BG pour L'alliance Legend Of Shade

[i]Il fait chaud en ce début d'après-midi dans la ville moyennâgeuse. Les rues sont grouillantes de mondes. Quelques miliciens patrouillent ci et là, véritables globules blancs parmis la foule, le sang de la ville. Du haut d'une tour, une silhouette blanche contemple le spectacle se déroulant en bas. Elle observe attentivement, puis détourne son regard. Ce dernier se pose dans une arrière-cour. Un homme, vêtu d'une armure étincellante, crie son mécontentement devant une dizaine de miliciens.

La cible.

La mystérieuse personne bondit de toit en toit avec une surprenante aisance. Elle se rapproche de l'arrière-cour et s'applatit afin de ne pas se faire repérer. Elle attend.
Enfin, après quelques minutes, le capitaine de la milice se retrouve seul, affairé devant le cadavre d'un des subordonnés qu'il vient de tuer. L'homme couvert d'une toge blanche attend. Patience.

Le capitaine examine le cadavre. Un espion. Il s'agit d'un membre de la terrifiante alliance "Legend of Shade", alliance composés de guerriers puissants, organisés et surtout, soudés. Nombres d'avantages que ne possèdent pas les soldats de cette cité. De vrais bons à riens, ces miliciens ! La cité ne doit son salut que par les hauts remparts l'entourant ainsi qu'à la lourde herse barrant l'entrée.

D'un coup, l'assassin blanc fond sur sa victime, un poignard à la main. Un dangereux poison suinte de la lame. Le capitaine se retourne à temps, dégaine son épée et parivent à parer le coup. L'assassin recule, et observe son ennemi. Le regard mauvais, Il fait signe à sa future victime. Signe de la décapitation. Puis, d'une suprenante rapidité, il se jette sur lui. Mais il ne se mesure pas à un simple soldat et celui-ci le stoppe net dans son élan. Il bloque son poignet droit et, d'un coup sec, lui brise l'épaule. L'assaillant hurle de douleur et lache son poignard. Puis, le capitaine soulève son adversaire et le jette violement contre le mur. Un craquements d'os se fait entendre. Le maître d'armes s'approche de son ennemi , à demi inconscient. Il lève son arme, prêt à abattre le fou qui a osé le défier.

Il se raidit d'un coup. Deux lames viennent de transpercer son coup. D'un mouvement sec, le second assassin tire sur les lames et cisaille la tête du capitaine qui retombe sur le sol dans un bruit sinistre. Il examine le cadavre et en sort une grosse clef. La clef de la herse. Il aide son équipier à se relever. Les deux amis se regardent, puis grimpent sur les toits en direction de l'entrée de la ville. A l'extérieur attendent leurs compatriotes, prêt à envahir la ville...[/i]

[center][size=9]Oeuvre rédigée par Slider dans le cadre d'une commande passée sur [url=http://ter-aelis.1fr1.net/] Ter Aelis .[/url][/size][/center]

[center][size=9]Oeuvre rédigée par Slider dans le cadre d'une commande passée sur [url=http://ter-aelis.1fr1.net/] Ter Aelis .[/url][/size][/center]

 [color=burlywood][color=coral][size=24][center]Legend Of Shade[/center][/size][/color]


[right][color=skyblue]Sur le soubassement pandémoniaque trône l’obscur dessein des shadiens. [/color][/right]


Le silence anormal régnait en cette sombre fin de nuitée. Quiconque aurait pu ressentir l’air malsain s’insinuer si le monde ne dormait pas à cette heure. Les volatiles de toutes espèces, de bons comme de mauvais augures, s’étaient tus. C’était le signe inquiétant. Pourtant, personne ne s’en aperçu.

Rien ne semblait se passer, le temps paraissait s’être figé. Les apparences étaient trompeuses, tout au contraire était en train de basculer. Tout était en train de changer, tout se passait à l’instant même.

Puis, avec la première lueur de l’aube cessa le calme. Des lueurs s’étaient allumées les unes à la suite des autres. Un cri perça la nuit. Au son de ce hurlement inhumain les flèches enflammées s’envolèrent par centaines vers le centre de la cité. L’assaut commençait. Les trébuchets entrèrent en action de manière synchronisée : sans la moindre dissonance ils détruisirent mécaniquement tous les points stratégiques de la défense adversaire. Déjà des êtres informes couraient en direction de l’immense porte ligneuse en portant un bélier massif. A la minute où le premier coup de boutoir tonna, les défenses de la ville étaient en passe d’être achevées. A cet instant, la ville commençait à peine à comprendre qu’elle était attaquée, bien trop tard. 

Le reste de la bataille dura quelques minutes. Le plus grand château fortifié du monde des hommes libres venaient de tomber. Sans gloire ni honneur. Sans jamais savoir ce qui lui fut arrivé : le lendemain, il n’en restait plus rien, si ce n’était un amas de cendre et de pierre.

Cette bataille fut la toute première d’une série qui mena le monde au chaos. La trop longue prospérité des hommes les avait rendus apathiques et sûrs d’eux. Le choc brutal les fit sortir de cette léthargie.

D’où venaient les shadiens ? Quel étaient leur maléfique dessein ? Personne parmi les hommes, mêmes les plus érudits, ne sut y répondre. On chercha quelque temps, puis on abandonna cette vaine recherche pour une fin moins superfétatoire : la survie. Systématiquement, ils reproduisirent le même schéma que lors de la première bataille. Les hommes tentèrent de parer, ils ne se laissèrent plus aller à la surprise. Enfin convaincus du danger, ils se préparèrent, inventant, repensant leurs moyens de défense. Chaque fois, leurs tentatives furent improductives, les forces obscures les assaillant avaient toujours des coups d’avance sur eux. Chaque fois, ils furent éliminés avec la même inhumanité, la même rationalité implacable. Ils comprirent alors qu’il n’y avait qu’un seul moyen de ne pas périr : ils se séparèrent. Ils abandonnèrent leurs villes, leurs châteaux, leurs maisons. Là encore, cela ne suffit pas, car leur instinct les poussa à rester groupés : ils furent des cibles encore plus faciles. Ils comprirent in fine qu’ils ne devaient pas s’assembler à plus de trois ou quatre adultes et quelques enfants. Alors, certains survécurent.

Le monde en trembla pendant des décennies. A défaut de connaître leur adversaires, les hommes leurs donnèrent un nom : le peuple de Shade, les shadiens.

« [color=skyblue]Sur le soubassement pandémoniaque trône l’obscur dessein des shadiens.[/color] »

Puis, ils disparurent sans raisons apparentes. Le monde se reconstruisit. Il se méfia longtemps, et il oublia. L’opulence des hommes revint. Des siècles passèrent. Il passa les guerres anciennes pour des mythes, ils en firent une légende. La vie recommença.

Un poète des temps anciens écrivit ce poème qui ne resta pas, à tort, dans les mémoires :

[color=coral][center]Lorsqu’en terre des hommes abonde la richesse,
Que s’invite dans leurs cœurs l’exubérance,
S’endort alors l’humanité sur ses prouesses,
Et ouvre ainsi son inéluctable décadence.

Tristes sont ces personnes croyant en leur invincibilité,
Car un cadeau des entrailles du monde les attend,
Et si aveuglées elles se laissent aller à l’immobilité, 
Plus rien n’entravera leur anéantissement patent.

Craint monde des hommes que ceux-là ne reviennent,
Leur chant immonde des profondeurs retentira,
Il te faudra au maximum que tu les contiennes,
Préserve-t-en : de la prospérité tu t’abstiendras !
Legend of Shade. [/center][/color]

Les hommes auraient eu fort à apprendre de cette leçon. Car l’ombre qui terrorisa jadis la terre se réveille. Plus affamées que jamais. [/color]

[center][size=9]Oeuvre rédigée par Aligby dans le cadre d'une commande passée sur [url=http://ter-aelis.1fr1.net/] Ter Aelis .[/url][/size][/center]