Alwenn Devoir N°2 [TrOn]

Sujet :

Spoiler:

Renfrogné dans son col Mao, le regard coincé derrière ses globes vitreux, rasant les murs,
marmonnant insulte sur insulte, un pauvre homme s'indigne de voir de jeunes midinettes lissées
glousser à tout va. De son regard lourd de sens ce dégage la rancœur pour un temps actuel.
résiné malgré lui à s'adapter, son visage en porte une aversion pour ce temps.

Précieuse cherchant à dissimuler derrière sa vitre, son visage crispé par écœurement d'un
homme fatigué et sale assis juste en bas de son carreau. Son ovale marqué de répulsion se tord et ses yeux se froissent en horreur. Malgré elle, son regard sur lui est insistant et finit par être déplaisant. Inconsciente de la laideur qu'elle dégage, elle reste fière et piquée comme un "i".

Quelqu’un s’avance, titubant. Sa tête vogue entre les nuages. il vomit tous les 100 mètres, ses yeux ne semble plus appartenir à leur orbites. il est défiguré et ruisselant de répulsion pour ceux qui l‘entoure. Tous s’en écarte comme s’il avait la peste. Il poursuit son chemin, souffle violemment par instant, s’arrête quelques secondes puis repart en zigzag.

Assise sur sa chaise comme sur un trône, une anonyme écœure à la terre d’un café. Devant elle son assiette la rend complètement malade. Blafarde, son esprit la piège dans un engrenages sans fin. Écœurée, froissée comme brisée elle fond en larme devant la nourriture. La femme voit en ces légumes un ennemi repoussant à combattre. Ne tenant plus, pleurant de plus belle, elle regarde les passants d’un air implorant.

Le visage pâle tirant sur le vert, les symptôme ressemblent au mal de mer. bien que sur le terre ferme, son expression livide est bien la. Le sang qui vient de sortir d’une coupure lui donne le vertige, animé de haut le cœur, sa bouche froissée par une moue horrible et ses sourcils froncés il vacille. Sa vue fixé sur son poignet ensanglanter , il convulse de haine et de douleur.

Flanqué d’un long manteau marron, l’homme s’avance. Ses pas traînent , ses pupilles dilatée ne se ferment plus . Il fixe un même point par terre. On aperçoit devant devant lui un chien en train de faire ses besoins. Horrifié à sa vue , il jure et peste. Son apathie pour les animaux montre une facette répugnante de lui. Souriant nerveusement il tourne les talons.

Bousculant tout sur son passage comme une tornade en colère, la mâchoire serrée, les yeux envoyant des éclairs, une jeune fille vêtue de jaune marche droit devant elle sans prêter la moindre attention à ce qui l‘entoure. Abandonnée à des pensées que son visage reflète. Haineuse et colérique, elle cogne dans tous ce qu’elle peut en s’efforçant de ne pas montrer la répugnance de son esprit.

Vidé de toutes expressions comme amorphe, blanc, le regard inexpressif, une personne marche comme un automate. Ses yeux blanc inspire le reproche. Un homme devant une phobie qu’il doit affronter. Son regard se plaint de ce qu’il voit. Affecté par cette vision il regarde partout autour de lui sans vraiment regarder quelques chose de précis.

Les tempes injectées de sang, tremblant et frissonnant comme une feuille. Son expression troublée par une scène devant lui . les pommettes d’un blanc qui tranche avec ses tempes . Ses yeux troubles expriment l’envie de crier son ressentiments pour ce qu’il fait. De la sueur perlant sur son front ajoute encore au sentiment d’abomination qui ressort de son aura .

le nez tordu, les lèvres pincées comme s’il venait de se mordre, les yeux sombres éclairés par des lances. Il ouvre grand la bouche a la manière d’une carpe pour manger. Surpris comme choqué, il reste stoïque un instant . Refermant son orifice en serrant très fort ses dents, il lorgne méchamment tout autour de lui. un sourcils plus haut que l’autre il semblent s’interroger et être déçu.

Précieuse cherchant à dissimuler derrière sa vitre, son visage crispé par écœurement d'un
homme fatigué et sale assis juste en bas de son carreau. Son ovale marqué de répulsion se tord et ses yeux se froissent en horreur. Malgré elle, son regard sur lui est insistant et finit par être déplaisant. Inconsciente de la laideur qu'elle dégage, elle reste fière et piquée comme un "i".



Ma première phrase est beaucoup trop longue.
Crispé et écœurement placé dans le même bout de phrase sa fait beaucoup comparé au reste de cette phrase. c’est pas harmonieux. Les autres phrases c’est pareils il y a quelques bons mots mais je n’arrive pas à les mettre en valeur.




Quelqu’un s’avance, titubant. Sa tête vogue entre les nuages. il vomit tous les 100 mètres, ses yeux ne semble plus appartenir à leur orbites. il est défiguré et ruisselant de répulsion pour ceux qui l‘entoure. Tous s’en écarte comme s’il avait la peste. Il poursuit son chemin, souffle violemment par instant, s’arrête quelques secondes puis repart en zigzag.


En fait j’ai l’impression que le début n’a rien a faire là finalement. Pareil “défiguré et ruisselant de répulsion “ c’est comme tu dis :lourd. les mots pris séparément serais sûrement beaucoup mieux, plus simple ça donnerais plus d’air a mon petit texte parce que là il est sacrément condensé.


En fait en général, je pense que je pourrais presque reprendre ton commentaire pour tout mes textes. Il y a quelques mots que je devrais mieux exploiter pour alléger mes textes. Le pire c'est que je vois que ça cloche mais j'arrive pas a rectifier. C'est vrai que c'est plutôt indigeste pour le moment.

Voila, j'ai refait les quatre premiers.

Les globes coincés à l’arrière de ses vitres, Il rase les murs. Il murmure insolemment. Pauvre homme devant lui des midinettes arrogantes, prétentieuses. Elles gloussent, pouffent, crient, s‘excitent toutes seules. Les pensées amers pour notre temps, il s’indigne. Il continue de vider son sac intarissable. Il se résigne le regard vindicatif. Il s’avoue vaincu et s’oblige à s’adapter.

Dissimulée par ses rideaux, le visage crispé à la vue d’un homme sale, fatigué, flairant l’embonpoint. Il est assis sous sa fenêtre. Un Roméo devant sa Juliette. Mais elle n’a rien d’aimante. Elle reste figé, pincée, fière. Elle mérite mieux. Elle le sait. Elle hoquette malheureuse. Elle est furieuse contre le monde entier. Horrifiée à l’idée de perdre sa beauté.

Il s’avance, titube, vacille, chancelle. Sa tête prise par des nuages vaporeux que lui seul voit. Il vomit sur les pavés, sur ses vêtements. Il en met partout. Ses yeux bondissent dans leurs entraves et ne regardent rien. Un parfum acide, amer, âcre file sur ses pas. Tous s’en éloigne. Il souffle, zigzag, pleure, s’essouffle, s’arrête, repart. L’homme est défiguré par sa haine pour ceux qui l’entoure.

Princesse au milieu de sa cours, la femme trône sur sa chaise. Elle se retrouve devant un repas qu’elle ne touchera pas. Luisante de larmes, elle à des hauts le coeur. Elle balaie les passants du regard. Elle les implore, les supplies. Elle s’irrite devant ces malheureux légumes. Agacée, pâle elle brise d’un geste de la main ses crudités. Elle s’effondre décontenancée et écœurée.

Voila pour la suite, j'ai attendu un petit peu pour la faire parce que les textes était trop frais dans ma tête et je ne voyait pas trop ce qui clochait mais après une semaine, j'étais déjà plus objective.
texte 1

Les globes coincés à l’arrière de ses vitres, Il rase les murs.

je dirais que cette phrase est encore un peu comme tu me le dis si souvent "trop lourde" en fait en revoyant ce qui me paraissait bien je trouve que globes et coincés se marient assez mal, j'aurais du trouver un synonyme plus léger parce que la c'est pour te reprendre encore banal. Du coup vitres pour lunettes passe assez mal.

Il murmure insolemment. Pauvre homme devant lui des midinettes arrogantes, prétentieuses. Elles gloussent, pouffent, crient, s‘excitent toutes seules.

j'aime bien ce petit passage, je trouve que une suite de verbe d'action ça donne un peu de rythme.

Les pensées amers pour notre temps, il s’indigne.


là encore une fois, amer est trop classique, j'aurais du essayer acerbe ou morose.

Il continue de vider son sac intarissable.

je pense qu'après vider son sac je n'aurais pas eu besoin de rajouter intarissable ça, j'alourdis encore la structure

Il se résigne le regard vindicatif. Il s’avoue vaincu et s’oblige à s’adapter.

il se résigne, vindicatif. Vaincu, il se mue pour s'adapter. ==> je pense que se serais une meilleur version de ma dernière phrase.

texte 2

Dissimulée par ses rideaux, le visage crispé à la vue d’un homme sale, fatigué, flairant l’embonpoint.

ma phrase est encore trop longue, je croit qu'elle n'est pas très compréhensible et encore une fois j'utilise mal mes mots. flairant l'embonpoint, finalement je trouve ça moche.

Il est assis sous sa fenêtre. Un Roméo devant sa Juliette. Mais elle n’a rien d’aimante.

je pense que la je devrait remanier les phrases, je pensait plutôt à ==> Sous sa fenêtre, un Roméo qui l’irrite.

Elle reste figé, pincée, fière. Elle mérite mieux. Elle le sait. Elle hoquette malheureuse.

la aussi j’aime bien cette suite de petites phrases simples.

Elle est furieuse contre le monde entier. Horrifiée à l’idée de perdre sa beauté.

la première phrase est trop classique, j’aurais dus trouver une autre approche, moins classique.

texte 3

Il s’avance, titube, vacille, chancelle. Sa tête prise par des nuages vaporeux que lui seul voit.
Ces deux phrases la, je les aime bien.

Il vomit sur les pavés, sur ses vêtements. Il en met partout.
en général quand quelqu’un vomit il en met partout ^^ ma seconde phrase est inutile je pense.

Ses yeux bondissent dans leurs entraves et ne regardent rien. Un parfum acide, amer, âcre file sur ses pas. Tous s’en éloigne. Il souffle, zigzag, pleure, s’essouffle, s’arrête, repart. L’homme est défiguré par sa haine pour ceux qui l’entoure.

j’aime bien la fin aussi mais il faut, je pense qu’il faut que je fasse attention à ne pas trop abuser des phrases avec plusieurs verbe d’action à la suite.

texte 4

Princesse au milieu de sa cours, la femme trône sur sa chaise. Elle se retrouve devant un repas qu’elle ne touchera pas.

je pense que j’aurais put raccourcir ma première phrase ==> Princesse dans son monde, la femme trône.

Luisante de larmes, elle à des hauts le cœur. Elle balaie les passants du regard.

Je pense que luisante est mal choisit comme adjectif. pareil pour des hauts le cœur c’est banal.
par contre j’aime bien l’idée du balaie pour le regard mais “passant” la encore j’aurais pu être plus originale.

Elle les implore, les supplies. Elle s’irrite devant ces malheureux légumes. Agacée, pâle elle brise d’un geste de la main ses crudités.

Supplies c’est trop simple une fois de plus, enfin j’aime pas trop comment je l’ai placé. la dernière phrase je pense là aussi que j’ai moyen de la renforcer en enlevant “de la main” je le trouve en fait inutile la.

Elle s’effondre décontenancée et écœurée.

je crois que j’ai voulut trop mettre de mot fort à la suite.