DONG ! Mariage ! Kawaiiiii !!!!

*Mais viendra le zour, ou je pourrais toute vous satisfaire mesdemoizelles huuum ! Je ne suis que tout petit, mais auzourd'hui c'est toi qui sera emplie....... Kirei Onna, les esprits l'ont décidés et nous devons nous liberer....*

"Oui, Oh wiiiii, continue, oui encore !"

Le rêve prit fin au gong matinal DONG ! Le bonze ouvrit d'un œil lubrique, attendant que ce réveil et ce retour à la vie réelle lui apporterait cette joie éphémère, mais il n'en fut rien. Un peu déçu, il reprit aussitôt son sourire d'optimiste pensant après tout que c'était jour de mariage et que des gens seront heureux et son crédo de moine avant tout était ça.

"Rien de mieux, que des gens biens heureux, pour mariage."

Prenant un bol de riz avec des galettes de sésame, s'habillant de sa toge habituelle de couleur orange et violette, il partit avec son bâton de pèlerin. Il allait gravir les marches menant au sanctuaire et au futur mariage.

Il y avait un escalier pour atteindre la chapelle du haut de la plus haute cime de la montagne enneigée, le bonze les grimpa sereinement disant que c'était le chemin de la purification, les mariés devrait le passer pour contempler l'immensité.

"Le virginité, huuum .... euh la pureté c'est bien pour le mariage et le voyage est l'invitation."

Il se dirigea lentement aux sommités d'Echoriath, là ou la chapelle avait été posé, l'ambiance était orientale et Aélissienne, un gong central, de l'encens, des fleurs colorés inspirant joie et prospérité. Prenant un des innombrables paniers contenant les pétales de fleurs aux couleurs vives et colorés, il créa un tapis de pétales, comme le chemin de l'allée centrale vers l'endroit ou Angelus et Dyraa seront mariés.

"Kyo wa sore de ii desu, les invités et les gens... et les demoiselles d'honneurs doivent plus tarder."

Dyraa entra dans l'édifice, essoufflé. Il était en retard pour son propre mariage ! Horrible ! Angelus, sa bien aimée, allait le massacrer, pas terrible comme nuit de noces. Mais alors qu'il entra, les battants de la porte s'ouvrant à la volée, il découvrit une salle vide, seule un vieux bonze à l'air suspect le regardait étrangement.

Par réflexe, l'entropiste sortit sa montre et vérifia la date et l'heure, bon ... un jour de retard, mais tout de même, y'a pas de quoi en faire un plat ... si ? Aie. En tout cas, Il est à l'heure.

Le marié s'approcha tout de même de l'officiant louche.

Ah...Les hommes, toujours en retard...Et elle, ne l'était-elle pas également ? Certes oui, mais l'excuse était que, après tout, les femmes aimaient se faire désirer, et n'étaient jamais à l'heure...jamais...Sauf que, pour une fois, l'Angelus avait-été totalement prise au dépourvu, elle avait même oublié la date de ce...mariage...SON mariage... Comment s'appelait le marié déjà ? Dyraa, non ? Quelque chose comme ça, oui. Quoi qu'il en soit, la jeune femme était assise depuis un long moment non loin de l'office, à l'abri des regards indiscrets. Elle était occupée à jouer avec quelques billes colorées. Petit jeu enfantin qu'elle apprécia tout particulièrement lorsqu'elle dut tuer le temps. Enfin...

Un bruit de pas se fit entendre, plus loin, trop loin pour qu'elle puisse identifier la personne en question. Elle n'en n'avait que faire, elle était paisiblement assise dans un coin, presque recroquevillée sur elle-même, jouant avec les quelques billes entre ses longs doigts squelettiques. Elle aurait dû se rendre à l'office, histoire de voir ce qui pouvait bien s'y passer... Hélas! pauvre âme! elle avait de nouveau perdu l'esprit! Quelle déception Dyraa allait sans doute avoir en la voyant débarquer! En effet, l'Angelus était certe vêtue d'une robe -Chose qu'elle déteste!-, en plus d'être présentable, pour une fois. Hélas! le problème était que son comportement, lui, était bien plus que suspect. Ah! si seulement elle n'avait pas dans le crâne un désert aride... Si seulement!

Les yeux rivés sur les petites sphères l'Angelus décida enfin de se dégourdir les pattes. Las de rester assise à même le sol. Elle eut tôt fait de se relever et de sautiller jusqu'à l'office... Les portes n'étaient pas loin, mais... Enfin elle ne trouva rien de mieux que de faire dix fois le tour avant de deigner entrer. Rapidement elle remarqua un homme observant les aiguilles de sa montre. Mouais, rien d'intéressant...pas plus qu'une autre personne se trouvant un peu loin. Décidément! si avait su, elle serait pas venu!

Nouveau sautillement jusqu'à l'homme à la montre. Tapotements sur l'épaule.

" S'cuse moi, tu saurais pas ce que je fais ici, moi ? J'sais que j'dois venir, mais j'sais plus pour y faire quoi! Ennuyeux, t'trouves pas ?! Hihi! "

Le chevalier s'installa vers le fond de la salle, saluant de loin Angelus et Dyraa d'un geste de la main. La salle semblait vide et vierge de monde mais peut être plus tard elle serait remplie. Les escaliers étaient haute pour accéder au mariage pas tous aimeraient ça.

*Beaucoup de faignants encore ne vont pas venir.*

Un sourire affiché pour son ami qui se mariait, il attendait en gardant une place pour sa reine d'amour qui probablement viendrait, il espérait. Il ne connaissait pas Angelus mais d'après Dyraa ce devait être une chouette humaine, du moins c'est ce qu'il avait dit. Il pouvait enfin la voir, en tout cas pareille comme toutes aimant se faire désirer. C'est ça qui faisait le charme des femmes après tout.

Le prêtre semblait étrange, il regardait un peu trop la mariée, mais bon il était nouveau dans le service, allons le voir à l'œuvre.

DONG !

"BANNNNNZOOOOUR !"

Un grand sourire éclatant illuminait le bonze devant les mariées, ou plutôt devant la mariée

"Déza arigatô d'être ici pour le mariage, c'est un peu tard, mais c'est pas grave, pas grave du tout !"

Regardant d'un regard circulaire dans la salle avant de plonger ses yeux dans le décoleté puis les remontant aussitôt il prononça.

"On va attendre les invités et les témoins ..... n'y a t'il pas de demoizelles d'honneurs pour la demoizelle future madame ?"

Chromatique Nombre de messages : 720 Age : 34 Date d'inscription : 30/05/2008

L'Angelus ouvrit de grands yeux lorsqu'un "Dong!" retendit. Rah! Horrible bruit! Presque aussi horrible que l'homme qui prit la parole peu de temps après d'ailleurs... De quoi parlait-il ? Et pourquoi il la regardait comme ça hein ? Il avait ce même regard qu'avaient les gonzes des quartiers crasseux des grandes villes. Un regard qui n'était en rien rassurant pour les jeunes donzelles.

" D'quoi tu parles toi ? Heiiin, d'quoi tu parles !? J'm'appelle pas "future madame" d'abord! Moi, on m'appelle pas! et nah! Pis pourquoi tu m'parles ?! On a pas élevé les cochons ensemble me semble t-il! "

Sur ces mots la folle jeta un coup d'oeil sur l'homme les ayant salué peu de temps auparavant, puis de nouveau sur l'homme à la montre. Il devait dormir les yeux ouverts celui-ci! Ah et euh... Quoi encore ? Son oeil fut attiré par une "chose", proche d'une fenêtre. Bah! Rien d'intéressant sans doute...et si ça l'était, elle ne tarderait sans doute pas à le savoir...

Peu à peu, la salle venait à se remplir, quand soudain, la plus belle de toute entra, vêtue du longue robe sculptant sa parfaite silhouette. Chaque pas la faisant s'approcher de lui augmentait le rythme de son cœur.
Puis la jeune femme lui tapota légèrement l'épaule avant de lui adresser la parole.

" S'cuse moi, tu saurais pas ce que je fais ici, moi ? J'sais que j'dois venir, mais j'sais plus pour y faire quoi! Ennuyeux, t'trouves pas ?! Hihi! "

A cet instant, le rêve s'effondra et l'entropiste crût qu'il frôla la crise cardiaque. Il avait en face de lui la seconde personnalité de sa merveilleuse promise. Après un soupir de dépit, il s'apprêta à lui répondre quand le bonze le coupa dans son élan.

BANNNNNZOOOOUR !

Le désarroi du marié se faisait grandissant à l'écoute de cet accent et de cette enthousiasme non dissimulé.
Puis lorsqu'il vît le regard du marieur plonger directement dans le charmant décolleté de sa fiancée, il ne pût une quinte de toux probablement dû au léger énervement et au stress.

Déza arigatô d'être ici pour le mariage, c'est un peu tard, mais c'est pas grave, pas grave du tout !

Chaque parole, chaque mot avec cet horrible accent ... puis d'ailleurs, il peut pas parler pour que l'on comprenne non ? Bon, Dyraa souffla un coup, comme pour évacuer toutes ces ondes négatives l'envahissant. N'était-ce pas sensé être le plus beau jour de sa vie ?

Les témoins ne devraient plus tarder, attendons les.

Toujours jovial et sourire dehors, le bonze regardait les alentours, une autre personne était arrivé.

N'écoutant même pas la demoiselle qui s'évertuait avec des flots de venin distillé à 90 degrés, le prêtre regardait jovial, presque rêveur d'ailleurs là où se tiendraient les demoiselles d'honneur.

*Kintama, on n'attend que toi, j'arrive mes demoizelles ....*

D'autres personnes allaient surement arriver, la hâte et l'espoir gagnait le bonze pas encore déchainé.

Angoisse. Mais merde, y a pas idée d'oublier un tel évènement ! Elle sort de son bureau en courant. Vérification. Heureusement qu'elle a pris le temps de se changer avant de partir. Cadeau. Ouf c'est bon. Une mèche rebelle ? Pas un drame. Une masse rose pâle se faufile en essayant de remettre tant bien que mal une pince en place. Aïe. Elle chute. Et d'un talon cassé, décidément, drôle de journée.

Égratignure. Le genou légèrement écorchée, elle est rassurée. La robe est intacte et pas de blessure grave. Sauvée. Pour éviter un désastre, elle court pieds nus, tant pis pour l'élégance. Le vent se lève, il soulève les branche des arbres et refroidit la pierre. Au sol, la poussière est révélé par les lumière éclairant le chemin. Au loin, elle aperçoit les marches menant jusqu'au saint endroit.

Cent. C'est long, c'est long... Le souffle lui manque, sa gorge semble se consumer. Maudit vent du soir. Il ne fait pas vraiment bon et comme une idiote elle a oublié de quoi se couvrir. Les pierreries de son corset luisent légèrement sous la lune mère. Elle ressemble à une cendrillon faisant demi-tour pour revoir son princesse charmant. Cette idée lui arrache un sourire. Son corps arrête de se mouvoir un instant.

Infini. Comme leur amour, certainement. Ces deux là aller s'unir dans cette vie et les suivantes. Ce sont de bien belles pensées. Le ciel est dégagé, il laisse les constellations dévoiler ce que sera demain à qui saura les lire... Elle aimerait pouvoir le faire.

Seule. Elle arrive enfin à sa destination mais s'adosse à la porte ouverte. Une boucle se sauve pour venir effleurer une joue. Tant pis. De toute manière, personne ne sera là pour le lui faire remarquer. Elle hausse les épaules et remet en place sa broche-papillon. Entrer ou ne pas entrer ? Son regard se porte sur la limite sans oser la franchir.

Aillas tenait l'évenement comme important, son ami et collègue Dyraa Ar'ero ne se mariait pas tous les jours alors il fallait bien présenter pour la réception qui aurait lieu. Il était vêtu d'une longue cape noire bordée de doré et sa tunique légerement bouffante était noire elle aussi, parsemée de motifs d'or et d'argent. Un long pantalon de lin noir bouffant à autour de ses lourdes bottes. Aillas aimait bien s'habiller avec plus de classe que de commun de temps à autres. Prendre soin de sa tenue passait en fait souvent après beaucoup d'autres priorités.

Heureusement, le mariage devait se dérouler proche d'Echoriath et cela ne lui faisait pas une longue route pour y arriver. Du moins pensait-il s'épargner les efforts jusqu'à ce qu'il se trouve face à un grand escalier. Après un juron bien senti il put commencer l'ascension. Elle fut lente et ennuyante.

Mais, Aillas eut une très agréable surprise en arrivant à l'entrée de la salle de reception. Kyara était là à hésiter d'entrer. ravissante dans sa tenue de soirée. Affichant aussitôt un grand sourire, il s'approcha d'elle et lui prit la main.

-Et bien Demoiselle? Avez vous besoin d'un cavalier pour ce mariage?

Enfin! Jamais le chemin pour arrigver jusqu'à Aldelarin ne lui avait semblé aussi long. ET la montée du temple n'avait rien fait pour arranger cette impression d'une marche infinie. Le soir tombait et tout était calme. Grendelor était intriguée. Elle s'était attendue à entendre la foule bruire et les gong résonner. Elle espérait ne pas être arrivée après la cérémonie, elle aurait l'air maline. Le temple était en vue et deux silhouettes se découpaient à son entrée.

*Au moins je ne serais pas la seule!* pense la jeune femme avec un sourire.

En s'approchant, elle reconnait sa belle-soeur, Kyara, et Aillas.

Bonsoir tous les deux! Moi qui pensait être la dernière..

Elle leur fit un sourire et leur propose d'entrer.

Il n'y a pas foule. Mais elle reconnait Dyraa, accompagnée d'une jeune femme très jolie qui doit être la fameuse Angelus. Le bonze qui doit officier semble guetter les nouveaux venus, comme s'il attendait quelqu'un en particulier. Et enfin, près de l'entrée, celui qui lui met du baume en coeur dès qu'elle le voit, Nichiren. C'est donc vers lui qu'elle se dirige tout naturellement.

Arrivée à quelques pas, elle passa derrière son mari et l'embrassa tendrement dans le cou.

Surprise. Un sursaut léger anima le corps de la jeune femme. Le contacte familier de la main d'Aillas la ramena à la réalité. Ses petits yeux noisettes fixèrent le gardien sans penser à cligner. Légèrement rosies, ses joues montraient sans pudeur le sentiment l'envahissant.

- Aillas ?! A dire vrai, je n'ai personne pour m'accompagner et je n'osais demander à personne... Alors, je suis d'autant plus joyeuse que ce soit toi qui me le propose.

Silence. Un sourire s'affiche sur ses lèvre. Sa naïveté d'amnésique à la mémoire vagabonde; reprend le dessus.

- Tu es incroyablement élégant aujourd'hui... Je ne t'ai jamais vu ainsi.

Jolie. Son ouïe ne lui avait pas permis d'entendre le pas silencieux de sa douce jolie-sœur arriver. Instinctivement, elle lâche la main de son cavalier pour se saisir de son bras. Dans sa main libre, elle tient encore sa paire d'escarpin au talon brisé et le cadeau des deux amoureux.

- Grendy ! Bonsoir. Non, il faut croire que les gens sont trop occupés pour un tel évènement.

Intimidée. Entrainée par l'ami de son fiancé, la jeune femme franchit le pas en fixant le bas de sa robe et la tache de sang visible sur ses genoux dénudés. Les voiles légers viennent à la rencontre de ses fines jambes dont elle prend toujours grand soin. Il ne manquerait plus que ses ailes, et la demoiselle ressemblerait vraiment à toutes ces fées princesses que l'on rencontre dans les livres pour enfants. Discrètement elle lève la tête rencontre les saphirs de ce cher Aillas. Elle lui sourit.

- Tu sais, je te remercie vraiment pour ton invitation, je ne sais pas si j'aurais vraiment osé franchir le seuil sinon.

Cassiopée avait choisi de venir seule au mariage de Dyraa et d’Angélus. Elle avait eu besoin de ce temps de réflexion qu’apportent les longues marches, quand les pas, s’enchaînant sans fin au rythme régulier du souffle, libérent la cervelle qui se laisse mener par la pensée constructive.

Elle en avait profité pour visiter les terres montagneuses, et avait ouvert son regard aux vues infinies et lointaines qu’offraient les cimes les plus hautes. Elle avait rencontré peu de monde le long de son chemin. Mais, alors qu’elle arrivait à Echoriath, elle se rendait compte qu’elle avait sous-estimé la longueur du trajet à parcourir. Elle était en retard.

Arrivée à proximité de la chapelle, Cassiopée s’assit un moment afin de se refaire un brin de beauté. Son long voyage l’avait reposée, sa pensée était à présent claire et son énergie ressourcée. Sans mal, elle lissa le voile lumineux offert par Smirtnoff et tournée vers le soleil elle y capta les rais qui feraient briller ses yeux.

Elle rechercha dans la longue étoffe qui l’enveloppait, les splendides gemmes translucides trouvés sur le sommet aux dragons. Elle comptait les offrir aux futurs époux en présent de bonheur.
Quand elle reprit son chemin et qu’elle pénétra dans l’antre sombre de la chapelle, il lui sembla que le mariage n’avait pas encore été célébré. Ainsi, n’était-elle pas si en retard. Allias et Kyara la devançaient de peu…

Dyraa se montrait, en ce jour, digne de son souvenir : Magnifique ange sombre à la peau lustrée. Elle chercha qui pouvait être Angélus. Dans la pièce, un seul individu lui était inconnu en ce jour. Ainsi cette belle créature était l’élue de ce cœur tendre et fougueux qui battait chez Dyraa !

Comme Cassiopée avait aperçu Grendelor elle se dirigea vers le couple.

Journaliste Nombre de messages : 1000 Age : 28 Date d'inscription : 23/12/2007

- Urf ! Saloperie de cravate ! Impossible de respirer avec ça.

- Tsss... Un effort ! Ce n'est pas encore un nœud coulant !

- La rune de silence !

* arrêt brusque devant la vitrine sale d'une échoppe *
* sort un fin stylet *

- Ça, c'est fait.

Cheveux lissés (!), costume noir bien coupé et cintré, chemise blanche, cravate. Ne manque plus maintenant au Corrompu que d'être à l'heure à la chapelle.

- Quelle plaie cette chapelle. Ah ! La voila.

Corruption grimpe en vitesse les derniers escaliers. Essoufflé, il s'arrête un instant devant les portes, pour reprendre son souffle ou par méfiance pour le côté saint de l'endroit. Il pousse la porte et se dirige lentement vers les derniers arrivés. Il aperçoit Cassiopée et décide d'aller lui parler.

- Bonsoir, dame de l'eau dit il avec un fin sourire. Le maitre vampire n'est pas encore arrivé?

Corruption se tourne ensuite vers les 2 gardiens également présents et s'incline légèrement.

- M'sieur, dame...

Nichiren fut surpris de l'arrivée de sa femme telle une douce brise fraiche, son baiser sur le cou était un frisson de douceur. Le chevalier se retourna et vit sa femme toujours radieuse et belle. Il se leva lentement et l'embrassa avec tendresse.
Un baiser long et doux que rien ne pouvait troubler cette quiétude.

"Je suis content que tu sois là ma reine, je t'ai gardé une belle place à mes côtés, il y a une belle vue en tout cas .... tu m'as manqué ma reine, je suis désolé de mon manque de présence, mais bientôt je serais là tout le temps."

Un autre baiser se fit alors, alors qu'ils s'asseyaient. Du monde arrivaient, ils avaient tous pris les escaliers et la salle se remplissait. Apparemment du monde était encore en train d'arriver et le bonze au fond attendait que tous s'assoient et que les témoins soient tous présents.

Cassiopée approchait, le baiser était terminé, pour le moment. Le chevalier ainsi que la reine invitait avec de grands sourires, la femme des étoiles à venir.

"Viens donc, dame Cassiopée, il y a des places de libres par ici !"

Alors que Cassiopée se dirigeait d’un pas alerte vers Grendelor, elle fut interrompue par Corruption. Cet individu l’interpellait toujours pour la déstabiliser puis s’évanouissait tout aussi rapidement qu’il était apparu. Corruption venait à l’instant même d’éveiller un pincement brutal qui telle une main crochue lui enserrait la gorge, la laissant le souffle court au souvenir de Smirtnoff. Pourquoi Corruption cherchait-il toujours le point le plus douloureux ? Smirtnoff était pour elle cet être insondable capable de la transpercer de son épée pour lui faire perdre la vie, mais aussi celui avec qui elle avait partagé le plus beau des présents quand il l’avait laissé déposer l’eau, l’air et la lumière dans le monde de terre profonde dont il était issu.
Mais comme toujours, Corruption avait continué son chemin après avoir lancé en sa direction :

- Bonsoir, dame de l'eau. Le maître vampire n'est pas encore arrivé?

Cassiopée reprit son souffle après avoir stoppé un instant son élan, quand elle entendit Nichiren l’appeler :

- Viens donc, dame Cassiopée, il y a des places de libres par ici !

Se retrouver près de Grendelor et de son époux était pour elle une joie immense. La belle aux cheveux de ciel resterait à jamais celle à qui elle devait la vie. Elle seule savait la douleur qui l’habitait, elle seule, sans doute pouvait comprendre, pour les avoir vécus en sa compagnie, les affres de Smirtnoff.

Elle s’approcha de Nichiren et le regardant tendrement lui dit :

-Ca y est ? ton baiser est achevé ? Es-tu sûr de n’être pas en manque dès à présent ?

Puis elle se tourna vers Grendelor et effleura sa joue d’un souffle léger évoquant le parfum du muguet et du lilas qui fleurissaient en ce mois de mai.

-Bonjour Grendelor, je suis émue de te revoir et d’être en vie…

Comme Nichiren l’invitait à s’asseoir, elle prit place près d’eux, quand elle s’aperçut que Corruption se dirigeait dans leur direction.

Journaliste Nombre de messages : 1000 Age : 28 Date d'inscription : 23/12/2007

Faussement vexé et surtout très amusé par la réaction de fuite de Cassiopée face à sa question, Corruption se décide à continuer son investigation, cette fois-ci. La voyant se diriger maintenant vers Grendelor et Nichiren, il entreprend de la suivre et une fois qu'elle s'est assise, reprend la parole.

- Vous savez, c'est la seconde fois que vous préférez la fuite à la réponse... Je vais vraiment finir par penser que vous avez peur de moi

* sourire léger *

Corruption lève un peu plus les yeux et prend la peine de saluer Nichiren et Grendelor, s'inclinant

- Dame Turquoise, Chevalier doré...

Se redressant, il redescend les yeux vers Cassiopée qui semble bouillonner. Toujours le sourire aux lèvres, il rajoute.

- La réponse semble difficile à sortir. Je vais aller attendre vers cette colonne dit-il en désignant une des proches colonnes de la nef. Une fois arrivé près de ladite colonne, il s'adosse, sort un étui à cigarette d'argent gravé de motifs, et entreprend de s'allumer une cigarette. Cela fait, il fait un signe de la main à Cassiopée, le sourire aux lèvres, comme pour la narguer.

Dyraa, empli de l'espoir que sa promise retrouve son état d'origine, se risqua à déposer un baiser sur ses lèvres. Puis séparant leurs deux bouches, l'entropiste ne prononça que de brefs mots :

Je ne sais pourquoi tu es là, mais moi, je suis là pour toi et uniquement pour cela. Tu es le chemin guidant mes pas et je tacherais de ne point souiller cette route de pureté.

Son regard plongé dans celui de son aimée, il ne parvenait à en décrocher, même l'arrivée de multiples invités ne serait d'aucun secours face à cette noyade dans l'océan d'azur des yeux de la belle.
Puis le tieffelin caressa la joue d'Angelus avant de délicatement déposer un nouveau baiser.

Astriel fut prévenu bien assez tard par les quelques raies de lumières qui réussirent à passer les stores d'un velux et se réveilla donc tout aussi tard.

- Fichtre !

Après une douche express, un passage éclair dans la cuisine et un habillement fusée, il prit son envol vers la chapelle itinérante. Heureusement celle-ci se trouvait non loin, sur Echoriath, c'était une bonne chance. Comme quoi, le hasard fait bien les choses pensa-t-il en clin d'oeil à ce sacré Dyraa.

Quelques instants lui suffirent pour arriver devant l'entrée, l'ange se posa sous le battement de ses ailes qui se rétractèrent par la suite.

* Mince, je n'ai rien amené...bon j'improviserais...hum...oh pi je vais être le dernier en plus ! J'espère que ça n'a pas déjà commencé. *

Il entra après cet instant de réflexion personnelle. Il s'y trouvait déjà du monde, Kyara, Grendelor et Nichi se trouvaient déjà là, à côtés d'eux, Cassiopée semblait assez troublée. L'ange aperçu également un être qu'il ne connaissait guère assit près d'une fenêtre tandis qu'un bonze au visage jovial mais aux manies un peu étrange accompagnaient les futurs mariés. Il sourit et adressa un bonjour discret mais général.

* Ah oui puis j'avais oublié Aillas tiens et corruption d'ailleurs *

Il lui adressa une pensée par l'occasion

* Dit donc Corruption, tu pourrais quand même attendre la fin du mariage, ou au moins sortir de la chapelle pour aller fumer ? *

Dyraa Ar'ero a écrit:: Je ne sais pourquoi tu es là, mais moi, je suis là pour toi et uniquement pour cela. Tu es le chemin guidant mes pas et je tacherais de ne point souiller cette route de pureté.

Smirtnoff laissa échapper un geignement des plus élégants: -HANn, sans blague.
Il détourne la tête de la scène de bécotage en se demandant vraiment qu'est-ce qu'il vient foutre à tout ces mariages où on nous égorge même pas d'enfant en signe d'offrande.

Il quitte l'escalier d'entrée où il se trouve pour faire le tour de la chapelle une nouvelle fois et compter les invités (c'est passionnant).
1, 2, 3, 4, ....9,...Il plisse les yeux en les passant sur l'armure d'éclats dorés de Nichiren. Il a pas pris trop froid dans la citée cachée du Phrasé, on dirait...Grendelor, hum. On va pas trop la regarder, trop près de Nichi....Corruption, hin oui. Celui-là. Planté près d'une colonne.
Tout compte fait il arrive à côté du corrompu en costard cravate.
On précisera que pour son colègue d'Adalerin, le vampire s'est vêtu de son armure de nuit. Un peu épineuse, il est vrai. Légère et finement ciselée elle ne gêne pas le moins du monde ses mouvements parmi la foule. C'est presqu'un complet noir, version metal.
Soit.
Il vient perturber une volute paresseuse qui s'échappait de la clope de Corruption.
Et coasse un bonjour.
-Hi, dear.

Comme toujours, il a la conversation très fournie, très francophone, et très intéressante.

Journaliste Nombre de messages : 1000 Age : 28 Date d'inscription : 23/12/2007

* Dis donc Corruption, tu pourrais quand même attendre la fin du mariage, ou au moins sortir de la chapelle pour aller fumer ? *

- Hmm.

Corruption regarde dans la direction du chat-ange. Un drôle d'être, en vérité... Corruption tire encore une respiration dans le filtre, montre en direction d'Astriel qu'il ne reste plus que ledit filtre puis le laisse tomber et l'écrase sous sa semelle. Tournant la tête vers l'autel, il observe un court moment les mariés en laissant échapper les dernières volutes. Moment que choisit Smirtnoff pour apparaitre... Toujours aussi silencieux.

- Hi, dear. lâche-t-il péniblement. La parole n'est pas l'apanage des vampires...

- Bonjour, maitre-nuit répond tout aussi difficilement Corruption arraché un peu soudainement à ses pensées.

- Ta dulcinée souffre souvent de mes apparitions dirait-on ajoute-t-il en désignant Cassiopée du regard.

- Hi, dear.

- Ta dulcinée souffre souvent de mes apparitions dirait-on

Il sourit en coin (C'est ma dulcinée?). (Ne t'attends pas à nous voir sur le podium de la chapelle)
-Effectivement... Peut-être qu'elle en pince pour toi. smile

Il observe la dame pensivement d'où ils se trouvent, à l'ombre de la colonne, avant d'ajouter:
-Je suis jaloux, t'as vu comment elle se fait toute belle pour Dyraa?.....(et Angelus).....
Jaloux. Ouep.
Et si elle regarde dans leur direction il fait pareillement un petit signe du bras nonchalant.

Corruption s’était approché de Cassiopée pour lui murmurer doucement :

- Vous savez, c'est la seconde fois que vous préférez la fuite à la réponse... Je vais vraiment finir par penser que vous avez peur de moi.

- La réponse semble difficile à sortir. Je vais aller attendre vers cette colonne.

Cet individu ne la laisserait donc pas en paix ? Qu’y avait-il donc à dire ? Non, le maître vampire n’était pas arrivé et sans doute ne viendrait-il jamais ! Mais qu’avait-il besoin de la savoir de sa propre bouche !

A peine avait-elle professé cette pensée qu’une ombre surgit au côté de Corruption : Smirtnoff ! Smirtnoff et sa couronne d’épines ! Smirtnoff ! Aussi lugubre et sombre qu’il était nécessaire pour être de la caste des méchants… Avec, en ce jour de fête, sa tête la plus morose et acerbe ! Smirtnoff qui lui faisait un léger signe de la main en signe d’accueil sans doute… Cassiopée se décida à aller les rejoindre.

- Pardonnez-moi, dit-elle à Nichiren et Grendelor, je reviens de suite, je vais saluer le monde.

Mais, Cassiopée se doutait bien que Grendelor n’était pas dupe de sa supercherie.

Elle s’approcha des deux êtres, dont les sourires énigmatiques en disaient longs sur leurs pensées réciproques, en contournant Smirtnoff afin de lui faire face et vint se placer sur la droite de Corruption. Sa toge lumineuse suivait ses mouvements évoquant un déplacement céleste en ce lieu saint. Elle restait admirative du travail de Smirtnoff afin de la rendre éclatante. Pourtant, en y réfléchissant bien, Corruption ne l’appelait que Dame d’eau, ce qui l’étonnait fort en ce costume de lumière…

-Voyez Corruption, le maître vampire est présent, j’espère que vous sentez mieux maintenant qu’il est là ?

Elle planta son regard, dont le bleu rivalisait avec les étoiles qui y scintillaient, dans les yeux de Corruption et ajouta :

-Le maître vampire n’est jamais loin de moi, nous sommes aussi proches que la distance qui nous sépare nous le permet. Mais faites attention à ne pas blesser un maître vampire non encore apprivoisé …

Puis elle tourna la tête vers les mariés scotchés par les lèvres. Dyraa ar Ero semblait en extase totale. Elle sourit, pensant que tous ces êtres, qui s’attachaient les uns aux autres étaient bien étranges de vouloir se marier. Elle songea alors à Smirtnoff, si proche à présent, et considéra leur union comme acquise mais sans doute pas unique… Smirtnoff, c’était une révélation…

- Et merde !!

Ca c’est le crie que fait un semi drow quand il voit le temps de retard qu’il a. il se lève alors se prépare en vitesse, et s’envole pour la ville montagneuse. Arriver la bas, il est complètement paumer et par a la recherche de la chapelle. Qu’il finit par trouver deux heures plus tard. Il est déjà essoufflé quand il arrive devant les marches. Et ce n’est pas le long… long… bon… très, très, très long escalier qui est devant lui qui vas pour lui redonner courage. Mais bon, comme dit l’adage « si tu n’as pas le courage de le faire, alors fais le sans courage. » Et la, Teysa n’avait pas le courage de le faire. Mais cela ne l’empêcha pas de laisser ses pieds suivre le défilé de marche qui menait au temple. Il s’écroula en haut des marches. Puis entre ses paupières mi-close, il aperçus le triste vampire de ter Aelis. Il se releva pour aller dire bonjour d’une voie faible :

- Salut Smirtnoff…huff…j’espère que tu va bien ?

» [ILLU-TXT] Enluminure pour faire-part de mariage [SUSPENDUE]