! Le soleil se lève à l'Est !

Sa voix s'éteignit, brûlée par l'air glacé qui lui transperçait les poumons. Il reprit haleine un instant, essayant vainement d'être le plus léger possible, bien qu'il n'y put rien. Il sentait le coeur de Kyara battre à tout rompre, contre le sien. Il devait essayer de la rassurer. Il ne parvenait plus à faire sortir sa voix de sa gorge. S'y reprenant à plusieurs fois, il parvient à lui crier, à grande douleur :

- Tu devrais bientôt entrevoir la cité, elle est entourée d'une grande plaine ! Une fois passée les rocs qui doivent se trouver devant toi, tu la verras ! Courage !

La situation devenait périlleuse. Ils volaient à au moins six mètres du sol, et une chute de cette hauteur et à cette vitesse, sur le sol sableux et pierreux du désert, pouvait avoir de graves conséquences. Mais Green sentait ses forces le quitter, à petit feu. Il ne pouvait pas mettre les mains dans le dos de sa belle à cause de ses ailes. Il était ainsi à son cou, dans une étreinte qui était douloureuse pour les deux. Il fallait tenir, encore quelques minutes, et ils seraient aux portes de Sûl-Nar. Tenir, encore un peu... Physiquement à bout de force, l'enfant redouble de vitesse et aperçut enfin la citée tant attendu. Le plus délicatement possible, ses jambes vinrent à la rencontre du sol du sol. L'étreinte de Green se défit pour son plus grand soulagement.

- Rassures moi, aller au septième ciel, ça n'a aucun rapport avec ça ? Sinon je refuse.

Après avoir voler, il lui fallait courir. Sa main se saisit de celle de son amant et tout deux franchirent les battant aussi vite que possible. Avant de se séparer à un embranchement.

Ambre sourit en voyant descendre Grendelor de la calèche. Elle était vraiment magnifique dans sa robe blanche, et les voiles mettaient en valeur ses cheveux turquoise de façon merveilleuse. Nichiren avait vraiment bien choisi sa femme. La voyant se diriger vers elle, la bouffonne s'avança à sa rencontre avec un sourire joyeux et doux.

"Bonjour à toi, ma future belle-soeur ! Tu as l'air stressée... Tu verras, tout se passera bien, je te souhaite déjà plein de bonheur et de joie... Tu as passé une bonne nuit ?"

D'un geste instinctif, elle prit la main de la future mariée et la serra avec amitié.

Nichiren répondait aux divers invités, amis, sœurs dont Mido, Idrial et Ambre, les remerciant du fond du cœur d'être ici présent et leur dire à quel point il les aime tous. Le chevalier les prit un à un dans les bras. Puis il se tourna vers Mama Doudou avec un sourire.

"J'aime beaucoup cette fête, ça va être bien avec vous, je suis si content aujourd'hui ! J'apporterai tout et ferais tout pour que Grendelor soit la plus heureuse."

D'autres invités arrivaient par tout les moyens de transports possibles y compris les plus improbables, Grendelor n'était pas encore là, mais chose curieuse les témoins non plus, serait il possible qu'ils viennent avec la reine, le chevalier ne le savait pas mais il l'espérait beaucoup.

Peut être après tout ils aimaient se faire désirer, divers moyens de transports étaient arrivés, plus de monde allait venir voir la cérémonie.

Ambre s'était esquivé momentanément et elle revenait avec le plus bel ange de la Terre, la plus belle personne au monde, dame Grendelor, sublimissime comme à son habitude subjuguait alors son chevalier de mille feux et mille vœux, elle était une ange.

"Ma Grendelor tu es .... magnifique" Fit le chevalier dans un souffle ne trouvant même pas ses mots pour décrire combien l'impact de sa beauté l'avait touché au plus haut point.

Kyara arrivait enfin, plus de monde arrivait, la cérémonie pouvait sans doute commencer. C'était le choix désormais de Mama Doudou

Ambre contemplait les mariés avec un sourire ravi. Son frère avait l'air aux anges, et Grendelor aussi. La future mariée en avait même perdu son sourire angoissé. Elle allait les féliciter quand une voix susurra quelques mots à son oreille.

"Bonjour. Ô ma dame."

La bouffonne eut un sursaut de surprise et se retourna pour voir qui l'interpelait ainsi. C'était Teysa, bien évidemment.

"Bonjour, ô mon cavalier !" dit-elle avec un sourire réjoui. "C'est une merveilleuse journée n'est-ce pas ? Tout le monde a l'air heureux. J'espère que la cérémonie commencera bientôt, cela s'annonce beau et bouleversant, comme tous les bons mariages."

Elle lui lança un clin d'oeil malicieux.

"Tout de même, tu es un peu en retard, je t'ai attendu."

Cependant, il n'y avait aucun reproche dans ses yeux, toute heureuse qu'elle était que ce grand jour arrive enfin pour son frère.

Elle pria pour que Nichi ne soit plus là. Coup de chance elle était seule, il devait croire qu'elle dormait encore bien sagement dans sa chambre. Elle grimpa les escaliers quatre à quatre et fit irruption dans sa pièce privée. Kyara admira un instant le cadeau que lui avait fait Schaft et qui trônait fièrement sur les lit, avec à ses pieds une père de chaussure élégante. Mais pas le temps de penser à ça, son corps était recouvert de sueur et de sable. Ses pas la menèrent jusqu'à la salle d'eau ou elle put se préparer et se rafraîchir. Ses muscle était endoloris, elle s'en aperçut quand elle essaya de passer sa robe vert pastel et que les lacets lui résistèrent.

- Mais vous allez vous fermer oui ?!

Après une bataille ardu qu'elle finit par gagner, l'enfant enfila ses escarpins. Satisfaite elle jeta un coup d'oeil à son reflet. La toilette amende au bustier satiné lui allait comme un gant, de longues manches de dentelles fines tombaient sur ses frêles bras. La robe était faite dans un dégradé de tissus de la même couleur sans qu'on puisse réellement distinguer où commençait le soie. Satin, soie, voile et dentelle. La jupe était légèrement ouverte à mi cuisse pour pouvoir être à l'aise. Mais il manquait des objets. Ses doigts se saisirent avec une délicatesse extrême la broche en forme de papillon qu'elle avait reçu à l'occasion de son anniversaire, elle l'accrocha. Kyara fit de même avec une parure en or rose qu'elle s'empressa de mettre, les chaînes finement travaillées tombait dans son léger décolleté. Elle avait oublié quelque chose.

- Mmmh ... J'ai pas de cadeau !!!

Les mains expertes de l'enfant attrapèrent une rose blanche à peine éclose et la glissa dans ses cheveux relevés. Ses pieds s'adaptèrent aux escarpins et elle se précipita à l'extérieur de la demeure au pas de course. Elle remercia mentalement sa nièce d'avoir opté pour un décolleté aussi grand dans le dos. La jeune femme déploya ses ailes et retrouva l'endroit de son arrivé.

- Elle ne doit pas être loin bon sang !

C'est à cet instant qu'elle la vit... Sans chercher à comprendre elle se saisit du futur présent et redéploya ses ailes. Quelques instants plus tard elle se trouvait devant l'arche. Il y avait déjà du monde de présent. Grendy et Nichi étaient tous deux plongés dans le regard l'un de l'autre. L'enfant arriva derrière son frère et s'agrippa à lui.

- Kyou ! Désolée du retard... Je me suis pas réveillée... Nichi, Grendy, vous êtes vraiment magnifique tous les deux.

Ses pupilles étaient émerveillées par tant de beauté. Elle chercha du regard son fiancé et son cavalier ... aucun des deux n'étaient encore présent.

"Ayi ! c'est moman du mariaz, il faudrait que tout le monde s'instal sous la tant pour anbék*..."

Afin d'attirer l'attention de la foule, Mama Doudou tapa dans ses mains d'un geste plein d'autorité.

"Mes ti dyables, il faudrait que vous vous asiz la tit si la gros sous le chapiteau, pour débuter le mariaz de ces deux zamouré !"

Ainsi campée devant l'entrée du chapiteau, qui avait été richement décoré de mille fleurs, aux senteurs enivrante, Mama Doudou, dans son vaste boubou vert et rose, ressemblait à une grosse orchidée souriante.

Puis, s'approchant de Dame Grendelor, resplendissante dans ses habits de jeune mariée, la marieuse lui prit le bras, et chuchota :

"Avant les mariaz, j'akorde toultan un petit conseil ou deux...voici le tien :

A pa janti ou ka mèt adan kannari a-w**


* commencer
** (Ce n'est pas de la gentillesse qu'on met dans sa marmite) La gentillesse ne nourrit pas son homme