DONG ! Mariage ! Kawaiiiii !!!!

Home sentait que il ne s'en était tiré avec cette pirouette...

-Toi au moins tu ne me fais pas boire du thé de force ! Pauvre mariée !

- en même temps on ne se marie pas...

l'homme chat tira légèrement sur sa cigarette...

- écoute, rien ne nous dis ce qu'il arrivera demain. Je sais que je dois partir. n'est pas peur de faire les choses, la peur est bien souvent plus terrible que l'acte lui même....

Home dévisagea la scène du thé, les visages souriants et heureux...

- pourquoi tu veux leur ressembler ? est-ce si important ?

au fond de le félidés se sentait incapable de faire ce que les amoureux faisaient ; ce lier l'un à l'autre pour la vie, faire confiance sans retenue... peut être avait il été trop trahie ou simplement une voix lui rappelai au fond de lui les tristes réalités de l'univers.

- tiens regarde, Alwenn...

expirant la fumée acre de sa cigarette...

- sa faisait longtemps que je ne l'avais pas vue...

"Dôzô Dyraa, onegai ,ne soyez pas timide ! c'est pour l'envie .... la vie !"

Le prêtre était resté tel quel toujours jovial, insouciant et libidineux observant les demoiselles et des dames de l'assemblée. Peut être que ce soir serait son soir ?

Nichiren ressenti sa femme être triste et malheureuse pour les amis, sa tristesse muette était perceptible. Il lui prit doucement la main et posa sa main sur elle.

"Je suis là ma reine, toujours, je t'aime !"

"Après la cérémonie, on s'éclipse aussi pour notre cérémonie du thé ensemble."

Le prêtre incitait Dyraa à faire boire le thé de l'union à Angelus, avec la moue qu'elle avait ce serait pas étonnant qu'elle lui recrache à la figure ou à celle du prêtre. Mais l'hésitation était longue et la tension dans l'assemblée déjà palpable, certains profitaient de la cérémonie pour régler des comptes d'ailleurs.

Angelus cracha comme un lama en pleine figure sur Dyraa complètement incrédule et comme si ça ne suffisait pas, elle fuit avec une telle vitesse, comme si elle avait le diable à ses trousses.

Fuyait elle son futur mari démoniaque, ou le prêtre pervers, une seule chose de sur le mariage était annulé avant même d'avoir été célébré.

"Naniiiiiiiii ! la demoizelle a fui, naaaaan, revenez ! j'ai de l'excellent saké !"

Main tendu comme pour essayer de la rattraper en brassant l'air, le bonze semblait un peu déçu de ne pas avoir pu la stopper, elle devait doute être en bas maintenant.

Mais le plus déçu était Dyraa laissé pour compte devant une foule ébahie.

Le bonze plissa sa toge, essayant de cacher une vergence qu'il contrôlait mal dirons-nous

*Oyo ! pilule bleu fait effet !*

"Kekkon de wa arimasen*" fit il dans une moue un peu déçue

*Je fais à saque fois cet effet, kimyô desu **!*



*Mariage n'est pas.

** C'est étrange.

Schaft regardait Aillas qui souriait betement, d'apres elle, a Kyara. Elle le haissait. Elle haissait le fait qu'il puisse ainsi la meprisée, elle qui, au demarrage, ne demandait qu'a le connaitre, a etre sympathique. Elle le haissait. Elle l'aimait. Et elle aimait le haïr autant qu'elle haïssait l'aimer.

*Où vous serrez a moi seigneur, au moins le temps que je debarrasse mon coeur de cette obsession, où bien vous ne serez a personne.*

De sombres idées naissaient dans sa tete en l'observant. Par haine, par orgueil, par jalousie, par amour.

Exterrieurement elle restait impassible, suivnt vaguement ce que lui disait Home.

Home ...

Avec un esprit carnacier, elle jaugea ses muscles, sa carrure d'athlete. Elle l'avait convoité. Il avait cedé. Quelle idée !

L'esprit complement absorbé par un voile obscur qui l'envahissait, une musique qu'elle seul entendait, venue de temps lointains, resonnaént dans sa tete, Schaft s'approcha d'Home, lui effleurant tendrement l'epaule.

-Tu dis tenir beaucoup a moi .... Tu sais, je suis une personne assez compliquée. Papa dit que ca doit etre a cause de ... tu sais, avant que je ne sois sa fille.

Elle aurait juré que, desormais, il entendait lui aussi la musique. Elle ne savait comment, elle la lui communiquait. Une melopée envoutante qui charmait, s'emparrait de l'esprit comme une vague, inaretable. La voix de Musio, déesse de la musique, au service de Schaft.

La dame aux oreilles pointues se tenait desormais devant l'homme-chat, le tenant toujours d'une main, par l'epaule.

-Mais moi aussi je tiens a toi. Moi c'est plus compliqué, c'est tout. Je ne m'engage pas comme ca, j'ai besoin de temps, j'ai besoin qu'on me chasse, qu'on pavoise devant moi, qu'on m'apprivoise. J'espere que mon refus ne t'avait pas vexé ....

Elle avait plongé son regard dans le sien, fredonnant en un murmure sa melodie quand elle ne parlait pas.

-Dis moi ... toi qui tiens a moi ... Je ne sais rien de l'amour des hommes. Toi qui aime, que serais tu pret a faire ? Est ce que, comme disent les autres, tu decrocherais la Lune ?

Les yeux de Schaft semblait desormais absorbé la totalité de la lumiere autour d'eux. Ses passions melangés se lisaient clairement.

-Est ce que tu serais pret a tuer ?

- Est ce que tu serais prêt à tuer ?

Tuer... oh oui tu l'as déjà fait. saigner un homme de tes propres mains, lui arracher son cœur, encore chaud, tandis qu'il hurle de douleur... oui de tous cela tu es coupable.
Certes c'est lui, qui se battait, toi tu ne faisait que regarder, passif, spectateur de ton propre corps.
d'ailleurs il l'a entendu, l'appel, il hurle déjà au fond de ton âme.

- et toi ? Schaft tiens tu as moi pour me demander cela...

l'homme chat capta l'espace d'un instant le regard de la jeune fille en direction de Aillas.

- non c'est lui dont tu es éprise...

il le sent se débattre au fond de lui...
Home souffle pour reprendre le contrôle de lui même...
cela ne peut plus durer cet instabilité le pèse.

- ne l'appel pas Schaft, si je perd le contrôle... tu n'as pas le droit...

tout fumant home avait fait un pas pour s'écarter de Schaft, ses gestes devenaient plus saccadés, plus brusques... pourtant l'homme chat semblait garder un certain frein à sa folie... le regard porté sur sa colocatrice était emprunt de déception.

Schaft reprenit peu a peu le controle d'elle meme, repoussant la part d'elle meme qui se sentait captive d'un amour, ressentant le besoin qu'un preux chevalier vienne occire le dragon.

Mais sa part d'innocence elle meme ne comprenait pas le comportement d'Home.

-Pourquoi tu cherche a repousser l'obscur ? C'est bete, c'est comme ca que tu le nourri. Regarde moi. Je suis d'un naturel jaloux, mefiant et egocentrique. Ba plus je cherche a ne pas l'etre, plus je le suis. Tu vois, tu veux aller voir Alween, ba j'ai rien contre hein, mais je sais qu'au fond de moi je suis jalouse. Et je te laisserait le faire parce que sinon c'est pas bien, ba si plus tard j'y repense alors que je vais pas bien, je deviendrait mechante. Comme la, je deviens mechante, tu vois ? Une accumulation de mauvaise chose.
Et puis je crois que c'est dans ma nature ... Pas toi ?

Schaft regardait son desormais ancien colocataire curieusement. Elle ne comprenait pas. Pour elle, il n'y avait rien en lui de mauvais, en tout cas pas plus qu'il n'y en avait en elle. Et elle ne se trouvait pas mauvaise.

Elle parlait d'un ton desinvolte, comme une enfant qui enonce ce qui est, pour elle, une verité indeniable.

-Puis d'abord, c'est quoi, Mal ? Tuer ? J'ai deja tuer, je m'en porte mieux que si je ne l'avait pas fait je crois. C'est une des rares choses dont je me souviens de la periode d'avant Papastriminou. Tuer au quotidien contribue a la survie des espece, sinon comment mangerait-on ? Moi je tuerais si quelqu'un auquel je tiens me le demande. Si papa me le demande par exemple, ou Caramel, ou Silver, ou tante Kyou, ou toi ....

Elle lanca planer sa phrase, imposant un temps de silence pour qu'Home puisse bien l'imprenier.
Puis, comme a son habitude, elle changea radicalement de conversation, comme si de rien n'etait.

-Dis tu reviendras quand meme a la maison hein ! On invitera tante Grendi et oncl' Nichou, tu sais, je leur avait promis ! Et je t'avais promis de te ficeler a une chaise pour que tu reste !

De son coté, Coin-coin avait sorti une batte mignature et se dandinait discretement autout d'Aillas, pour assurer sa protection au cas ou Schaft replongerait dans une crise de folie.

1, 2, 3, Coink !

1, 2, 3, Coink !

Ne pas faillir, ne pas faiblir !

1, 2, 3, Coink !

Coin-coin patrouillait, le plus discretement possible, aux pieds d'Aillas et de Kyara. Pas qu'il juge que Schaft puisse etre folle a ce point là. Mais on ne sait jamais. Et puis, il lui en voulait toujours de l'avoir affublé d'un noeud aussi horrible (Rose a poids noirs ! Non mais !) et avait preferé s'eloigner plutot que de voir le regard eploré de sa maitresse quand il faisait une tentative desesperé pour enlever ledit noeud.

*D'ailleurs, en parlant de ca, elle me regarde pas. Une deux trois Coink, je continu et le noeud je le vire ..... OOOOOH IIIIIIIIST ! Ayééééééé !*

-IIIIIIINK !

Coin-coin avait tiré beaucoup trop fort pour enlever le noeud, surtout en considerant qu'il etait toujours en train de faire les cents pas devant Aillas. Dans son elan, il percuta Kyara de plein fouet.

*Damned, je suis decouvert ! Bon une excuse vite !*

-Dame Kyara ! Belle journée n'est ce pas ! Je suis la parce que ... pour eviter que ... les reverberes ne se mettent a voler ... pour que les poules aient des dents ... parce que .... Eh mais suis je bete ! Elle ne comprend pas un traite mot de ce que je dis !
Illico pris d'un eclair de lucidité, Coin-coin sorti le traducteur canartoon/humain de sa poche et le ficha, d'un bond, dans l'oreille de Kyara.

*Bon maintenant arrete de raconter des aneries, elle comprend !*

-Dame Kyara ! Belle journée n'est ce pas !

On a dit pas d'aneries !

*Ba quoi ? C'est vrai, fait pas mauvais !*

Bon, enchaine !

-Vous vous demandez ce que je fais la ? Eh bien ... C'est .... sa faute !

Coin-coin pointa du coin d'une plume de son aile le pauvre gardien qui n'avait rien fait.

-J'ai ouï dire d'un complot contre lui, j'assure sa protection ! Oh non non ! Pas la peine de prevenir Schaft ! Elle s'inquieterait, ca mettrait encore plus de gens en danger !

Surtout toi, cher Coin-coin, si Schaft apprend que tu racontes des absurdité a sa famille preférée !

*Oh toi le narrateur ...*

Nichiren répondit à sa douce Grendelor, un peu dépité que ce mariage se termine ainsi quand même.

"Je prendrai le thé avec toi, oui bien sur, c'est quand même dommage ce qui arrive vraiment, j'espère que l'amour coulera encore dans les veines des gens en ce moment, je ressens des tensions."

Prenant sa femme par la main, il l'invita galament à sortir des bancs en l'aidant au mieux, puis se placèrent dans l'allée centrale.
Puis le chevalier embrassa sa douce femme, subtilement et sans attendre, comme une surprise.

"L'amour doit de nouveau baigner l'endroit, allons prendre le thé, mais d'abord.... tu dois m'attraper"

Le chevalier se mit à courir en tirant la langue comme un enfant de 12 ans, désirant surtout s'amuser en un peu et mériter un autre baiser surement avant de boire le thé.

- Dis tu reviendras quand meme a la maison hein !

l'homme chat s'apaisa, posa sa main sur la joue de la jeune fille et y déposa un baiser...

- on est lié, je crois, peut importe comment cela finira... je ferais de mon mieux.

le tumulte du départ de la mariée avait céder la place à un silence léger.
L'homme chat observa la scène, son premier mariage, quel fiasco...

- il est temps petite...

Home se retournant lentement, pris alors la direction de la sortie.

Schaft suivit Home en roulant des hanches pour se faufiller le plus gracieusement possible entre les convives.

De l'oeil elle chercha Coin-coin mais ne le trouva pas. Ba, il etait surement en train de roder pret d'un buffet ! Ou a jouer avec Noxa !

Arrivée pres de la sortie, elle attrapa la manche d'Home et se concentra. Elle l'avait fait plein de fois, elle s'etait entrainé sur Coin-coin quand elle s'ennuyais a la maison. Elle se remit a chanter, doucement, juste pour Home. Elle vit Musio, la belle deesse de la musique, luire de mille feux pour ses seuls yeux, ceux de sa race, les seuls a voir les entités tel que Musio et Rhetos.

Schaft invoquait le pouvoir de la deesse, afin qu'elle lui ouvre l'esprit d'Home. La musique y penetra et Schaft dicta ses ordres, doucement, pleine du pouvoir de seduction, de persuasion que lui procurait l'Entité.

Elle ne savait pas comment elle faisait ca, mais elle le faisait, de meme qu'elle se sentait comme possedée quand elle dansait.

Lentement, elle vit Home se tourner vers elle, un air surpris sur son visage. Schaft cessa son chant (note du narrateur : c'est dur a dire cette phrase ! Essayez vous verrez !) et vint se lover contre son desormais ancine collocataire.

-Si je peux faire ca, ne crois tu pas que je pourrais LE controler ?

"Ah tu m'as eu ! Bien joué"

Et si nous allions au Troquet?

"Avec plaisir ma reine, allons y !"

C'est ainsi qu'ils allèrent au troquet, quittant le mariage bien malheureux, mais espérant que le bonheur rayonnera de nouveau pour ces êtres. L'amour refrappera à la porte.

Avec un sourire taquin, Schaft se mit sur la pointe des pieds et plaqua un leger baiser sur les levres d'Home.

Puis, aussitot elle se deroba, ne lui laissant pas le temps de reflechir.

-Comme ca je suis sure que tu auras une bonne raison de revenir.

Et tel un courrant d'air, la demoiselle aux oreilles pointues disparue dans la foule, cherchant du regard son canartoon et/ou son cher pere.

Silence total sur ce passage. Ce serait leur petit secret.

*Home ne se risquera pas a le dire de toute maniere. Je pense lui avoir laissé suffisement a reflechir pour qu'il se mette a pavoisé.*

Passant devant Aillas, elle le snooba royalement, gardant la tete bien droite et bien devant elle.

*Nananananère. Je n'ai plus a vous attendre pour avoir une relation avec quelqu'un mon seign ...*

BLAM !

*...gneur*

-COINK !


-Coin-coin ? Mais ... qu'est ce que tu fais la toi encore ?

Schaft se releva tant bien que mal, tentant de garder un air desinvolte.

-Tante Kyou ! Salut ! Bonjour seigneur Aillas ! Belle ... euh ....

*Ceremonie ? Theillere ? Chapelle ?*

-journée n'est ce pas ? Coin-coin ne vous embette pas j'espere ?

Posant son chapeau de paille sur sa tête, Baka Kintama emboitant la pas, cherchant du regard un objet lui appartenant.

"Mais ou est mon bâton de plaisir.... de pélerin ? aaaaah le voilà."

Le prenant aussitôt il avança dans l'allée centrale en disant

"Kekkon de wa arimasen, ce sera une autre fois ze pense, huuum !"

*Une mariaze sans damoizelles d'honneur n'est pas un beau mariaze*

Sur la porte d'entrée, il prononça ces quelques mots

"Ban ze vais aller à mon monastère !"

(A locker !)