Z'ot la zour de maryaz

Lorsque Calaïs vit le regard désespéré de dame Cassiopée il comprit que quelque chose n'allait pas, il ne comptais point la brusquer c'est pourquoi il ne lui posa aucune question mais lui tendit la main, il esperait que la musique l'aiderait a la calmer.

M'accorderez vous cette danse ma dame ?

*Dans l'impossibilté ?*

le sourire de Dame Koneko mourru sur son doux visage au fur et a mesure que les mots sortaient de la bouche d'Aillas. L'incomprehension etait plus que lisible dans ses yeux.

*Seigneur Aillas nous sommes fait dans le meme moule vous et moi. Vous qui vous prenez pour Dieu, n'allait pas me dire que quelque chose vous ai impossible ! Pourquoi cette gene dans ce sourire taquin ? Qu'est ce que vous me cachez ?*

-Allons seigneur, en un jour de fete aussi heureux, je ne vois pas ce qui pourrais vous empecher de vous amusez, surtout si vous cetifiez que vous aimeriez pouvoir le faire !

Et, sans plus mot dire, elle lui pris la main et l'entraina au milieu de la piste de danse ou il la suivit, bien contraint car pris par surprise.

Au milieu des danseurs, Schaft esperait qu'il ne pourrait faire autrement que de la suivre, pour preserver une certaine image de noblesse. Un doute la tenaillait malgrè tout ...

*Et s'il etait bléssé ? Si il mal que j'ignore l'avait frappé pendant son voyage ? Il ne m'en a pas parlé, je ne sais meme pas si il n'a pas eu a affronter quelques terribles dangers !*

C'est alors qu'elle meme sentit une breve douleur sur son pied gauche. Dame Koneko ouvrit la bouche pour gemir son mecontentement quand, enfin, elle compris et referma la bouche. Personne n'avait remarqué.

Souriant a l'assemblée, saluant d'une main le couple marié, elle s'apuya un peu plus contre Aillas, afin de lui parler a l'orreille, pour que lui seul l'entende.

-Vous auriez -Aie !- pardon. Vous auriez pu me dire que vous ne saviez aps danser, je ne vous aurais pas manger vous savez ! Bon, maintenant si vous le permetez, c'est moi qui mene. Suivez mes pieds voulez vous ? Pardon de vous avoir entrainé la dedans, maintenant nous devons sauvez la face, vous en conviendrez ... Cette musique ne dure pas bien longtemps habituellement et elle est suffisement lente pour que je puisse m'en sortir avec tous mes pieds.

Elle lui lanca a son tour un sourire narquois. Elle etait confuse certes, et laissait pleinement transparaitre ce sentiement dans le regard qu'elle lui lancait. Mais, maintenant, elle savait.

Toute a sa reflexion personnelle, elle fut percuté par un danseur qui, apparement, ne s'en sortait pas non plus, trop fougeux peut etre. Le choc la plaqua involontairement contre Aillas, laissant la dame rouge de honte dans les bras de son cavalier qui, finalement, avait fini par prendre le rythme et ne dansait pas si mal...

Tobine était arrivée juste à temps pour la cérémonie. Elle s’était fait discrète pour
qu’on oublie son léger retard.

Lorsqu’elle voulut approcher des jeunes mariés, elle les vit tendrement enlacés sur la
piste de danse. Elle décida de ne pas les déranger pour le moment. C’était le plus beau jour de leur vie, il fallait qu’ils profitent de chaque instant.

Tobine vit Idrial déposer ses cadeaux aux pieds des statues offertes par Mido. Elle
décida de faire la même chose.

Elle posa pour Grendelor un fin collier de feuilles d’or parsemées de rubis. C’était une réserve de force de vie. Cela pourrait être utile à la jeune guérisseuse.

Pour son ami Nichiren, Tobine avait longuement hésité puis s’était décidée pour une ceinture extrêmement légère mais d’une grande résistance. Elle supporterait sans problème le poids d’une épée.

Cela fait et en attendant de pouvoir féliciter les jeunes époux, elle se dirigea vers son amie Cassiopée et Nahis qui paraissaient très énervées. Elle se demanda ce qui les perturbaient.

Et voilà qu'il lui tendait une main galante. ARhH
Il l'embarque pour une valse. Elle a l'air bien contente. re-ARhg
Fallait peut-être commencer à penser que la méthode je t'éventre ça ne fonctionne pas avec les femmes. 'serait peut-être temps de revoir ses méthodes, monsieur.
Monsieur trépigne sur sa chaise de voir l'ange embarquer son Elémentaire. Mais de quoi il a l'air? Qu'est-ce qu'elle peut lui trouver, à ce bazar, en dehors de ses grandes ailes blanches, de sa voix de bariton, de ses manières de ... Bon soit, il veut bien concevoir qu'une femme ne soit pas séduite par un coup de couteau dans le ventre.

De dépit il se lève et s'en va hors de vue des danseurs. De toute façon il répugne à se trémousser sur une piste de danse, il n'a rien à faire par-ici.
Il s'en va traîner dans les alentours du pavillon festif et médite sur la question.
Est-ce qu'elle pourra encore le regarder sans que son échine ne se mue en pierre? A retardement il aime le regard qu'elle lui a porté avant que la déraison ne lui dévore un bras.
A retardement, oui...

Il se maudit d'avoir toujours un décalage à cet endroit et boude dans son coin. Pour s'occuper il croque les gens qui rient, de son oeil d'anatomiste distant.

Calaïs dansait et virevoltait comme des siècles d'enseignements le li avait apris, bien qu'il rajoutait toujours sa touche personelle a ses pas de danse, le vieux boréade avait amélioré l pas de danse que lui avait enseigné sa mère et l'avait amélioré, désormais ses mouvements étaient tellement fluides qu'il paraissait toujours être sur un petit nuage.... ah non en fait ils étaient vraiment sur un petit nuage...
Quand Cassiopée lui dit qu'il était vraiment un vrai ami il lui répondit

C'est tout a fait normal très chère, vous me sembliez soucieuse, c'est normal que je m'occupe de vous comme il se doit...

Schaft ne savait plus ou se mettre alors que la musique allait s'arreter. Confuse, elle releva les yeux vers son cavalier qui n'avait pas bronché. Leur deux visages se touchaient presque, la musique les qui envellopait semblait d'autant plus les rapprocher.

-Je ... je suis vraiment desolée ... J'ai du perdre l'equilibre ...

Genée a outrance, Schaft ne trouvait rien a se justifier. La musique s'arreta, une autre allait commencer. Ils n'avaient toujours pas bougé d'un pouce. Soudain, Aillas prit le menton de la dame entre ses doigt et lui sourit d'un air taquin.

-Mais ce n'est rien voyons ...

Il avait murmuré cette phrase d'un air etrangement doux qui fit fremir Schaft. A moins que ce ne soit le fait qu'il etait si pres que, quand il lui parlait, son souffle chaud venait lui carresser les levres.

Toujours avec le meme sourire, Aillas se pencha, doucement, et Schaft cru qu'il avait l'intention de l'embrasser. Elle se figea soudain, terrifiée. L'amour l'attirait, la passion la fascinait, elle adorait le jeu de la seduction, mais le fait de vivre reelement l'Amour avec un etre tellement courtisé la laissé clouée sur place de peur. Les hommes, en general, la petrifaient de terreur des qu'il se mettaient a etre attetionné et serieusement amoureux d'elle. Un handicap certain, elle le savait, qu'elle comptait soigné.

Puis, juste avant que leur levres ne se touche, Aillas s'ecarta lentement de dame Koneko, un etrange sourire sur les levres, sourire que Schaft ne pu interpreté, meme alors qu'elle etait enfin detendue.

Tous les danseurs etaient parti de la piste, de nouveaux affluaient. Eux deux etaient seuls au milieu de ce curieux croisement; entre deux danses; entre deux monde; entre eux deux seulement.

Pour se redonner une contenance, Schaft fit renaitre une conversation.

-Me suivriez vous sur le balcon seigneur Aillas ? Que vous y offrirais un verre afin de me faire pardonner ma maladresse.

Le jeune homme y consentit d'un signe de tete et d'un sourire charmant, les deux jeunes gens se dirigerent donc vers le balcon de la salle des fete, une sorte de tres grande veranda donnant une magnifique vue sur le soir de Sul-Nar. Schaft tendit un verre d'un champagne turquoise venu de quelques contrées enchantées d'Aelis et d'au dela a son cavalier et porta le sien a ses levres, savourant le gout fruité. L'alcool ne l'atteignait generalement pas, mais le mariage aidant, sa langue se delia, juste un peu, juste assez, elle qui, toujours se cachait.

-Je suis navrée, je ne sais pas comment j'ai pu tomber tout a l'heure ... Pas que ce contact ne m'ai deplu, croyez le bien ....

Schaft appuya cette derniere phrase par un clin d'oeil. Elle paraissait detendue mais n'en menait pas large.

-Pour vous cela doit sans doute n'etre que bagatelle ... Mais pensez que jamais cela ne m'etais arrivé. Je ne suis jamais tombé. La Musique ... De la d'ou je viens c'est une deesse, divine beauté a laquelle je suis promise, a laquelle je dois tendre ... Remarquez, il n'y a probablement pu de chez moi desormais.... A cause de ... ces hommes.....

Schaft frissonna soudain, bien qu'aucun coup de froid ne l'ai jamais atteinte. Son regard se perdis dans le vague, dans l'horreur et la terreur de son enfance ravagée.

- Les hommes ... Ce qu'ils ont fait .... Ce qu'ils M'ONT fait ....

Sa voix se perdait, mourrait avec ses pensées. La ponctuation soudain de son avant derniere syllabe l'avait ramenée a la realité. Soudain elle s'apercue qu'elle s'etait devoilée telle qu'elle etait : faible, sensible, tellement vulnerable. Elle en rougie.

-Pardon ... Tout cela doit certainement vous ennuyer ...

Et voilà ...

Ce fut un très très beau mariage...

Vibrante, l'impressionnante machinerie de la Chapelle Itinérante se mit en branle, afin de rentrer, épuisée par tant d'alcool et de rires, et se tenir prête à resservir...Bientôt...Très bientôt ...


Sujet vérouillé.
La Chapelle rentrera dans quelques jours.
Y seront adjoint les deux sujets de l'enterrement de vie de jeunes aelissiens de Grendy et Nichiren.

Je vous félicite tous pour votre participation plus qu'entousiaste.

Et pour vous allécher... Un nouveau PNJ marieur va débarquer d'ici quelques jours ...