Un voyageur fourbu

Voilà que je défaille... Je n'ai guère plus de force.

Je jette un rapide coup d'oeil a mon calepin. Vingt-trois jours. Vingt-trois maudits jours depuis lesquels je marche tel un forcené, je cours, je saute ces fichues ornières et je me dépatouille d'un sac pour le moins encombrant.
"Prends la route du Sud et compte une bonne semaine si tu avances d'un bon pas" m'a gentillement expliqué Bertham avant de me donner ses quelques rations.
La route du Sud, tu parles... Trois vaches, deux moutons, et un chameau rachitique. Et plus un signe de vie depuis cinq jours.
Flûte et zut ! Mon outre git dans le fossé. Voilà que sans nourriture, je me retrouve sans eau, ayant laissé tomber cette vieille peau qui me sert de moyen de subsistance. Et la pluie ! Alors ça, c'est la meilleure ! Mais quelle idée que de m'aventurer seul dans ce foutu pays ! Sans doute le jeune âge et sa témérité. Si je repêche le salaud qui m'a parlé de ce boulot, je le...

Une lumière ? Une lumière ! Non. Calme-toi : tu es tout crasseux, fatigué, au bord de l'hypoglycémie et de la désydratation, et tu vois de la lumière. Mon pauvre ami, c'est sans doute la Mort qui vient te chercher.

Je me mets à rire bètement. Un son qui résonne dans le calme environnant et qui semble avoir atteint la loupiote qui se met à frétiller, à s'agiter, à... avancer ? J'entends des voix maintenant ! Des cris, des sons qui se mêlent et se démêlent, mais dont l'unité de sens me dépasse totalement. D'ailleurs, tout me dépasse. Quelle tristesse que ce temps. Quels sont ces bras qui me ligotent ? Maman ?

Au moment où je perds connaissance, je crois percevoir comme un murmure, lointain, lointain...

"Bienvenue en Ter-Aelis, mon jeune ami..."

HRP : Bonjour à tous ! Voilà une petite présentation née d'un moment d'inspiration, n'écrivant plus de RP depuis déjà quelques temps. J'ai fait la connaissance de votre belle contrée tout à fait par hasard, au gré de mes recherches littéraires sur la Toile, et je dois m'en avouer ravi. Un beau forum, vraiment : enfin un univers littéraire attractif, agréable, et on l'on rencontre toutes sortes de personnalités au vu de ce que j'ai pu lire et relire. Ainsi donc je m'y inscris, sous un pseudo qui m'est venu de je ne sais où, sans doute de mon attirance particulière pour Mallarmé et pour l'ensemble de son oeuvre. L'aspect clownesque rappelle probablement mes balbutiemenets poétiques que je mettrai en ligne sous peu (non, j'exagère sans doute un peu le trait : j'ose esperer qu'ils ne sont pas si mauvaix que ça Neutre

).
Quant à moi, je suis élève de 1ère L (et fier de l'être Très Heureux

). Fan inconditionnel de Fantasy, je me suis peu à peu converti à la littérature plus "classique" (si l'on peut parler de littérature classique) et je lis principalement de la poésie et de la philosophie (malgré le fait que je n'en fasse pas encore en lycée : vivement l'année prochaine) : Camus, Kant, Mallarmé, Rimbaud... J'écris quelques poèmes quand l'inspiration me vient, quelques pensées métaphysiques qui me taraudent, des "essais" sur l'Art (quel grand mot). La Fantasy ne m'attire plus (sans que j'en nie l'interêt littéraire, bien au contraire), mais je suis resté longtemps aggrippé aux basques des Tolkien ou autres Gemmell et Feist.
Voilà, vous me verrez surement trainer ici de temps à autre entre les révisions du BAC qui approche :study: (trop vite).

Invité

allongé devant lui, ce nouvel inconnu gît par terre, a moitié vivant, dans le désert sous une chaleur aride. d4rk V0dk4 le regarde, il s'accroupit a cote de lui, et, fermant les yeux, murmure

- il est presque mort ...

Se concentrant, un vent semble le faire décoller de quelques centimètres du sol, et autour de son collier, une gemme identique a celle qu'il avait offerte a Grendelor semble flotter comme v0dk4 dans les airs. Le soleil semble disparaitre, une pluie battante tombe, et le corps de ce mystérieux inconnu comment lentement a léviter de plus en plus haut, illuminer d'une lumiere violette etrange, puis, au bout de 2 minutes tout redeviens normal. l'inconu se redresse, il semble fatigué, mais il est vivant.
Vodka le regarde, et repete :

- bienvenue en ter-Aelis mon jeune ami

Quelle purée de pois ! Ou serait-ce mes yeux qui... AAAH !

Je recule d'un bond, me prenant les pieds dans un des pans de ma robe de scribe. Un homme se dresse devant moi, la main tendue, paume ouverte, l'air surpris. Me remettant péniblement de mes émotions, j'esquisse une courbette et lui rend son salut. Un homme, ENFIN. Et au beau milieu d'un trou perdu qui... Une question me taraude, et je m'éclaircis la gorge.

-Vous avez bien dit Ter-Aelis ? Le pays dont parlent les contes ?

Pour toute réponse, l'inconnu se dirige vers le sommet de la colline, et, montrant d'une main quelque point que je ne peux percevoir de ma position, annonce :

-Voyez par vous-même !

Ne pouvant refrener un mouvement en avant, je m'approche à petits pas du promontoire.
Une ville ! Ici, au beau milieu du désert. Je nage en plein délire schyzophrénique, sans doute des images imprimées par les carences alimentaires, vagues réminiscences de ma conscience à la dérive. Mais je ne suis plus de taille à lutter, et mon esprit se complait à la vue de l'humain : la société plonge mon esprit dilué droit dans les limbes de la folie. Et je cours...

Une sorte de grande avenue. Des gens, partout... ils me regardent, sans comprendre, moi non plus. Le pavé chuinte du sang, il m'oppresse, il... Où suis-je, bon sang ? La réalité et les images que m'imposent mon esprit se mêlent et créent une sorte de superposition infernale où le moindre détail revêt une forme d'étrangeté.

Je m'écroule au pied d'un haut bâtiment de marbre où règne un lourd silence.

- Parce que vous vous croyez perdu? Tonna une voix grave et enjouée.

Au dessus de l'être gisant sur le sol pavé, un homme s'était interposé entre l'astre solaire et le visage du blessé. De grande taille et habillé de cuir et pourpre, celui qui venait de parler était Aillas. Se penchant en avant, il sourit et tendit la main pour redresser le clown.

- Tu me parais en piteux état, l'étranger. Tu saignes et tu délires. Tu veux de l'aide? Aillas ne prit pas compte du silence et continua d'une voix qui se voulait rassurante et chaleureuse. Je me nomme Aillas Taunt, je suis Gardien en ces terres, et Mentor à l'Académie. Si vous avez des choses à me demander, faites donc. Je suis à vous pour le moment.

Invité

D4rk v0dk4, suivi par Ailas ayant tranporté dans un endroit tranquille Clown marmaléen - Qui etait encore tombé dans les pommes - pour qu'il se remette de ses emotions, il attend, assis a cote. Puis quand celui ci se reveille, il lui dit :

- Bienvenue en Ter Aelis, j'espere que ton sejour seras moin mouvementé que ton arrivée. As tu des questions concernant TerAelis ou des information a me demmander ? je me ferai un plaisir de tenter d'y repondre, meme si je ne connais pas tout ici.

A la vue du mourrant, Coin-coin eut la seule reaction qui lui parru censée.

-Coink ?

-Non Coin-coin, c'est gentil de proposer mais je suggere qu'on tente de le soigner avant de penser a l'achever.

Le duo composé du canartoon et de la fille aux oreilles de chat s'approcha de l'attroupement. Schaft sortie sa trousse de survie a l'usage de la gente feminine avec un air inquiet.

S'agenouillant aupres du clown malarméen, elle jeta un regard douloureux a Aillas tout en se presentant.

-Bonjour jeune homme mal en point. Je me nomme Schaft Koneko. Non je ne suis pas infirmiere je suis ...

-folle.

-Merci tres cher Gardien pour ses eclaircissements.

Avec une mpue boudeuse parodique, Schaft sortie un materiel a perfusion de son tout petit sac, tel Marry Poppins, et commenca les soins d'urgence.

Hmmm ???
Mais qui est donc cette belle jeune femme qui se penche ? Suis-je au Paradis ?
AIEE !!! Visiblement la jeune femme semble moins sage et vient de m'enfoncer une aiguille dans le bras droit. Tres profondément, à en juger par le spasme convulsif qui m'agite. Je me débats, pousse quelques grognements risibles puis me calme et me redresse.

-Bonjour, belle donzelle tumultueuse. Et bonjour à vous, beaux...

L'inspiration ne vient pas et je n'insiste pas.

-Votre hospitalité me touche, et c'est là une bien belle cité que la votre. Rechercheriez-vous un scribe ? Non que je veuille m'imposer, loin de là, mais il est vrai que...

Et me voilà déblatérant comme à mon habitude un tas d'inepties abjectes et dénuées d'interêt.

-Coin, Coin coink ?

-Non cheri, J'AI DIT NON ! Roooo !

Schaft se tourna vers le clow, un air desolé sur le visage.

-Pardonnez mon ami a plume jeune homme, il pense a votre bien et me demander si un coup de massue sur la tete vous ferez du bien.

-Coink.

-Pour l'anesthesie. Et j'ai dit non bien sur. Comprenez moi : ca serait vraiment dommage d'etre obligé de vous transporter sur mon dos alors que vous etes concient ! Bienvenue a vous ! Remettez vous de toute vos emotions puis nous vous conduierons a la table d'orientation. Là bas vous seront expliquer les differentes institution d'Aelis, en notamment ou aller pour devenir ... comment dites vous ? Scribe ... d'Aelis. Je vous conseille aussi, si vous etes perdu, de vous faire parrainer.

Schaft regarda en l'air, perdue dans d'intences reflexion.

-Je me ferais bien un plaisir de vous parrainer moi meme mais voyez vous, cela fait bientot deux semaines que j'attend de savoir si je suis apte a le faire ....

Avec un grand rire, elle pris Clow Mallarméen a parti.

-Mais de quoi a t'on peur, franchement ? Que j'abime les nouveaux ? Pardon ... Coin-coin range cette scie electrique, tu vois bien qu'il n'y a pas besoin d'amputer !

» Simple voyageur ne s'improvise pas conteur.